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Dal museo delle cose al Musée Imaginaire : materiali per la (ri)costituzione del Museo di arti decorative e industriali di Frédéric Spitzer (1815-1890) / Du musée des objets au "Musée imaginaire" : études pour la (re)constitution du musée d'arts décoratifs et industriels de Frédéric Spitzer (1815-1890) / From objects' museum to musée imaginaire : studies for the (re)making of the Museum of Decorative and Industrial Arts of Frédéric Spitzer (1815-1890)Cordera, Paola 25 March 2014 (has links)
Cette étude cible la reconstitution de la collection du marchand amateur Frédéric Spitzer, avec son milieu social, culturel, politique dans une perspective qui était européenne au XIXe siècle et qui est aujourd’hui devenue globalisée et participative. Vendue aux enchères en 1893, cette collection constitua un cas exemplaire parmi les collections de son époque, caractérisée par des liens très étroits entre collection, étude, nouvelle production d’objets d’art, communication et divulgation. Forcément abordé selon une perspective multidisciplinaire et transnationale et des sources documentaires largement inédites, la microstoria de Spitzer a été réécrite dans le sillage de la multiple identité, de ses nombreux déplacements dans le cadre européen et de ses relations avec les principaux représentants du milieu culturel européen. Sa collection et les objets d’arts qui la composaient ont été ici étudiés avec leur scénario d’origine, c’est-à-dire l’hôtel particulier où ils étaient installés et les rites sociaux et la vie privée dans les salons de réception se prolongeaient dans les salles du musée, en affichant référence à l’esprit de la Renaissance italienne dans une sorte de Gesamtkunstwerk. Un inventaire raisonné a été finalement rédigé à fin de reconstituer l’unité d’origine de la collection et d’accéder d’une manière objective et consciente aux possibles lectures et interprétations du projet unitaire à vocation encyclopédique et taxonomique conçu par Frédéric Spitzer, en devenant un possible support pour la valorisation du patrimoine culturel et de la mémoire collective actuelle. / This study focus on the reconstruction of the collection of the art dealer Frédéric Spitzer (1815-1890), by reconsidering the role of his collection within the 19th century European frame and its meaning in the present culture within contemporary cultural dynamics at a global scale. Auctioned in 1893, his collection was considered an exemplar model of his era, marked by strong links between collection, studies, new production of art, communication and disclosure items. Reconsidered according to a multidisciplinary and a transnational perspective and based on unpublished documents, the Spitzer’s microstoria has been rewritten in the wake of his multiple identity, his European travels and his relations with the key figures of the European cultural world. His collection and his art’s objects have been studied here within their original frame, being on display in Spitzer’s mansion in Paris where social rites and private life in the reception rooms were extended into the museum, showing reference to the spirit of the Italian Renaissance in a kind of Gesamtkunstwerk. A reasoned inventory was finally compiled in order to rebuild the lost unity of the museum according to the Spitzer’s encyclopedic and taxonomic spirit in order to contribure and understand its complexity as a research support tool and as a device of information for the cultural heritage and the present mémoire collective.
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Des arts décoratifs aux arts industriels. Contribution à la genèse de l'Art Nouveau en Belgique (1830-1893).Leblanc, Claire C 13 May 2005 (has links)
« Des arts décoratifs aux arts industriels. Contribution à la genèse de l’Art Nouveau en Belgique. (1830-1893) »
Thèse réalisée sous la direction de M. Michel Draguet et présentée en vue de l’obtention du titre de Docteur en Histoire de l’Art.
Bruxelles, janvier 2005
RÉSUMÉ
Dès la fin du XVIIIe puis tout au long du XIXe siècle, le secteur décoratif connaît une mutation profonde sous l’impulsion de la Révolution industrielle. La production décorative, jusqu’alors issue d’un artisanat de longue tradition, se développe désormais également dans le registre industriel (production et diffusion à grande échelle). Cette nouvelle situation est la source d’un renouvellement important quant à la nature des disciplines décoratives, aux missions qui leur sont assignées ainsi qu’à l’organisation générale du secteur.
L’étude présentée sous le titre susmentionné vise à observer l’impact de ce bouleversement sur le secteur industriel belge durant le XIXe siècle, depuis la fondation du pays en 1830 jusqu’au moment d’éclosion de l’Art Nouveau en 1893, amorçant une nouvelle phase d’évolution du secteur.
Notre étude vise dès lors à établir une nouvelle lecture de l’évolution décorative belge de cette période. Au-delà des manifestations stylistiques, majoritairement passéistes tout au long du siècle, le secteur connaît une mutation profonde s’opérant autour de nombreuses interrogations quant à ses nouvelles orientations et ses nouveaux objectifs. La question de l’équilibre délicat entre la nouvelle nature industrielle et le caractère artistique de la production décorative en constitue le point central. Nous décelons deux phases clefs dans l’évolution de cette problématique. Dans un premier temps (durant la première moitié du XIXe siècle) deux catégories distinctes – l’une nouvelle, l’autre ancienne – cohabitent désormais au sein du seul secteur décoratif : d’une part un « art industriel » moderne aux missions sociales, d’autre part un « art décoratif » traditionnel et généralement luxueux. Si les objets produits dans les deux registres répondent communément à une destination utilitaire, leur rapport au « Beau » s’oppose. Dans un deuxième temps (durant la seconde moitié du XIXe siècle) – et suite à l’Exposition universelle de Londres de 1851 qui mettra à jour les limites de la situation développée durant la première moitié du siècle –, la majorité des acteurs du secteur ambitionneront la dissolution de cette dichotomie par la fusion de ces deux registres. L’alliance de l’art et de l’industrie constituera effectivement l’objectif principal d’une large partie du secteur décoratif belge de l’époque. Deux chantiers principaux viseront à l’accomplissement de cet objectif : d’une part, la réforme de l’enseignement décoratif et d’autre part, la création d’un musée d’arts décoratifs et industriels.
Ce cheminement révélera, simultanément, la nécessité d’une réforme stylistique. Celle-ci est alors conçue comme un aboutissement des deux principaux chantiers……..
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Des arts décoratifs aux arts industriels: contribution à la genèse de l'Art Nouveau en Belgique, 1830-1893Leblanc, Claire 13 May 2005 (has links)
Des arts décoratifs aux arts industriels. Contribution à la genèse de l’Art Nouveau en Belgique. (1830-1893)<p><p>Thèse réalisée sous la direction de M. Michel Draguet et présentée en vue de l’obtention du titre de Docteur en Histoire de l’Art.<p><p>Bruxelles, janvier 2005.<p><p><p>Dès la fin du XVIIIe puis tout au long du XIXe siècle, le secteur décoratif connaît une mutation profonde sous l’impulsion de la Révolution industrielle. La production décorative, jusqu’alors issue d’un artisanat de longue tradition, se développe désormais également dans le registre industriel (production et diffusion à grande échelle). Cette nouvelle situation est la source d’un renouvellement important quant à la nature des disciplines décoratives, aux missions qui leur sont assignées ainsi qu’à l’organisation générale du secteur. <p>L’étude présentée sous le titre susmentionné vise à observer l’impact de ce bouleversement sur le secteur industriel belge durant le XIXe siècle, depuis la fondation du pays en 1830 jusqu’au moment d’éclosion de l’Art Nouveau en 1893, amorçant une nouvelle phase d’évolution du secteur.<p>Notre étude vise dès lors à établir une nouvelle lecture de l’évolution décorative belge de cette période. Au-delà des manifestations stylistiques, majoritairement passéistes tout au long du siècle, le secteur connaît une mutation profonde s’opérant autour de nombreuses interrogations quant à ses nouvelles orientations et ses nouveaux objectifs. La question de l’équilibre délicat entre la nouvelle nature industrielle et le caractère artistique de la production décorative en constitue le point central. Nous décelons deux phases clefs dans l’évolution de cette problématique. Dans un premier temps (durant la première moitié du XIXe siècle) deux catégories distinctes – l’une nouvelle, l’autre ancienne – cohabitent désormais au sein du seul secteur décoratif :d’une part un « art industriel » moderne aux missions sociales, d’autre part un « art décoratif » traditionnel et généralement luxueux. Si les objets produits dans les deux registres répondent communément à une destination utilitaire, leur rapport au « Beau » s’oppose. Dans un deuxième temps (durant la seconde moitié du XIXe siècle) – et suite à l’Exposition universelle de Londres de 1851 qui mettra à jour les limites de la situation développée durant la première moitié du siècle –, la majorité des acteurs du secteur ambitionneront la dissolution de cette dichotomie par la fusion de ces deux registres. L’alliance de l’art et de l’industrie constituera effectivement l’objectif principal d’une large partie du secteur décoratif belge de l’époque. Deux chantiers principaux viseront à l’accomplissement de cet objectif :d’une part, la réforme de l’enseignement décoratif et d’autre part, la création d’un musée d’arts décoratifs et industriels.<p>Ce cheminement révélera, simultanément, la nécessité d’une réforme stylistique. Celle-ci est alors conçue comme un aboutissement des deux principaux chantiers…….<p><p> / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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