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Le modèle de gestion du patrimoine par les valeurs comme outil de développment : la restructuration de l'ancien port et du quartier de la Petite Sicile à Tunis

Ayadi, Sofiène January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Villes moyennes et rénovation urbaine : discours et actions d’une transaction spatiale : exemples pris en Bretagne / Medium-size towns and urban renewal : speeches and actions of a spatial transaction : example in Brittany

Gaudin, Solène 19 November 2013 (has links)
Le Programme National de Rénovation Urbaine (PNRU), initié au titre de la loi Borloo du 1er août 2003, a été explicitement conçu pour s’attaquer à des questions urbaines et sociales lourdes : obsolescence du parc de logements des organismes HLM, concentration de populations paupérisées dans des espaces qualifiés d’espaces de relégation, discriminations liées à la nationalité ou à l’origine géographique. Calibrée pour répondre aux problématiques des quartiers difficiles des grandes villes, sa diffusion à l’ensemble des territoires prioritaires et en direction de villes petites et moyennes témoigne du succès de la formule et, suis generis, d’une appétence particulière de ces dernières pour le changement, pour l’action et la communication autour de ces « maxi-projets urbains », parfois hors d’échelle.En inscrivant notre réflexion dans une relecture des théories de la transaction, nous avons interrogé les récits et les discours des acteurs décisionnaires engagés dans les opérations de rénovation urbaine d’envergure des villes moyennes à l’échelle de la région Bretagne. En somme, quand, comment et sur quoi se fonde l’engagement de la puissance publique dans le choix de la démolition et comment comprendre l’adhésion massive des villes moyennes à ce dispositif ? Il s’agit donc de s’intéresser, d’une part, aux conceptions de l’espace portées par ces opérations et, d’autre part, d’interroger les logiques de l’action sur lesquelles elles reposent. / The National Urban Renewal Programme (NERP), launched by the Borloo law passed on 1 August 2003, was explicitly designed as an answer to strong social and urban issues: housing obsolescence of the HLM, concentration of population in space which are considered as impoverished areas, relegation and discrimination according to nationality or geographical origin. Calibrated to address problems of the difficult areas of large cities, its diffusion to all priority areas and towards small and medium-sized towns reflects the success of the formula, and, by the way, a special appetite for action and communication about these "maxi urban projects" sometimes oversized.Mobilising a proofreading of transaction theories, we have analysed the stories and speeches of local actors and policy maker involved in large-scale operations of urban renewal in mid-sized cities across Brittany. In sum, we ask when, how and on what basis repose the commitment of the public authorities in the choice of demolition and how to understand the massive support of medium-sized cities in this device? This includes developing interest, on the one hand, about the concepts of space including in these operations and, secondly, to evalue and ask the logic of the action of the programme.
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De la quête de cohérence du projet urbain aux pratiques d’ajustements entre vision prospective, stratégies urbaines et opérations d’aménagement : le territoire stéphanois à l’épreuve de l’urbanisme réflexif / The coherence of the urban project seeking to practical adjustments between prospective vision , urban strategies and development operations : Saint-Etienne territory proof reflexive planning

Chemin Le Piolet, Séverine 22 September 2016 (has links)
Dans un contexte de mutations urbaines, d’émergence de dynamiques nouvelles telles que la mondialisation et métropolisation et de multiplication des acteurs intervenant sur les territoires, la question de la cohérence des espaces et des actions qui y sont menées se pose de plus en plus fréquemment. Le projet urbain apparaissant comme l’outil incontournable de la ville contemporaine, cette réflexion pose l’hypothèse selon laquelle la cohérence du projet urbain global réside dans l’articulation des projets relatifs aux différentes échelles constitutives du territoire. Un des objectifs de la recherche est de mesurer l’impact de notre contexte contemporain d'incertitude sur la planification à travers la notion de projet urbain et les modes d’élaboration de projets. La réflexion s’intéresse donc aux outils émergents et à développer qui facilitent l’articulation des échelles et phases de projets, articulation identifiée comme élément indispensable de la cohérence du projet urbain. Cette articulation est identifiée comme cruciale pour atteindre une certaine cohérence urbaine car elle révèle les interactions des interventions opérationnelles les unes sur les autres, et permet d’évaluer leur degré de cohérence avec la planification globale. Cette question revêt un caractère particulier à Saint-Etienne car le territoire cumule les projets relevant d’acteurs multiples. La recherche sous forme de Convention Industrielle de Formation par la Recherche est l'occasion de tester l'élaboration d'un outil de lisibilité et mise en cohérence du projet urbain stéphanois appelé «Atlas du projet urbain» au sein du pôle urbanisme et développement de la ville elle-même et d'un processus de construction partenariale du projet en devenir : "Saint-Etienne horizon 2025". / In a context of urban transformations, emergence of new process such as globalization and "métropolisation" and increase in the number of actors taking place on territories, the question about the consistency of spaces and actions which are led inside, settles there more and more frequently. The urban project appearing as the inescapable tool of the contemporary city, this reflection asserts the hypothesis that the consistency of the global urban project lies in the joint of the projects concerning the various essential scales from the territory.    One of the objectives of the research is to measure the impact of our uncertainty contemporary context on the planning through the urban project notion and the method of projects development. The reflection is thus interested in emerging tools which facilitates the joint of scales and projects steps, joint identified as essential element in the urban project coherence. This joint is crucial to reach some urban coherence because it brings to light the interactions of the operational interventions together, and allows to estimate their coherence degree with the global planning.   This question has a particular character in Saint-Etienne because the territory combines projects coming within several actors. The research in the form of Industrial Agreement of Training by the Research is the opportunity to test the development of a legibility tool and the coherence of the urban project of Saint Etienne called " Atlas of the urban project " within the town planning and development pole of this city which is Saint Etienne.
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Urban design et projet urbain entre spécialisation et multidisciplinarité : l’identité professionnelle des concepteurs et leurs marges de manœuvre dans le projet / Urban design and urban project between specialization and multidisciplinary : designers professional identity and their leeway in the project Euralille, Masséna et les Halles de Paris

Toubal, Samer 25 November 2013 (has links)
Á travers une approche historico-épistémologique et une analyse de la réalité des pratiques, ce travail s'intéresse à la dimension temporelle de la spécialisation professionnelle. Il s'agit de deux démarches de recherche sur la spécialisation en conception archi-urbaine à long-terme et à court-terme. Dans un premier temps et en faisant un aller-retour entre l'urban design étatsunien et le projet urbain à la française, nous nous interrogeons sur les origines de l'émergence et de l'évolution des groupes de concepteurs spécialisés dans la conception du projet de morceau de ville. Dans un second temps, nous étudions quatre opérations urbaines réalisées en France depuis l'introduction du concept de projet urbain. L'objectif est de comprendre l'impact la multidisciplinarité sur la place et le rôle des architectes-urbanistes dans le projet. Les deux démarches se complètent. Elles montrent que les marges de manœuvre d'un concepteur au sein des processus de conception ne dépendent pas seulement de son identité professionnelle mais aussi du moment et de la durée de son intervention dans ces processus. Or ce moment et cette durée peuvent être contrôlables, en partie, à travers la gestion du projet et de sa temporalité. Ainsi, la naissance de nouvelles spécialités – en tant que concrétisations de la spécialisation temporaire – ne s'explique pas seulement par la nature et le contexte de la commande architecturale et urbaine mais aussi par les stratégies mises en place pour répondre à cette commande / Through a historical-epistemological approach and an analysis of actual practices, this work focuses on the temporal dimension of professional specialization. There are two approaches to research long-term and short-term archi-urban design specialization. As a first step and making a round trip between American urban design and French urban project, we wonder about the origins of the emergence and evolution of groups of designers specialized in city-parts design. In a second step, we study four urban operations engaged in France since the introduction of the concept of urban project. The objective is to understand the impact of the multidisciplinary on the place and role of architects-urbanites in the project. The two approaches are complementary. They show that the leeway of a designer in the design process does not depend only on his professional identity but also on the time and duration of his involvement in these processes. This time and this duration can be controlled, in part, through the management of the project and its temporality. Thus, the birth of new specialties - as embodiments of the temporary specialization - not only due to the nature and context of the architectural and urban command, but also by the strategies put in place to respond to this command
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Politiser l'action publique : une approche par les instruments : le cas du programme Constellation / Politicize public action : an approach based on tools : the case of the Constellation project

Ferguson, Yann 11 July 2014 (has links)
Les grands projets urbains sont devenus des éléments indispensables des stratégies de développement local, dans un contexte de compétition entre les territoires. Leur pilotage nécessite souvent une remise en question des formes organisationnelles convenues de l'action publique. Ainsi, le programme Constellation, opération toulousaine réunissant une zone industrielle et deux éco-quartiers, a été l’occasion de ré-instruire les connaissances et les pratiques urbaines locales. Ce processus se matérialise dans des instruments d’action délibérément mobilisés pour domestiquer l’incertitude générée par la mise à distance du fonctionnement traditionnel du système de fabrication de la ville. Ces instruments, qui peuvent être des chartes, des équipes-projets, des procédures de désignation d’urbanistes ou d’architectes, des normes qualité ou des bases-vie de chantier, mobilisent de nouveaux acteurs et de nouvelles formes managériales. Les usagers leur attribuent une capacité à transformer la culture du projet urbain. Cette thèse vise à comprendre comment les acteurs instrumentent leur action en situation d’incertitude. Elle montre que l’action instrumentée active quatre types de médiation, pragmatique, épistémique, interactive et symbolique, dont les combinaisons produisent quatre mécanismes de confinement des problèmes : la socialisation et la communalisation, la sélection et la socialisation. L’ensemble rend compte d’une politisation de l’action, dans la mesure où les instruments transforment la nature des échanges, passant d’échanges économiques à des échanges politiques. / Large urban projects have come to play an indispensible part in local development strategies, in the context of competition between areas. Their successful conduct often requires calling into question conventional ways of organizing public action. The Constellation project in Toulouse, including an industrial zone and two eco-neighborhoods, provides an occasion to re-examine local urban knowledge and practices. This process is seen in the tools used deliberately to calm the incertitude caused by departures from traditional ways of building cities. They can include charters, team projects, procedural designations of urbanists and architects, drawing up of quality standards and managing on-site locales. They mobilize new participants and new forms of management. Users of the site accredit them with an ability to transform an urban project’s culture. This doctoral thesis intends to provide an understanding of how participants use these tools in a situation of uncertainty. It shows how action involves four types of mediation: pragmatic, epistemic, interactive, and symbolic. Combinations of these produce four mechanisms for delimiting problems: association and community building, selection and socialization. The whole gives an account of the politicization of action insofar as the tools transform the nature of exchanges, from economic to political ones.
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Une autre manière d’être architecte : perspectives historiques et réflexions contemporaines sur une pratique de machizukuri au sein du laboratoire de Satoh Shigeru à l’université de Waseda. / Another way to be an architect : historical perspectives and contemporary reflections on machizukuri practice within the laboratory Satoh Shigeru at Waseda University

Le mouellic, Armelle 17 December 2015 (has links)
Ce détour par la pratique du machizukuri au sein du laboratoire du professeur Satoh Shigeru à l’université de Waseda apporte un autre regard sur les compétences de l’architecte. Le machizukuri s’inscrit dans le contexte particulier de la ville japonaise : sa morphologie, sa structure sociale et ses politiques urbaines. Le travail de « traduction » se poursuit par une histoire architecturale du machizukuri qui renseigne la formation d’outils et de pratiques spécifiques au sein du département d’architecture de l’université de Waseda. La thèse analyse la mobilisation de ces compétences au sein des exercices de préparation à la reconstruction dans l’arrondissement de Shinjuku conduits par le laboratoire de Satoh Shigeru et la manière dont l’architecte se positionne au sein d’un réseau d’acteurs.La thèse a été menée au sein du laboratoire les Métiers de l’Histoire de l’Architecture, édifices-villes-territoires, ENSA de Grenoble. / This detour through the practice of machizukuri in the laboratory Satoh Shigeru at Waseda University provides a different perspective on the skills of the architect. The machizukuri takes place within the particular context of the Japanese city: its morphology, its social structure and its urban policies. The work of "translation" continues with an architectural history of machizukuri that informs the formation of specific tools and practices within the Waseda University architecture department. The thesis analyzes the mobilization of these skills within preparedness exercises reconstruction in the district of Shinjuku led by Satoh Shigeru laboratory and how the architect positioned himself inside a network of actors. The thesis was conducted in the laboratory les Métiers de l’Histoire de l’Architecture, édifices-villes-territoires, ENSA de Grenoble.
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Faire la ville au bord de l'eau. Les lacs de Tunis: des marges urbaines à des sites de trés grands projets d'aménagement

Barthel, Pierre-Arnaud 28 November 2003 (has links) (PDF)
Depuis les années 1990, à l'instar des autres capitales méditerranéennes, Tunis s'oriente vers une programmation plus stratégique de son développement, dont le projet urbain est la clef de voûte. Parmi les aménagements urbains les plus visibles de ces dernières années, l'urbanisation de la lagune constitue le chantier le plus important du Monde Arabe : 2 600 ha de réserves foncières, situées en coeur de capitale et en majorité gagnées sur le plan d'eau, sont en cours de lotissement, et ce, jusqu'en 2040-2050 pour les dernières tranches opérationnelles ! <br />De façon à réactualiser et à compléter un certain nombre d'analyses publiées sur Tunis au cours des années 1980, la thèse de Pierre-Arnaud Barthel brosse à grands traits les dynamiques urbaines actuelles de cette métropole émergente marquée par une franche accélération de la fabrication de la ville légale et illégale, mais aussi par une recomposition des modes d'action de l'État liée à l'implication croissante des acteurs privés et internationaux. <br />Ce travail s'adresse à un public intéressé par les questions urbaines et d'aménagement pour lequel des clés de compréhension des enjeux actuels dans le Grand Tunis sont proposées. Il constituera une ouverture sur un contexte métropolitain d'une capitale du Sud. En proposant une analyse fouillée de la mise en projet de la lagune qui est emblématique de nouveaux modes de faire la ville, ce mémoire fournit également l'occasion de contribuer à la thématique du " waterfront development " très bien connue dans la littérature existante au sujet des ports maritimes et villes fluviales des pays riches, mais relativement méconnue pour les fronts d'eau sud-méditerranéens.
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Le modèle des ceintures limitrophes (fringe belts): une application aux villes françaises

Ducom, Estelle 12 October 2005 (has links) (PDF)
Cette recherche vise à identifier le champ disciplinaire de la morphologie urbaine française en montrant son relatif délaissement, en particulier par la géographie théorique la jugeant trop traditionnelle et empirique. D'où un manque d'attention portée aux recherches de morphologie urbaine effectuées à l'étranger, telles que les travaux sur les fringe belts. Cette approche stimulante rendant compte du renouvellement physique des villes comporte pourtant des dimensions à la fois théorique, déductive et dynamique. Le modèle des fringe belts est donc présenté (genèse, développement, contenu) et testé pour la première fois sur trois villes françaises (Nantes, Rennes et Tours). A travers cette application, la pertinence, la valeur mais aussi les limites du modèle sont soulignées au regard d'autres modèles urbains et dans le contexte français du renouvellement urbain. L'évaluation de ce modèle en France pourrait éclairer les politiques d'aménagement par les enjeux urbanistiques, théoriques et épistémologiques qu'il soulève.
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Le projet urbain vu comme un catalyseur identitaire : analyse de contributions récentes à la montréalité (1992-2003)

Prochazka, Alena January 2009 (has links) (PDF)
Cet ouvrage s'intéresse à l'importante question des tensions entre l'innovation et la continuité dans la conception du cadre bâti. La présente recherche porte sur la mise à jour de la singularité du paysage urbain montréalais (la « montréalité », Charney, 1980) par l'actualisation de référents dans les projets d'architectes et d'aménagistes. Une telle « régénération symbolique » (Létourneau, 2000) rejoint deux défis des villes contemporaines: éviter l'uniformisation d'un universalisme mimétique et promouvoir la place d'une ville et de sa spécificité parmi les réseaux de la globalisation. Un des leitmotivs de la production actuelle de l'architecture et de l'aménagement urbains est ainsi interpellé: comment concilier la volonté d'ancrage au contexte local et la réactualisation de la vision moderne? Nous proposons d'examiner le processus par lequel des projets urbains (d'architecture et d'aménagement) participent à la constitution de l'image identitaire de la ville, dans le cas de Montréal. Les études sur les paysages de représentation et l'imagerie identitaire urbaine se sont multipliées récemment (abordées sous divers angles par les Roncayolo, Corboz, Chassay, Morisset, Grignon, Mercier et autres). Mais le rôle des projets d'architecture et d'aménagement y reste inexploré, bien que le cadre bâti qui en est « issu » soit désigné producteur d'identité (Noppen, 1995). Constituée au terme de la reconnaissance par les critiques, la montréalité, attribuée à des caractères architecturaux et urbains, affleurerait en amont, dans les figures et les stratégies de la genèse des projets. L'idée de la montréalité serait alors le fait d'un cycle, depuis les projets jusqu'à leur reconnaissance. Selon cette hypothèse, notre recherche vise à analyser un corpus de cas d'espèce pour comprendre comment le projet d'architecture et d'aménagement urbains est investi de l'idée de montréalité et comment ce processus d'investissement est conçu, par son auteur puis par son « public », comme contribuant à l'affirmation et, éventuellement, aux mutations de cette idée de la montréalité. À l'instar de Ruskin, Sitte, Giovannoni ou Rossi, nous considérons le paysage urbain en tant que tissu continu de constructions et d'espaces où le bâtiment n'est pas un objet isolé, mais partie d'un tout signifiant. L'analyse du projet vise ainsi à contribuer à en démêler l'écheveau identitaire, puisque l'inscription du projet dans le cadre bâti est vue comme une constituante de l'identité urbaine. Notre cadre théorique, au coeur de l'histoire critique des idées en architecture et en aménagement, positionne les documents qui témoignent de la démarche du projet en corpus primaire: nous y retraçons les caractères idéels (idées-images, ElIul, 1984) de la montréalité en vertu d'un modèle systémique qui intègre les interrelations, dans le projet, entre l'origine des caractères de la montréalité (les référents) et leur usage (le recyclage et les mutations). Notre méthodologie s'appuie alors sur la critique génétique (de Biasi, 2000) : nous étudions ainsi dessins, maquettes et autres documents « génétiques » du projet, avant d'en confronter la montréalité à celle de la fortune critique, cette fois par une analyse foucaldienne du discours et des formes. Le portrait global qui en résulte trace l'herméneutique de projets primés ou reconnus pour leur montréalité, depuis 1992, c'est-à-dire depuis que le 350e anniversaire de fondation de Montréal a propulsé l'idée de la montréalité à l'avant-plan de la scène culturelle. En comprenant la participation de la genèse du projet d'architecture et d'aménagement à l'idée de la montréalité (reconnue a posteriori d'un projet ou conçue comme image globale de la ville), notre recherche contribue à l'avancement des approches en histoire de la forme urbaine en intégrant un nouveau corpus aux représentations analysées. Motivée par l'effervescence récente de la recherche propre aux champs architectural et de design urbain, notre thèse participe au développement de nouveaux créneaux de recherche résolument disciplinaires en évaluant les modalités de la critique génétique pour l'analyse de la sérniogenèse du projet. Elle participe aussi aux connaissances sur le « patrimoine urbain récent » de Montréal en enrichissant sa compréhension et en diversifiant les approches et les outils de son analyse. En effet, savoir dépister, dans un esprit ouvert au changement, la teneur de la contribution de projets actuels à la spécificité et à l'identité du bâti amène à considérer le respect du patrimoine non plus comme une contrainte formelle, mais comme un intrant de l'avenir. Notre recherche fait ressortir quatre déclinaisons d'un nouveau paradigme de l'identité urbaine de Montréal, qui permettent d'établir une nomenclature des tendances, dans le paysage bâti montréalais, de l'appropriation locale des précédents issus de la culture architecturale globalisée. À l'enseigne de l'hybridation entre néomodernité (universaliste) et urbanité (culturaliste) -l'une sensible aux nouvelles technologies et à la conscience du durable, l'autre sensible au contexte local -, nous dévoilons l'émergence d'un paradigme hybride que nous nommons la contextualité critique. Créant une identité territoriale revisitée, les architectes et les aménagistes soucieux de s'inscrire dans la continuité des imageries identitaires qui matérialisent dans le cadre bâti la personnalité de Montréal exercent ainsi leur capacité d'innover. Attentives aux « idées-images » en chantier, nos futures recherches viseront à approfondir, dans une visée prospective, les tenants et aboutissants des quatre thèmes qui annoncent la régénération symbolique du cadre bâti montréalais. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Identité urbaine, Montréal, Histoire critique, Forme urbaine, Architecture et aménagement contemporains, Analyse génétique du projet, Méthodes du projet urbain architectural et d'aménagement, Paradigmes émergents.
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L’Atelier Parisien d’Urbanisme tra rénovation e forma urbana (1967-1989) : il ruolo di un’agenzia pubblica nella trasformazione dello spazio urbano a Parigi : i casi delle Halles e del secteur de La Villette / The Atelier Parisien d’Urbanisme Between Renovation and Urban Form (1967-1989) : the role of a public agency within the transformation of urban space : the cases of les Halles and La Villette

Campobenedetto, Daniele 13 April 2015 (has links)
Entre la fin des années 1960 et les années 1980, la ville de Paris a connu à la fois une période de grande transformation urbaine et un changement dans les stratégies de cette transformation par rapport aux héroïques Trente Glorieuses. L'analyse de ces modifications architecturales et urbaines et les processus de leur mise en œuvre sont souvent basés sur le point de vue de la morphologique ou des politiques urbaines. De plus, en France, l'étude des processus de décision et des transformations urbaines relève des sciences sociales. Cela a abouti à une malheureuse séparation des approches académiques: l'une portant sur la recherche du lien entre les politiques ou les théories de la communauté architecturale et les projets, alors que l'autre considère l'espace urbain déjà transformé comme un point de départ pour l'analyse sociale. Cette recherche vise à étudier l'écart entre ces deux approches méthodologiques influentes en France dans les années 1970 et 1980, grâce à une étude dans le domaine de l'histoire urbaine. Le principal objectif de la thèse est d'explorer le rôle de l'Atelier Parisien d'Urbanisme (ci-après APUR), une entité bureaucratique chargée de tâches multiples, dans le contexte du décalage entre rénovation et forme urbaine quant à la ville de Paris. Entre 1967 et 1989, l'APUR a joué un rôle essentiel dans la traduction du passage susmentionné en termes opérationnels, en créant un lien avec les institutions qui ont le pouvoir de transformer de vastes zones de la capitale française. Cela fut possible grâce au processus de négociation entre des institutions entre elles et avec les architectes et designers urbains dans lequel APUR a joué un rôle important. Dans ce contexte, la recherche étudiera également la relation entre les références culturelles et les processus par lesquels les espaces urbains sont convertis. Deux cas d'études nous permettent d'analyser ces changements urbains et le rôle joué par l'APUR: les transformations des Halles Centrales de Paris, et les projets pour le Secteur de la Villette, en particulier ceux de la place Stalingrad (Bernard Huet, de 1985 à 1989) et le Parc de la Villette au cours du premier concours organisé par l'APUR (1976).Ces deux cas sont liés. D'une part, ils illustrent un point de vue culturel; d'autre part, ils rendent compte des processus institutionnels et politiques, montrant une transformation qui s'est produite dans toute la ville. Enfin, ils croisent la trajectoire de certains des personnages les plus emblématiques de l'architecture française de l'époque. L'un d'eux était Bernard Huet, un enseignant, théoricien, critique et concepteur qui a joué un rôle fondamental dans la définition d'un nouveau paradigme culturel. La recherche montre un changement dans le processus de transformation de l'espace urbain à Paris. Les pratiques sont passées de projets qui ont été générés par un débat animé, fortement lié aux sciences sociales contemporaines françaises, à une normalisation successive des projets urbains et d'un imaginaire urbain ainsi qu'à une légitimation culturelle de l'APUR. Le rôle crucial de l'APUR dans les deux cas d'études est analysé en comparant les archives de l'Atelier, celles des architectes impliqués dans les projets urbains ainsi que les fonds ministériels et présidentiels. Les sources orales sont limitées à un rôle de contrôle. Enfin ce travail vise à mettre en évidence le processus de « faire la ville » en soulignant le rôle d'une bureaucratie publique dans les transformations urbaines qui mènent, entre 1967 et 1989,à la conception contemporaine de la ville de Paris / Between the end of the 1960s and the 1980s, the city of Paris faced a period of extensive urban transformation and a change in the strategies of this transformation at the same time, in comparison with the heroic Trente Glorieuses. The analysis of these architectural and urban changes and the processes of implementation, are often based on a morphological or a policiy-oriented perspective. Moreover, in France, the study of decision-making processes and urban transformation falls within the scope of social sciences. This has resulted in an unfortunate separation of academic approaches: one focusing on finding the link between the theories of the architectural community or policies and the projects, while the other taking the already transformed urban space as a starting point for social analysis. This research aims to investigate the gap between these two methodological approaches, both influential in France during the 1970s and 1980s, through an urban history-oriented study. The main goal of the thesis is to explore the role of the Atelier Parisien d'Urbanisme (hereafter APUR), a bureaucratic entity charged of several different tasks, within the shift from urban renovation to urban form, concerning the city of Paris.Between 1967 and 1989, the APUR had an essential part in translating the aforementioned shift into operative terms, in connection with those institutions that had the power to transform large areas of the French capital. This was possible thanks to a negotiation process involving different institutions , as well as architects and urban designers, in which APUR took a major role. In this context the research will also investigate the relationship between the cultural references and the processes through which urban spaces have been converted. Two case studies allow an analysis of these urban changes and of the role played by the APUR: the transformations of the Halles Centrales of Paris, and the projects for the secteur de la Villette, especially those for Place Stalingrad (Bernard Huet, 1985-89) and Parc de la Villette during the first competition organized by APUR (1976).These two cases are intertwined. On one hand, they illustrate a cultural point of view; on the other hand, they give an account of institutional and political processes, showing a transformation that occurred throughout the whole city. Finally, they cross the trajectory of some of the most emblematic figures in French architecture at that time. One of them was Bernard Huet, a teacher, theorist, critic and designer who played an fundamental role in the definition of a new cultural paradigm. The research shows a change in the process of transformation of urban space in Paris. The practices shifted from projects which were generated through vivid debate, strongly linked to contemporary French social sciences, to a later standardization of urban projects and urban imaginaire and a cultural legitimation of APUR. The central role of APUR in the two case studies is analysed by comparing the Atelier's archives, the ones of the architects involved in the urban projects as well as the ministerial and presidential ones. Oral sources are restricted to a control role. In the end this work aims to highlight the process of city-making trough the role of a public bureaucracy within urban transformations: an active contribution which led, between 1967 and 1989, to the definition of the contemporary conception of the city of Paris

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