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La démocratie délibérative et le pluralisme : un défi contemporain

Aitsaid, Farida January 2008 (has links) (PDF)
Le présent mémoire soulève un des problèmes politiques contemporains, celui du pluralisme associé à la démocratie délibérative. Le débat d'idées portant sur la démocratie se manifeste sur deux registres: celui de la représentation et celui de la délibération, dans le premier on met l'accent sur le délitement de la démocratie représentative, lequel s'étend à la question du clivage gauche/droite; dans le second on tente de 'démystifier' les rouages de la démocratie délibérative. Impulsée par les groupes sociaux des années 1970 qui appelaient à une implication citoyenne plus grande, la démocratie délibérative fait la promesse de former de nouvelles échelles, de nouveaux vecteurs de la responsabilité politique, soit de réussir le passage du local au global, du national à l'international, de la négociation à la discussion, de la consultation à la décision. Dans cette direction, l'avènement de la délibération signifierait le bouleversement de l'aire du politique. De fait, elle a fini par colorer les analyses des grands problèmes contemporains, politiques, sociaux et économiques. Elle se présente comme une théorie politique et présente des conditions enclines à répondre au déficit démocratique de la démocratie d'usage: la démocratie représentative, mais aussi à assurer plus que sa rivale une pratique démocratique plus juste en misant sur la recherche du bien commun. Alors que la démocratie représentative donne la parole aux citoyens en organisant des élections leur permettant de choisir des élus pour les représenter, la démocratie délibérative donne la parole aux citoyens dans l'intervalle entre les élections, en substituant leur rôle de spectateur par celui d'acteur. Face au défi du pluralisme posé par les sociétés actuelles, la démocratie délibérative vise à perpétuer un système démocratique qui fonctionnerait dans son ensemble sous la forme de la délibération entendue comme un processus de formation de la volonté collective, qui devancerait la prise de décision, et au cours de laquelle les participants sont appelés à jauger rigoureusement les motions présentées avant de désigner la meilleure d'entre elles. Or, les démocraties contemporaines ont une appréciation tantôt inquiète du seuil de compatibilité de la coexistence entre personnes différentes, perception que les mouvements liés aux revendications sociales et le terrorisme rendent plus acérée ; tantôt paisible au vu de la planétarisation qui tente de donner corps à une 'réunification' via des canaux par lesquels la vie, la culture, les goûts des uns rattrapent ceux des autres, mélangeant traditions et saveurs. Ce pourquoi, on n'est pas moins grave face à la démocratie délibérative en tant que théorie de gouvernance. Présentée par les uns comme le modèle achevé de la démocratie représentative, la matérialisation de ses concepts théoriques est au contraire pour d'autres, inexécutable justement en raison du défi que représente le pluralisme, lequel a complexifié les sociétés. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Démocratie délibérative, Pluralisme, Reconnaissance.
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Force et résistance dans la philosophie politique de Hegel / Force and resistance in Hegel's political philosophy

Burgess, James Peter 26 March 2010 (has links)
L’objet de la recherche est de développer une interprétation du couple conceptuel de « force » et de « résistance » comme déterminant de l’unité entre les deux grands domaines du Système de la Science de Hegel, celui de la logique et celui de l’histoire. Le point de départ du travail est l’ambition du projet hégélien qui vise à mettre en évidence la nécessité systématique et la cohérence historique de toute la réalité empirique. A travers tout le Système de la Science Hegel trace la montée d’un même esprit à travers les étapes d’un unique parcours dialectique. Le présupposé du projet est donc l’homogénéité conceptuelle des termes et la continuité du champ de l’objet. Le défi de Hegel consiste à relier, sous la même égide, tout ce qui est. L’hypothèse centrale de la recherche est que la dialectique hégélienne ne se laisse réduire ni à une logique purement métaphorique de « force » et de « résistance », ni à une logique purement physique ou mécanique de ce même couple. Cette hypothèse est conforme au projet de Hegel. / The aim of the research is to develop an interpretation of the conceptual pair ‘force’ and ‘resistance’ as a determinant of the unity between to major areas of Hegel’s System of Science, namely, logic and history. The point of departure for the work is the ambition of the Hegelian project, which seeks to clarify the systematic necessity and historical coherence of all empirical reality. Hegel traces, across the entire System of Science, the ascension of a single spirit following all the stage of the dialectical progress. The presupposition of the Hegel project is the conceptual homogeneity of the terms and the continuity of the of object’s field. Hegel’s challenge consists of uniting under the egis, everything that exists. The central hypothesis of the research is that the Hegelian dialectic can neither be reduced to a purely metaphorical logic of ‘force’ and ‘resistance’, nor to a purely physical or mechanical logic of this pair. This hypothesis stands in conformity with Hegel’s project.
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Carl Schmitt, l'Europe et la démocratie universelle. La question d'une Europe schmittienne et son impact sur le débat français actuel autour de la construction européenne.

Storme, Tristan TSJR 10 May 2011 (has links)
Dans notre thèse de doctorat, nous avons cherché à tester l’hypothèse selon laquelle l’enjeu européen constituerait, en France, l’épicentre d’une « actualisation » — pour partie assumée, pour partie occultée — de la pensée du juriste allemand Carl Schmitt. Les réflexions politico-philosophiques de Schmitt représentent en soi un assemblage rhétorique et systématique puissant, aisément mobilisable dans le cadre des débats théoriques sur la construction européenne, afin de battre en brèche les affirmations néo-cosmopolitiques, que l’on soit de droite ou de gauche. Il s’est agi, pour nous, de vérifier jusqu’à quel point la pensée politique du juriste se retrouvait « recyclée » dans le débat français contemporain relatif à l’idée d’Europe. Était ainsi ouverte l’opportunité d’évaluer, de manière systématique, la facticité ou la pertinence d’une antinomie : une Europe schmittienne contre une Europe kantienne. Dans un premier temps, nous avons tâché de reconstruire ce que fut la position schmittienne concernant la gestion de l’espace européen, avant d’évaluer, dans un second temps, l’impact causé par une telle pensée sur les réflexions qui animent le débat français contemporain. La première partie de la thèse visait à rendre compte de la vision schmittienne de l’Europe. Schmitt a pensé la décision politique en des termes statonationaux : l’ordre juridique étatique serait modelé sur la base de la nature axiologique et culturelle de l’amitié politique, de la communauté des citoyens soudés par un seul et même critère d’appartenance, souvent religieux ; critère qui précéderait la nationalité et la réalisation « politique ». Il s’ensuit que l’ordre mondial ne peut se présenter que sous la forme d’un pluriversum d’États, animés dans leurs relations mutuelles par la dynamique de l’ami et de l’ennemi. Le libéralisme et le pluralisme provoqueraient des regroupements fonctionnels, dont le pan-européisme serait l’une des manifestations les plus visibles, à l’origine d’un sapement du politique et de l’unité souveraine de l’État. Quatre points analytiques permettent d’expliquer l’appréhension schmittienne de la gestion juridico-politique du Vieux Continent : l’indissociabilité du couple conceptuel État-politique, l’idée que la nation demeure l’horizon indépassable de la démocratie, la critique de la notion d’humanité et de toute morale universelle, et l’idée que le droit serait nécessairement d’origine politique, donc particulariste. En France, l’intérêt pour l’œuvre de Schmitt s’est largement accru ces dernières années. Le débat théorique actuel autour du problème de la construction européenne offre d’ailleurs une place particulière à la réactivation de l’argumentaire schmittien statocentré, antilibéral et culturaliste. À gauche comme à droite de l’échiquier politique, intellectuels et philosophes mobilisent raisonnements et schémas discursifs, tantôt réclamés de Schmitt, tantôt très proches des arguments du juriste de Plettenberg. En passant en revue les réflexions d’auteurs aussi différents qu’Étienne Balibar et Pierre Manent, Alain de Benoist et Marcel Gauchet, Daniel Bensaïd et Pierre-André Taguieff, nous avons tenté d’approcher et de rendre compte de la pluralité des emprunts à la pensée de Schmitt et à son appréhension de l’ordre européen, dans le cadre des discussions françaises relatives à l’intégration régionale européenne. Chez certains de ces auteurs, la construction européenne apparaît comme la manifestation avancée d’un phénomène général de dilution du politique. Autrement dit, elle incarnerait un idéal de société qui ramène le politique au niveau du marché. Pour d’autres, Carl Schmitt aurait diagnostiqué mieux que quiconque la mort du droit des gens européen et les travers de l’universalisme abstrait que brandirait l’Union européenne en expansion. Par ailleurs, la théorisation schmittienne de la souveraineté constituerait une référence incontournable pour éclairer les thématiques actuelles relatives à une mutation des niveaux de pouvoir.
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Le complot dans l'imaginaire Arabo-Musulman

Ourya, Mohamed January 2008 (has links) (PDF)
La notion du complot dans l'imaginaire arabo-musulman trouve son origine dans la Fitna (la Grande Discorde) vers 656. Les guerres entre les compagnons du prophète ont été imputées par plusieurs érudits musulmans à un seul homme: Abdallah Ibn Sabaâ (un Juif converti à l'Islam). C'est lui qui, d'après plusieurs théologiens et même des intellectuels musulmans actuels, a monté le complot contre le troisième calife Othman en 656 et du coup il était responsable des divergences des musulmans pendant cette période. Cette mentalité d'imputer ses erreurs historiques à l'Autre trouve son expression dans la culture arabo-musulmane. Cela est fomenté le plus souvent par un refus catégorique d'expliquer rationnellement les bouleversements historiques. En effet l'histoire politique musulmane retient que le concept de l'Umma repose sur le rêve d'une société homogène, où toute contestation, politique ou religieuse, est rejetée car suspecte. Ce qui explique le développement de la rhétorique du complot dans la culture arabo-musulmane, depuis la Fitna, en passant par les croisades, les invasions mongoles... etc. Plusieurs événements, tragiques certes, sont expliqués par "un complot contre la nation musulmane". Cette idéologie fut acceptée par la population musulmane comme idéologie de ressentiment et d'amertume, car elle se dégage de toute responsabilité. Par ailleurs, elle était machiavéliquement cultivée par la classe dirigeante musulmane, à des fins politiques. L'idée de la conspiration va atteindre son point culminant dans les guerres israélo-arabes à partir de 1949 et même avant. Le discours nassérien et nationaliste arabe, après la guerre de 1967, pour expliquer la défaite, avance qu'Israël et les Etats-Unis ont comploté contre la nation arabe pour entraver sa renaissance et son développement. D'autre part, les facteurs les plus importants de la crise culturelle contemporaine du discours culturel arabo-musulman se situe dans la tentative d'identifier les composantes de la culture occidentale mondialisée, avec la peur ou la hantise pour sa culture nationale, son identité culturelle, et sa spécificité nationaliste héritière d'un legs historique important. D'où une culture arabo-musulmane contemporaine perçue comme un rapport déséquilibré entre la perception et l'action, entre le "penser" brouillé et l'agir vague. En outre, on peut ajouter que depuis la marginalisation de la réflexion philosophique et du rationalisme, vers le 11ème siècle, la culture arabo-musulmane a été paralysée par la persistance des superstitions. Ajoutons à cela l'analphabétisme et la primauté du fatalisme, sans oublier le manque d'esprit critique, la propagation de la mentalité du déni, où les erreurs ne sont pas avouées, et le verrouillage du système politique. C'est ainsi que la mentalité du complot s'érige comme un raccourci mental et un détour de la critique interdite et une liberté limitée, absente ou étouffée. Elle est même devenue un paravent pour celer toutes les difficultés, dont souffre la société arabo-musulmane. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Arabe, Complot, Imaginaire, Islam, Juif, Musulman, Théorie.
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Les théories de la sécurité environnementale : regard critique sur un concept ambigu

Bernard, Jonathan January 2007 (has links) (PDF)
Ce mémoire ne contient pas de résumé.
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Étude de la doctrine politique de Chávez de 1999 à 2006 à travers ses discours, écrits et entrevues

Chiasson-Le Bel, Thomas January 2009 (has links) (PDF)
Ce mémoire a pour objectif de présenter la pensée politique de Hugo Chávez Frías. Cette pensée est une doctrine baptisée chavisme qui agit au sein d'un débat de nature idéologique visant à mobiliser la population autour d'une refonte de la structure institutionnelle du Venezuela. À l'aide d'éléments de la théorie de Mikhail Bakhtine, d'études sur la pensée politique de Lénine, Gramsci et Guevara, et de travaux portant sur la pensée politique de personnages similaires à Hugo Chávez Frías, nous avons dégagé une méthode qui permet de découvrir sa doctrine à travers ses discours, ses écrits et des entrevues longues qui ont été publiées. Cette méthode utilise les résonances dialogiques et les éléments de doctrine qu'il énonce au sein du matériau étudié. Elle nous a permis de présenter une doctrine qui est l'articulation des concepts principaux qui justifient ses prises de position et politiques particulières pendant la période étudiée, soit de 1999 à 2006. Cette recherche présente le chavisme d'abord comme une réponse au contexte qui précédait sa prise de pouvoir. Cette réponse s'appuie sur un nationalisme qui définit l'appartenance à la nation en fonction de l'adhésion à un projet politique, lui-même défini pour les plus pauvres et les exclus. Autour de ce nationalisme s'organise une série de concepts, comme la souveraineté, la révolution et l'impérialisme. Cette doctrine contient également un versant économique, lui-même articulé au nationalisme à l'aide du concept de développement endogène intégral, dont l'évolution mènera à l'inclusion du concept de socialisme au sein de la pensée. Finalement, en tant que proposition de changement de la structure institutionnelle, le chavisme inclut également une partie importante sur les relations entre le chef d'État, le parti politique, les forces armées et le peuple. Dans cette partie de la pensée, les concepts de parti, de leader naturel et d'union civils-militaires, qui s'articulent également avec les concepts précédents, brouillent les frontières entre le peuple, le gouvernement, le parti et l'État afin que tant le peuple que les institutions et les organisations contribuent ensemble au projet politique défini pour la nation. Bien que cette méthode autorise difficilement le discernement des éléments qui semblent être des choix plus stratégiques que doctrinaires, elle permet de présenter un ensemble articulé et cohérent qui facilite la compréhension de la situation au Venezuela. Surtout, elle permet de présenter les intentions qui, à travers les discours, écrits et entrevues de Chávez, servent à justifier les choix institutionnels qui ont été faits. Elle montre également certaines tensions au sein de la doctrine, notamment entre le rôle important accordé au leader naturel et celui, non moins important, accordé à la démocratie participative et « protagonique ». ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Châvez Frías Hugo, Histoire politique, Pensée politique, Révolution bolivarienne, Venezuela.
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Regard critique sur l'étude des phénomènes identitaires : les avantages analytiques d'une conceptualisation des « nations » et des « races » en termes de catégories de la pratique politique

Chokri, Laurent-Mehdi January 2006 (has links) (PDF)
L'étude des phénomènes identitaires a connu des avancées importantes depuis le début des années 1980, notamment à cause d'un regain d'intérêt pour la question du nationalisme. Malgré ces avancées, certaines difficultés théoriques persistent quand vient le temps d'utiliser les concepts de « nation », de « race » et « d'ethnie » à des fins analytiques. La place qui doit être accordée à ces concepts ne fait pas consensus. Ce mémoire propose de convoquer des éléments de la théorie des champs pour contourner ce problème et augmenter la portée analytique de ces concepts, en particulier de celui de « nation ». En considérant les « nations » les « races » et les « ethnies » comme des catégories de la pratique, il devient possible d'envisager le nationalisme, le racisme et l'influence de ces catégories sur les rapports sociaux en s'affranchissant des impératifs propres au débat politique. Cela permet de mieux distinguer les phénomènes identitaires entre eux, de mieux cerner leurs rapports mutuels et de favoriser un rapprochement entre l'analyse des rapports sociaux et celle des « identités ». ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Nations, Nationalismes, Théorie de l'identité, Théorie des champs, Rapports sociaux, Ethnicité, Racisme.
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The primacy of public goods / La primauté des biens publics

Jongh, Maurits de 01 February 2019 (has links)
Cette thèse utilise le concept de bien public comme fil conducteur herméneutique permettant d’explorer la théorie et l’histoire de l’économie politique. Située à l'intersection de la philosophie politique et de l'histoire de la pensée économique moderne, cette thèse examine la question de recherche suivante: quels sont le rôle et le potentiel que peuvent avoir les biens publics pour favoriser plutôt qu’empêcher la capacité d’action individuelle et collective en politique et dans la vie sociale ? En réponse à cette question, la thèse soutient la primauté des biens publics de deux manières. Premièrement, puisque les biens publics pluriels constituent l’infrastructure essentielle de la vie sociale et des relations humaines, ils sont prioritaires par rapport aux deux autres modes, privé et commun, d’approvisionnement et de jouissance des biens. Deuxièmement, dans la mesure où ils reposent sur la coordination et la contrainte gouvernementales au sein de relations d’autorité politique inévitables et inéluctables, les biens publics priment également sur le bien commun conçu dans son acceptation moniste. / This dissertation takes up the concept of public goods as a hermeneutical thread with which to explore the theory and history of political economy. Situated at the intersection between political philosophy and the history of modern economic thought, this dissertation examines the following main research question: what is the role and potential of public goods to foster rather than disable individual and collective agency in politics and social life? In response to this question, the dissertation articulates the primacy of public goods in two senses: first, since plural public goods constitute the indispensable infrastructure of social life and human relationships, they have primacy over both private and common modes of providing and enjoying goods. Second, since they rely on governmental coordination and compulsion in inescapable and ineluctable relationships of political authority, public goods also have primacy over the common good in its monist conception.
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Des théories du nationalisme à la construction identitaire nationale : l'identité nationale dans un contexte de légitimation politique en Chine

Huard-Champoux, Mathieu January 2008 (has links) (PDF)
Cette dissertation traite des théories du nationalisme et de la construction de l'identité nationale en Chine. Le mémoire se divise en deux parties interdépendantes. La première partie traite des études théoriques sur le nationalisme et l'identité nationale grâce à une revue de la littérature des grandes approches théoriques sur le nationalisme soit le primordialisme, l'ethnosymbolisme et le modernisme. L'analyse de ces approches permet d'évaluer la pertinence de chacune de ces approches théoriques. Suite à ce débroussailiage théorique, l'approche moderniste sera privilégiée pour la deuxième partie, car elle répond plus adéquatement aux analyses du discours nationaliste dans le cadre de la construction nationale. Ainsi, les approches ethnosymbolistes et primordialistes qui insistent respectivement sur l'origine ethnique des nations et sur la pérennité des communautés nationales au-delà de la période historique associée à la modernité ne prennent pas suffisamment en considération la construction culturelle, ethnique ou, dans certains cas, raciale du discours nationaliste. Un des problèmes principaux dans l'utilisation de ces deux approches réside dans la difficulté de retrouver dans la littérature « l'essence ethnique ou culturelle » d'une nation en particulier. La deuxième partie reprend les conclusions de la partie précédente sur l'évaluation des théories du nationalisme et tente, à l'aide d'une perspective moderniste, d'analyser les discours nationalistes en Chine à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Grâce à cette étude, il est possible de mettre en perspective les dimensions culturelles, raciales et ethniques de l'identité nationale chinoise. Ces dimensions renseignent sur l'instrumentalisation par les intellectuels de l'époque de la question identitaire nationale à des fins de légitimation et de mobilisation politiques pour l'établissement d'un projet idéologique particulier (régime impérial, constitution monarchique, républicanisme, libéralisme politique, socialisme, etc.). Cette partie tente de démontrer comment la nation chinoise, au même titre que toutes les nations du monde d'ailleurs, s'est construite à travers un discours qui n'a peu ou, dans certains cas, aucun fondement historique vérifiable et qui s'élabore au gré des contextes politiques et historiques de l'époque. Plus spécifiquement, cette partie tente de comprendre comment ces référents identitaires ont été incorporés au sein du discours des élites intellectuelles pour ensuite être intégrés aux projets politiques des partis au pouvoir en Chine au début du XXe siècle. Les différents concepts de nature raciale, ethnique, culturelle, idéologique utilisés dans le débat identitaire au tournant du XXe siècle démontrent comment ces concepts peuvent être instrumentalisés, redéfinis, inventés, réinventés et interchangeables selon le dessein politique de ceux ou celles qui les utilisent. Enfin, la dernière section permet de démontrer comment le débat identitaire du début du XXe siècle détermine les grandes lignes du discours nationaliste en Chine depuis les événements de la place Tiananmen en 1989. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Nationalisme, Théories du nationalisme, Identité nationale, Chine, Identité nationale chinoise, Discours nationaliste, Intellectuels, Légitimation politique.
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Réintroduire le normatif par la théorie conçue comme pratique en relations internationales

Bernard, Isabelle January 2008 (has links) (PDF)
Nous étudions la question des conséquences normatives des approches théoriques de la discipline des RI. Le débat se situe à un niveau métathéorique. L'étude débute avec un double constat: 1) la conception de la théorie et de son lien avec la pratique influence fortement la façon de penser la normativité des cadres théoriques; 2) la compréhension de la théorie en tant que pratique quotidienne a déplacé l'axe autour duquel pivotait le débat métathéorique. L'étude de cette dernière approche sera privilégiée car elle contribue au développement du débat théorique général. Comment la compréhension de la théorie en tant que pratique quotidienne (theory as everyday practice) peut jeter un regard nouveau sur la question des conséquences normatives des cadres théoriques en RI? Nous soutiendrons que cette conception apporte au débat une contribution à deux niveaux. D'une part, elle implique un déplacement de la quête de vérité vers une quête de sens. D'autre part, elle questionne le pouvoir politique que peut avoir la constitution du savoir sur la réalité mondiale. Le premier chapitre exposera la pertinence de la position métathéorique dans un premier temps. Ensuite, sera exposé le débat entre la tradition disciplinaire et les chercheurs définissant et utilisant la théorie de façon hétérodoxe. Cette présentation des querelles disciplinaires autour de la problématique du rapport entre théorie et pratique sera principalement descriptive. Le chapitre 2 quant à lui, proposera une analyse de la conception de la théorie comme pratique et cherchera à répondre à la question suivante: Que peut apporter cette conception à une discipline telle les RI? Nous défendrons la proposition suivante: elle enrichit les débats disciplinaires en réintroduisant la normativité. Cette réintroduction s'effectue par deux procédés: 1) En montrant que la théorie n'est qu'une signification; 2) En montrant qu'elle est un instrument de production du politique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Théorie, Théories, Relations internationales, Métathéorie, Normativité, Théorie comme pratique, Pratique, Signification, Science politique, Discours, Représentation.

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