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L'appareil de presse trifluvien entre 1852 et 1920

Couture, Mélanie January 2008 (has links) (PDF)
Ce mémoire propose l'analyse d'un appareil de presse dans un petit centre urbain entre 1852 et 1920. Nous savons, notamment grâce à l'étude de Jean de Bonville, qu'à partir des années 1880 dans les grands centres urbains la presse d'opinion évolue vers une presse d'information. Ces transformations dans la presse se produisent tant dans son contenu, dans sa manière d'être produite que dans son mode de financement. Qu'en est-il des transformations de la presse des petits centres urbains? Nous proposons trois angles d'études. Nous avons d'abord dressé une sociographie de l'appareil de presse trifluvien afin d'en dégager un portrait d'ensemble. Nous avons constaté que, entre 1852 et 1920, la production journalistique trifluvienne, malgré quelques exceptions, est dans l'ensemble de petite envergure et plutôt instable. Nous avons ensuite brossé un portrait d'ensemble du personnel de presse. La méthodologie mise de l'avant dans ce chapitre s'apparente à la prosopographie, mais les limites des sources nous ont forcée à revoir notre objectif. Ainsi, il ressort de ce chapitre un portrait d'ensemble plutôt qu'une biographie collective. Néanmoins, nous avons été en mesure de cerner ces hommes en tant que groupe, d'en comprendre le fonctionnement ainsi que l'évolution. Si une partie des membres du corpus a exercé les métiers liés au journalisme de manière constante au cours de leur vie active, la plupart d'entre eux ne sont pas demeurés dans le domaine. Puis, nous nous sommes intéressée au regard que les artisans posaient sur leur médium afin de mettre au jour le type de presse qu'ils envisageaient de produire. Dans cette optique nous avons examiné les prospectus. Il en est ressorti que si la presse trifluvienne est de petite envergure, les intentions des propriétaires sont quant à elles substantielles. En outre, l'analyse des intentions des propriétaires a permis d'incorporer quelques nuances quant au regard que nous portions sur l'appareil de presse trifluvien. Ainsi, il apparaît assez clairement au terme de ce chapitre que Trois-Rivières se dote d'une presse régionale au cours de la période étudiée; néanmoins, des signes de changements dans le type de presse que choisissent de faire les propriétaires sont perceptibles. La presse trifluvienne est demeurée une presse d'opinion tout au long de la période étudiée. L'appareil de presse trifluvien a tenté de répondre à des besoins locaux et, en 1920, les propriétaires et éditeurs restent près des sphères du pouvoir. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Histoire, Journalisme, Presse, Trois-Rivières, XIXe siècle, XXe siècle.
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Pour des approches intégrées de développement urbain durable : analyse de trois projets de revitalisation : Lyon: le quartier La Croix-Rousse, Montréal: le quartier Sainte-Marie, Trois-Rivières: les premiers quartiers

Laurence, Pierre January 2007 (has links) (PDF)
Le concept d'approches intégrées de développement urbain durable, en matière de la revitalisation des quartiers, est inspiré des pratiques observées dans divers pays européens depuis une trentaine d'années. Il n'y a pas encore de définitions reconnues de ce concept. On retrouve plusieurs appellations, notamment les approches intégrées de développement urbain, le développement social durable des villes, qui visent plus ou moins à intégrer simultanément lors des interventions des enjeux reliés au développement économique, social, culturel et durable, en particulier autour de la lutte contre la pauvreté et l'exclusion, la participation citoyenne, l'aménagement des espaces urbains, l'habitation, la sécurité urbaine, le développement de l'emploi, l'accueil et l'intégration des nouveaux arrivants, le transport, les espaces verts, etc. Les villes désormais occupent une place centrale dans l'organisation et la transformation des pays. Essentiellement, le développement des pays se prépare dans les villes. Toutes les villes connaissent des quartiers qui sont des lieux d'accueil des populations en situation difficile qu'on qualifie de quartiers populaires, sensibles ou simplement pauvres. Ce constat n'est pas nouveau. De tout temps les villes ont connu ces quartiers fortement stigmatisés, des sortes de zones refuges de populations exclues du reste de la ville. À cette étape de la modernisation des villes, l'écart s'accentue entre la ville qui gagne et qui est inscrite dans le processus de mondialisation, et cette ville-là qui jour après jour semble être exclue des retombées de la création de la richesse. Ce mémoire présente les résultats d'une analyse comparative de trois projets de revitalisation urbaine touchant des quartiers dans trois villes, soit: Lyon et le quartier La Croix-Rousse, Montréal et le quartier Sainte-Marie, Trois-Rivières et les premiers quartiers. Le mémoire est divisé en quatre parties. La première partie identifie les caractéristiques des villes actuelles en ce qui a trait à leur mutation, leur contexte et leurs quartiers, le renouvellement de la conception de la gouvernance, la revitalisation des quartiers en situation d'exclusion et les politiques urbaines de revitalisation dans les endroits suivants: Canada, Québec, États-Unis et Europe. L'emphase est mise sur l'historique, la mise en oeuvre et les résultats de ces politiques de régénération, en plus d'aborder les approches intégrées de développement urbain durable et les composantes en matière de revitalisation. La seconde partie expose les objectifs, les questions de recherche et la méthodologie étudiés. La troisième section présente les quartiers analysés et la quatrième partie met en lumière la présence et la variation des composantes des approches intégrées de développement urbain durable en regard des trois sites étudiés. Enfin, la conclusion fait ressortir un certain nombre de considérations générales sur le déploiement de chacun des projets, en particulier la reconfiguration profonde des modes d'intervention en matière de revitalisation. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Approches intégrées de développement urbain durable, Revitalisation urbaine, Quartiers anciens, Lyon, Le quartier La Croix-Rousse, Montréal, Le quartier Sainte-Marie, Trois-Rivières, Les premiers quartiers.
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Contribution de la concertation à la démocratisation de la gestion municipale : le cas de la ville de Trois-Rivières

Fortier, Julie January 2009 (has links) (PDF)
Il y a à peine quelques années, la gestion municipale au Québec s'opérait de façon plus hermétique, réunissant élus et administrateurs municipaux pour prendre toutes décisions concernant les affaires de la ville. L'évolution des enjeux aux plans politique, social et économique a toutefois mené les municipalités à faire preuve, au fil des années, de plus d'ouverture et de transparence dans la gestion de leurs services et dans l'élaboration de leurs politiques. Depuis, dans la sphère de l'action publique, s'opère un changement idéologique menant à l'intégration des citoyens et des groupes organisés du milieu. Parmi les approches utilisées dans la gestion municipale visant la participation d'une pluralité d'acteurs, nous retrouvons les expressions classiques suivantes: l'information, la consultation, la concertation, le partenariat et la cogestion, selon le degré d'influence décisionnelle accordé aux citoyens et aux groupes de la société civile dans la participation publique. Le point d'intérêt de cette recherche touche la modalité de participation qu'est la concertation. Nous nous demandons de quelle façon la concertation pratiquée dans l'élaboration de politiques municipales contribue à la démocratisation de la gestion municipale. Nous postulons, à titre d'hypothèse générale, que la concertation contribue à rendre plus démocratique la gestion municipale en ouvrant un espace de discussion mettant en scène des rôles marquants. Considérons à ce propos les noyaux suivants: des élus dont la légitimité se fonde sur la démocratie représentative; des administrateurs dont la légitimité se base sur leurs connaissances professionnelles et de l'appareil municipal; des reprèsentants d'institutions publiques dont la légitimité repose sur leur vision élargie et leur expertise; des organismes communautaires dont la légitimité se fonde sur leur expertise et leur lien direct avec la population. La concertation contribue également à démocratiser la gestion municipale si elle ne limite pas le débat à quelques élites. Elle s'accompagne alors de mécanismes pouvant ouvrir la discussion à une plus grande pluralité d'acteurs; notamment, les simples citoyens. Pour répondre à cette question et vérifier cette hypothèse, nous avons étudié deux projets d'élaboration de politiques municipales; à savoir, la politique familiale et la politique de développement social; toutes deux élaborées et adoptées par la Ville de Trois-Rivières. Pour chacun des projets étudiés, des entretiens individuels et semi-dirigés furent menés auprès des acteurs ayant participé aux comités: élus et administrateurs municipaux, coordonnateurs des projets, représentants d'organismes communautaires et d'institutions et des citoyens. Au total, 28 entretiens ont été effectués. Par ailleurs, nous avons procédé à la cueillette des documents utilisés lors des rencontres des groupes de concertation et nous avons assisté aux consultations organisées dans le cadre des deux démarches à l'étude. En lien avec notre question générale et notre hypothèse principale, nos résultats révèlent que la concertation contribue à la démocratisation de la gestion municipale par l'intégration de représentants de la société civile au sein des processus de formulation des politiques initiés par le pouvoir public. La concertation contribue également à démocratiser la gestion municipale par la nature délibérative des espaces de concertation instaurés et par une ouverture d'espaces de communication parallèles à la concertation rendus accessibles aux organismes et aux citoyens externes aux comités de concertation. La qualité démocratique de la concertation varie, en outre, selon l'approche de démocratie à partir de laquelle elle est analysée. Elle se veut démocratique vue sous l'approche représentative par les acteurs qu'elle réunit (élus et représentants d'organismes) et sous l'approche délibérative en référence, notamment, à l'espace de discussion et d'échanges raisonnés qu'elle fournit aux acteurs. La concertation peut également être considérée démocratique sous l'approche participative: lorsqu'elle ouvre, comme dans les cas étudiés, des espaces publics de communication en complémentarité invitant un plus large éventail d'acteurs à participer aux projets de politiques. En outre, les résultats démontrent que l'objet au coeur de la concertation a influencé les modalités de cette dernière. Dans les cas étudiés, les objets au fondement des politiques suscitèrent un impact sur la façon dont ils furent inscrits à l'agenda, sur les règles procédurales de la concertation et sur les acteurs mobilisés. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Concertation, Démocratie, Représentation, Participation, Délibération, Espace public, Politique municipale.
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Auscultation topographique du pont Laviolette à Trois-Rivières

Corbin, Maxime 16 January 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 11 janvier 2024) / Avec les années, la taille des navires ne cesse d'augmenter. Ceci pose un problème pour la navigation marchande, car de nombreux obstacles peuvent limiter le passage de ces navires de plus grande taille. Lorsqu'un navire a pour destination le port de Montréal, le pont Laviolette est l'obstacle aérien principal à considérer. C'est dans ce contexte que l'Administration portuaire de Montréal (APM) a lancé le projet d'auscultation du pont Laviolette. Cette auscultation a pour but d'analyser la variation du dégagement vertical dynamique sous le pont sur une période d'un an. Pour y parvenir, quatre antennes GNSS, un distancemètre laser, un distancemètre radar et une station météorologique ont été installés sur le pont. Ces instruments ont permis de quantifier les mouvements du pont en fonction de facteurs tels le vent, la température et la circulation automobile ainsi que leur incidence sur le dégagement vertical dynamique. Les résultats démontrent que la différence de température entre l'hiver et l'été cause des variations altimétriques atteignant 6 cm au sommet du pont et 3 cm au niveau de la chaussée du pont. C'est toutefois le niveau d'eau du fleuve Saint-Laurent qui est le facteur ayant le plus d'influence. Le fleuve varie d'environ 3 m entre la crue des eaux et son niveau le plus bas. Deux modèles indépendants du dégagement vertical dynamique ont été comparés. Le premier considère que le pont a une hauteur fixe et fait uniquement varier le niveau du fleuve. Le deuxième utilise les mesures du distancemètre radar installé sous le pont ce qui donne des dégagements qui tiennent aussi compte des mouvements du pont. En général, l'écart entre les deux modèles est de quelques cm et cet écart varie légèrement en fonction des saisons. En appliquant une correction thermique au premier modèle, l'écart entre les deux techniques est réduit de 1,6 cm. / As time goes on, the size of vessels keeps increasing. This causes a problem for the merchant navy, as many obstacles can limit the passage of these larger vessels. When a ship sets sail for the Port of Montreal, the Laviolette Bridge is the main aerial obstacle. It is why the Montreal Port Authority launched the Laviolette Bridge monitoring project. The purpose of this monitoring is to analyze the variation of the dynamic vertical clearance under the bridge over a period of one year. To achieve this, four GNSS antennas, a laser range finder, a radar range finder and a weather station were installed on the bridge. These instruments helped to quantify the bridge's movement according to factors such as wind, temperature and traffic, as well as their impact on the dynamic vertical clearance. The results show that the temperature difference between winter and summer causes altimetric variations reaching 6 cm at the top of the bridge and 3 cm at the deck level. The water level of the St. Lawrence River is by far the most influential factor. The water level can vary up to approximately 3 m due to seasonal fluctuations. Two independent vertical clearance models were compared. The first one considers that the bridge has a fixed height and that only the water level varies. The second model uses the radar range finder installed under the bridge, which measures vertical clearances that also take into account the movements of the bridge. In general, the two models agree within a few cm and this difference slightly varies according to the seasons. By applying a thermal correction to the first model, the gap between the two models is reduced by 1.6 cm.
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Introduction à une biographie de Mgr Thomas Cooke

Marie-Stanislas-du-Sacré-Coeur, 09 August 2019 (has links)
Avant propos : L’intérêt particulier que nous portons à l’histoire régionale nous a fait entreprendre le présent travail. Son but est de rappeler les débuts de la carrière du premier évêque des Trois-Rivières, Mgr Thomas Cooke. Nous en tenant aux années 1792 à 1835, soit de sa naissance à son arrivée è. la cure des Trois-Rivières, nous avons essayé, è travers sa vie et le jeu des événements, d’étudier les aspects de son apostolat. Les sources se sont faites rares surtout en ce qui a trait aux origines de la Famille Cooke et aux années d’enfance de Thomas. Nous les avons contrôlées dans la mesure du possible. Le biographe contemporain de Mgr Cooke, Mgr Napoléon Caron, P.D., sous le pseudonyme de Meinier, publia dans L’Opinion Publique Montréal, en date du 30 mai et du 6 juin 1872, une notice biographique de l’évêque des Trois- Rivières, décédé le 31 mars 1870. Nous croyons ses données conforme à la vérité historique. Nous avons consulté la Vie de Mgr Cooke extraite de l'Histoire des Ursulines des Trois-Rivières par Sœur Marguerite-Marie o.s.u. C'est l'ouvrage le plus considérable consacré à Mgr Cooke. L'auteur essaie visiblement d'auréoler celui qui fut, pendant plusieurs années, le père aimé de la Communauté. Œuvre qui se veut à la fois poétique, laudative et historique, la Vie de Mgr Cooke nous a toutefois orientée dans nos recherches. Nous avons pu retrouver la majeure partie de la correspondance de M. Cooke avec les évêques de Québec. Les lettres qu'il échangea avec M. Desjardins, procureur de l'évêché de Québec, sont particulièrement intéressantes. Nous avons utilisé les statistiques des archives paroissiales de Rivière-Ouelle, Caraquet, Nipisiguit, Néguac, Burnt-Church, Bartibog et St-Ambroise de la Jeune-Lorette. Dans plusieurs paroisses, les registres ont péri dans des incendies. C'est le cas, par exemple, de Nelson et Petit-Rocher. Nous avons compilé, dans les livres que nous avons examinés, 2203 baptêmes, 513 sépultures et 773 mariages signés par M. Cooke. A Bathurst-Ouest (Nipisiguit), nous avons retrouvé le "Cahier des résolutions de paroisse et comptes de la fabrique de la mission de la Sainte-Famille de Nipisiguit”. Il porte la signature de M. Cooke pour les années 1817, 1818, 1819 et 1821. A St-Ambroise-de-la-Jeune-Lorette (Loretteville), un Cahier d’annonces nous a permis de suivre M. Cooke à travers son ministère paroissial de 1832 à 1835. Nous exprimons notre reconnaissance à Mgr Albert Tessier, P.D. qui nous a généreusement ouvert les portes des Archives du Séminaire St-Joseph des Trois-Rivières, de même qu’è. M. l’abbé Jean-Marie Beauchemin, archiviste à l’Archevêché de Québec. Partout, au cours de nos recherches, nous avons reçu l’accueil le plus sympathique. Nous désirons remercier M. Marcel Trudel, Docteur ès Lettres, professeur h. l’institut d’Histoire de l’Université Laval, qui nous a guidée et encouragée dans notre travail. Nous voulons également témoigner notre gratitude à notre Communauté qui nous a accordé les moyens d’entreprendre cette thèse et nous a facilité les voyages et les démarches nécessaires h sa préparation. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2019
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Fouille archéologique d'une maison de la seconde moitié du XVIIIe siècle aux Forges du Saint-Maurice : un essai d'interprétation

Savard, Mario. 16 April 2024 (has links)
Le matériel archéologique retenu pour cette étude provient de fouilles pratiquées sur l'emplacement du village historique des Forges du Saint- Maurice. Ce site, qui se trouve à environ 15 km au nord de la ville de Trois-Rivières, est présentement géré par Parcs Canada qui en a fait un parc historique national et y a entrepris plusieurs campagnes de fouille depuis 1973. En 1977, les vestiges d'une petite maison datant de la seconde moitié du XVIIIe siècle furent mis au jour dans l'aire domestique du village. A l'été 1978, des sondages ont été effectués tout autour du bâtiment afin de retrouver des dépendances possibles et compléter notre connaissance des éléments archéologiques du secteur. Les pages qui suivent constituent un essai d'interprétation du bâtiment et de ses habitants, basé sur les données archéologiques et historiques. On y traitera donc du contexte archéologique, de la datation du vestige, puis de l'architecture, de l'environnement et de l'aménagement intérieur probable de la maison et enfin des activités identifiées à partir des artefacts et des documents écrits.
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Les abords de la maison Francheville aux Forges du St-Maurice : stratégie de fouille

Cloutier, Céline 25 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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La séquence d'utilisation de la terre Pachirini, au site de la place d'Armes des Trois-Rivières (CcFd-19) : fin XVIᵉ - fin XVIIIᵉ siècles

Duguay, Françoise 03 August 2023 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 24 juillet 2023) / Notre thèse s'appuie sur une réflexion amorcée en lien avec une mention historique connue de tous : celle de Laviolette, le père fondateur des Trois-Rivières, et la date de 1634. Le questionnement quant à cet énoncé est basé sur le fait que les évènements surgissent rarement du néant. Il a conduit à utiliser des données archéologiques (vestiges structuraux, strates de sols et collection), ethno-historiques, historiques et biophysiques, afin de reconstruire une séquence évènementielle étoffée et d'identifier les acteurs en présence, ainsi que leurs activités. Le site archéologique d'échantillonnage pour éclairer notre questionnement gravite autour de la terre initialement concédée en 1648 à Charles Pachirini, un chef algonquin ; cette ancienne propriété est intégrée au parc de la place d'Armes (code Borden : CcFd-19 ; lieu classé en 1960). Les données archéologiques et ethno-historiques concordent pour démontrer la présence de deux groupes ethniques à cet emplacement, depuis au moins la fin du XVIᵉ siècle : Autochtones et Français. En effet, les Trois-Rivières servaient de lieu de regroupement estival à diverses nations algonquiennes ce qui permettaient les échanges entre elles, mais aussi avec des groupes iroquoiens. Ces échanges peuvent impliquer le transfert de biens, mais aussi de trais culturels et de technologie. Les Français y viennent à prime abord en été pour le commerce des fourrures, avant d'y implanter un poste de traite fortifié en 1634. Un bourg prendra ensuite forme, à partir des années 1650. La terre Pachirini est incluse dans cette évolution car partiellement scindée en censives urbaines attribuées à des colons français, notamment en bordure de la rue Saint-Louis, ce qui permettra l'émergence d'une spécialisation dans l'utilisation de l'espace. Trois de ces lots ont fournis des indices archéologiques, ceux initialement attribués à : Barthelémy Bertaut, Jacques Aubuchon et Michel Pelletier dit Laprade. L'emplacement connu sous le toponyme de « place d'Armes » deviendra la première place du marché, lieu où l'on peut se procurer biens, denrées et services. Le tout se fait en parallèle avec une utilisation de l'emplacement par les peuples autochtones, qui y disposent d'un bâtiment fixe et où ils installent également des campements du printemps jusqu'à l'automne. Cela fait de la place d'Armes un centre de rencontre et d'échange, dont l'accès est relativement public. Le tout se poursuit depuis les années 1650 jusqu'à la fin du XVIIIᵉ siècle, moment où la décision est prise de déplacer la place du marché vers l'ouest et de retirer l'ensemble du bâti sur la terre Pachirini initiale. L'inclusion de données archéologiques permet d'apprécier le fait que la trame événementielle des Trois-Rivières est beaucoup plus complexe que ne le laisse croire une prémisse réductrice, imprimée tel un dogme dans l'historiographie locale. Par contre, la notion d'espace public se poursuit quant à elle à travers les siècles et ce jusqu'à ce jour, car la place d'Armes demeure un lieu d'accès public, sous la forme d'un parc municipal. L'aspect collectif semble y avoir primauté et s'être perpétué dans l'inconscient collectif, sans faire l'objet d'une évaluation critique sur la nature de cet état de fait. / Our thesis is constructed around the well-known historical assertion that Laviolette is the founding father of Trois-Rivières, in 1634. Something in the story seemed to be missing, for such events rarely occur out of the blue. Questioning this statement led to the use of archaeological data (structural remains, soil strata, artifacts and ecofacts), as well as ethnohistorical, historical and environmental data in order to trace an expanded sequence of events, in an effort to identify the people involved and their activities. Our archaeological sample was collected on a piece of land conceded in 1648 to an Algonkian chief, Charles Pachirini, land which is now included in Place d'Armes park (Borden code: CcFd-19; protected by law since 1960). Archaeological and ethnohistorical data demonstrate that two ethnic groups, First Nations and French, had shared the use of this area from at least the end of the XVIth century. Indeed, Trois-Rivières used to be a traditional summer gathering centre for various Algonkian nations, who also had contacts with Iroquoians. Such gatherings were used for the exchange of goods, but most probably also of cultural traits as well as technology. French traders first came into the mix to initiate fur trade, which led to the establishment of a fortified trading post in 1634. A village started developing during the 1650's, a process which included space use specialization on Pachirini's land after plots were allotted to French settlers. Three of these plots are included in our archaeological sample, the ones initially allocated to: Barthelémy Bertaut, Jacques Aubuchon and Michel Pelletier dit Laprade. The park now named "Place d'Armes" would become Trois-Rivières' first market place, where one could acquire goods, food and services. Such activities took place alongside Aboriginal groups, who had the use of a permanent building and could also build encampments there during summer; such common usage qualifies Place d'Armes as a public space. The pattern went on from the 1650's to the end of the XVIIIᵗʰ century, when the market place was transferred westward, leading to the dismantling of all buildings from what used to be Pachirini's land. Including archaeological data in the historical sequence's modelling brings forth the fact that Trois-Rivières' history is far more complex than the reductive premise that has become dogma. However, the notion that the area called "Place d'Armes" is considered a public space has lived on through the ages, even to this day, since the municipal park is still a common gathering place. It is as if the notion of a public space has made its way into the collective unconscious mind, as a primordial idea never submitted to a critical assessment of its cause.
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La privatisation des Forges du Saint-Maurice, 1846-1883 : adaptation, spécialisation et fermeture

Bédard, Michel January 1986 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Évolution fonctionnelle de la forge haute à travers la transformation des ouvrages

Mousseau, Claire 25 April 2018 (has links)
La première tentative d'exploitation des forges du Saint-Maurice par le sieur François Poulin de Francheville, vers 1729, se résume à l'adoption d'un procédé de réduction directe du minerai de fer, pour la production du fer en barres. S'avérant peu rentable, la forge de Francheville, abritant un fourneau semblable aux cheminées de forge et un marteau hydraulique, est démolie sous l'administration Cugnet pour faire place à la forge basse. Ce nouveau bâtiment s'inscrit dans les plans de réorganisation de l'entreprise sous Olivier de Vézin, qui font appel cette fois, à un procédé de réduction indirecte requérant la construction d'un haut fourneau pour la production de fonte à partir du minerai de fer, et d'une forge où l'on décarbure la fonte pour obtenir du fer malléable. Le haut fourneau et la forge basse sont prêts à fonctionner à l'automne de 1737; mais dès 1738, le débit du ruisseau ne permettant pas de faire fonctionner tous les mouvements de la forge basse, un projet de construction d'une seconde forge est soumis. L'addition de la forge haute au complexe industriel existant, doit ainsi doubler la production annuelle de fer en barres et combler le déficit encouru depuis le début de l'exploitation des forges du Saint-Maurice. Etablie dans une cuvette, à mi-chemin entre le haut fourneau et la forge basse, la forme rectangulaire de la forge haute permet d'opposer à la voie d'eau des mouvements localisée le long du ruisseau, une halle pour entreposage des matières premières. A l'automne de 1740, la construction du complexe de la forge haute est achevée. Dès le troisième quart du XVIIIe siècle, vient se greffer à la forge, un atelier de moulage de boulets de canon qui, quoique temporaire, fait appel à des techniques de fonderie et marque l'introduction du moulage de seconde fusion, sur le site de la forge haute. Ce n'est en fait que le début d'une série de réaménagements qui ne prendront fin qu'avec la fermeture de l'industrie en 1883. La présente étude vise à comprendre à travers les réaménagements successifs de l'aire de travail, l'évolution d'une technologie. Ces réaménagements étant synonymes de la transformation des bases d'équipement ou ouvrages, leur identification permet ainsi de retracer l'évolution fonctionnelle de la forge haute, qui s'inscrit dans le cadre d'un renouvellement technologique. Pour ce faire, toutes les données archéologiques ont été intégrées dans le présent rapport depuis l'intervention du Ministère des Affaires culturelles du Québec, qui permit de localiser les fondations du bâtiment et d'un fourneau, le fourneau neuf, partiellement dégagé depuis l'abandon du site en 1883. La recherche entreprise à l'intérieur de la forge, lors de la saison 1973, nous donna rapidement un aperçu de la complexité des vestiges. La superposition de ces mêmes vestiges et l'absence de stratigraphie â l'intérieur de la forge, nous amenèrent à privilégier la fouille à ciel ouvert. Cette technique de reconnaissance permit de dégager les ouvrages successivement, tout en respectant leur contemporanéité, et de répartir les lots en fonction des vestiges; l'enregistrement s'est déroulé conformément aux normes de Parcs Canada. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2012

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