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Effets d'un surplus de poids sur la stabilité posturale de l'enfantHegg-Deloye, Sandrine 16 April 2018 (has links)
L'obésité est devenue au fil du temps une épidémie mondiale qui touche autant les adultes que les enfants et qui préoccupe l'ensemble des pays. Les coûts de l'obésité et les conséquences sur les individus en font, aujourd'hui, une maladie reconnue par l'organisme mondiale de la santé. Les pathologies associées à l'obésité sont nombreuses et complexes : diabète de type II, maladies cardio-vasculaires, problèmes d'insuffisance cardiaque, problèmes de perfusion musculaire à l'effort, ou encore déformation de la charpente osseuse. Chez l'adulte, il est maintenant reconnu que l'obésité a un impact négatif sur la stabilité posturale dynamique et statique. Chez l'enfant, parce que la croissance interfère, la question reste entière malgré quelques études en accord avec les résultats obtenus chez l'adulte. Afin de contribuer à l'amélioration des connaissances posturales chez l'enfant, nous avons analysé, d'une part l'effet du surpoids, de l'âge et du sexe sur la stabilité posturale en statique de l'enfant âgé de 8 à 11 ans, et d'autres parts, les données d'accélérométrie qui étaient à notre disposition. Les enfants ont été divisés, en trois groupes en fonction de leur indice de masse corporelle (IMC < 20 kg/m , IMC > 20 kg/m2, IMC > 30 kg/m2). Les résultats obtenus ne montrent aucun effet d'IMC sur la stabilité posturale, un effet d'âge puisque les enfants de 8 ans sont moins stables vis-à-vis du déplacement de leur centre de pression, et aucun effet de sexe. Les données d'accélérométrie, quant à elles, ne montrent aucune différence d'activité physique en fonction de l'IMC. Ces résultats indiquent que les enfants de cette étude, en surpoids, ne sont pas moins stables que les sujets sans surpoids ni moins actifs.
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Existe-t-il un lien entre certaines caractéristiques relationnelles du fonctionnement familial et l'IMC de l'enfant?Bélanger, Caroline 12 April 2018 (has links)
Les travaux de maîtrise présentés dans ce mémoire ont permis d'explorer s'il pouvait exister un lien entre certaines caractéristiques relationnelles du fonctionnement familial sur un indicateur anthropométrique de surpoids et d'obésité, l'indice de masse corporel ajusté pour l'âge. Les données de deux études longitudinales, celles de L 'étude longitudinale des enfants du Québec (ELDEQ) et celles de Québec en forme (QEF) ont permis d'examiner les implications potentielles de facteurs environnementaux au sein d'un milieu socioéconomique défavorisé (QEF) et de le comparer à un échantillon représentatif de la population d'enfants âgés de 6 ans pour le Québec (ELDEQ). Les enfants provenant de l'étude QEF ont participé à une programmation annuelle d'activités physiques et sportives organisée par leur Comité d'action local (CAL), alors qu'en contrepartie les enfants de l'étude ELDEQ n'ont pu bénéficier de cette programmation. Par conséquent, les enfants ELDEQ constituent les témoins des enfants QEF, puisque les deux cohortes reçurent les mêmes évaluations et questionnaires. Ce mémoire s'appuie sur les données collectées au moyen de questionnaires administrés aux parents. Le poids et la taille de l'enfant ont été mesurés par un évaluateur lors de l'évaluation de la condition physique effectuée à l'école de l'enfant. L'analyse transversale des données de la collecte de 2004 a permis de déterminer que les mères en désaccord avec des énoncés reflétant des valeurs fondamentales favorisant un bon fonctionnement familial (respect, confiance) avaient des enfants ayant un IMC significativement plus élevé comparativement aux enfants des mères en accord avec ces mêmes énoncés. De plus, nos résultats ont montré que des pratiques parentales ne favorisant pas l'autonomie de l'enfant quant à ses choix d'activités sportives, de jeux et de passe-temps conduisaient significativement à des enfants ayant un IMC plus élevé, si l'on comparait ces enfants à ceux auxquels la mère leur laissait entièrement le choix.
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Les apports alimentaires des enfants diabétiques de type 1, selon leur plan d'alimentation et leur insulinothérapieBlouin, Valérie 17 April 2018 (has links)
Cette étude portait sur la prévalence de surpoids et la qualité de l'alimentation d'enfants de 6 à 12 ans, diabétiques de type 1. Les participants étaient traités à l'insuline, soit par multiples injections quotidiennes (n=42) ou par perfusion sous-cutanée continue (n=28) ; leur plan alimentaire était basé sur le niveau simplifié (n=21) ou avancé (n=49) du calcul des glucides. Les proportions de surpoids (15,7% embonpoint, 5,7% obésité) et les apports nutritionnels des sujets étaient similaires à ceux des jeunes Québécois en général. Bien que les enfants sous perfusion continue mangeaient un peu moins que les autres, ni le type d'insulinothérapie ni le niveau d'application du calcul des glucides n'ont eu d'impact négatif sur la qualité de l'alimentation. Ainsi, des modes de traitements flexibles ne semblent pas exposer les enfants diabétiques de type 1 d'âge scolaire à un risque accru de surpoids ni à des apports alimentaires excessifs ou médiocres.
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