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Représentations romanesques de la modernité parisienne dans le "Grand XIXème siècle", 1830-1913 / Fictionnal representations of parisian modernity during the “Grand XIXème siècle”, 1830-1913

Boeglin, Noémie 05 July 2018 (has links)
Dans cette thèse nous étudions les représentations romanesques de la modernité parisienne durant le « Grand XIXème siècle » (1830-1913) à travers un échantillonnage représentatif de 31 romans. Nous entendons la modernité comme une tradition du nouveau, incessamment renouvelée. Les romans sont la principale source de cette recherche, à laquelle nous adjoignons une source que nous avons créée à l’aide de logiciels de textométrie et SIG. Les auteurs décrivent en effet la ville de Paris par les parcours de leurs personnages, que nous pouvons associer à la marche urbaine. En identifiant et en cartographiant ces parcours, par le biais des odonymes mobilisés, nous pouvons créer une représentation cartographique de la ville de Paris dans notre échantillonnage. Textes et cartes sont alors analysés simultanément, car ils nous offrent deux clés d’entrée sur les représentations romanesques de la modernité parisienne. Nous avons étudié la modernité parisienne du micro au macro, c’est-à-dire de l’espace intime des logements jusqu’aux grandes opérations de transformation urbaine. Nous avons identifié quatre incarnations principales de la modernité dans la capitale : l’architecture, le commerce, les réseaux et les transports. La modernité est, effectivement, un assemblage de marqueurs caractéristiques. Or, certains semblent absents des romans de notre échantillonnage. Nous avons ainsi identifié ce que nous avons nommé les contrastes de la modernité entre absences, ambivalences et modernité négative. / In this thesis we study the representations of Parisian modernity during the “Grand XIXème siècle” through representative sampling of 31 novels. Modernity is for us like a tradition of the new incessantly renewed. Novels are the main source of this research, to which we add a source that we have created using textometry and GIS softwares. Authors describe the city of Paris by the walks of their characters. We can associate them with urban walk. We can identify and mapping these walks, by the names of streets which are used. So we can create a cartographic representation of the city of Paris in our sampling. Texts and maps are analyzed in the same time, because they give us two points of view of literary representations of Parisian modernity. We studied the modernity of Paris from the micro to the macro, from the intimate space of the housing to the large urban transformation operations. We identified four incarnations of modernity in the French capital: architecture, business, networks and transport. Modernity is an accumulation of characteristic markers. Some seem absent from the novels in our sampling. We consider them as contrasts of modernity, between absences, ambivalences and negative modernity.
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Le projet urbain vu comme un catalyseur identitaire : analyse de contributions récentes à la montréalité (1992-2003)

Prochazka, Alena January 2009 (has links) (PDF)
Cet ouvrage s'intéresse à l'importante question des tensions entre l'innovation et la continuité dans la conception du cadre bâti. La présente recherche porte sur la mise à jour de la singularité du paysage urbain montréalais (la « montréalité », Charney, 1980) par l'actualisation de référents dans les projets d'architectes et d'aménagistes. Une telle « régénération symbolique » (Létourneau, 2000) rejoint deux défis des villes contemporaines: éviter l'uniformisation d'un universalisme mimétique et promouvoir la place d'une ville et de sa spécificité parmi les réseaux de la globalisation. Un des leitmotivs de la production actuelle de l'architecture et de l'aménagement urbains est ainsi interpellé: comment concilier la volonté d'ancrage au contexte local et la réactualisation de la vision moderne? Nous proposons d'examiner le processus par lequel des projets urbains (d'architecture et d'aménagement) participent à la constitution de l'image identitaire de la ville, dans le cas de Montréal. Les études sur les paysages de représentation et l'imagerie identitaire urbaine se sont multipliées récemment (abordées sous divers angles par les Roncayolo, Corboz, Chassay, Morisset, Grignon, Mercier et autres). Mais le rôle des projets d'architecture et d'aménagement y reste inexploré, bien que le cadre bâti qui en est « issu » soit désigné producteur d'identité (Noppen, 1995). Constituée au terme de la reconnaissance par les critiques, la montréalité, attribuée à des caractères architecturaux et urbains, affleurerait en amont, dans les figures et les stratégies de la genèse des projets. L'idée de la montréalité serait alors le fait d'un cycle, depuis les projets jusqu'à leur reconnaissance. Selon cette hypothèse, notre recherche vise à analyser un corpus de cas d'espèce pour comprendre comment le projet d'architecture et d'aménagement urbains est investi de l'idée de montréalité et comment ce processus d'investissement est conçu, par son auteur puis par son « public », comme contribuant à l'affirmation et, éventuellement, aux mutations de cette idée de la montréalité. À l'instar de Ruskin, Sitte, Giovannoni ou Rossi, nous considérons le paysage urbain en tant que tissu continu de constructions et d'espaces où le bâtiment n'est pas un objet isolé, mais partie d'un tout signifiant. L'analyse du projet vise ainsi à contribuer à en démêler l'écheveau identitaire, puisque l'inscription du projet dans le cadre bâti est vue comme une constituante de l'identité urbaine. Notre cadre théorique, au coeur de l'histoire critique des idées en architecture et en aménagement, positionne les documents qui témoignent de la démarche du projet en corpus primaire: nous y retraçons les caractères idéels (idées-images, ElIul, 1984) de la montréalité en vertu d'un modèle systémique qui intègre les interrelations, dans le projet, entre l'origine des caractères de la montréalité (les référents) et leur usage (le recyclage et les mutations). Notre méthodologie s'appuie alors sur la critique génétique (de Biasi, 2000) : nous étudions ainsi dessins, maquettes et autres documents « génétiques » du projet, avant d'en confronter la montréalité à celle de la fortune critique, cette fois par une analyse foucaldienne du discours et des formes. Le portrait global qui en résulte trace l'herméneutique de projets primés ou reconnus pour leur montréalité, depuis 1992, c'est-à-dire depuis que le 350e anniversaire de fondation de Montréal a propulsé l'idée de la montréalité à l'avant-plan de la scène culturelle. En comprenant la participation de la genèse du projet d'architecture et d'aménagement à l'idée de la montréalité (reconnue a posteriori d'un projet ou conçue comme image globale de la ville), notre recherche contribue à l'avancement des approches en histoire de la forme urbaine en intégrant un nouveau corpus aux représentations analysées. Motivée par l'effervescence récente de la recherche propre aux champs architectural et de design urbain, notre thèse participe au développement de nouveaux créneaux de recherche résolument disciplinaires en évaluant les modalités de la critique génétique pour l'analyse de la sérniogenèse du projet. Elle participe aussi aux connaissances sur le « patrimoine urbain récent » de Montréal en enrichissant sa compréhension et en diversifiant les approches et les outils de son analyse. En effet, savoir dépister, dans un esprit ouvert au changement, la teneur de la contribution de projets actuels à la spécificité et à l'identité du bâti amène à considérer le respect du patrimoine non plus comme une contrainte formelle, mais comme un intrant de l'avenir. Notre recherche fait ressortir quatre déclinaisons d'un nouveau paradigme de l'identité urbaine de Montréal, qui permettent d'établir une nomenclature des tendances, dans le paysage bâti montréalais, de l'appropriation locale des précédents issus de la culture architecturale globalisée. À l'enseigne de l'hybridation entre néomodernité (universaliste) et urbanité (culturaliste) -l'une sensible aux nouvelles technologies et à la conscience du durable, l'autre sensible au contexte local -, nous dévoilons l'émergence d'un paradigme hybride que nous nommons la contextualité critique. Créant une identité territoriale revisitée, les architectes et les aménagistes soucieux de s'inscrire dans la continuité des imageries identitaires qui matérialisent dans le cadre bâti la personnalité de Montréal exercent ainsi leur capacité d'innover. Attentives aux « idées-images » en chantier, nos futures recherches viseront à approfondir, dans une visée prospective, les tenants et aboutissants des quatre thèmes qui annoncent la régénération symbolique du cadre bâti montréalais. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Identité urbaine, Montréal, Histoire critique, Forme urbaine, Architecture et aménagement contemporains, Analyse génétique du projet, Méthodes du projet urbain architectural et d'aménagement, Paradigmes émergents.
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L'icône autopoïétique : l'architecture de la renaissance culturelle à Toronto (1999-2010)

Éthier, Guillaume 04 1900 (has links) (PDF)
Le point de départ de cette recherche est une réflexion sur la notion « d'architecture iconique ». Au cours des années 2000 est apparu, dans de nombreuses villes occidentales, un type de stratégie de régénération urbaine basé sur l'expérience de Bilbao en Espagne. Selon ce modèle, il suffit d'ériger un édifice culturel spectaculaire pour engendrer des transformations dans l'évolution d'une ville. Dans la littérature sur la question, on qualifie ainsi « d'iconique » cette architecture qui, par définition, se confond et se substitue, par sa singularité, à l'image de marque de la ville. Si cette architecture réalisée par des architectes de prestige (qualifiés de starchitectes) se veut d'abord stratégique, on se bute à un problème plus complexe lorsqu'on tente de déterminer le message connoté qu'elle véhicule. Les icônes demeurent en effet profondément énigmatiques sur le plan symbolique parce qu'elles mettent en scène des formes abstraites et sculpturales. Un fait singulier semble cependant émerger à leur étude : tous les édifices iconiques présentent une rupture importante avec leur contexte d'implantation. Nous sommes ainsi amenés à les ressaisir comme des objets dont la logique culturelle consiste à se distinguer de leur milieu (forme iconique) pour ensuite rétroagir sur lui de manière à le transformer (fonction iconique). Paradoxalement, comme nous en faisons la démonstration, le rapport « autopoïétique » de l'icône relativement à son contexte la place en rapport de dépendance avec celui-ci. Ainsi, la mise en récit de ces édifices décontextualisés nous montre qu'en réalité, leur « distinction » est tributaire d'un discours où le contexte duquel ils cherchent à s'extraire occupe une place prépondérante. C'est à partir de ce cadre d'analyse que nous allons reconsidérer quatre édifices construits à Toronto au cours des années 2000 dans une période qu'il est convenu d'appeler la Renaissance culturelle torontoise. Véritable point de mire et inspiration de cette étude, le cas torontois nous permet d'aborder la question de l'architecture iconique dans un cadre qui offre à l'analyse plusieurs édifices construits simultanément. En dernière instance, cette thèse tente de replacer l'architecture iconique dans la lignée d'une discussion sur le monument et cherche, par le fait même, à considérer ce type de représentation architecturale à l'aune de la crise de représentation propre à la postmodernité. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Effet Bilbao, architecture iconique, Toronto, Renaissance culturelle torontoise, style Toronto, effet Toronto, ville créative, régénération urbaine par la culture, OCAD, AGO, ROM, Four Seasons Centre, Will Alsop, Daniel Libeskind, Frank Gehry, Jack Diamond, autopoïèse, théorie systémique autoréférentielle, architecture spectaculaire, icône, transformation identitaire des villes, starchitecture, architecture stratégique.
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Un territoire de l’architecture : aMC et le renouveau de la culture architecturale en France (1967-1981) / A territory of architecture : aMC and the renewal of architectural culture in France (1967-1981)

Lee, Jong Woo 09 July 2010 (has links)
La thèse porte sur le renouveau de la culture architecturale, intervenu grâce à l'action d'un milieu de jeunes architectes français dans les années 1960 et 1970 qui sont devenus les acteurs principaux des Unités Pédagogiques d'Architecture et en ont fait le lieu de la refondation de l'enseignement de l'architecture et de la naissance de la recherche architecturale. La recherche prend pour support principal d'analyse la revue Architecture Mouvement Continuité publiée entre 1969 et 1981 par la SADG. Si la période traitée correspond d'abord à la vie de la revue, elle se réfère aussi à une histoire plus générale de la société française et de l'architecture contemporaine en France dans une période de changements profonds. En effet, l'intérêt principal de la revue vient du fait que son histoire se soit nouée avec les réalités extérieures complexes. Au coeur de ce renouveau culture, il y a un regard sur l'objet architectural, voire une redéfinition de celui-ci étroitement liée à la construction de l'identité de ces jeunes architectes. Les épisodes constituant l'histoire d'AMC illustrent le projet de ses acteurs d'él argir la discipline architecturale, en donnant une autre légitimité au travail de l'architecte. Ce projet a été élaboré principalement par le biais de la recherche historique, et ce dans le rapport étroit de deux pôles qui paraissent a priori opposés : "connaissance" et "projet" dont le rapport mutuel et productif est fondamental dans ce renouveau culturel / The research aims to understand the renewal of architectural culture, which occurred through the action of a circle of young French architects of the 1960s and 1970s. They have become the key players in the foundation of the Unités Pédagogiques d'Architecture and made the place of remaking architectural education and the birth of architectural research. Our research takes, as the main support of study, the architectural review Architecture Mouvement Continuité published by the SADG between 1967 and 1981. If this period corresponds to the life of the magazine, it also refers to the broad history of society and the contemporary architecture in France in the period of profound changes. Indeed, the main interest of the magazine is that his story is tied with external realities complex. In the middle of this cultural renewal, there is a reconsideration of the architectural object, even a redefinition of it closely related to the construction of the identity of those young architects. The episodes constituting the history of AMC illustrate the project of his actors to broaden the architectural discipline, giving a new legitimacy to the work of architect. This redefinition was done through historical researches – a review of the “Modern movement”, the history of social housing and early-urbanism in France - , in the close relationship of two poles that seem a priori opposed : "knowledge" and "project", whose productive mutual relationship is fundamental to the understanding this cultural renewal
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La fabrication d'un paysage urbain à Hà-Nôi : identité architecturale et valeurs patrimoniales de l'habitat du quartier Bùi Thi Xuân

Dao, Quang-Vinh 06 1900 (has links) (PDF)
Ce travail doctoral traite de Hà-Nội, de son paysage construit et de son identité patrimoniale. Plus précisément, il porte sur l'analyse des processus de formation et de transformation des architectures résidentielles d'un quartier central et historique de Hà-Nội - le quartier Bùi Thị Xuân dans l'arrondissement Hai Bà Trung. Par l'analyse du panorama de la production architecturale des maisons du quartier, l'étude cherche à définir et à articuler le lien entre le paysage urbain tel qu'il se présente nos yeux aujourd'hui et son caractère patrimonial. Par ces termes, la thèse cherche à expliquer comment les interventions architecturales contemporaines s'inscrivent dans une continuité historique des modèles d'habitat et des modes d'habiter hanoiens et comment elles sont aujourd'hui porteuses de sens pour leurs habitants. L'étude utilise une approche systémique qui propose une vision holistique et culturelle du phénomène de transformation et d'appropriation de l'espace bâti. La méthodologie choisie suit les modèles historico-interprétatifs de recherche scientifique qui cherchent à formuler un discours interprétatif à partir de l'étude des relations entre les données récoltées et le phénomène observé. Afin d'identifier l'inscription historique des constructions récentes à travers l'analyse des processus de ses transformations vernaculaires, l'étude vise à reconnaître et à caractériser les modèles originels et générateurs, les ruptures qui s'y sont produites et les nouveaux prototypes qu'ils ont engendrés. Elle dégage des éléments formels susceptibles de définir une identité paysagère et architecturale propre au quartier. L'objectif général de la thèse est la compréhension de l'émergence de formes urbaines particulières et originales dans une société donnée. La ville est considérée ici comme un objet, comme un ensemble d'artefact. La thèse s'intéresse au bâti physique, à sa formalisation et à sa spatialisation. Elle prend pour postulats de base que l'analyse de la forme urbaine est une des portes d'entrée qui permet de comprendre les sociétés qui les ont produites et que le paysage urbain représente la spatialisation des identités collectives. Étudier la ville comme paysage, c'est-à-dire comme réalité physique et comme objet de représentation dans un même système dual, permet de comprendre et d'identifier comment les habitants d'un quartier mettent en scène leur culture d'habiter et la formalise dans un « patrimoine » bâti. Les résultats montrent que la morphogénèse du quartier Bùi Thị Xuân a connu des processus particuliers dans l'histoire de la ville de Hà- Nội, qui ont favorisé le développement de formes d'habitat originales et qui lui permettent aujourd'hui de revendiquer une identité patrimoniale. Connu à son origine en 1902 sous la dénomination de « Nouveau Quartier Indigène », le quartier Bùi Thị Xuân est la première extension périphérique planifiée par l'autorité coloniale française à l'intention exclusive de la population vietnamienne. Entre les règles urbanistiques françaises qui se développent dans les « beaux quartiers » et les réalités de son application dans les nouveaux quartiers populaires de Hà-Nội se développe progressivement un mince espace de liberté où les résistances locales peuvent s'affirmer et modifier à leur manière l'intention première du colonisateur, créant ainsi des modalités originales d'appropriation du sol et de fabrication de l'espace urbain. Dans notre cas, ces dernières vont produire un paysage urbain particulier et distinctif à Hà-Nội, composé d'architectures issues du croisement des deux références culturelles, françaises et vietnamiennes, et qui s'expriment à travers l'habitat domestique avec une certaine liberté par rapport aux archétypes de l'époque. Mais si le catalogue formel de l'architecture domestique du quartier Bùi Thị Xuân développée pendant la période coloniale (1902 à 1954) est instructif en soi, riches d'enseignement sont également les évolutions morphologiques qui ont continué à se produire dans la deuxième moitié du XXe siècle. Ces dernières mettent en valeur les pratiques habitantes locales qui s'approprient le cadre bâti selon des modalités diverses pour le transformer selon l'évolution des usages, sans grand souci pour l'authenticité matérielle des œuvres bâties. Si les interventions de l'habitant-constructeur sur le cadre bâti mettent à mal l'intégrité des maisons existantes et semblent peu compatibles avec le système de valeur patrimonial occidental, notre analyse de l'évolution des formes de 1'habitat domestique montre également la persistance sur le temps long de certains schèmes opératoires et des gestes génériques autour de sa fabrication. Ces derniers consolident en définitive les fondements du prototype de base de l'habiter urbain hanoien, le compartiment, qui accompagne la société vietnamienne depuis plus de trois cent années. La persistance du compartiment sur le temps long, par l'intermédiaire de ses nombreuses déclinaisons autour d'une même grammaire architecturale, témoigne de sa capacité récurrente d'adaptation face aux contraintes que les différents contextes sociopolitiques qui se sont succédé lui ont imposées. Dans ce contexte, il appert que l'enjeu patrimonial autour la construction identitaire de la société hanoienne dépasse la simple conservation de l'authenticité de la « pierre » des habitations pour venir se loger dans les processus transformationnels d'appropriation du cadre bâti, qui répondent à des logiques culturelles anciennes ancrées dans le temps long de l'habiter hanoien. Ainsi l'articulation des valeurs de ce patrimoine immatériel exige de nouvelles pistes de réflexions et des nouveaux outils méthodologiques, qui, à terme, impliquent un recadrage des politiques patrimoniales vers la prise en compte de ces dimensions vernaculaires et anthropologiques. ______________________________________________________________________________
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Architecture urbaine, cultures de projet et outils conceptuels en débats : "figure", "récit" et "scénario" dans la pensée et la représentation de la ville contemporaine / Urban architecture, urban design cultures and conceptual tools under debate : "figure", "narrative" and "scenario" for thinking and representing the contemporary city

Grigorovschi, Andreea 08 December 2016 (has links)
Cette thèse questionne le devenir du champ de l’Architecture urbaine en France, et, plus particulièrement, les possibilités d’une réactualisation de ses approches et théories projectuelles dans le contexte des mutations et prises de conscience plurielles au regard de la ville européenne contemporaine. Elle met en lumière les évolutions dans les modes de pensée et les notions structurantes du champ depuis sa définition dans les années 1970 et propose une remise en question des fondements du projet urbain, tels qu’ils ont été formulés en France depuis les années1980. L’idée d’une nouvelle approche projectuelle, celle du projet métropolitain, est enquêtée, d’une part, à travers une relecture critique des positionnements théoriques véhiculés en France (depuis la décennie 1980), et d’autre part, à travers un regard critique prospectif, au prisme de trois outils conceptuels et opératoires : récit, scénario, figure. Leur exploration fait apparaître le propre d’une culture narrative-descriptive où nouvelles postures intellectuelles, démarches réflexives et représentations mentales contribuent à développer les nouveaux sens du projet métropolitain, entre continuités et ruptures avec l’héritage du projet urbain. / This thesis questions new developments within the field of urban Architecture in France and, specifically, possibilities for the renewal of the discipline’s project approaches and theories, taken in the context of increased awareness towards the multiple challenges presented by the contemporary European city. It thus highlights fundamental changes in conceptual frameworks (ways of thinking and structuring notions) since Urban Architecture’s first definition in France in the 1970s, and critically analyses the “projet urbain” approaches, as developed in the French context since the1980s. The idea of the “metropolitan project” as a renewed urban planning and design approach is thus investigated both from a retrospective and a prospective critical view point : on one side, by reviewing the “projet urbain”’s theories and methods; on the other, by exploring three conceptual and operating design tools – narrative, figure and scenario. Within this emerging narrative-descriptive design culture, renewed intellectual stances, reflexive processes and mental representations help develop new meanings of the “metropolitan project”, marking both continuities and points of departure with respect to the legacy of the “projet urbain”.

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