Facultad de Filosofía y Humanidades / Tesis para optar al grado de Doctor en Estudios Internacionales / Esta investigación se centra en indagar la mirada y propuesta del chavismo en dos conceptos -inclusión e integración- que parecieron claves para ciertos populismos. Como veremos, gran parte de los investigadores y enfoques coinciden que dicha experiencia remitió a formas de incorporación de contingentes humanos a una comunidad mayor. Mientras algunos piensan que se trató de una operación básicamente simbólica pata lograr la paz social y controlar votos (ciertos funcionalistas por ejemplo), otros, en cambio, reconocen cierta capacidad de incluir a los nuevos sujetos políticos en la comunidad de beneficios (asociados a posturas historicistas) en un proceso que se produce también desde abajo.

Ce mémoire a pour objectif de présenter la pensée politique de Hugo Chávez Frías. Cette pensée est une doctrine baptisée chavisme qui agit au sein d'un débat de nature idéologique visant à mobiliser la population autour d'une refonte de la structure institutionnelle du Venezuela. À l'aide d'éléments de la théorie de Mikhail Bakhtine, d'études sur la pensée politique de Lénine, Gramsci et Guevara, et de travaux portant sur la pensée politique de personnages similaires à Hugo Chávez Frías, nous avons dégagé une méthode qui permet de découvrir sa doctrine à travers ses discours, ses écrits et des entrevues longues qui ont été publiées. Cette méthode utilise les résonances dialogiques et les éléments de doctrine qu'il énonce au sein du matériau étudié. Elle nous a permis de présenter une doctrine qui est l'articulation des concepts principaux qui justifient ses prises de position et politiques particulières pendant la période étudiée, soit de 1999 à 2006. Cette recherche présente le chavisme d'abord comme une réponse au contexte qui précédait sa prise de pouvoir. Cette réponse s'appuie sur un nationalisme qui définit l'appartenance à la nation en fonction de l'adhésion à un projet politique, lui-même défini pour les plus pauvres et les exclus. Autour de ce nationalisme s'organise une série de concepts, comme la souveraineté, la révolution et l'impérialisme. Cette doctrine contient également un versant économique, lui-même articulé au nationalisme à l'aide du concept de développement endogène intégral, dont l'évolution mènera à l'inclusion du concept de socialisme au sein de la pensée. Finalement, en tant que proposition de changement de la structure institutionnelle, le chavisme inclut également une partie importante sur les relations entre le chef d'État, le parti politique, les forces armées et le peuple. Dans cette partie de la pensée, les concepts de parti, de leader naturel et d'union civils-militaires, qui s'articulent également avec les concepts précédents, brouillent les frontières entre le peuple, le gouvernement, le parti et l'État afin que tant le peuple que les institutions et les organisations contribuent ensemble au projet politique défini pour la nation. Bien que cette méthode autorise difficilement le discernement des éléments qui semblent être des choix plus stratégiques que doctrinaires, elle permet de présenter un ensemble articulé et cohérent qui facilite la compréhension de la situation au Venezuela. Surtout, elle permet de présenter les intentions qui, à travers les discours, écrits et entrevues de Chávez, servent à justifier les choix institutionnels qui ont été faits. Elle montre également certaines tensions au sein de la doctrine, notamment entre le rôle important accordé au leader naturel et celui, non moins important, accordé à la démocratie participative et « protagonique ». ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Châvez Frías Hugo, Histoire politique, Pensée politique, Révolution bolivarienne, Venezuela.

Dissertação (mestrado)—Universidade de Brasília, Faculdade de Comunicação, Programa de Pós-Graduação em Comunicação, 2012. / Submitted by Alaíde Gonçalves dos Santos (alaide@unb.br) on 2012-09-26T15:23:06Z No. of bitstreams: 1 2012_NairRubiaNascimentoBaptista.pdf: 2907191 bytes, checksum: 8022bad6b5351cfd49f10c10917c965e (MD5) / Approved for entry into archive by Guimaraes Jacqueline(jacqueline.guimaraes@bce.unb.br) on 2012-10-02T12:48:33Z (GMT) No. of bitstreams: 1 2012_NairRubiaNascimentoBaptista.pdf: 2907191 bytes, checksum: 8022bad6b5351cfd49f10c10917c965e (MD5) / Made available in DSpace on 2012-10-02T12:48:33Z (GMT). No. of bitstreams: 1 2012_NairRubiaNascimentoBaptista.pdf: 2907191 bytes, checksum: 8022bad6b5351cfd49f10c10917c965e (MD5) / A pesquisa dedica-se ao estudo das políticas cinematográficas formuladas e implementadas pelo Estado venezuelano no período histórico compreendido a partir do ano de 2005, quando o país esteve sob o comando do presidente Hugo Chávez Frias. No referido recorte histórico, foi proposto pelo Poder Executivo venezuelano e aprovado pelo Legislativo um processo de reforma da regulamentação do setor. O objetivo é analisar de que forma estão articuladas as iniciativas por parte do Estado, no sentido de conduzir uma política pública cultural e, mensurar, na medida em que os dados permitem, os resultados alcançados e as conseqüências para a cadeia de produção do cinema no país, considerando as esferas da produção, distribuição e exibição. Para a investigação será utilizada a perspectiva teórico-metodológica da Economia Política da Comunicação e seu desdobramento no campo do cinema. Os conceitos de Estado, Sociedade Civil e Políticas Públicas também fizeram parte do esforço de construção deste objeto de pesquisa. _______________________________________________________________________________________ ABSTRACT / The research is dedicated to the study of film policies formulated and implemented by the Venezuelan State in the period from the year 2005, when the country was under the command of President Hugo Chavez Frias. In that historical period, was proposed by the Venezuelan Executive and approved by the Legislature a process of regulatory reform in the sector. The goal is to analyze how the initiatives are articulated by the state to conduct a cultural and public policy measure, to the extent that data permit, the results achieved and the consequences for the production chain of cinema in the country, considering the spheres of production, distribution and exhibition. For the research will be used theoretical-methodological perspective of the Political Economy of Communication and extended to the field of cinema. The concepts of State, Civil Society and Public Policy will also be part of the effort to build this research subject.

Ce mémoire se veut un reflet général sur la situation de la diaspora africaine dans les Amériques et plus particulièrement sur les populations noires dans l'espace social vénézuélien. Le projet désire surtout examiner différents lieux culturels dans lesquels la discrimination raciale est particulièrement apparente. Du discours populaire en passant par l'industrie touristique et les concours de beauté jusqu'à la politique nationale, la recherche tente de démontrer que malgré certaines avancées depuis l'avènement d'Hugo Chavez au pouvoir, il subsiste un processus actif de discrimination raciale dans la réalité actuelle. La recherche se base entre autres sur une série d'entretiens réalisés en 2007 auprès d'Afrodescendant-es de la région de Barlovento. Le cadre théorique utilisé est un amalgame entre les études dé/coloniales, post-coloniales, subalternes, féministes et culturelles qui permet de faire intervenir les relations de pouvoir (de genre, de race ou encore de classe) à l'échelle internationale, régionale et locale. La pertinence scientifique de ce projet réside dans le fait qu'au Venezuela, les études anthropologiques se sont avant tout centrées sur les populations autochtones, ce qui par conséquent a réduit de façon considérable le nombre de recherches se penchant sur les communautés noires. Cette étude vise à combler cette lacune en établissant un certain nombre de constats empiriques et en les interprétant à la lumière d'un cadre théorique qui fait intervenir les enjeux de pouvoir. Cette recherche répond également à un besoin pressant de mieux comprendre les enjeux réels qu'englobe la pauvreté au Venezuela. De plus, elle correspond à une contribution dans la lutte pour la reconnaissance des différentes identités qui forment la société vénézuélienne. Elle contribue à l'éveil des consciences pour mettre un frein aux attitudes qui stigmatisent les communautés noires des sphères socialement valorisées par la société. Enfin, cette étude a l'ambition de faire connaître hors des frontières du Venezuela une population trop longtemps ignorée ainsi qu'un combat identitaire qui a obtenu peu d'écho. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Afrodescendant, Venezuela, Race, Identité, Hugo Chavez

Quelle est la finalité de l'intégration politique du mouvement indigène dans un pays où les peuples indigènes ne représentent que 2,3% de la population du Venezuela? Cette interrogation justifie ce présent mémoire qui se veut une réflexion critique sur les enjeux de la politique indigène menée par le nouveau régime bolivarien, depuis l'arrivée de Chavez à la présidence, le 6 décembre 1998. L'ampleur du prolongement politique de la question indigène dans le régime bolivarien contraste avec un mouvement indigène peu institutionnalisé sur le plan national. En effet, les peuples indigènes du Venezuela ne comptent pas avec un passé solide de convergence de leurs luttes sociales. Néanmoins, l'arrivée au pouvoir du mouvement politique porté par Chavez consacre une reconnaissance juridique sans précédent des droits des peuples indigènes. Quelle est la nature des modalités d'inclusion mises en œuvre par le régime bolivarien? Peut-on pour autant parler de l'essor du mouvement indigène au Venezuela? Ces questionnements guident le développement de cette présente recherche dans le but de cerner les ressorts à l'œuvre dans ce processus d'intégration. Dans cette perspective, cette étude distingue deux types de facteurs qui aident à comprendre cette visibilité politique nouvelle de l'enjeu indigène au Venezuela. D'une part, nous relevons des facteurs conjoncturels déterminants, liés au contexte de crise institutionnelle du pays et à la transnationalisation du mouvement indigène. D' autre part, nous tentons de cerner la relation spécifique qu'entretient l'idéologie bolivarienne avec la question indigène dans le processus politique du mouvement chaviste. Notre démonstration s'articule en relation avec une démarche empirique, issue d'une recherche de terrain effectuée pendant un mois, en mars 2006. Après avoir exposé les ressorts théoriques de notre analyse, nous appréhendons les ressorts contextuels de cette émergence, pour aboutir ensuite, dans un troisième chapitre, sur l'analyse du « cadre » bolivarien comme facteur surdéterminant de ce processus d'intégration. Enfin, nous terminons cette recherche en nuançant la portée effective d'une telle intégration et en traçant les lignes de défis pour l'avenir du mouvement indigène vénézuélien. Cette recherche est guidée par l'hypothèse que l'intégration politique de la question indigène est au service de l'idéologie bolivarienne et sert ainsi à légitimer le processus de la Révolution chaviste. Cette intégration se définit alors davantage comme un instrument de légitimation dans une stratégie politique spécifique, plutôt que comme l'aboutissement d'un travail soutenu de convergence mené par un mouvement social solide. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : mouvement indigène, CONIVE, idéologie bolivarienne, populisme, intégration politique, chavisme.

Depuis une dizaine d’années, on s’était habitué à rechercher les sources de résistances à la globalisation néolibérale en-dehors des structures étatiques traditionnelles, jugées dépassées par un processus qui en remettait en question à la fois la nature et la portée. Toutefois, dans un contexte également marqué par l’annonce - certes un peu précipitée - de la « fin des idéologies », voici qu’un pays jusque-là plus ou moins sans histoire se lance dans une « révolution protagoniste et populaire » qui vient remettre en cause la plupart des préjugés contemporains consacrant l’inévitabilité de la globalisation ou encore l’indépassabilité de la démocratie représentative libérale. C’est pourquoi il nous a semblé pertinent de nous pencher sur ce processus bolivarien, à bien des égards inédit, et de chercher à en comprendre les dynamiques particulières au-delà de l’exubérance de son bouillant comandante, qui a tendance, volontairement ou malgré lui, à détourner l’attention des véritables enjeux sociaux, économiques et politiques qui sont soulevés à l’heure actuelle au Venezuela et, plus largement, dans l’ensemble de la région sud-américaine. Ce mémoire porte donc non pas sur des personnes, mais sur un processus, celui de la révolution bolivarienne, et de ses incidences sur un ordre mondial plus que jamais en proie à des bouleversements aux conséquences imprévisibles.

L'arrivée d'Hugo Châvez en tant que président du Venezuela a provoqué des changements importants en Amérique latine. Il a été porté au pouvoir par les couches paupérisées de son pays en promouvant des changements importants qui assureraient une redistribution plus équitable des richesses. Dans le but de se maintenir au pouvoir et de garantir la continuité de sa révolution, M. Châvez a tissé des alliances avec des gouvernements qui suivraient son penchant idéologique, qu'il a nommé le socialisme bolivarien. Il est donc pertinent de se demander dans quelles mesures l'évolution de la politique étrangère du Venezuela a eu des conséquences à l'échelle de l'Amérique latine depuis l'arrivée au pouvoir d'Hugo Châvez. Le développement d'une politique étrangère fondée sur l'antiaméricanisme, la pétrodiplomatie et le développement de liens de dépendance avec plusieurs pays alliés a modifié les liens traditionnels que le Venezuela entretenait avec la majorité de ses voisins. Plusieurs pays amis s'étant ralliés à la cause de Châvez se sont volontairement détachés de toute forme d'influence occidentale tout en développant des liens économiques et politiques importants avec le Venezuela pour créer une nouvelle forme d'intégration régionale. Certains pays, comme la Colombie, ont développé des relations conflictuelles avec le gouvernement chavésien car leurs intérêts ont été menacés par l'agrandissement de la sphère d'influence de ce dernier. Néanmoins, d'autres pays, particulièrement le Brésil, ont été capables d'offrir un alternatif crédible au socialisme bolivarien. Cette évolution a aussi promu l'amenuisement de l'influence américaine en Amérique latine en favorisant une intégration régionale d'origine vénézuélienne, brésilienne ou latino-américaine. De plus, cette réduction d'influence a permis l'intégration de plusieurs nouveaux acteurs à l'échelle régionale, notamment la Chine et la Russie. Cette recherche a permis de déterminer que toute modification rapide de ces liens pourrait avoir des conséquences importantes au Venezuela, autant à l'échelle internationale que nationale.

Orientador: Andréia Galvão / Dissertação (mestrado) - Universidade Estadual de Campinas, Instituto de Filosofia e Ciências Humanas / Made available in DSpace on 2018-08-16T16:57:20Z (GMT). No. of bitstreams: 1 Cicero_PedroHenriquedeMoraes_M.pdf: 1460228 bytes, checksum: 7491cb280a676248d94635a9a71ff3b6 (MD5) Previous issue date: 2010 / Resumo: A presente dissertação objetiva analisar as principais lutas sociais na Venezuela durante os dois primeiros mandatos do governo comandado por Hugo Chávez Frías (1999-2006). Para tanto, três eixos conceituais permearão o trabalho: as idéias de neoliberalismo, de lutas sociais e a de confronto político. A partir delas serão expostas as conexões entre a vitória conquistada por Hugo Chávez nas eleições de 1998 e duas variáveis: o aumento na quantidade e intensidade dos conflitos sociais durante a década de 1990 (não obstante a debilidade dos movimentos sociais venezuelanos) e os desastrosos resultados obtidos pela investida neoliberal no país. Uma vez eleito, porém, o governo bolivariano pouco avançou no sentido de enfrentar o principal entrave para o contínuo e sustentável desenvolvimento da referida nação: a estrutural dependência de sua economia frente aos proventos advindos do comércio petroleiro. As relações de produção na Venezuela mantiveram-se, pois, eminentemente capitalistas. Houve, entretanto, a partir das transformações impostas pela administração bolivariana, a solidificação um novo "bloco no poder". A atual correlação de forças sociais é reflexo direto do embate entre duas estratégias bastante distintas no seio do chavismo: de um lado a perspectiva hegemônica que estrutura suas ações políticas em práticas partidaristas, hierarquizadas e orientadas "de cima para baixo"; de outro, uma vertente de oposição pautada por esforços no sentido de incentivar a construção de um cenário político no qual os movimentos sociais atuem como forças políticas capazes de comandar a Revolução Bolivariana "de baixo para cima". A alternância entre estas estratégias são uma constante no desenrolar do processo político liderado por Hugo Chávez. Tal dinâmica mostra-se extremamente importante para as análises que buscam entendê-lo em sua totalidade / Abstract: This dissertation aims to explore the major political actions and popular struggles waged in Venezuela during the first two terms of the administration led by Hugo Chávez Frías (1999-2006). To this end, three central bases permeate the debate: the concepts of neoliberalism, social struggles and political confrontation. They all are necessary to express the clear interface between the victory by Hugo Chávez in the 1998 election and two variables: despite the weakness of the Venezuelan social movements, the increase in the quantity and intensity of social conflicts and, also, the disastrous results obtained by the neoliberal onslaught during the 1990s. However, once elected, the Chávez government has advanced little in order to confront the main obstacle to the continued and sustainable development of the country: its economy structurally depends on the proceeds from the oil market. In this sense, it is clear that the relations of production in Venezuela remained essentially capitalists. Yet, there was, since the transformations imposed by the Bolivarian administration, the solidification of a new "bloc in power". The current power correlation of social forces is a direct reflection of the clash between two very different strategies within the chavismo: in one side, the hegemonic perspective "top down", whose actions are structured in partisan and hierarchically oriented orders from the political party; on the another side, the view "bottom up": a strand of opposition guided by efforts to encourage the construction of a reality on which social movements end up acting as political forces capable of commanding the Bolivarian revolution "from below". The alternations between these strategies are constant in the course of the experience led by Hugo Chávez and, for that mean, are extremely important to analyze its entirety / Mestrado / Mestre em Ciência Política