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Comprendre l'édification de la cour pénale internationale : l'exemple canadien

Daoud-Kayal, Mona January 2009 (has links) (PDF)
Le régime de droit pénal international (DPI) a évolué depuis les Procès de Tokyo et de Nuremberg, devenant graduellement plus restrictif pour les États. La dernière innovation en la matière est la Cour pénale internationale (CPI), une cour théoriquement permanente et indépendante chargée d'enquêter, de poursuivre et de juger des prétendus criminels ayant perpétré les pires atrocités que l'humanité ait connues. La CPI semble enfreindre le concept de souveraineté étatique puisque cette compétence était, jadis, uniquement l'apanage des systèmes juridiques nationaux. Lorsqu'on examine les motivations qui poussent les États à créer la CPI, cette dernière institution ne satisfait guère les principes utilitaristes mis de l'avant par les théories dominantes des Relations Internationales (RI). Au contraire, à la lumière du principe de la souveraineté étatique, la CPI génère davantage de coûts que de bénéfices. Il est ainsi nécessaire de comprendre sa formation en analysant les considérations internes des États et en appliquant les concepts illustrés par les théories constructivistes. Le cadre analytique de cette étude révèle l'importance des considérations matérielles et immatérielles qui influencent les États à adhérer ou à rejeter la CPI. En ce sens, la prise de décision d'un État reflète des considérations identitaires, intentionnelles, éthiques et stratégiques. À cet égard, le cas du Canada est évocateur, car il s'est rapidement illustré en tant que fervent promoteur de la CPI en 1998 lors de la Conférence de Rome, laquelle mena à l'adoption du traité constitutif de la Cour. Si le discours canadien s'inscrit dans une logique éthique internationaliste, il demeure que le Canada s'est satisfait d'initiatives diplomatiques telles que la signature de traités ou la promotion de la CPI dans les cercles de discussions internationaux. En effet, à travers ses projets défendant les principes de la sécurité humaine, le Canada a tenté de maintenir un certain prestige international tout en coupant drastiquement dans les activités du Ministère des Affaires étrangères, les dépenses associées aux négociations internationales étant moins dispendieuses que celles attribuables à l'aide au développement ou à l'imposition de sanctions à l'encontre des États participant à l'« insécurité humaine ». ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Cour pénale internationale, Institutions internationales, Théories des Relations internationales, Canada, Politique étrangère.
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« Le personnel est politique » : la figure de l'inceste dans l'oeuvre de Christine Angot

Baillargeon, Mercédès January 2010 (has links) (PDF)
Dans L'Usage de la vie, Christine Angot soulève le fait que la littérature française est aujourd'hui accusée de nombrilisme. Selon nombre de critiques littéraires, les écrivains actuels ne s'intéresseraient qu'à eux-mêmes et à leur propre histoire, comme en fait preuve la place importante qu'occupe l'autofiction dans la production contemporaine. Alors que, d'une part, nous avons l'impression que la littérature n'aborde plus de front les questions sociopolitiques et les évacue, il apparaît que, d'autre part, l'engagement social se joue maintenant à un autre niveau. En effet, plusieurs théoriciens poststructuralistes issus de diverses disciplines des sciences sociales sont d'avis que nous assistons à un déplacement du pouvoir, qui passe des hautes sphères de décision à l'individu. Ce dernier est non seulement soumis aux normes et aux règles qui régissent la société, mais participe à leur diffusion et, conséquemment, à leur transformation. À cet égard, Christine Angot, une des auteures actuelles le plus souvent accusée de narcissisme, se défend pourtant d'écrire des livres qui ne parlent que d'elle. Au contraire, le contenu autobiographique permet l'expression d'une pensée politique qui passe par une réflexion sur ce qu'est l'identité. Ce mémoire s'intéressera à l'oeuvre de cette écrivaine française, et plus particulièrement au roman L'Inceste paru en 1999 et qui l'a propulsée à l'avant-scène du monde littéraire. De façon générale, ses ouvrages, narrés à la première personne, mettent en scène un personnage éponyme qui, selon toute apparence, livre un récit personnel de son expérience incestueuse thème qui revient au fil de ses publications. Cependant, si l'auteure s'attache à inclure des portions de sa vraie vie dans son univers fictif, c'est bien pour provoquer une réflexion chez le lecteur sur la nature du texte littéraire et sur la coïncidence à soi. Nous démontrerons ainsi de quelle manière le sujet Angot parvient à remettre en cause le concept même d'identité sur lequel repose la structure sociale. Ce questionnement prendra forme autour de la figure de l'inceste qui permettra de mieux comprendre la portée politique de l'oeuvre de Christine Angot. Dans cette perspective, l'inceste cessera donc de référer uniquement à l'expérience que l'auteure a vécue adolescente, mais renverra de plus en plus à une figure qui permet de questionner la notion de sujet cartésien. En somme, ce mémoire se penchera sur les implications politiques qu'entraîne une telle conception du sujet dans L'Inceste, et aux différents processus de déplacements et de resignifications que met en scène Angot; bref, le potentiel subversif du projet angotien sera au coeur de cette analyse. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Christine Angot, Inceste, Identité, Politique, Subversion.
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La théorie de la guerre juste face au terrorisme et à la lutte antiterroriste

Benjamin, Charles January 2006 (has links) (PDF)
L'objectif de ce mémoire est de poser un jugement moral sur le terrorisme et la lutte antiterroriste. Pour ce faire, la théorie de la guerre juste du philosophe américain Michael Walzer est analysée à la lumière des défis moraux que posent le recours au terrorisme dans les conflits contemporains et le recours à la guerre dans la lutte contre les organisations terroristes. Bien que le phénomène terroriste ne soit pas nouveau, les théoriciens de la guerre juste se sont peu intéressés à lui, faisant plutôt porter leurs analyses sur la guerre conventionnelle, la dissuasion nucléaire ou les interventions humanitaires. L'absence d'un discours moral cohérent sur le terrorisme est une lacune que ce mémoire espère contribuer à combler. La pensée de Michael Walzer soulève trois questions importantes qui correspondent à chacun des chapitres de ce travail: la guerre peut-elle vraiment être juste? Si elle l'est, le terrorisme peut-il parfois l'être aussi? Et si le terrorisme ne peut jamais être légitime, est-il plus juste de vouloir le combattre par la guerre? Après avoir soumis la théorie de Michael Walzer à la critique de ses principaux détracteurs, il est possible d'affirmer que, effectivement, la guerre est une activité qui peut se justifier et qu'il est parfois moralement nécessaire d'entreprendre. Les deux théories rivales de la guerre juste, le réalisme et le pacifisme, sont incapables de prouver le contraire. À l'inverse, le recours au terrorisme ne peut jamais être justifié. Cette conclusion du deuxième chapitre est partagée par Michael Walzer, mais il peut être démontré que l'opinion de l'auteur sur le terrorisme est remplie de contradictions et que, par conséquent, celle-ci ne peut être acceptée sans modifications importantes. Enfin, la réponse à la troisième question de recherche sur la lutte antiterroriste est plutôt ambivalente. Contrairement à une idée reçue, faire la guerre à des terroristes ou à des États complices de terrorisme n'est pas toujours quelque chose d'impossible ou d'injuste. L'intervention militaire américaine en Afghanistan à l'automne 2001, qui sert d'étude de cas dans ce dernier chapitre, entre dans la catégorie des guerres de légitime défense justifiées par Michael Walzer, mais pour des raisons qui risquent peu d'être réunies à nouveau dans un avenir rapproché. Au terme de cet exercice, il n'apparaît pas nécessaire de rejeter ou de reviser complètement les catégories de la guerre juste de Michael Walzer pour pouvoir faire un jugement moral acceptable du terrorisme et de la lutte antiterroriste. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Guerre juste, Guerre, Terrorisme, Éthique, Morale, Afghanistan.
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Le Mémoire de Jean Meslier : contre la religion et la tyrannie pour la libération des peuples

Mayer, Richard-Olivier 05 1900 (has links) (PDF)
Le but premier que cherche à atteindre le présent travail est de faire davantage connaître le chef-d’œuvre de Jean Meslier. À la plus grande diffusion de la pensée de Meslier, ce travail souhaite également ajouter quelque peu à sa compréhension. Il s'agit donc de présenter les principaux arguments et les idées les plus caractéristiques du Mémoire, mais aussi d'approfondir certaines facettes de cette pensée, notamment sa dimension politique. Pour ce faire, nous n'avons guère le choix que de nous confronter seulement et directement au volumineux Mémoire, étant donné la quasi-absence de commentateurs pertinents disponibles au moment de la rédaction de ce travail. Nous abordons, bien sûr, les trois principaux sujets du Mémoire, c'est-à-dire la réfutation des croyances au surnaturel, le matérialisme et la critique politique. Au travers du traitement de ces sujets, nous démontrons que le Mémoire, tout au long de ses 8 preuves, se déploie de façon rationnelle et structurée, et que cette structure est essentiellement composée de deux blocs, les preuves 1 à 6 et les preuves 7 et 8, qui s'attaquent à des aspects différents de la croyance au surnaturel. Et pour approfondir notre appréciation de la pensée politique de Meslier, nous en explorons le projet politique et nous tentons d'en trouver la justification morale. Nous soutenons que c'est par un appel à l'hédonisme modéré de la majorité des humains que Meslier fonde la désirabilité de son projet de communauté équitable. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Athéisme, matérialisme, 18e siècle, politique, manuscrit clandestin
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La pensée politique du mouvement démocratique à l'époque de la révolution anticommuniste en Russie, 1989-1991

Grégoire-Sauvé, Guillaume 12 1900 (has links) (PDF)
Le présent mémoire est une étude de la pensée politique du mouvement démocratique russe, dont la mobilisation en 1989-1991 a contribué au renversement du régime soviétique et à la fondation de la Russie postcommuniste. Le matériau premier de notre analyse est tiré des principaux ouvrages qui traitent de ce mouvement et qui reposent notamment sur des entrevues avec ses militants et sur leurs écrits de l'époque. Notre démarche, inspirée des thèses de Hannah Arendt, consiste à analyser la pensée politique de ces acteurs, en rapport avec la tâche de fondation d'un nouveau corps politique inhérente à la révolution moderne. Nous nous penchons d'abord sur la fondation de l'autorité, c'est-à-dire l'élaboration par les démocrates russes des bases de la légitimité du régime démocratique auquel ils aspirent. Nous présentons ensuite les principaux paramètres du code éthique qui valide leur action politique. Nous examinons finalement leur mode d'action, afin de mesurer l'importance que comporte pour eux la création d'un pouvoir politique nouveau. Par cette étude de la pensée politique des démocrates russes, nous souhaitons jeter une lumière nouvelle sur les motifs de leur soutien à la consolidation d'éléments autoritaires en Russie postcommuniste. Nous avançons la conclusion suivante : bien que l'impératif moral de l'intégrité énoncé au cours de la lutte contre le communisme enjoigne les démocrates à rejeter toute forme d'oppression, le caractère essentiellement privé de leur désir de libération les soumet à la tentation du pouvoir autoritaire lorsqu'il se présente comme le seul moyen de garantir les libertés individuelles contre la menace d'un rétablissement totalitaire. Ainsi, en plus d'approfondir la compréhension de la pensée politique des démocrates russes de la fin de la perestroïka, le présent mémoire éclaire les conditions de la rapide déliquescence du mouvement démocratique en Russie postcommuniste et soulève plusieurs questions importantes quant aux fondements de la démocratie moderne. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Russie, perestroïka, démocratie, pensée politique, Arendt
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Penser l'encircularisation à travers le geste épistémologique de Pierre Perrault

Mailhot, Amélie-Anne 11 1900 (has links) (PDF)
Le parcours du cinéaste Pierre Perrault sert ici d'intercesseur pour investiguer l'idée d'encircularisation à partir de l'incorporation politique de son geste épistémologique. La pensée circulaire, dont Georges Sioui trace la trame des espaces-temps sur le continent américain, se présente comme une disposition, portée par la consubstantialité de ses aspects épistémologiques, éthiques et politiques. Elle nous invite à penser la possibilité effective de tisser un politique de relations non-hiérarchiques, par le geste éthique d'une épistémologie expérientielle. Le politique impliqué dans ce rapport au monde expérientiel en est un qui se construit sur le mode heuristique, et la première assertion en est : chaque être humain est capable de penser et de comprendre le monde dans lequel il vit, ainsi que d'y agir dans la perspective d'une coexistence juste. Pierre Perrault a voulu se détacher d'un rapport au monde dépossédant, empreint de hiérarchies et de structures coercitives, en laissant tomber les « images impériales » pour partir faire ses propres recherches et expérimenter, donnant à voir, par le truchement d'une caméra poétique, une parole vécue. Sa démarche trouve une résonance dans l'idée politique qu'il met en marche, celle de nous inviter à penser que nous possédons les moyens d'habiter en commun un présent, sans égards aux injonctions autoritaires du contrôle, et que les moyens de cette autonomie se trouvent à même soi, accessibles par l'expérience. Se faisant, Perrault s'engage à notre avis dans une encircularisation, qui met en mouvement l'idée d'un processus non-linéaire, où, bien que gardant les traces de la pensée « linéaire » ambiante, il se frotte à la disposition qu'implique la pensée circulaire. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Épistémologie, expérience, encircularisation, méthode heuristique, art, geste, politique, pensée circulaire, Pierre Perrault.
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L'extension du principe de libéralisation : le cas de l'exportation d'eau en vrac en Amérique du Nord

Paulin, Michel 08 1900 (has links) (PDF)
C'est pour éviter un retour au chaos des années trente et éviter une troisième guerre mondiale que les nations ont établi l'ordre économique international d'après-guerre sur la règle de droit et les principes de la philosophie libérale. Or, bien que l'on aspirât à un élargissement du rôle de l'État dans l'économie, l'évolution de cet ordre a conduit à une situation inverse. Depuis les années soixante-dix, nous avons assisté à une pression constante sur les pouvoirs publics pour éliminer les mesures de réglementation, voire même libéraliser les secteurs soustraits à la logique marchande et légitimés en fonction d'objectifs sociaux. On se rend compte, maintenant, que la libéralisation n'a rien d'un processus, mais s'élève plutôt au statut de principe dans l'ordre économique international. Un tel principe prescrit une séparation claire entre le politique et l'économique et l'ordre économique international s'oriente, effectivement, vers une dépolitisation toujours plus grande du commerce. La problématique qui se pose est que désormais tout est défini comme une marchandise et toute réglementation gouvernementale ou tout refus de libéraliser, en dépit de justifications sociales, est vu comme du protectionnisme. On parle alors d'une extension du principe de libéralisation. C'est précisément cette problématique qui nous intéresse ici. Si nous regardons ce qu'en disent les théories des relations internationales, la libéralisation n'est pas reconnue comme un principe mais, plutôt, comme un moyen servant une fin ou les intérêts des États ou autres acteurs non-étatiques. De même, la théorie libérale associe la libéralisation avec la paix et la prospérité mondiales. De ce fait, les théories ne se questionnent pas sur cette problématique et, par conséquent, celle-ci n'est pas abordée de front. Il semble, également, que les politiques publiques doivent se justifier en tant que dérogation au principe de libéralisation et non en fonction d'objectifs sociaux ou environnementaux relevant d'une logique collective. Ainsi, c'est dans un contexte théorique et politique qui privilégie un plus grand recours aux mesures de libéralisation que s'inscrit le débat sur la problématique de l'eau en vrac dont l'issue la plus crédible et la seule « acceptable » serait la commercialisation. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : théories des relations internationales, ordre économique international, libéralisation, marchandisation, services publics, bien commun, eau en vrac.
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Entre sens et expression : le concept d'imaginaire politique selon les oeuvres de Cornelius Castoriadis, Paul Ricoeur et Ernesto Laclau

Molina Serrano, Vanessa Maria 05 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire approfondit le concept d'imaginaire politique par une recherche théorique de l'impact des imaginaires dans la constitution des phénomènes sociaux à travers lesquels se forment et se transforment les entités, les enjeux et les litiges que l'on estimera d'ordre politique dans une société. À partir d'une analyse discursive et thématique de l'emploi du syntagme « imaginaire politique » dans un corpus de textes scientifiques contemporains, au cours de laquelle sont mises en lumière les associations d'idées élaborées par les auteurs, est relevée la nécessité de chercher le rôle joué par les imaginaires dans l'institution du politique. Suite à une revue critique de la littérature permettant de systématiser la notion d'imaginaire comme un réseau ouvert en mutation constante reliant des axes de signification et des formes d'expression ancrant ces derniers dans l'expérience vécue, les liens intrinsèques entre imaginaires et politique sont développés selon trois théories du politique dégagées dans les œuvres de Cornelius Castoriadis, Paul Ricœur et Ernesto Laclau. Cette analyse théorique démontre que les écarts toujours renouvelés entre sens et expression affectent l'institution du politique dans les trois perspectives suivantes. Ils mènent à revoir la teneur des significations sociales motivant la remise en question des manières établies de penser et d'agir. Stimulés par l'échange d'opinions effectué au sein d'un espace public d'apparition, ils conduisent à remanier les pré-conceptions de la justice et, en participant à la synchronisation des perceptions de la violence, ils concourent à l'intégration de la communauté et à sa durée. Surtout, en étant à la base d'un ethos d'universalité, ils parviennent à donner une représentation de la totalité des différences sociales, objet ontologiquement impossible trouvant une manifestation momentanée dans les imaginaires. ______________________________________________________________________________
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La démocratie ne fut jamais une option : analyse critique des discours modernes de justification de l'État, du gouvernement représentatif et du rejet de la démocratie directe

Bélanger-Champagne, Jérôme 08 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire s'intéresse au développement de la démocratie représentative en Occident et aux discours justificatifs du rejet de la démocratie directe. De surcroît, nous croyons qu'une étude de l'implantation de la démocratie représentative aux XIXe et XXe siècles serait incomplète sans une analyse des différentes théories de l'État dominantes durant cette période. Effectivement, la représentation politique est un type de gouvernement qui ne pourrait exister sans une mécanique de coercition capable d'imposer aux minorités réfractaires les décisions prises par les représentants politiques. C'est précisément le rôle que joue l'État dans les sociétés occidentales modernes : un appareil de contrôle, de contrainte et de coercition capable d'assurer la cohésion sociale. Durant la majeure partie de son histoire, le mot « démocratie » fut perçu de manière négative par les élites politiques qui voyaient souvent en elle le « pire » des régimes, celui qui laissait au peuple ignare, impulsif et irrationnel le soin de gouverner. À travers les deux cents dernières années, un glissement terminologique s'est opéré, tant dans le discours populaire que dans la pensée politique, qui fait maintenant équivaloir les termes de « gouvernement représentatif » et de « démocratie ». Il s'agit d'une opération consciente et volontaire des élites politiques occidentales afin de justifier la mise en place et le maintien d'un système qui devrait plutôt être qualifié « d'oligarchie électorale ». Généralement, les politologues justifient le choix de la démocratie représentative en expliquant que la démocratie directe serait impraticable dans les États-nationaux modernes en vertu de leurs populations imposantes et de l'impossibilité de regrouper autant d'individus en un seul lieu. Nous croyons que cette explication en masque une autre. Notre hypothèse est à l'effet que la démocratie représentative a davantage émergé de deux facteurs conjoints. D'une part, le désir du peuple de participer à la prise de décisions politiques qui fut instrumentalisé par les élites gouvernantes. D'autre part, l'existence de l'État en tant qu'appareil de coercition capable d'assurer l'application des décisions prises par ces élites au nom de la « majorité ». ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : démocratie directe, démocratie représentative, gouvernement représentatif, république, coercition, théories de la démocratie, théories de l'État.
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Entre concept et mise en oeuvre : le désarmement nucléaire à la croisée des chemins

Laz, Karim-André 01 1900 (has links) (PDF)
Le présent mémoire de recherche s'interroge sur les caractéristiques et les fondements de l'échec relatif du désarmement nucléaire au cours des trente-cinq dernières années. En évaluant à la fois les parallèles existant entre le concept de désarmement nucléaire et les études critiques de la sécurité et ceux entre la mise en œuvre du désarmement et la pensée réaliste en relation internationale, cette analyse en arrive à la conclusion que la vision traditionnelle de la sécurité que semblent partager les acteurs impliqués dans le processus de maîtrise des armements et de désarmement nucléaire, limite leurs capacités et leur volonté d'abolir ce type d'armement. En d'autres termes, la vision critique de la sécurité possédant des fondements théoriques similaires au concept de désarmement nucléaire n'est pas partagée par les puissances nucléaires, ce qui explique que la mise en œuvre du désarmement nucléaire tel qu'envisagée par la théorie nous semble impossible. Ainsi, l'opérationnalisation des processus de maîtrise des armements et de désarmement nucléaire, sous la tutelle des puissances nucléaires, s'apparente davantage à une forme de réduction opportuniste sacralisant le soi-disant « intérêt national » de l'État participant, qu'à une réelle volonté de se défaire de ce type d'armement. Divisé en deux parties, ce mémoire explore les fondements théoriques du concept de désarmement nucléaire ainsi que les fondements pratiques de la mise en œuvre des processus de maîtrise des armements et de désarmement nucléaire. Chacune de ces deux parties, subdivisées en trois brefs chapitres explorant concept et mise en œuvre de façon historique et théorique, s'apparente à une analyse comparée de deux théories majeures en relations internationales, soit les études critiques de la sécurité et le réalisme. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Désarmement nucléaire, armement nucléaire, sécurité, théories des relations internationales, études critiques de la sécurité.

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