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La décolonisation des clubs kényans : Sociabilité exclusive et constitution morale des élites africaines dans le Kenya contemporain / The decolonization of Kenya's clubs : Exclusive sociability and the moral making of African elites in contemporary Kenya

Connan, Dominique 27 January 2014 (has links)
En prenant pour objet les clubs, lieux d'une sociabilité exclusive, il s'agit de restituer par l'archive et l'ethnographie le sens des luttes morales et symboliques qui ont présidé à l'investissement sélectif par les Africains d'une institution d'abord réservée au Kenya, aux seuls Européens. Ces luttes renvoient à la production des clubs comme entreprises de prestige collectif. Elles ont pour enjeu la disqualification morale et esthétique des autres groupes sociaux; la légitimation de l’accès à l'État et à ses ressources; la production et le maintien de formes partagées d'honorabilité. Elles dépassent largement le référent colonial et s'inscrivent désormais dans la temporalité africaine des éthiques de l'accumulation économique et de la responsabilité civique des dominants. Par-delà leur genèse coloniale, les clubs sont devenus Kenya des lieux de réinvention de la différence élitaire, où l'appartenance à un style de vie propre à ce que l'on pourrait nommer une bourgeoisie mondiale imaginée renvoie en premier lieu aux transformations de l'État et des modes locaux de gouvernement. / During the colonial era, Kenya's Clubs, exclusive places of sociability, were only opened to members "of pure European descent". Today, they have become African institutions. Using archives, interviews and ethnographies, this thesis aims at telling why. Analyzing clubs as enterprises of collective prestige allows to describe the moral and symbolic stakes that have defined their africanization : the moral and aesthetical disqualification of other people' s lifestyles, the legitimacy of accessing State positions and resources, the production of shared patterns of honour and social recognition. Studying these issues leads to question clubs as more than the mere institutional legacy of the colonial times, as their contemporary history is fully intertwined with African historicities of economic accumulation and civic (ir)responsibility. Beyond their colonial genesis, Kenya's clubs became place of reinvention of elite difference, which expresses a belonging to what we could term "an imagined world bourgeoisie", nonetheless deeply rooted in State metamorphosis and local modes of government.
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Bulauc ou invitiation aux chansons. Sociabilité des femmes et construction des émotions (Madhya, Uttaranchal, India) / Bulauc or invitation to songs. Women sociability and emotions construction (Madhya, Uttaranchal, India)

De Ponti, Isabella 25 February 2010 (has links)
Chants, proverbes, contes, mythes, cultes, traditions, événements du passé. Entre une chanson et l’autre les femmes racontent et se racontent en insérant commentaires, histoires de vie et en montrant comment chaque « texte» ou strophe de chanson puisse assumer une signification par rapport aux situations vécues. Presque analphabètes, beaucoup de femmes anciennes entretenues dans le village de Madhya, dans l’état de l’Uttaranchal, en Inde, possèdent une sorte de culte de la mémoire constitué d’un riche répertoire de chants et histoires à raconter, exhiber et transmettre aux jeunes dans les moments crucials de la vie, comme le mariage, ou aussi quotidiennement sans un événement particulier. Les femmes organisent très souvent des rencontres de chants en invitant chez soi les voisines. Telles rencontres sont appelés bulauc que en hindi signifie « appelée » ou invitation au ladies sangit, un programme musicale tout au féminin. Dans ce village la chanson transmise oralement est étroitement liée à la femme comme son genre d’expression en gré d’offrir un riche champ d’investigation sur les concepts clé de pouvoir et genre, surtout dans une société fortement patriarcale comme celle de Madhya.Chanter ou raconter histoires entre femmes n’est pas seulement un acte de divertissement ou plaisir, mais une activité nécessaire à se lier avec d’autres femmes, être part d’une communauté. En analysant les contextes sociales dans lesquels les chansons sont chantées, en plus des images fascinantes suggérées dans les textes, on comprend comment dans la dimension informelle de la participation, de l’empathie et de l’intimité entre femmes, émergent significations inédites et points de vue alternatifs et tout à fait intéressants. L’ironie qu’elles utilisent dans les mots des chansons et les contes représente une stratégie qui sert à démolir le stéréotype auquel leur rôle et status est souvent associé. Ici les femmes s’expriment a travers des codes spéciaux, comme ensemble de signales, mots, comportements pleines de double sens et de messages critiques par rapport à la tradition dominante hindoue.Dans ces contextes de sociabilité les protagonistes, en plus de se changer experiences de vie et de se transmettre savoirs, construissent et déconstruissent significations et émotions dans un continuel processus de sociabilisation, défi par rapport à la tradition dominante et construction de nouvelles, inédites et alternatives façons de se percevoir et interagir avec le monde externe. / Songs, proverbs, tales, myths, rituals, traditions, events of the past. Between a song and another, women tell stories, comments and show how each “text” or stanza of a song can take on meaning through relation to everyday life. Almost illiterate, a lot of women in the village of Madhya in the state of Uttaranchal, India, have a kind of memory cult made of a rich repertoire of songs and stories to tell and teach to younger girls in crucial moments of life, as marriage, or without an exceptional event. Women often organize meetings by inviting neighbor women and friends of the village. Such meetings are called bulauc that in hindi means “invitation” to ladies sangit, a women musical meeting. In this village the orally transmitted song is closely related to the woman as her exclusive kind of expression that offers a rich field of research on key concepts as power and gender, especially in a highly patriarchal society such as Madhya. To sing or tell stories is not only an act of entertainment or fun, but a necessary activity to bind with other women, to be part of a community. By analyzing the social contexts where songs are sung, besides the fascinating images suggested in songs, we can understand how from the dimension of informal participation, empathy and intimacy among women, emerge inedited meanings and alternative points of view. Irony that they use in the words of songs and stories is a strategy to demolish the stereotype which their role and status is often associated. Here women express themselves through special codes and double meanings critical to the dominant hindu tradition. In these contexts of sociability women change life experiences and spread knowledge, build and deconstruct meanings and emotions in a continual process, challenge against the dominant tradition et construction of new, inedited and alternative way to perceive themselves and interact with the external world.
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Les activités sociales et l'emplacement du jardin communautaire montréalais : le cas des jardins Angrignon et de la Savane

Délavar Esfahani, Fahimeh January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Les amateurs de théâtre en Lorraine / Theatre lovers in Lorraine

Wuttke, Séverine 09 December 2011 (has links)
Cette thèse vise à comprendre le monde des amateurs de théâtre en Lorraine, en rendant compte des deux aspects de la pratique théâtrale : celle de l’usager (le spectateur) et celle du praticien (comédien, metteur en scène amateur). Elle repose sur une approche ethnographique des amateurs de théâtre en Lorraine. Cette étude permet d’identifier les acteurs de la transmission culturelle et de formuler les enjeux contemporains de celle-ci. La démarche d’observation participante sert à restituer l’engagement corporel des personnes concernées et à rendre compte de l’importance de la sociabilité qu’entraînent les pratiques culturelles. Ce travail essaye de redonner une place à l’analyse du goût et de l’émotion dans la pratique amateur. L’accent est mis sur les médiations humaines et non humaines, ainsi que sur les dispositifs d’attachement. Il tente par ailleurs d’éclairer les modes de professionnalisations possibles pour ces amateurs / This thesis aims to understand the world of theater lovers in the Lorraine region, by reporting on two aspects of theater practice: that of the user (spectator) and the theatergoers (actor, director amateur). It is based on an ethnographic approach of theater lovers in the Lorraine region. This study identifies the actors of the cultural transmission and try to formulate the contemporary issues of it. The approach of participative observation is used to restore the physical engagement of the persons concerned and to realize the importance of sociability associated to cultural practices. This work tries to give a place for the analysis of taste and emotion in amateur practice. The focus is on human and nonhuman interactions, and on the commitment devices. It also attempts to clarify the possible ways to become professionalized for these fans
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Les activités sociales et l'emplacement du jardin communautaire montréalais : le cas des jardins Angrignon et de la Savane

Délavar Esfahani, Fahimeh January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Contribution à une sociologie de la consommation cinématographique : la réception des films à Longwy (France) au début des années 2000 / Contribution to a sociology of the film consumption : the reception of films in Longwy (France) at the beginning of 2000th

Kasprowicz, Laurent 26 September 2008 (has links)
Débutée en 2002, ma thèse soutient l’intérêt, dans une optique compréhensive, d’une observation localisée de la pratique cinématographique, en total contre-point des études nationales (type C.N.C.) qui séparent publics et films ou des théories du cinéma d’inspiration sémiologique qui négligent l’ancrage social de l’expérience cinématographique. Le plébiscite accordé aux films de divertissement au box office du multiplexe de Longwy (54), célèbre ville ouvrière du Nord Est de la France, semble moins résulter de préférences absolues que de pratiques différenciées en matière de consommation cinématographique. Mes enquêtes statistiques (270 questionnaires) et qualitatives (70 entretiens avec des spectateurs et 10 avec des professionnels de la ville) et mes observations des pratiques des spectateurs (sorties cinéma et consommation à domicile) témoignent d’une profusion des genres de films, desupports de visionnage et de modes d’attention aux films. Cette hétérogénéité des pratiques du spectateur révèle des plaisirs différenciés du cinéma (« voir un film au cinéma, c’est pas pareil que voir un film à la maison ») et l’importance du mode de vie typiquement local (la ville est une ville dortoir où les gens sortent très peu en semaine et travaillent à Luxembourg-ville à 50 km). La vitalité de la sociabilité locale qui se noue autour des films, de même que le contact répété avec ces derniers met en lumière et stimule une capacité d’expertise de la part du spectateur « ordinaire ». Ces résultats me semblent ainsi valider l’intérêt d’une observation localisée, seule en mesure de restituer à la fois la richesse de l’expérience cinématographique du spectateur et ses déterminants. Elle appelle, je l’espère, d’autres études du même genre / Begun in 2002, my thesis supports the interest, from an understanding point of view, of a localised observation of the cinematographic practice, in total counterpoint of the national studies (standard C.N.C.) who separate public and films or from the theories of the semiological cinema of inspiration which neglect the social anchoring of the cinematographic experiment. The plebiscite granted to films of entertainment to the box office of multiplexes of Longwy (54), celebrates working city of North East of France, less seems to result from absolute preferences that practices differentiated as regards cinematographic consumption. My statistical surveys (270 questionnaires) and qualitative (70 discussions with spectators and 10 with professionals of the city) and my observations of the practices of the spectators (at Theaters and consumption in residence) testify to a profusion of the kinds to films, supports of viewing and modes of attention to films. This heterogeneity of the practices of the spectator reveals pleasures differentiated from films ("to see a film with the cinema, it is not similar which to see a film at the house") and the importance of the typically local way of life (the city is a dormitory town where people leave downtown very little in week and work at Luxembourg-city to 50 km). The vitality of the local sociability which is tied around films (especially when it’s written with Internet), just as the contact repeated with the latter clarifies a capacity of expertise on behalf of the "ordinary" spectator. These results thus seem to me to validate the interest of a located observation, in measurement to only restore at the same time the richness of the cinematographic experiment of the spectator and his determinants. It calls, I hope for it, other studies of the same kind.
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La marginalisation du peintre fictif dans "La Comédie humaine" de Balzac

Dehin, Julie January 2013 (has links)
Si de nombreux travaux se sont employés à décrire les rapports biographiques de Balzac avec la peinture, à relever les oeuvres et les artistes réels cités dans La Comédie humaine ou à étudier les emprunts à la technique picturale au sein même de l'esthétique romanesque balzacienne, peu de chercheurs se sont précisément penchés sur le personnage du peintre dans l'oeuvre de Balzac. Profitant de cette lacune dans les études balzaciennes, le but de notre mémoire est d'étudier de plus près les modalités, les fondements et les implications d'une hypothétique mise à l'écart sociale du peintre balzacien pour évaluer si elle est finalement évidente et inéluctable, ou si elle n'est pas plutôt nuancée, selon les figurations. Dans notre premier chapitre, nous nous sommes penchée sur la marginalisation du peintre en appréhendant ce dernier en tant qu'individu hors-norme et décalé vis-à-vis de la société fictive au sein de laquelle il évolue. Nous avons pu observer que sa singularié était traduite tant dans sa corporalité problématisée par une suractivité intellectuelle que dans sa moralité forcément influencée par son activité artistique. Au second chapitre, nous avons plutôt cherché à appréhender le peintre balzacien, non plus individuellement, mais en tant qu'élément d'un collectif fictif lui-même marginalisé dans l'univers balzacien. Grâce à cet angle de recherche, nous avons remarqué que le collectif fictif des peintres balzaciens semblait bel et bien se constituer et se placer lui-même en marge du monde balzacien, que ce soit symboliquement, dans la nature de ses rapports à d'autres classes sociales fictives, ou géographiquement, vu le nombre restreint des lieux qu'il fréquente. Enfin, dans le dernier chapitre de notre mémoire, nous avons examiné les compromissions auxquelles se livre le peintre qui, bien que marginalisé individuellement et collectivement, fait quelques tentatives afin de mieux s'intégrer à la société fictive dont il est issu. À ce propos, nous avons compris que les peintres balzaciens pouvaient acquérir un confort économique par la réalisation de tâches artistiques subalternes et bénéficier de certains avantages institutionnels et sociaux, à la condition de ne pas compromettre, pour y parvenir, leur intégrité artistique et leur nature désintéressée au sein d'une vie dissolue et de la prostitution de leur art. L'ambivalence entre, d'une part, le peintre marginalisé et le collectif mis à l'écart auquel il appartient, et, d'autre part, les compromissions faites par les peintres dans le but d'atteindre une réussite économique et sociale, pourrait sembler une véritable contradiction. Cependant, comme dans l'oeuvre balzacienne le désir d'élévation sociale caractérise tous les personnages, il n'est que naturel qu'une telle ambigüité préside dans le portrait des peintres de La Comédie humaine. De plus, c'est peut¸être grâce à la marge où les place Balzac en tant qu'individus et collectif fictif, que les peintres s'en sortent si bien dans leurs compromissions avec le jeu social.
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Les amusements de l'esprit : réseaux sociaux, curiosité, plaisir et construction des savoirs à Paris au XVIIIe siècle

Lemonnier, Marie January 2013 (has links)
Le XVIIIe siècle français est un terrain fertile pour s'intéresser à la dimension historique du plaisir puisqu'il valorise la quête des plaisirs matériels et intellectuels parmi les élites. Il est à la fois paradoxal et logique que la satisfaction intellectuelle s'exprime dans le luxe et par l'accumulation d'objets, qu'illustre ici le collectionnisme. Les deux types de quêtes, intellectuelle et matérielle, se croisent, coexistent et se rejoignent sans jamais se poser véritablement comme des antithèses. Pourtant, si on jette un coup d'oeil à l'historiographie, force est de constater que la révolution intellectuelle du XVIIIe siècle français et la recherche de plaisir des Parisiens aisés ont été jusqu'à maintenant étudiées de façon séparée, sinon dichotomique. La présente analyse se base sur un questionnement principal : comment se manifeste le plaisir dans l'acquisition des connaissances et comment les notions de plaisir et de culture savante s'intègrent-elles dans les pratiques sociales du savoir au XVIIIe siècle à Paris? Cela soulève des questionnements plus spécifiques. Par exemple, quelle part peut-on accorder au plaisir dans la révolution scientifique du XVIIIe siècle; les lieux habituellement associés au plaisir personnel comme les cabinets de curiosités y ont-ils un rôle à jouer? La collection remplit trois fonctions principales pour le collectionneur et dans la société parisienne et française du XVIIIe siècle : une fonction sociale, une fonction éducative, mais également, une fonction sensible ou émotionnelle. Il nous apparaît que le rejet du plaisir et de l'aspect émotif de la quête du savoir dans une science véritablement institutionnalisée et professionnalisée se concrétise davantage au XIXe qu'au XVIIIe siècle. La "curiosité" comme moteur de la science est une idée encore bien vivante dans les discours du XVIIIe siècle.
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Sociabilité, Franc-maçonnerie et réseaux relationnels. Contributions pour une histoire sociale et culturelle de l'espace européen des Lumières

Beaurepaire, Pierre-Yves 23 November 2002 (has links) (PDF)
L'inédit de cette HDR replace l'expansion foudroyante et durable de l'ordre maçonnique dans son environnement social et culturel en l'intégrant au « commerce de société » des élites européennes marqué par le renouvellement rapide de l'offre et les exigences nouvelles en terme de loisir aristocratique. <br />Le premier chapitre propose un programme et un agenda de relance de la recherche française en histoire maçonnique qui, pionnière dans les années 1960, n'a pas remplacé ses cadres, s'est progressivement isolée au sein de la communauté historienne, quand elle ne s'est pas égarée dans une « maçonnologie » (sic) a-scientifique, qui tranche sur le dynamisme que l'on peut observer en Autriche, en Allemagne, en Italie, en Espagne, et aux Etats-Unis. <br />Présentés dans le chapitre II, les nouvelles archives et les nouveaux outils accessibles aux chercheurs permettent cette relance et constituent autant d'opportunités à saisir pour une véritable histoire culturelle des sociabilités européennes au XVIIIe siècle. L'ouverture à partir de l'année 2002 des fonds « russes » d'archives maçonniques françaises des XVIIIe-XXe siècles rapatriés de Moscou en décembre 2000, la mobilisation des exceptionnelles ressources documentaires des archives du Grand Orient des Pays-Bas à La Haye, ou du Geheimes Staatsarchiv Preußischer Kulturbesitz à Berlin, permettent de rompre avec la mono-exploitation paresseuse du fonds maçonnique de la Bibliothèque nationale de France, pour l'essentiel constitué de listes de membres et de correspondances administratives stéréotypées entre les loges et leur obédience. Les écrits du « for privé » également dénommés « ego-documents », aujourd'hui au centre des préoccupations des historiens, élargissent le corpus. Leur étude et l'attention portée aux réseaux sociaux –mis à l'épreuve de leur fonctionnement matériel, des échanges qu'ils véhiculent et orientent, et non pas réduits à l'utilisation métaphorique d'un concept à la mode-, aux stratégies individuelles qui s'y déploient, permettent de restituer la Franc-maçonnerie dans son environnement profane –social, culturel, familial, professionnel, confessionnel- à des échelles imbriquées plus qu'emboîtées –la famille, la nébuleuse huguenote et le réseau négociant européen par exemple. Avant d'être une institution, la loge est d'abord une communauté de pairs où un individu s'insère en société. <br />Intégrer la dimension européenne, c'est également prendre en compte l'existence d'une Maçonnerie brillante –objet du chapitre III-, offrant une offre de divertissement mondain variée –bals, concerts et théâtre amateurs- dans un espace qui transcende la frontière entre espaces domestique et public pour intégrer le temple de la loge, la vie de société, les châteaux et les hôtels particuliers. On met ainsi en évidence la plasticité et la résistance d'un modèle aristocratique –que l'on redécouvre également à propos des salons- de sociabilité maçonnique, qui permet de contester la thèse de Ran Halevi sur Les loges maçonniques dans la France d'Ancien Régime. Aux origines de la sociabilité démocratique et de nuancer le modèle de Jürgen Habermas d'une sociabilité maçonnique « bourgeoise » laboratoire de L'Espace public. Les loges de cour existent au XVIIIe siècle, elles ont un pouvoir d'attraction considérable qui déborde largement la sphère aristocratique. <br />Le chapitre IV propose une histoire interculturelle de la Franc-maçonnerie européenne en s'appuyant sur le cas saxon. La Saxe électorale, malgré sa situation apparemment périphérique dans l'espace européen, constitue en effet un laboratoire pour l'éclosion des différentes formes de sociabilité maçonnique : Maçonnerie de cour, ordres initiatiques mixtes, réforme maçonnique d'essence chevaleresque et chrétienne, loges négociantes cosmopolites. Ces innovations intègrent rapidement et avec succès l'offre de sociabilité offerte aux élites européennes.
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ROUSSEAU: HOMEM NATURAL, NATUREZA E SOCIABILIDADE / ROUSSEAU: L HOMME NATUREL, NATURE ET SOCIABILITÉ

Menegazzi, Elizandro 20 July 2009 (has links)
Fundação de Amparo a Pesquisa no Estado do Rio Grande do Sul / L oeuvre de Rousseau (1712-1778) est marque par une tension entre les descriptions des facultés et des sentiments essentiels de l humain et de tout ce que découle du ses dévéloppement par l étroitement des liens sociaux. Cette investigation se moue au milieu de cette tension avec le propos d éclaircir ce que suit: la critique de Rousseau aux parcours de la sociabilité est assise sur une méditation de caractere philosophique et politique-moral qui s explicite par une description des capacites humaines, ainsi que par le sien dévéloppement, pour le bien ou pour le mal. Les thémes de Rousseau recoupés et articulés pour efetiver un tel propôs, sont ceux qui suivent: l homme naturel - dificulté, importance et méthode adéquate pour décrire ses qualités distinctives, tels que, perfectibilité, liberte, égalité, bonté, piété, amour de soi et conscience; la tension entre lês deux optiques sur lesquels Rousseau décrit l existence humaine celui de l ativation/realisation des facultes e des capacites humaines et des relations et modifications sociales que les cachent ou lês défigurent ; le contrat sociale présenter une mesure , par laquelle, chaque homme est libre de fixer, par un acte d'association courante une personne morale , guidée par les principes des Droits Politiques. C'est-à-dire la combinaison de tous ensemble est la "morale et collective", qui donne lieu à des "corps politique", qui comprendre l'abdication de "I´l/naturel" pour nous ou un "I´I/social". / A obra de Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) está marcada por uma tensão entre as descrições das faculdades e sentimentos essenciais do ser humano e aquilo que decorreu dos seus desenvolvimentos pelo estreitamento dos laços sociais. A presente investigação move-se em meio a essa tensão com o propósito de esclarecer o que segue: a crítica de Rousseau aos percursos da sociabilidade se assenta em uma meditação de caráter filosófico e político-moral que se explicita por uma descrição das capacidades humanas, assim como pelo seu desenvolvimento, para o bem ou para o mal. Os temas de Rousseau, recortados e articulados para efetivar tal propósito, são os que seguem: o homem natural - dificuldade, importância e o método adequado para descrever suas qualidades distintivas, tais como perfectibilidade, liberdade, igualdade, bondade, piedade, amor de si e consciência; a tensão entre as duas óticas sob as quais Rousseau descreve a existência humana - a da ativação/realização das faculdades e capacidades humanas e a das relações e modificações sociais que as escondem ou desfiguram; o contrato social apresenta uma medida , pela qual, cada homem continua livre ao estabelecer, por um ato de associação comum uma pessoa moral , orientada pelos princípios do Direito Político. Ou seja, pela associação de todos entre si surge o eu moral e coletivo , que dá origem ao corpo político , o qual compreende a abdicação do eu particular/natural por um nós ou eu comum/social .

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