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Le Burkina Faso de 1991 à nos jours : entre stabilité politique et illusionnisme démocratiqueNatielse, Kouléga Julien 01 July 2013 (has links) (PDF)
Le " Burkina Faso depuis 1991 : entre stabilité politique et illusionnisme démocratique " ambitionne de se projeter au coeur du régime de la IVème République. Les fondements de la domination de l'élite politique post-transition sont examinés à travers la stratégie de conquête du pouvoir politique et la légitimation électorale à travers l'organisation des premières élections pluralistes. Le président Blaise Compaoré progressivement met en place un système de domination verrouillé où les possibilités de changements démocratiques s'amenuisent pour ses adversaires politiques. Cette mainmise du régime de M. Blaise Compaoré nécessite des ressources qui se déclinent en ressources internes et en un répertoire de légitimation internationale qui fait aujourd'hui du président Blaise Compaoré un acteur majeur du jeu politique sous-régional.
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Le développement normatif et institutionnel relatif aux peuples autochtones en droit international au regard des fondements de leurs revendications politiques : le droit à l'autodétermination comme théorie unificatrice?Courtemanche, Alexandre 12 1900 (has links)
Le présent mémoire se consacre à la question des revendications normatives des peuples autochtones en droit international. On y constate que la reconnaissance de ces dernières représente un défi important autant pour les institutions internationales que pour la philosophie libérale qui en constitue le fondement. Cette reconnaissance sera graduellement admise par les institutions internationales majeures préoccupées par les droits humains. Un corpus normatif international spécifique et exclusif aux autochtones sera ainsi développé pour répondre à leurs aspirations et besoins.
La définition de l’identité autochtone permet d’exposer cette particularité de
traitement des autochtones en droit international. Elle se fonde sur deux axes. Le premier est culturel, suggérant une différence autochtone fondée sur une conception holistique du monde, laquelle est intimement liée au territoire. Le deuxième axe est historique; il fait appel à une longue présence sur un lieu, parfois qualifiée d’immémoriale, en tous les cas antérieure au contact avec un envahisseur qui mènera à leur situation actuelle de marginalisation. Ces fondements identitaires se trouvent à la source des justifications des revendications normatives autochtones. Cependant, ces fondements posent des problèmes de qualification difficiles à concilier avec la diversité des bénéficiaires des droits des autochtones. Ils entraînent également des difficultés
importantes au regard de la théorie politique, laquelle s’efforce de réconcilier les revendications autochtones avec le libéralisme et les structures politiques actuelles. Une réconciliation entre les peuples autochtones et les États soulève en effet de délicates questions de légitimité et de justice. Afin d’éviter les pièges d’une autochtonie confinée dans un paradigme culturel et historique, S. J. Anaya propose le concept d’autodétermination comme fondement unique des revendications autochtones. Ce concept doit cependant lui-même faire face à un défi de conciliation avec les structures politiques existantes. Nous verrons que s’il permet de poser les jalons d’une nouvelle relation politique, le droit à l’autodétermination des peuples autochtones semble cependant incapable de dépasser les fondements de la culture et de l’histoire inhérents à l’identité autochtone. / This essay is dedicated to the issue of the normative claims of indigenous peoples in international law. It exposes the significant challenge that the recognition of
these normative claims represent for both international institutions and the liberal
philosophy which is at its foundation. This recognition will be gradually accepted by
major international institutions concerned with human rights. An international body of
standards specifically dedicated to aboriginal aspirations and needs will thus be
developed.
The definition of indigenous identity exposes the justifications for a particular
treatment of indigenous peoples in international law. It is based on two axes. The first one is cultural, suggesting a difference based on a holistic view that aboriginals have of the world which is intimately linked to land. The second axis is historical, supposing a long territorial presence, sometimes referred to as immemorial, which is prior to a contact with an invader that will eventually lead to their marginalization. These foundations of indigenous identity are at the source of the justification of indigenous normative claims. However, these foundations pose problems of characterization which are difficult to reconcile with the diversity of indigenous rights beneficiaries. They also
pose significant difficulties in terms of political theory, which seeks to reconcile
aboriginal claims with liberalism and contemporary political structures. Undeniably, reconciliation between indigenous peoples and states raises difficult questions of legitimacy and justice.
To avoid the risks of an «indigeneity» trapped in a cultural-historical paradigm,
S. J. Anaya proposes the concept of self-determination as the sole basis of aboriginal claims. This concept, however, must itself meet a challenge of reconciliation with the existing political structures. We shall see that even if it does help to lay the basis for a new political relationship, the right to self-determination of indigenous peoples seems unable to overcome the foundations of culture and history associated with aboriginal identity. / "Mémoire présenté à la faculté des études supérieures en vue de l'obtention du grade de maître en droit". Commentaires du jury : "Le jury tient à souligner que le mémoire dépasse largement les attentes pour un mémoire de maîtrise, tant pour ce qui concerne la recherche que pour l'envergure de la réflexion. Le candidat a un potentiel certain pour entreprendre des études doctorales. Il a également le mérite d'avoir utilisé avec succès une approche interdisciplinaire. Son mémoire mériterait d'être publié en tenant compte des commentaires qui lui seront transmis par son directeur."
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Aux limites de la nation : les théories du nationalisme et le débat conceptuel sur l'articulation du racisme et du nationalismeLalande Bernatchez, Jonathan 11 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire examine la trajectoire d'un débat conceptuel ayant marqué le champ des théories du nationalisme. Il s'agit de l'affrontement intellectuel portant sur le problème de l'articulation du racisme et du nationalisme. Dans cette recherche, six contributions majeures de théoriciens du nationalisme seront à l'étude. Il s'agit d'écrits de : Tom Nairn, Anthony Smith, Benedict Anderson, Paul Gilroy, Étienne Balibar et Edward Said. À travers une analyse historique, nous verrons comment chacune de ces interventions modifie ou réaffirme les conventions qui régissent le débat. Cette étude montre l'existence de trois moments, définis par un traitement similaire du problème de la relation du racisme au nationalisme. Ces ressemblances concernent avant tout les préoccupations et les questionnements au fondement des réflexions. Dans un premier temps, à la fin des années 1970 et au début des années 1980, malgré certains différends, la démarche des théoriciens du nationalisme comporte d'importantes similitudes. Ils s'intéressent au racisme et au nationalisme d'une façon globale, puis ils recherchent avant tout l'origine historique de ces phénomènes. Lors d'un second moment, à la fin des années 1980, les contributeurs au débat se penchent sur les représentations sociales constitutives du nationalisme et du racisme, puis ils examinent la formation des frontières symboliques de la nation. En troisième lieu, au cours des années 1990, l'expérience historique de l'impérialisme devient centrale pour la compréhension du lien entre le racisme et le nationalisme, notamment en ce qui concerne leur forme contemporaine.
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Gouverner dans un monde fini : des limites globales au rationnement individuel, sociologie environnementale du projet britannique de politique de Carte carbone (1996-2010) / Governing in a finite world : from global limits to individual rationing, an environmental sociology of the British "Carbon card" policy project (1996-2010)Szuba, Mathilde 05 December 2014 (has links)
Au cours des années 2000, les gouvernements britanniques néo-travaillistes de Tony Blair et Gordon Brown ont porté un projet de politique publique appelé «Carte carbone», consistant à instaurer des quotas individuels d’émissions pour les particuliers. Ce projet avait initialement été formulé en 1996 par des chercheurs écologistes qui, en s’inspirant des politiques de rationnement passées, ont contribué à faire émerger un nouveau référentiel d’action publique structuré par l’idée de la finitude du monde. La mise à l’agenda de ce projet par les néo-travaillistes a cependant été suivie d’un travail de réinterprétation des limites environnementales, tendant à mettre à distance l’idée de finitude pour mieux concilier la carte carbone avec le référentiel environnementaliste de la modernisation écologique. Ce travail d’interprétation s’est doublé d’un processus d’aménagement des limites environnementales, encore éloignées par la rencontre du macrosystème énergétique avec les instruments du nouveau management public. Au terme de ce processus, le report sine die de la carte carbone témoigne d’une nouvelle relégation des limites environnementales aux marges de l’action publique. L’étude sociologique de la trajectoire institutionnelle de ce projet d’action publique vise à nourrir une réflexion plus théorique sur les difficultés d’émergence d’un référentiel de la finitude au temps de la crise écologique globale. À la lumière des travaux de la sociologie environnementale, il s’agira de montrer comment les réflexions politiques sur le rationnement participent à la recherche d’autres modalités de gouvernement dans un monde fini. / During the 2000s, the British New Labour governments of Tony Blair and Gordon Brown have contemplated implementing a public policy called “Carbon card”, which consisted of allocating tradable emission rights to individuals. This project had originally been formulated in 1996 by green researchers who, drawing on past rationing policies, have contributed with this Carbon card to the emergence of a new public policy “référentiel” structured by the idea of ecological finiteness. Once agenda status was attained, however, this project was subjected to a reinterpretation of its environmental limits frame, that tended to relegate the idea of finitude, in an attempt to better conciliate the Carbon card with the ecological modernisation référentiel. This interpretation was coupled with a technical softening of environmental limits, still more relativized by the junction operated between the energy macrosystem and New Public Management-inspired policy instruments. At the outcome of this process, the indefinite postponement of the Carbon card reveals a renewed relegation of environmental limits to the margins of public action. The sociological study of the Carbon card’s institutional trajectory aims at feeding into a theoretical analysis of the obstacles to the emergence of a finitude référentiel, in a time of global ecological crisis. Drawing from environmental sociology, this work aims at showing that public policy research on rationing might contribute to investigating different ways of governing for a finite world.
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Carl Schmitt, l'Europe et la démocratie universelle: la question d'une Europe schmittienne et son impact sur le débat français actuel autour de la construction européenneStorme, Tristan 10 May 2011 (has links)
Dans notre thèse de doctorat, nous avons cherché à tester l’hypothèse selon laquelle l’enjeu européen constituerait, en France, l’épicentre d’une "actualisation" — pour partie assumée, pour partie occultée — de la pensée du juriste allemand Carl Schmitt. Les réflexions politico-philosophiques de Schmitt représentent en soi un assemblage rhétorique et systématique puissant, aisément mobilisable dans le cadre des débats théoriques sur la construction européenne, afin de battre en brèche les affirmations néo-cosmopolitiques, que l’on soit de droite ou de gauche. Il s’est agi, pour nous, de vérifier jusqu’à quel point la pensée politique du juriste se retrouvait "recyclée" dans le débat français contemporain relatif à l’idée d’Europe. Était ainsi ouverte l’opportunité d’évaluer, de manière systématique, la facticité ou la pertinence d’une antinomie :une Europe schmittienne contre une Europe kantienne. Dans un premier temps, nous avons tâché de reconstruire ce que fut la position schmittienne concernant la gestion de l’espace européen, avant d’évaluer, dans un second temps, l’impact causé par une telle pensée sur les réflexions qui animent le débat français contemporain.<p>La première partie de la thèse visait à rendre compte de la vision schmittienne de l’Europe. Schmitt a pensé la décision politique en des termes statonationaux :l’ordre juridique étatique serait modelé sur la base de la nature axiologique et culturelle de l’amitié politique, de la communauté des citoyens soudés par un seul et même critère d’appartenance, souvent religieux ;critère qui précéderait la nationalité et la réalisation "politique". Il s’ensuit que l’ordre mondial ne peut se présenter que sous la forme d’un pluriversum d’États, animés dans leurs relations mutuelles par la dynamique de l’ami et de l’ennemi. Le libéralisme et le pluralisme provoqueraient des regroupements fonctionnels, dont le pan-européisme serait l’une des manifestations les plus visibles, à l’origine d’un sapement du politique et de l’unité souveraine de l’État. Quatre points analytiques permettent d’expliquer l’appréhension schmittienne de la gestion juridico-politique du Vieux Continent :l’indissociabilité du couple conceptuel État-politique, l’idée que la nation demeure l’horizon indépassable de la démocratie, la critique de la notion d’humanité et de toute morale universelle, et l’idée que le droit serait nécessairement d’origine politique, donc particulariste.<p>En France, l’intérêt pour l’œuvre de Schmitt s’est largement accru ces dernières années. Le débat théorique actuel autour du problème de la construction européenne offre d’ailleurs une place particulière à la réactivation de l’argumentaire schmittien statocentré, antilibéral et culturaliste. À gauche comme à droite de l’échiquier politique, intellectuels et philosophes mobilisent raisonnements et schémas discursifs, tantôt réclamés de Schmitt, tantôt très proches des arguments du juriste de Plettenberg. En passant en revue les réflexions d’auteurs aussi différents qu’Étienne Balibar et Pierre Manent, Alain de Benoist et Marcel Gauchet, Daniel Bensaïd et Pierre-André Taguieff, nous avons tenté d’approcher et de rendre compte de la pluralité des emprunts à la pensée de Schmitt et à son appréhension de l’ordre européen, dans le cadre des discussions françaises relatives à l’intégration régionale européenne. Chez certains de ces auteurs, la construction européenne apparaît comme la manifestation avancée d’un phénomène général de dilution du politique. Autrement dit, elle incarnerait un idéal de société qui ramène le politique au niveau du marché. Pour d’autres, Carl Schmitt aurait diagnostiqué mieux que quiconque la mort du droit des gens européen et les travers de l’universalisme abstrait que brandirait l’Union européenne en expansion. Par ailleurs, la théorisation schmittienne de la souveraineté constituerait une référence incontournable pour éclairer les thématiques actuelles relatives à une mutation des niveaux de pouvoir.<p> / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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En quête de justice écologique : théorie politique environnementale et mobilisations sociales. / Searching for ecological justice : green political theory and social movementsLejeune, Caroline 03 December 2015 (has links)
L’étude des mobilisations sociales et institutionnelles nées autour d’un projet d’aménagement urbain – la Zone de l’Union (métropole lilloise, Nord) – permet d’analyser l’évolution théorique de la justice sociale lorsqu’elle se trouve progressivement confrontée aux limites environnementales. Originellement, ces mobilisations sociales étaient éloignées des enjeux spécifiquement écologiques.Mais une lente évolution des revendications s’opère lorsqu’il s’agit de se positionner sur un projet d’ « écoquartier exemplaire » (2006-2022). Nous nous intéresserons au glissement des revendications sociales (fondées sur la justice distributive et la reconnaissance politique) vers des revendications écologiques (élaborées à partir de la confrontation de la justice sociale aux limites environnementales). L’analyse des dispositifs de transformation des discours, des procédures participatives, ainsi que de l’évolution des référentiels théoriques des mobilisations, participe à une réflexion sur les conditions de transformation de la démocratie pluraliste représentative. A travers l’étude de la justice écologique et de ses enjeux, nous proposons de repenser la manière dont les limites environnementales peuvent être intégrées aux pratiques participatives de la démocratie. En nous appuyant sur les travaux de la Green Political Theory, nous montrons également que la justice écologique repose sur une conceptionécocentrée de la justice qui pourrait contribuer à interroger la théorie de la démocratie à partir des interdépendances existentielles entre les sphères sociales et écologiques. / This work aims at analysing the theoretical evolution of social justice when it is progressively confronted to environmental limits. It is based on the study of the social and institutional movements that arose around an urban planning project – the Union Zone – in the metropolis of Lille, Northern France. These social movements were at first concentrating their claims on issues far from ecologicalconcerns. But a slow evolution of their claims took place when they were confronted to a project of “exemplary eco-district” (2006-2022). This work will focus on the shift from social claims (based on distributive justice and political acknowledgement) to ecological claims (where social justice is confronted to environmental limits). Drawing on an analysis of the transformation of discourses, of the participation procedures, and of the evolution of the theoretical frames used by the social movements, we offer an insight on the conditions of transformation of pluralist representative democracy. This analysis of the issues and purposes of ecological justice aims at reconsidering the way environmentallimits could be incorporated into the participative practices of democracies. Drawing on the field of green political theory, this work also aims at showing that ecological justice lays on an ecocentrist view of justice that could contribute to question the theory of democracy in the light of existentialinterdependences connecting the ecological and the social spheres.
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L’énonciation du discours intellectuel de guerre juste aux Etats-Unis de 1971 à 2005 : exploration socio-discursive des trajectoires et des propositions de Jean Bethke Elshtain, James Turner Johnson, Michael Walzer et George Weigel / The just war discourse in the United States from 1971 to 2005 : Socio-discursive exploration of Jean Bethke Elshtain, James Turner Johnson, Michael Walzer and George Weigel’s trajectories and approachesDurin, Guillaume 19 December 2011 (has links)
Depuis plus d’une soixantaine d’années, le débat de politique étrangère aux Etats-Unis fait référence à la « tradition » ou la « théorie » de la guerre juste et se décline en partie autour de conceptions, de critères et de postures qui y sont apparentés. La pratique est vivifiée par des philosophes, des politologues, des théologiens inscrits dans des contextes variés dont Michael Walzer, Jean B. Elshtain, James T. Johnson et George Weigel. Malgré des trajectoires et des choix dissemblables, ils ont notamment en commun de faire face à d’autres penseurs développant des perspectives moins enclines à admettre la mise en relation qu’ils pratiquent entre guerre et morale. Leurs prises de parole croisent celles de plusieurs séries de référents, d'alliés et de contradicteurs dont Reinhold Niebuhr, Paul Ramsey, William O’Brien, John Courtney Murray mais aussi Hans Morgenthau et plus récemment Richard Rorty, Noam Chomsky, Howard Zinn, Edward Saïd, Drew Christiansen, Martin L. Cook, John Langan, ou Bryan Hehir. La longévité de la communauté socio-discursive démontre la persistance d’un engagement intellectuel marqué par la volonté de promouvoir la justice et les principes éthiques et de dissoudre la dichotomie bellicisme/irénisme, cynisme/messianisme, pour défendre une « réalité morale de la guerre » située dans une forme avancée de « réalisme moral ». Les dynamiques à l’œuvre s’avèrent orientées par la recherche d’une « juste » conjugaison éthico-politique mais aussi par des logiques de positionnement et d’occupation au sein d’espaces délibératifs hautement conflictuels. Leur interprétation mobilise une perspective politologique socio-discursive et conflictualiste : socio-discursive car ancrée dans la pragmatique interactionniste développée par le linguiste Dominique Maingueneau et conflictualiste au sens que lui donne le sociologue Randall Collins. Elle souligne, pour finir, l’intérêt exploratoire des notions d’inter et de contre-discours mais aussi de communauté et de coalition socio-discursives. / For more than sixty years, the debate about the US foreign policy has referred to the “just war” theory. It has been based on conceptions and paradigms connected to that traditional notion of “just war” and invigorated by philosophers, political scientists or theologians including Michael Walzer, Jean B. Elshtain, James T. Johnson and George Weigel. The latter have different backgrounds and made dissimilar intellectual choices but they have common points, in particular a common aim to confront theorists that are not prone to link war and ethics. The “just war” thinkers interacts with several referred authors, with followers and detractors, including Reinhold Niebuhr, Paul Ramsey, William O’Brien, John Courtney Murray but also Hans Morgenthau and more recently, Richard Rorty, Noam Chomsky, Howard Zinn, Edward Saïd, Martin L. Cook, Drew Christiansen, John Langan, or Bryan Hehir. The durability of the socio-discursive community shows the persistence of an intellectual involvement characterized by the will to promote justice and ethical principles and to make the dichotomy between warmongering and irenicism, between cynicism and messianism, to defend the “moral reality of mar” belonging to an advanced form of “moral realism”. The dynamics at work turn out to be oriented by the seaking of a “just” combination between politics and ethics but also by positioning and occupancy logics within highly controversial deliberative areas. Therefore, the interpretation of the contemporary “just war” intellectual discourse requests the use of a socio-discursive and conflictualist perspective, issued from Dominique Maingueneau’s pragmatic theory and from Randall Collins’ sociology of intellectual conflicts. Lastly, the debates about a “just war” theory highlights interpretative interest of inter- and counter- discourse notions but also of socio-discursive coalitions and communities.
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À la défense de l’éco-anarchisme : analyse critique des arguments contre l’écologie sociale et le biorégionalismePoisson, Alexandre 08 1900 (has links)
Ce mémoire propose une défense de la pertinence de l’éco-anarchisme. Cette défense se fera à travers une analyse critique des arguments adressés à l’éco-anarchisme, ainsi que ses deux branches principales : le biorégionalisme et l’écologie sociale. Pour mener à bien ce projet, il sera nécessaire d’offrir un portrait détaillé des théories dont j’analyserai également les critiques. Ce mémoire commence par une présentation de l’éco-anarchisme, du biorégionalisme et de l’écologie sociale. Puis, il passe en revue les différentes critiques qui ont été émises sur ces théories. Cette analyse critique sert de base à la présentation d’un ensemble de recommandations, qui auront comme objectifs de pallier les failles mises en lumière par certaines critiques. Ces recommandations tourneront autour de trois objectifs principaux : soulever l’importance de confédérer les communautés ; soulever l’importance de créer des ponts entre l’éco-anarchisme et l’éco-féminisme et l’éthique du Care ; abandonner la branche du biorégionalisme. / This master thesis offers a defense of the relevance of eco-anarchism. This defense will be done through a critical analysis of the arguments made against eco-anarchism, as well as its two main strands: bioregionalism and social ecology. To carry out this project, it will be necessary to offer a detailed portrait of the theories from which we will analyse the critics. Therefore, the beginning of this thesis will be a presentation of eco-anarchism, bioregionalism and social ecology. Then, it will be necessary to establish a review of the various criticisms that have been made of these theories. Ultimately, this critical analysis will serve as the basis for the presentation of a myriad of recommendations, which will have the objective of remedying the flaws highlighted by certain criticisms. These recommendations will revolve around three main ones: highlight the importance of confederating communities; highlight the importance of building bridges between eco-anarchism and eco-feminism and the ethics of care; abandon the strand of bioregionalism.
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La Construction des indicateurs dans les évaluations des politiques publiques d’aide au développement / The index building in evaluation of development aid public policiesBernard, Cristèle 06 June 2013 (has links)
La construction des indicateurs dans les évaluations des politiques publiques en matière d’aide au développement est révélatrice des liens et d’échange que les pays occidentaux et africains entretiennent. De la diversité des méthodes aux négociations des normes requises, la construction des indicateurs devient un enjeu pour défendre les visions politiques des types de développement. Il parait, du point de viue de la science politique nécessaire, de déconstruire les systèmes de domination, d’entrer pleinement la construction des indicateurs dans le champ de la négociation et dans celui du pouvoir. Cette thèse interroge le contenu politique des indicateurs, leur abscence de neutralité vis-à-vis d’un projet politique, d’un rapport à l’Etat et à la politique en général. / The index building in evaluation of development aid public policies can contribute to define the exchange and link between African and western countries. By the diversity of methods and negotiation of standards, building indicators become stakes in defining political views of development. It is now necessary from the point of view of the political science, to deconstruct the system of monopoly by introducing index building in the field of negotiation, as well as the field of political power. This research is about the political content of index, their absence of neutrality in political project, states vision and finally in policy.
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Le burkina faso depuis 1991 : entre stabilite politique et illusionnisme démocratique / Burkina faso since 1991 : between political stability and democratic illusionismNatielse, Kouléga Julien 01 July 2013 (has links)
Le « Burkina Faso depuis 1991 : entre stabilité politique et illusionnisme démocratique » ambitionne de se projeter au cœur du régime de la IVème République. Les fondements de la domination de l’élite politique post-transition sont examinés à travers la stratégie de conquête du pouvoir politique et la légitimation électorale à travers l’organisation des premières élections pluralistes. Le président Blaise Compaoré progressivement met en place un système de domination verrouillé où les possibilités de changements démocratiques s’amenuisent pour ses adversaires politiques. Cette mainmise du régime de M. Blaise Compaoré nécessite des ressources qui se déclinent en ressources internes et en un répertoire de légitimation internationale qui fait aujourd’hui du président Blaise Compaoré un acteur majeur du jeu politique sous-régional. / "Burkina Faso since 1991: between political stability and democratic illusion" aims to project in the heart of the regime of the Fourth Republic. The foundations of the dominance of the post-transition political elite are examined through the strategy of conquest of political power and electoral legitimacy by organizing the first multiparty elections. President Blaise Compaoré gradually set up a system of domination locked where the possibilities of democratic change are dwindling for his political opponents. This control regime Blaise Compaoré requires resources that are available in-house resources and a directory of international legitimacy that is now President Blaise Compaoré a major player in the political game sub regional levels.
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