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Pour des approches intégrées de développement urbain durable : analyse de trois projets de revitalisation : Lyon: le quartier La Croix-Rousse, Montréal: le quartier Sainte-Marie, Trois-Rivières: les premiers quartiers

Laurence, Pierre January 2007 (has links) (PDF)
Le concept d'approches intégrées de développement urbain durable, en matière de la revitalisation des quartiers, est inspiré des pratiques observées dans divers pays européens depuis une trentaine d'années. Il n'y a pas encore de définitions reconnues de ce concept. On retrouve plusieurs appellations, notamment les approches intégrées de développement urbain, le développement social durable des villes, qui visent plus ou moins à intégrer simultanément lors des interventions des enjeux reliés au développement économique, social, culturel et durable, en particulier autour de la lutte contre la pauvreté et l'exclusion, la participation citoyenne, l'aménagement des espaces urbains, l'habitation, la sécurité urbaine, le développement de l'emploi, l'accueil et l'intégration des nouveaux arrivants, le transport, les espaces verts, etc. Les villes désormais occupent une place centrale dans l'organisation et la transformation des pays. Essentiellement, le développement des pays se prépare dans les villes. Toutes les villes connaissent des quartiers qui sont des lieux d'accueil des populations en situation difficile qu'on qualifie de quartiers populaires, sensibles ou simplement pauvres. Ce constat n'est pas nouveau. De tout temps les villes ont connu ces quartiers fortement stigmatisés, des sortes de zones refuges de populations exclues du reste de la ville. À cette étape de la modernisation des villes, l'écart s'accentue entre la ville qui gagne et qui est inscrite dans le processus de mondialisation, et cette ville-là qui jour après jour semble être exclue des retombées de la création de la richesse. Ce mémoire présente les résultats d'une analyse comparative de trois projets de revitalisation urbaine touchant des quartiers dans trois villes, soit: Lyon et le quartier La Croix-Rousse, Montréal et le quartier Sainte-Marie, Trois-Rivières et les premiers quartiers. Le mémoire est divisé en quatre parties. La première partie identifie les caractéristiques des villes actuelles en ce qui a trait à leur mutation, leur contexte et leurs quartiers, le renouvellement de la conception de la gouvernance, la revitalisation des quartiers en situation d'exclusion et les politiques urbaines de revitalisation dans les endroits suivants: Canada, Québec, États-Unis et Europe. L'emphase est mise sur l'historique, la mise en oeuvre et les résultats de ces politiques de régénération, en plus d'aborder les approches intégrées de développement urbain durable et les composantes en matière de revitalisation. La seconde partie expose les objectifs, les questions de recherche et la méthodologie étudiés. La troisième section présente les quartiers analysés et la quatrième partie met en lumière la présence et la variation des composantes des approches intégrées de développement urbain durable en regard des trois sites étudiés. Enfin, la conclusion fait ressortir un certain nombre de considérations générales sur le déploiement de chacun des projets, en particulier la reconfiguration profonde des modes d'intervention en matière de revitalisation. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Approches intégrées de développement urbain durable, Revitalisation urbaine, Quartiers anciens, Lyon, Le quartier La Croix-Rousse, Montréal, Le quartier Sainte-Marie, Trois-Rivières, Les premiers quartiers.
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La transformation des bidonvilles péruviens en nouvelles villes émergentes : de la solidarité sociale à la création de marchés

Enriquez Santibanez, Dario January 2008 (has links) (PDF)
Au cours des dernières cinquante années, la croissance vertigineuse et chaotique des villes latino-américaines a été fortement alimentée par la migration vers les villes à partir de la campagne habitée par des paysans appauvris et en chômage. Aucune ville n'était préparée à recevoir un tel nombre de paysans cherchant à survivre. Tous les services sont tombés en ruines. Toutes les relations économiques, politiques et sociales ont été changées. La faible planification d'origine n'a pas été respectée. Les logements existants étaient insuffisants pour accueillir les nouveaux arrivants. La paysannerie qui arrivait aux villes et les plus pauvres de citadins ne comptaient sur l'argent pour acheter les terrains propices à la construction de logements. Ils ont décidé d'occuper illégalement n'importe quel terrain, généralement dépourvu de services de base et dans la périphérie de la ville. Ce sont alors les premières « invasions » et les premiers bidonvilles. Les bidonvilles, en couvrant de plus en plus tous les espaces autour des grandes villes latino-américaines, sont l'expression la plus remarquable d'une population pauvre cherchant les opportunités que le système économique légal leur refuse. Les premiers ans d'un bidonville sont saturés d'expressions de pauvreté, quelquefois extrême. Cependant, il y a en même temps beaucoup d'expériences solidaires collectivistes de développement local. Par la suite, les bidonvilles sont devenus l'espace privilégié de la germination et de l'évolution de l'économie populaire informelle, c'est-à-dire un espace d'activités de production et de commercialisation dont la plupart se déroulent en dehors de tout schéma légal et où se trouvent souvent les secteurs de la population dits « exclus » de la modernité relative dans les pays sous-développés. Une vraie solution que les pauvres urbains ont trouvée pour résoudre leurs propres problèmes. Après leurs consolidations, les anciens bidonvilles démontrent un processus plutôt d'individualisme, par opposition au collectivisme initial, et ce, à partir du développement d'une économie populaire, mais pas nécessairement solidaire et très proche de l'économie de marché. Ainsi, ce mémoire vise à mieux comprendre la transformation d'anciens bidonvilles en nouvelles villes émergentes dans la périphérie urbaine des grandes villes des pays du sud, notamment Lima, la capitale péruvienne. En utilisant des études de cas, l'évolution de quatre bidonvilles autour de cette ville a été étudiée plus en profondeur. Les sources d'information ont été diverses, parmi celles-ci nous comptons des documents gouvernementaux et d'autres sources, des observations sur place, des photographies et surtout des entrevues semi-dirigées et des entretiens de groupes avec des informateurs clés. Également, il sera question de facteurs qui ont rendu possible cette transformation, en examinant les processus d'un certain nombre de bidonvilles liméniens. Notre recherche considère l'expérience des bidonvilles comme étant l'émergence d'un « savoir-faire » parmi les groupes de population les plus défavorisés et dans le contexte d'une nouvelle façon d'organiser l'économie. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Amérique latine, Bidonvilles, Économie informelle, Économie populaire, Exclusion, Lima, Pauvreté urbaine, Périphérie urbaine, Pérou, Ville émergente.
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Impacts sociaux d'un tremblement de terre : Popayán et la reconfiguration des actions collectives après 1983

Hernández, Salvador David January 2010 (has links) (PDF)
Ce mémoire aborde la relation entre les tragédies naturelles, les actions collectives, les mouvements sociaux et les changements politiques. Dans cette optique, une étude de cas a été réalisée, celle du tremblement de terre de 1983 qui a affecté la ville de Popayán (Colombie). Ce travail montre la naissance et l'évolution d'un mouvement social, la Coordonnatrice des bidonvilles, qui a tenté de coordonner les actions collectives liées au problème du logement après le séisme. Sur le plan théorique, ce mémoire s'appuie sur la théorie de l'action collective, en abordant la théorie de la mobilisation des ressources de Tilly et celle des mouvements sociaux, avec une emphase sur les mouvements sociaux urbains, tels que définis par Castells. Ce mémoire tente de répondre à la question de recherche suivante: Quelle a été l'incidence du tremblement de terre de 1983 en Colombie sur la dynamique des actions collectives, sur l'apparition et le développement de mouvements sociaux pour le logement à Popayán, ainsi que leurs effets sur la politique de logement de la ville. Pour répondre à cette question, trois hypothèses sont proposées: 1) Le tremblement de terre de 1983 en Colombie a affecté une partie importante de la population des locataires, ce qui a entraîné un changement notable dans le nombre d'actions collectives, leurs types et le nombre de participants qui ont pris part à ces actions à Popayán, 2) Les actions collectives engendrées par le tremblement de terre ont produit des effets en ce qui concerne l'apparition et le développement de mouvements sociaux pour le logement et ont aussi influencé les stratégies de négociation et de lutte des mouvements sociaux urbains à Popayán, 3) Les changements dans les actions collectives et les mouvements sociaux urbains ont entraîné des effets politiques en ce qui concerne la politique de logement à Popayán. Pour valider ces hypothèses, deux méthodes ont été choisies: l'analyse documentaire (recension de presse) et l'entrevue semi-dirigée. Pour cette étude de cas, une période de quatre ans, incluant les années 1982-1985, a été délimitée. L'étude sur les changements dans les actions collectives provoqués par le tremblement de terre a été développée après construction d'une base de données faite à partir d'articles de journaux. Cette base de données a pris en compte les variables suivantes: acteurs qui ont participé, nombre de participants, motifs de l'action collective, type d'action collective. Ces variables ont été analysées en fonction de l'année où ces événements se sont déroulés. Les personnes interviewées ont été sélectionnées à partir de cette base de données, en fonction de leur relation avec les mouvements sociaux impliqués dans cette étude de cas. Les résultats démontrent que le tremblement de terre a entraîné une modification quantitative en termes du nombre d'actions collectives et du nombre de participants et des modifications qualitatives en ce qui concerne les acteurs impliqués, les raisons de la mobilisation et le type d'action qu'ils ont développé. Les actions collectives se sont transformées après le tremblement de terre, en passant d'actions liées aux questions de travail à des actions concentrées sur la recherche d'une solution au problème structurel de logement. En ce qui concerne les mouvements sociaux, nous montrons que le processus de coordination des actions collectives liées au logement a donné lieu à la naissance d'un mouvement social, la Coordonnatrice des bidonvilles. Ce mouvement a été réprimé et leurs membres persécutés jusqu'à ce que ce groupe finisse par se désintégrer. Finalement, nous analysons la relation entre les actions collectives et la modification de la politique de logement à Popayán, à travers la création de la Corporation pour la reconstruction du Cauca. Cette recherche démontre, enfin, que les circonstances créées par des tragédies naturelles peuvent créer de forts liens de solidarité et d'identité entre des personnes, qui s'organisent pour la défense de leurs droits fondamentaux et deviennent ainsi des sujets de leur propre histoire. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Action collective, Mouvement social, Mouvement social urbain, Tremblement de terre, Popayán, Politique de logement.
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Les limites du leadership traditionnel dans le développement local : le cas d'un organisme de développement local à Montréal

Akartit, Mahjouba 06 1900 (has links) (PDF)
L'Organisme de développement local (ODL) étudié est une concertation intersectorielle menée par une coalition d’acteurs locaux à Verdun. Il a été créé pour revitaliser le territoire de Verdun touché par les conséquences de la désindustrialisation de Montréal et par la crise économique des années 1980. C’est une étude de cas qui s’inscrit dans le cadre d’un projet de recherche plus vaste intitulé « Économie sociale et inclusion socioterritoriale », qui, sous la direction de Juan-Luis Klein, vise à étudier les effets structurants des initiatives locales de développement qui se sont appuyées sur les ressources de l’économie sociale à Montréal pour revitaliser ou reconvertir des territoires fragiles ou fragilisés suite aux conséquences de la crise des années 1980. L’analyse des effets structurants dans notre étude de cas s’est penchée sur un facteur important dans la réussite de ce type d’initiatives, à savoir le leadership (Klein et Champagne, 2011). Notre hypothèse de départ postule que plus la coalition qui soutient un leadership est large, plus celui-ci est capable de mettre en place une gouvernance plurielle et inclusive et plus le milieu devient créatif et réussit à contrer les tendances à l’appauvrissement de la collectivité. Or, nous montrerons que le leadership de l'ODL à Verdun, soutenu par l’élite locale traditionnelle, a opté pour une démarche de concertation institutionnelle pour mener la revitalisation du territoire. Tout en s’appuyant sur les ressources de l’économie sociale et montrant une grande capacité de mobilisation de ressources diverses et diversifiées, l'ODL est demeuré incapable d’intégrer les acteurs du milieu communautaire comme partenaires de ladite concertation et n’a pu, de ce fait, mettre en place une gouvernance plurielle et inclusive. La démarche adoptée a privilégié l’observation participante et s’est basée sur la documentation et des entrevues semi-dirigées avec divers acteurs. L’analyse du cas de l'ODL a porté sur l’examen des différents aspects qui rentrent dans la légitimation et l’institutionnalisation du leadership pour expliquer les raisons qui ont limité la construction d’un leadership partagé. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Initiative locale, leadership, développement local, économie sociale, gouvernance locale, coalition, Verdun, Montréal.
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Action collective conflictuelle et cohésion sociale : le cas du quartier Saint-Michel à Montréal

Bocquin, Christophe 03 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire porte sur l'interaction entre deux concepts actuellement au cœur de débats scientifiques : l'action collective conflictuelle et la cohésion sociale. Dans une démarche de développement par l'initiative locale, la cohésion sociale est de plus en plus mise en avant comme un levier pour le développement de territoires en difficulté, notamment au travers du programme canadien des vibrant communities. Si la cohésion sociale est vue par la majorité des chercheurs comme un objectif intéressant bien qu'insuffisant pour sortir seul un quartier de la pauvreté et l'amener dans la voie du développement collectif, son rapport avec le conflit suscite un débat de la communauté scientifique. En effet, celle-ci est divisée à ce sujet. Certains voient le conflit comme un vecteur de division et de renforcements d'inégalités territoriales. D'autres pensent que l'action collective conflictuelle peut avoir un rôle positif sur la cohésion sociale, en engendrant un processus par lequel les acteurs formalisent, débattent et confrontent leurs idées. Ce choc des idées permet une ouverture vers les autres et ouvre la voie à un consensus et contribue à l'émergence ou au renforcement de l'identité locale. Ce mémoire a pour objectif de renverser le paradigme selon lequel le conflit ne serait qu'un vecteur de division. Le quartier de Saint-Michel est marqué par une histoire forte de conflits entre ses habitants et la ville de Montréal au sujet des nuisances provoquées par la carrière Miron. Le dense milieu communautaire michelois et son modèle de gouvernance locale sont issus de cette action collective conflictuelle qui a duré plusieurs dizaines d'années. Malgré un contexte de diversité sociale et différentes vagues d'immigration, on constate une cohésion sociale forte dans le quartier Saint-Michel, avec un sentiment d'appartenance important et un partage de valeurs communes entre les habitants. Ce milieu communautaire bien structuré a permis au quartier Saint-Michel de s'approprier et de profiter des retombées de l'implantation de la Tohu, ainsi que de mobiliser des ressources exogènes importantes. L'appui des pouvoirs publics aux initiatives locales micheloises permet au quartier d'entamer sa revitalisation. Néanmoins, si le conflit semble avoir des effets positifs sur la cohésion sociale et permettre de créer un contexte favorable à des initiatives locales, il faut certaines conditions pour qu'il parvienne à engendrer des processus de cohésion. Ce sont ces conditions que nous étudions dans ce mémoire. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Développement local, cohésion sociale, action collective conflictuelle, innovation, gouvernance, culture.
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Les représentations médiatiques d'un quartier en processus de gentrification : le cas du plateau Mont-royal à travers la presse francophone

Benali, Kenza January 2007 (has links) (PDF)
Le Plateau Mont-Royal est l'un des quartiers centraux montréalais qui ont connu, après une période de « dégénérescence » au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, un regain d'intérêt et une gentrification extraordinaires durant les trois dernières décennies. Cependant, très peu d'études se sont penchées sur le processus par lequel ce quartier central, autrefois mésestimé, a acquis dès les années 1970 une qualité d'attractivité exceptionnelle. Cette thèse de doctorat s'est efforcée de retracer, à travers l'analyse des quotidiens montréalais de 1970 à 1995, cette phase fascinante de l'histoire urbaine du quartier. Elle s'est précisément intéressée à dévoiler les représentations médiatiques rattachées au quartier durant cette période de renouveau. L'objectif principal n'était pas d'expliquer le phénomène de gentrification du quartier en tant que tel, mais de mettre en lumière l'imaginaire médiatique qui fut susceptible d'influencer ce phénomène. La recherche a révélé que l'imaginaire médiatique construit autour du Plateau a connu, en accompagnant toutes les étapes du processus de restructuration du paysage urbain du quartier, trois moments. Le premier moment (décennie 1970), caractérisé par la déstabilisation de la ville sous la poussée de l'urbanisme moderne, est le moment le plus décisif de l'histoire de la revalorisation médiatique du Plateau. Par opposition à l'urbanisme moderne du moment qui ravage les quartiers centraux, le Plateau se voit investit d'un discours promotionnel qui l'érige, entre autres, comme un modèle d'urbanité et d'urbanisme, le lieu privilégié de la sociabilité, le cadre par excellence de la tolérance sociale et un des joyaux de l'identité montréalaise. Avec sa métamorphose urbanistique et sociale initiées durant les années 1980, le Plateau incarne pour la presse le renouveau urbain. Durant la décennie suivante, le développement urbanistique et culturel du Plateau est achevé, et ce dernier est présenté par la presse comme un bastion de la postmodernité, le principal foyer culturel de Montréal et un des quartiers mythiques de l'Amérique du Nord. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Quartiers centraux, Revitalisation urbaine, Gentrification, Représentations médiatiques, Plateau Mont-Royal, Montréal.
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Les limites du leadership traditionnel dans le développement local : le cas du forum économique de Verdun à Montréal

Akartit, Mahjouba 06 1900 (has links) (PDF)
Le Forum économique de Verdun est une concertation intersectorielle menée par une coalition d'acteurs locaux à Verdun. Il a été créé pour revitaliser le territoire de Verdun touché par les conséquences de la désindustrialisation de Montréal et par la crise économique des années 1980. C'est une étude de cas qui s'inscrit dans le cadre d'un projet de recherche plus vaste intitulé « Économie sociale et inclusion socioterritoriale », qui, sous la direction de Juan-Luis Klein, vise à étudier les effets structurants des initiatives locales de développement qui se sont appuyées sur les ressources de l'économie sociale à Montréal pour revitaliser ou reconvertir des territoires fragiles ou fragilisés suite aux conséquences de la crise des années 1980. L'analyse des effets structurants dans notre étude de cas s'est penchée sur un facteur important dans la réussite de ce type d'initiatives, à savoir le leadership (Klein et Champagne, 2011). Notre hypothèse de départ postule que plus la coalition qui soutient un leadership est large, plus celui-ci est capable de mettre en place une gouvernance plurielle et inclusive et plus le milieu devient créatif et réussit à contrer les tendances à l'appauvrissement de la collectivité. Or, nous montrerons que le leadership du FEV à Verdun, soutenu par l'élite locale traditionnelle, a opté pour une démarche de concertation institutionnelle pour mener la revitalisation du territoire. Tout en s'appuyant sur les ressources de l'économie sociale et montrant une grande capacité de mobilisation de ressources diverses et diversifiées, le FEV est demeuré incapable d'intégrer les acteurs du milieu communautaire comme partenaires de ladite concertation et n'a pu, de ce fait, mettre en place une gouvernance plurielle et inclusive. La démarche adoptée a privilégié l'observation participante et s'est basée sur la documentation et des entrevues semi-dirigées avec divers acteurs. L'analyse du cas du FEV a porté sur l'examen des différents aspects qui rentrent dans la légitimation et l'institutionnalisation du leadership pour expliquer les raisons qui ont limité la construction d'un leadership partagé. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Initiative locale, leadership, développement local, économie sociale, gouvernance locale, coalition, Verdun, Montréal.
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Reconfiguration des réseaux de transport et Renouveau urbain. L'enjeu d'un urbanisme orienté vers le rail

Leysens, Thomas 28 September 2011 (has links) (PDF)
La consommation d'espace engendrée par l'étalement urbain doit être limitée dans le cadre d'un développement urbain durable. Cet étalement urbain est entretenu, pour partie, par la dépendance automobile. Il convient donc de s'interroger sur les possibilités de reconfigurer les réseaux et l'espace pour développer un renouveau urbain. La densification et l'urbanisme orienté vers le rail, et plus largement les transports collectifs, apparaissent comme des solutions pertinentes pour répondre à ces enjeux, notamment en mobilisant le potentiel représenté par les friches ferroviaires. Cet objectif demande une coordination des transports et de l'usage du sol, qui doit s'appuyer sur une observation croisée foncier/transports. C'est dans cette optique qu'ont été développés des outils d'aide à la décision pour les acteurs de l'aménagement, en vue de favoriser le développement d'un urbanisme orienté vers le rail, notamment dans le cadre du projet franco allemand BahnVille 2.
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Étude sur le potentiel de développement des zones industrielles en mutation dans une perspective de requalification urbaine orientée sur les transports en commun

Bissuel-Roy, Thomas 11 1900 (has links) (PDF)
Les métropoles occidentales contemporaines sont confrontées à des défis de taille. Harmoniser la planification des réseaux de transport en lien avec le développement urbain, d'une part, et faire face à la désindustrialisation qui s'opère dans la majorité des métropoles occidentales, d'autre part, représentent deux de ces défis. Existe-t-il une approche qui permette de s'attaquer à ces deux problématiques de façon intégrée? C'est ce que nous nous proposons de démontrer dans cet ouvrage en étudiant le cas de Montréal qui fut jadis le berceau de l'industrialisation canadienne. Plus spécifiquement, cette recherche vise à démontrer que les zones industrielles en mutation, conséquences spatiales de la désindustrialisation des villes centrales, ont un grand potentiel de développement d'autant plus qu'elles sont situées en milieu urbain dense et déjà desservies par les infrastructures de transport en commun. Redévelopper ces secteurs urbains permet non seulement de donner un second souffle à des quartiers en déclin, mais de limiter l'étalement urbain par la récupération de sites centraux et de maximiser l'utilisation des infrastructures de transport en commun existantes. Afin de démontrer cette hypothèse, nous avons eu recours à des études de cas. Nous avons donc sélectionné une série de zones industrielles en mutation le long du corridor ferroviaire du CP allant de l'arrondissement de Hochelaga-Maisonneuve à celui de Lachine afin d'en faire une étude approfondie et d'en évaluer le potentiel. Au total, sept zones ont été évaluées. Cette évaluation a été réalisée à l'aide d'une grille de critères que nous avons construite à partir de la littérature, mais que nous avons adaptée à nos besoins. Les évaluations de ces sites nous ont révélé que non seulement les zones industrielles en mutations possédaient un grand potentiel de développement, bien que ce potentiel variait d'un site à l'autre, mais aussi que la localisation centrale de ces zones desservies par les infrastructures de transport en commun représentait une opportunité d'augmenter significativement leur impact sur la mobilité urbaine tout en requalifiant des zones déstructurées. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Friches industrielles, Désindustrialisation, Chemin de fer, Transit-Oriented Development, Transport en commun, Montréal.
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Quels rôles pour les acteurs locaux dans les projets de revitalisation urbaine intégrée? : regard sur le projet Laurentien-Grenet à Montréal

Chabant, Ophélie 11 1900 (has links) (PDF)
Depuis plusieurs années, les villes des pays développés connaissent de nombreuses transformations et changements, tels qu'une dégradation plus marquée de l'environnement physique (infrastructures, logements...), un déplacement de la population du centre-ville vers les périphéries, le tout souvent jumelé avec des problèmes de discrimination et d'exclusion sociale envers les minorités ethniques. Le phénomène de désindustrialisation, serait la principale cause de ces changements (Sacqué et al. 2003 ; McGregor et McConnachie, 1995 ; McCarthy, 1998) Les conséquences de la migration de la population sont d'ailleurs plus visibles dans les villes nord-américaines, que dans celles européennes. Pour répondre à ces multiples défis, les autorités municipales ont désormais le choix entre plusieurs politiques publiques municipales : la réhabilitation, la rénovation ou encore la revitalisation urbaine, comme le décrivent Sacqué (2006) ou encore Séguin et Divay (2004). Ces différents modes d'interventions prônent la lutte contre la pauvreté, dans les quartiers déshérités de plusieurs villes, mais la stratégie de revitalisation urbaine aborde le problème plus en profondeur, puisqu'elle y ajoute l'intégration de la communauté. Alors que bon nombre de quartiers détériorés et en crise, ont été le lieu de luttes urbaines ou de ségrégation sociale et ethnique (Massey et Denton, 1995 et Body-Gendrot, 1997), aucune démarche n'avait été menée en faveur de l'intégration de la population locale et des organisations communautaires, dans ces programmes et politiques publiques. Désormais, l'intégration et la participation de la communauté locale, est une priorité dans les projets de revitalisation urbaine, au même titre que l'amélioration du cadre de vie ou la création d'emplois (Aigner et al. 1999 ; Gittell, 2001 et Senécal et al. 2002). Ce mémoire a pour principal objectif d'étudier un exemple de projet de revitalisation urbaine intégrée (RUI), développé dans la métropole montréalaise, au cours des années 2000, celui de Laurentien-Grenet. Nous étudions aussi l'un des projets du programme fédéral d'Empowerment Zones (EZ), à savoir celui de la ville de Chicago mis en place entre 1994 et 2004, à titre de point de repère pour notre analyse de l'exemple montréalais. La méthodologie utilisée repose principalement sur la réalisation d'entrevues semi-dirigées, avec des acteurs locaux (intervenants-clés et résidants) impliqués dans le projet de RUI Laurentien-Grenet et aussi sur l'analyse de diverses sources documentaires. Bien que les deux projets de revitalisation urbaine, visent les mêmes objectifs, les premières conclusions nous montrent certaines différences, surtout à propos de la mobilisation et l'implication des acteurs locaux, qui semble tenir compte de certaines particularités locales (comme par exemple la ségrégation sociale et ethnique). ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : revitalisation urbaine, empowerment zone, implication des résidants, ségrégation sociale et ethnique, Montréal, Chicago

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