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La diaspora bantoue du Québec et la question de l'immigration du syncrétisme identitaire du christianisme africain cas de chrétiens camerounais et congolaisKoulla, Eugène Henri January 2009 (has links)
Le christianisme missionnaire des occidentaux est fortement introduit en Afrique. Les africains se seraient convertis en majorité à la nouvelle religion au détriment de leurs religions d'origine. Des théologiens, occidentaux et africains, ne s'accordaient pas sur la nature des formes religieuses traditionnelles. Pour les occidentaux, il ne s'agissait que de simples formes religieuses fragiles et sans aucune base solide. Les africains n'auraient ni spiritualité, ni religion. Les africains soutenaient qu'avant le `christianisme, l'Afrique avait ses religions et des pratiques spirituelles authentiques, mais le Dieu des africains n'était pas différent du Dieu des missionnaires. C'est ce qui explique la forte adoption du christianisme missionnaire par les africains et la recrudescence de nombreuses pratiques syncrétiques dans leur vie chrétienne qui justifie le christianisme africain. C'est le lieu, de comprendre ce christianisme africain dans sa forme syncrétique actuelle, bien confirmée par la spiritualité des africains de la diaspora autant que par celle des autochtones.
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Les populations afrodescendantes du Venezuela : une réflexion sur l'identité noireJacques, Jacinthe 05 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire se veut un reflet général sur la situation de la diaspora africaine dans les Amériques et plus particulièrement sur les populations noires dans l'espace social vénézuélien. Le projet désire surtout examiner différents lieux culturels dans lesquels la discrimination raciale est particulièrement apparente. Du discours populaire en passant par l'industrie touristique et les concours de beauté jusqu'à la politique nationale, la recherche tente de démontrer que malgré certaines avancées depuis l'avènement d'Hugo Chavez au pouvoir, il subsiste un processus actif de discrimination raciale dans la réalité actuelle. La recherche se base entre autres sur une série d'entretiens réalisés en 2007 auprès d'Afrodescendant-es de la région de Barlovento. Le cadre théorique utilisé est un amalgame entre les études dé/coloniales, post-coloniales, subalternes, féministes et culturelles qui permet de faire intervenir les relations de pouvoir (de genre, de race ou encore de classe) à l'échelle internationale, régionale et locale. La pertinence scientifique de ce projet réside dans le fait qu'au Venezuela, les études anthropologiques se sont avant tout centrées sur les populations autochtones, ce qui par conséquent a réduit de façon considérable le nombre de recherches se penchant sur les communautés noires. Cette étude vise à combler cette lacune en établissant un certain nombre de constats empiriques et en les interprétant à la lumière d'un cadre théorique qui fait intervenir les enjeux de pouvoir. Cette recherche répond également à un besoin pressant de mieux comprendre les enjeux réels qu'englobe la pauvreté au Venezuela. De plus, elle correspond à une contribution dans la lutte pour la reconnaissance des différentes identités qui forment la société vénézuélienne. Elle contribue à l'éveil des consciences pour mettre un frein aux attitudes qui stigmatisent les communautés noires des sphères socialement valorisées par la société. Enfin, cette étude a l'ambition de faire connaître hors des frontières du Venezuela une population trop longtemps ignorée ainsi qu'un combat identitaire qui a obtenu peu d'écho.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Afrodescendant, Venezuela, Race, Identité, Hugo Chavez
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Political attitudes in the Sudanese diaspora and the influence of region of originBaird, Stephen 04 1900 (has links) (PDF)
Les attitudes politiques des membres des diasporas ont été peu étudiées à ce jour; ce constat s'applique tout particulièrement à la diaspora soudanaise (connue avant 2011 en tant que diaspora « nord-soudanaise »). Ce mémoire présente un portrait des perceptions de la diaspora soudanaise au Canada en lien avec les conflits armés au Soudan, l'implication du gouvernement soudanais et des pays occidentaux, de même que la démocratisation du pays, réelle et envisagée. Le mémoire analyse également les liens entre la région d'origine des membres de la diaspora et les opinions politiques, posant l'hypothèse que l'affiliation régionale est un point d'ancrage important pour un clivage attitudinal. L'hypothèse est testée grâce à des données d'entrevues recueillies auprès de quinze membres de la diaspora soudanaise au Canada à l'automne 2011 et à l'hiver 2012. Les résultats confirment que l'origine régionale, définie en termes de territoires marginalisés et non-marginalisés, est associée aux attitudes à l'égard des conflits au Soudan et de certains des acteurs qui y sont impliqués. La plupart de ceux qui proviennent de régions marginalisées croient qu'un génocide a eu lieu au Darfour. Ils sont aussi plus nombreux à soutenir une intervention étrangère au Soudan sous une forme ou une autre en 2011-2012. Ceux qui proviennent de régions non-marginalisées rejettent pour leur part la notion de génocide et sont généralement opposés à une intervention extérieure. La région d'origine est également liée à la vision du changement politique au Soudan. La majorité des répondants originaires de territoires non-marginalisés invoquent la possibilité d'un soulèvement populaire menant à une transition démocratique; certains mettent l'accent sur le rôle de la société civile soudanaise dans un éventuel changement de régime, par opposition à toute intervention extérieure. Au contraire, les interviewés de régions marginalisés envisagent une intervention étrangère comme un instrument d'un éventuel changement et ne font pas mention de la société civile. Les opinions recueillies ne sont pas toujours distinctes en fonction de la région d'origine. C'est le cas des perceptions (négatives) à l'égard du rôle du gouvernement du Soudan dans les récents conflits et élections. La nature de l'échantillon colore incontestablement ces perceptions; en effet, la plupart des Soudanais vivant au Canada s'y sont réfugiés pour fuir la répression; il s'agit également d'individus particulièrement informés et engagés politiquement. En dépit de cette limite, cette étude nous permet de jeter un éclairage inédit sur les attitudes des Soudanais au Canada. Elle montre également qu'il est fructueux de mettre en œuvre le concept de clivage dans un contexte de diaspora, notamment lorsqu'elle est issue d'une immigration récente. Enfin, ses résultats vont dans le sens des études qui remettent en cause l'ethnicité comme principal, voire l'unique facteur pouvant expliquer les attitudes politiques des Africains.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Soudan, diaspora, attitudes politiques, opinions politiques, clivages
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L’invisible : esclavage, sawaḥili et possession dans le complexe rituel leiwah d’Arabie orientale (sultanat d’Oman - Emirats Arabes Unis) / The Invisible : slavery, Sawâḥili, and possession in the Leiwah ritual complex of eastern Arabia (Sultanate of Oman, United Arab Emirates)Sebiane, Maho 30 June 2015 (has links)
Cette thèse porte sur le leiwah d’Arabie orientale, un rite de possession pratiqué par les Zunûj, une population de descendants d’esclaves originaires des côtes est-africaines. Durant les quatre dernières décennies, les institutions culturelles des États-nations d’Arabie orientale ont présenté la musique et la danse de ce rite comme une pratique festive sans lien avec la possession, participant ainsi à dissocier ce rite de l’histoire régionale et de la population qui le pratique. Cette thèse, qui combine l’étude de sources écrites et orales avec l’analyse de discours et une ethnographie fondée sur l’observation participante (11 rites leiwah au Sultanat d’Oman, dont 1 décrit en détail) montre que le leiwah ne peut se comprendre que par rapport à l’histoire et au statut initial d’esclaves des Zunûj. Dans un premier temps (chapitres 1 à 3), cette étude révèle la profondeur historique du leiwah et explore les différents processus ayant participé à l’invisibilité de sa pratique rituelle. Dans un deuxième temps (chapitre 4), elle montre en quoi les notions d'esprit de possession en vigueur dans cette population diffèrent de celles connues en Islam ainsi que dans la pratique du zâr, un autre rite de possession décrit dans la région depuis le XIXe siècle (mais aussi dans la corne de l’Afrique, en Égypte et en Iran). Enfin (chapitres 5 à 7), l’analyse de la mise en œuvre de la possession et de la musique dans le rite leiwah (interactions, protocole, structure) montre l’existence d’un complexe rituel qui interagit, depuis près d’un siècle, avec la norme culturelle et religieuse arabo-musulmane qui l’environne. / This thesis focuses on the leiwah of Eastern Arabia, a rite of possession practiced by the Zunûj, a population of slave descendants from the coasts of East Africa.During the last four decades, the cultural institutions of Eastern Arabian nation-states have presented the music and the dance of the rite of possession as a festive practice unrelated to possession, and participated in dissociating this rite from the regional history and the population practicing it.This thesis, which combines the study of written and oral sources with discourse analysis and an ethnography based on participant observation (11 leiwah rites observed in the Sultanate of Oman, 1 described in detail) shows that the leiwah can be understood only in relation to the history and original slave status of the Zunûj.First (chapters 1 to 3), this study reveals the historical depth of the leiwah and explores the various processes contributing to the invisibility of its ritual practice. It then shows (chapter 4) how the notions of spirit of possession in this population differ from the ones known in Islam as well as in zâr, another rite of possession described since the 19th century in the area (and in the Horn of Africa, Egypt, and Iran). Finally (chapters 5 to 7), the analysis of the execution of possession and the music in the leiwah rite (interactions, protocol, structure) reveals the existence of a ritual complex that has been interacting, for almost a century, with the cultural and religious Arab-Muslim norm surrounding it.
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Faire avancer la communauté: diasporas africaines et associationnisme panafricain en Belgique / Bringing the community forward: African diasporas and Pan-African associationism in BelgiumGrégoire, Nicole 21 February 2013 (has links)
En Belgique, à l’instar d’autres populations d’origine immigrée, les populations d’origine africaine subsaharienne font face à une relative impuissance. Cette dernière peut-être déterminée en fonction de critères tels que l’accès à l’emploi, au logement, à l’enseignement, ou encore le statut juridico-politique. Dans ma thèse, je m’intéresse aux stratégies mises en place par ces populations afin d’améliorer collectivement leur sort. J’articule la question des conséquences sociales et culturelles de la migration en termes de dialectique de l’identification, focalisée notamment sur l’utilisation couramment synonymique des catégories ethno-raciales « africain », « subsaharien » et « noir », avec celle des formes de l’action collective dégagées dans le cadre des social movement studies. Ma réflexion part d’une proposition théorique formulée de façon synthétique par Pnina Werbner et suggérant que, malgré le climat concurrentiel que la formation et l’expansion d’associations ethniques peut générer, leur développement et leur mise en relation constituerait les prémices incontournables d’éventuelles actions collectives protestataires. Pour Pnina Werbner, cette mise en réseau des associations, si elle s’assortit d’un processus de « convergence idéologique », peut donner lieu à des mobilisations. J’ai enrichi cette proposition de deux manières :d’une part, en affinant la notion de convergence idéologique au moyen de la littérature sur le cadrage et le processus d’alignement des cadres dans la mobilisation collective, et, d’autre part, en articulant dans mon analyse les trois courants théoriques centraux des recherches sur des mouvements sociaux – structure des opportunités politiques, mobilisations des ressources, cadres de l’action collective.<p><p>J’ai ainsi montré que le système politique belge était globalement à la fois favorable à l’expression de potentiels mouvements sociaux issus de l’immigration et peu ouvert à leur reconnaissance officielle. J’ai également mis en évidence que les niveaux infra-nationaux et supra-nationaux véhiculaient des opportunités politiques spécifiques. Je me suis ensuite penchée sur la façon dont les différentes opportunités et contraintes politiques mises à jour ont été saisies par deux associations « africaines » soucieuses de former un groupe d’intérêt représentant l’ensemble de la collectivité d’origine africaine subsaharienne, et sur les conséquences organisationnelles de ces choix. Ces études de cas m’ont permis de mettre en exergue le répertoire d’action accommodateur dans lequel ces organisations s’inscrivent, et la relation de leurs membres avec la structure des opportunités politiques. J’ai souligné comment certaines de ces opportunités, dans la façon dont elles ont été réappropriées par les leaders associatifs, ont eu un impact négatif sur la cohésion interne de leurs associations. Aussi, en me penchant plus spécifiquement sur la façon dont les différentes parties prenantes de ces organisations donnent sens aux activités de celles-ci, j’ai montré que les objectifs de ces associations étaient, de façon générale, investis de sens fort différents par les acteurs, y compris au sein des collèges d’administrateurs. Dans la lignée des travaux de Michael Herzfeld, les résultats de ma recherche soulignent la relation disémique inévitable entre la volonté de représentation communautaire officielle et les pratiques internes à la collectivité. Depuis quelques années, les entrepreneurs de représentation de cette collectivité tâchent d’amenuiser cette disémie en engageant leurs associations respectives, rebaptisées « panafricaines », dans des actions collectives. L’analyse de ces actions rend compte de la construction d’un « répertoire symbolique commun » qui se décline autour du référent panafricain et de politiques identitaires pragmatiques. Enfin, j’ai identifié les formes de sociabilité plutôt élitaires du réseau associatif « panafricain » comme une limite de son extension.<p><p>Ces développements empiriques montrent tout l’intérêt d’observer largement « l’espace des mouvements sociaux », c’est-à-dire la trajectoire des organisations et des acteurs susceptibles de donner forme à l’action collective. Ce faisant, mon travail contribue à décloisonner des études sur les mouvements sociaux trop souvent cantonnées aux actions protestataires directement menées contre l’autorité publique. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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