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Les cartes postales de Montréal, 1897-1945 : l'influence du projet de ville sur le paysage construitCaron, Isabelle January 2010 (has links) (PDF)
Entre 1897 et 1945, un grand nombre de cartes postales de Montréal ont été produites. Nous avons abordé ces cartes postales en cherchant à connaître le contenu des transmissions que le média a opérées. Quelles informations la carte postale illustrée de Montréal a-t-elle diffusées et quels projets pour la ville a-t-elle créés? L'analyse iconographique et stylistique que nous avons menée a montré que les cartes postales du début du XXe siècle sont marquées par les idées de la City Beautiful, par le thème de la métropole, et par une modernité oscillant entre le progrès technique et ses attributs, et le progrès social du paysage ecclésial. Peu de travaux ont abordé la signification des images de la ville relativement au paysage construit. C'est dans cet espace que la recherche commandée par notre thèse se positionne et apporte sa contribution. L'hypothèse qui guide la recherche est la suivante: la carte postale illustrée de Montréal, produite avant 1945, énonce un projet de ville qui, reçu dans la sphère de l'imaginaire collectif, influence les réalisations dans le paysage construit. Notre thèse est composée de deux parties qui explorent les projets de ville que les cartes postales formulent par leurs représentations. La première partie explore les cartes postales de Montréal qui ont mis en valeur les principes de l'idéologie de la City Beautiful et diffusé cet idéal urbain. Nous cherchons à savoir en quoi la carte postale a magnifié la City Beautiful, pour la devancer ou pour l'annoncer. La seconde partie de notre thèse, fait porter l'analyse sur la valorisation du progrès. Nous nous sommes penchée sur les représentations de la modernité dans les cartes postales et sur celle de la métropole. Les cartes postales de la modernité sont étudiées, au troisième chapitre, en fonction des attributs que sont les ponts, les moyens de transport urbain, les industries, les manufactures et le port. Le thème de la représentation de la métropole dans les cartes postales est analysé au quatrième chapitre. Les instruments de la valorisation c'est-à-dire les sommets des édifices et la lumière qui servent la représentation de la métropole sont au coeur de l'analyse. Enfin, le cinquième chapitre explore la modernité du paysage ecclésial. La densification de ce paysage est examinée en fonction des représentations qui ont requis les églises, d'une part, et les événements religieux d'autre part. L'oratoire Saint-Joseph y a aussi pris part. Cette recherche tente de caractériser le rapport entre la carte postale et le projet de ville. En outre, elle vise à renouveler le regard sur Montréal par la mise en rapport de son histoire de l'art et du développement de son paysage construit. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : 1897-1945, Carte postale, Représentation, Image, Média, Projet, Imaginaire collectif, Paysage construit, Cadre bâti, Urbain, Ville, Métropole, City Beautiful, Modernité, Progrès, Église, Histoire de l'art, Histoire de l'architecture, Histoire de la forme urbaine, Poste, Montréal, Québec (Province), Canada.
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La fabrication d'un paysage urbain à Hà-Nôi : identité architecturale et valeurs patrimoniales de l'habitat du quartier Bùi Thi XuânDao, Quang-Vinh 06 1900 (has links) (PDF)
Ce travail doctoral traite de Hà-Nội, de son paysage construit et de son identité patrimoniale. Plus précisément, il porte sur l'analyse des processus de formation et de transformation des architectures résidentielles d'un quartier central et historique de Hà-Nội - le quartier Bùi Thị Xuân dans l'arrondissement Hai Bà Trung. Par l'analyse du panorama de la production architecturale des maisons du quartier, l'étude cherche à définir et à articuler le lien entre le paysage urbain tel qu'il se présente nos yeux aujourd'hui et son caractère patrimonial. Par ces termes, la thèse cherche à expliquer comment les interventions architecturales contemporaines s'inscrivent dans une continuité historique des modèles d'habitat et des modes d'habiter hanoiens et comment elles sont aujourd'hui porteuses de sens pour leurs habitants. L'étude utilise une approche systémique qui propose une vision holistique et culturelle du phénomène de transformation et d'appropriation de l'espace bâti. La méthodologie choisie suit les modèles historico-interprétatifs de recherche scientifique qui cherchent à formuler un discours interprétatif à partir de l'étude des relations entre les données récoltées et le phénomène observé. Afin d'identifier l'inscription historique des constructions récentes à travers l'analyse des processus de ses transformations vernaculaires, l'étude vise à reconnaître et à caractériser les modèles originels et générateurs, les ruptures qui s'y sont produites et les nouveaux prototypes qu'ils ont engendrés. Elle dégage des éléments formels susceptibles de définir une identité paysagère et architecturale propre au quartier. L'objectif général de la thèse est la compréhension de l'émergence de formes urbaines particulières et originales dans une société donnée. La ville est considérée ici comme un objet, comme un ensemble d'artefact. La thèse s'intéresse au bâti physique, à sa formalisation et à sa spatialisation. Elle prend pour postulats de base que l'analyse de la forme urbaine est une des portes d'entrée qui permet de comprendre les sociétés qui les ont produites et que le paysage urbain représente la spatialisation des identités collectives. Étudier la ville comme paysage, c'est-à-dire comme réalité physique et comme objet de représentation dans un même système dual, permet de comprendre et d'identifier comment les habitants d'un quartier mettent en scène leur culture d'habiter et la formalise dans un « patrimoine » bâti. Les résultats montrent que la morphogénèse du quartier Bùi Thị Xuân a connu des processus particuliers dans l'histoire de la ville de Hà- Nội, qui ont favorisé le développement de formes d'habitat originales et qui lui permettent aujourd'hui de revendiquer une identité patrimoniale. Connu à son origine en 1902 sous la dénomination de « Nouveau Quartier Indigène », le quartier Bùi Thị Xuân est la première extension périphérique planifiée par l'autorité coloniale française à l'intention exclusive de la population vietnamienne. Entre les règles urbanistiques françaises qui se développent dans les « beaux quartiers » et les réalités de son application dans les nouveaux quartiers populaires de Hà-Nội se développe progressivement un mince espace de liberté où les résistances locales peuvent s'affirmer et modifier à leur manière l'intention première du colonisateur, créant ainsi des modalités originales d'appropriation du sol et de fabrication de l'espace urbain. Dans notre cas, ces dernières vont produire un paysage urbain particulier et distinctif à Hà-Nội, composé d'architectures issues du croisement des deux références culturelles, françaises et vietnamiennes, et qui s'expriment à travers l'habitat domestique avec une certaine liberté par rapport aux archétypes de l'époque. Mais si le catalogue formel de l'architecture domestique du quartier Bùi Thị Xuân développée pendant la période coloniale (1902 à 1954) est instructif en soi, riches d'enseignement sont également les évolutions morphologiques qui ont continué à se produire dans la deuxième moitié du XXe siècle. Ces dernières mettent en valeur les pratiques habitantes locales qui s'approprient le cadre bâti selon des modalités diverses pour le transformer selon l'évolution des usages, sans grand souci pour l'authenticité matérielle des œuvres bâties. Si les interventions de l'habitant-constructeur sur le cadre bâti mettent à mal l'intégrité des maisons existantes et semblent peu compatibles avec le système de valeur patrimonial occidental, notre analyse de l'évolution des formes de 1'habitat domestique montre également la persistance sur le temps long de certains schèmes opératoires et des gestes génériques autour de sa fabrication. Ces derniers consolident en définitive les fondements du prototype de base de l'habiter urbain hanoien, le compartiment, qui accompagne la société vietnamienne depuis plus de trois cent années. La persistance du compartiment sur le temps long, par l'intermédiaire de ses nombreuses déclinaisons autour d'une même grammaire architecturale, témoigne de sa capacité récurrente d'adaptation face aux contraintes que les différents contextes sociopolitiques qui se sont succédé lui ont imposées. Dans ce contexte, il appert que l'enjeu patrimonial autour la construction identitaire de la société hanoienne dépasse la simple conservation de l'authenticité de la « pierre » des habitations pour venir se loger dans les processus transformationnels d'appropriation du cadre bâti, qui répondent à des logiques culturelles anciennes ancrées dans le temps long de l'habiter hanoien. Ainsi l'articulation des valeurs de ce patrimoine immatériel exige de nouvelles pistes de réflexions et des nouveaux outils méthodologiques, qui, à terme, impliquent un recadrage des politiques patrimoniales vers la prise en compte de ces dimensions vernaculaires et anthropologiques.
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Héritage monumental, paysage funéraire et identités : approches archéologiques de la région Tyne-Forth (Vè-VIIIè siècle) / Monument reuse, mortuary landscape and identities : archaeological study of the Tyne-Forth area c. 400-750Orsini, Celia 12 June 2017 (has links)
Cette étude porte sur les choix d'implantation des espaces funéraires dans les paysages naturels, construits et anciens, par les populations du haut Moyen Age, entre le Ve et le début du VIIIe siècle, dans le Nord de l'Angleterre et l'Est de l'Écosse. Selon les contextes culturels, différentes communautés et leurs élites ont utilisé des caractéristiques naturelles et culturelles dans des mises en scène symboliques de paysages. Entre le Ve et le VIIIe siècle, la région Tyne-Forth devient un carrefour de royaumes bretons et anglo-saxons à partir duquel émerge un des royaumes les plus importants de Grande-Bretagne, la Northumbrie. Cette zone offre la possibilité de comparer l'affichage identitaire de sociétés anciennes de différents royaumes qui se croisent et s'influencent Les pratiques funéraires subissent deux mutations importantes sous l'effet de la christianisation et de la formation de royaume de plus en plus large. Elles sont étudiées afin d'établir si leurs dynamiques temporelles peuvent être interprétées comme les indices d'une évolution des identités culturelles, sociales ou religieuses. On s'interroge sur l'éventuel rôle de traditions relatives à la disposition des morts, dans la création d'identités locales ou régionales. L'analyse du paysage sert aussi à mettre en évidence l'utilisation du paysage naturel et construit pour approcher ces identités. Elle sert également à identifier les réoccupations funéraires de monuments anciens et de le comparer avec celles du reste de la Grande-Bretagne et l'Europe du Nord-Ouest. L'intérêt de cette étude est de mettre en avant les éventuelles pratiques, sociales et symboliques, dissimulées derrière ces réoccupations. / The present thesis focuses on the use of the landscape in early medieval North East England and South East Scotland in the 5th to the 8th centuries -a region recognised as an emerging component of the Northumbrian Kingdom. By the 7th century, Northumbria had become a major political and ecclesiastical power. The chronological frame of this research allows for consideration of the deep political and religious changes that began in the 4th/5th centuries with the departure of the Roman army. The emergence of large kingdoms followed along with the conversion to Christianity and the acceptance and unification of the Christian Faith in the 8th century AD. We here explore the experience of the people who dwelled within this region in the early medieval period from the 5th-8th centuries. li does so by focussing on their funerary rites and practices and how they used their surroundings within funerary ritual to emphasise and signal their collection to place and their identities. Early medieval communities had at their disposal a complex landscape within which they constructed and signalled affiliations by means of interaction with natural and human altered features. Such processes have been argued by many researchers as evidence of the use of the natural landscape and world in the processes of identity creation, with funerary ritual signalling the social and political transformations underway in the organisation of early medieval societies.
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