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Ergo(trans)formação: curtos circuitos entre o trabalhar e os modos de subjetivação / Ergo(trans)formation: courts-circuits entre o "Travailler" et les processes de subjectivationNeide Regina Sampaio Ruffeil 30 September 2009 (has links)
Cette thèse explore dans quelle mesure le travail peut être considéré, dans une perspective ergologique, comme activité porteuse dun paradoxe ou dune certaine dialectique entre, dune part, le Registre 1 des normes antécédentes qui marquent fortement lanticipation de ce travail et, dautre part, le Registre 2 des dimensions singulières de la rencontre de rencontres, qui se produit dans tout travailler. Partant de la dialectique entre ces deux registres, la perspective ergologique recherche des méthodes capables de révéler la dimension gestionnaire qui traverse le travailler, afin que les acteurs de lactivité puissent se réapproprier leur activité aux plans individuel et collectif, cest-à-dire quils puissent augmenter leur degré dautonomie face au travail et à la vie. Le terme ergo(trans)formation revendique une pratique de recherche- intervention qui se veut transformatrice de la réalité et qui mise sur une intervention micropolitique au sein de lexpérience sociale, selon Rocha et Aguiar (2003). Cette manière denvisager la recherche et laffirmation dun mode de production collectif du savoir sinscrit dans une perspective constructiviste selon laquelle connaître ne consiste pas à représenter une réalité préexistante, mais à entrer dans un processus dinvention de soi et du monde (KASTRUP, 1999). Nous nous confrontons à la question suivante: le travail peut-il être pensé comme une invention de soi et du monde, comme un court-circuit des formes de production conformes à lorganisation formelle du travail? Autrement dit, peut-on affirmer, dans lexpérience vécue des événements du travail, la primauté de lagir propre au travailleur, cest-à-dire de son activité? Pour rendre compte de cette problématique, nous développons une cartographie, soit une méthode danalyse de lactivité de travail qui permette daccompagner le court-circuit entre des formes de production conformes à lorganisation formelle du travail et de lagir propre au travailleur. Nous présentons deux expériences dergo(trans)formation qui ont été développées sur deux territoires distincts des mondes du travail : la mise en place dun atelier de ventes et la formation déducateurs internes dans une banque publique ; et 2) la possibilité de formation générale et professionnalisante de jeunes souffrant de déficience mentale grave au sein dune chaîne de restaurants, qui se déploie dans la cartographie à la fois du travail collectif et du collectif du travail. Lacteur principal de lactivité a été un jeune atteint du syndrome de Down. Les choix méthodologiques ont été menés en fonction de deux perspectives distinctes et complémentaires: (1) la méthode cartographique élaborée à partir de Deleuze et Guattari (1995), Guattari et Rolnik (1986), ainsi que Passos, Kastrup et Escóssia (2009); et (2) le Dispositif dynamique de trois pôles (DD3P) de Schwartz (1999) qui intègre la reformulation conceptuelle de Communauté Élargie de Recherche proposée par Athayde e Brito (2003). En conclusion, nous nous interrogeons sur la possibilité de penser lactivité inventive du travail. Nous revenons sur les conditions et les effets des expériences de ergo(trans)formation, en prenant en compte les différences des activités développées. Ces expériences nous obligent à penser le travail (comme activité) comme étant indissociable de la formation humaine et de la production de subjectivité. / Esta tese se propõe a explorar as possibilidades de lidar com o trabalho enquanto atividade, compreendendo-o, a partir da perspectiva ergológica (SCHWARTZ, 2000), portando um paradoxo ou um tipo de dialética entre o Registro 1 das normas antecedentes que marcam fortemente a antecipação desse trabalho; e o Registro 2 das dimensões singulares do encontro de encontros, que se produz em todo trabalhar. A partir da permanente dialética entre esses dois registros, a perspectiva ergológica vai buscar métodos que sejam capazes de dar visibilidade à dimensão gestionária que atravessa todo trabalhar, para que os protagonistas da atividade possam se apropriar de sua atividade, individual e coletivamente, ampliando seus níveis de autonomia frente ao trabalho e à vida. O termo ergo(trans)formação afirma uma prática de pesquisa-intervenção que se propõe transformadora da realidade, apostando numa intervenção micropolítica no seio da experiência social, conforme Rocha e Aguiar (2003). Este modo de compreensão de pesquisa e de afirmação da produção coletiva do conhecimento pauta-se numa abordagem construtivista onde conhecer não é representar uma realidade pré-existente, mas é um processo de invenção de si e do mundo (KASTRUP, 1999), em um acoplamento direto com a matéria. Enfrentamos o seguinte problema: o trabalho pode ser pensado como invenção de si e do mundo, entrando em curto-circuitagem com as formas de produzir em conformidade com organização formal do trabalho, afirmando o primado do agir próprio do trabalhador como atividade, frente ao acontecimental do trabalho? Para dar conta deste problema, propomos desenvolver uma cartografia, enquanto método de análise da atividade de trabalho, que possibilite acompanhar a curto-circuitagem entre as formas de produzir em conformidade com organização do trabalho e o agir próprio do trabalhador. São apresentadas duas experimentações de ergo(trans)formação desenvolvidas em dois territórios distintos dos mundos do trabalho: o desenvolvimento de uma Oficina de Vendas e a formação de educadores internos, em empresa financeira pública e a possibilidade de formação educacional e profissional de jovens com transtorno mental grave em uma rede de restaurantes que se desdobra na cartografia do trabalho coletivo e do coletivo de trabalho, tendo um jovem portador de síndrome de Down como protagonista da atividade. As escolhas metodológicas se fizeram em duas perspectivas distintas e complementares: (1) o método cartográfico elaborado a partir de Deleuze e Guattari (1995), Guattari e Rolnik (1986), assim como Passos, Kastrup e Escóssia (2009); e (2) o que propõe Schwartz (1999), o Dispositivo Dinâmico de Três Polos (DD3P), incorporando a reformulação conceitual proposta por Athayde e Brito (2003) denominada Comunidade Ampliada de Pesquisa. Como conclusão, refletimos se é possível pensar a atividade inventiva de trabalho, a partir das experimentações de ergo(trans)formação que apresentamos, considerando suas condições e efeitos e, mesmo, se podemos nomeá-las assim, levando-se em conta as diferenças de atividades envolvidas. Estas experimentações nos impuseram pensar o trabalho (enquanto atividade) em sua indissociabilidade com a formação humana e com a produção de subjetividade
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Ergo(trans)formação: curtos circuitos entre o trabalhar e os modos de subjetivação / Ergo(trans)formation: courts-circuits entre o "Travailler" et les processes de subjectivationNeide Regina Sampaio Ruffeil 30 September 2009 (has links)
Cette thèse explore dans quelle mesure le travail peut être considéré, dans une perspective ergologique, comme activité porteuse dun paradoxe ou dune certaine dialectique entre, dune part, le Registre 1 des normes antécédentes qui marquent fortement lanticipation de ce travail et, dautre part, le Registre 2 des dimensions singulières de la rencontre de rencontres, qui se produit dans tout travailler. Partant de la dialectique entre ces deux registres, la perspective ergologique recherche des méthodes capables de révéler la dimension gestionnaire qui traverse le travailler, afin que les acteurs de lactivité puissent se réapproprier leur activité aux plans individuel et collectif, cest-à-dire quils puissent augmenter leur degré dautonomie face au travail et à la vie. Le terme ergo(trans)formation revendique une pratique de recherche- intervention qui se veut transformatrice de la réalité et qui mise sur une intervention micropolitique au sein de lexpérience sociale, selon Rocha et Aguiar (2003). Cette manière denvisager la recherche et laffirmation dun mode de production collectif du savoir sinscrit dans une perspective constructiviste selon laquelle connaître ne consiste pas à représenter une réalité préexistante, mais à entrer dans un processus dinvention de soi et du monde (KASTRUP, 1999). Nous nous confrontons à la question suivante: le travail peut-il être pensé comme une invention de soi et du monde, comme un court-circuit des formes de production conformes à lorganisation formelle du travail? Autrement dit, peut-on affirmer, dans lexpérience vécue des événements du travail, la primauté de lagir propre au travailleur, cest-à-dire de son activité? Pour rendre compte de cette problématique, nous développons une cartographie, soit une méthode danalyse de lactivité de travail qui permette daccompagner le court-circuit entre des formes de production conformes à lorganisation formelle du travail et de lagir propre au travailleur. Nous présentons deux expériences dergo(trans)formation qui ont été développées sur deux territoires distincts des mondes du travail : la mise en place dun atelier de ventes et la formation déducateurs internes dans une banque publique ; et 2) la possibilité de formation générale et professionnalisante de jeunes souffrant de déficience mentale grave au sein dune chaîne de restaurants, qui se déploie dans la cartographie à la fois du travail collectif et du collectif du travail. Lacteur principal de lactivité a été un jeune atteint du syndrome de Down. Les choix méthodologiques ont été menés en fonction de deux perspectives distinctes et complémentaires: (1) la méthode cartographique élaborée à partir de Deleuze et Guattari (1995), Guattari et Rolnik (1986), ainsi que Passos, Kastrup et Escóssia (2009); et (2) le Dispositif dynamique de trois pôles (DD3P) de Schwartz (1999) qui intègre la reformulation conceptuelle de Communauté Élargie de Recherche proposée par Athayde e Brito (2003). En conclusion, nous nous interrogeons sur la possibilité de penser lactivité inventive du travail. Nous revenons sur les conditions et les effets des expériences de ergo(trans)formation, en prenant en compte les différences des activités développées. Ces expériences nous obligent à penser le travail (comme activité) comme étant indissociable de la formation humaine et de la production de subjectivité. / Esta tese se propõe a explorar as possibilidades de lidar com o trabalho enquanto atividade, compreendendo-o, a partir da perspectiva ergológica (SCHWARTZ, 2000), portando um paradoxo ou um tipo de dialética entre o Registro 1 das normas antecedentes que marcam fortemente a antecipação desse trabalho; e o Registro 2 das dimensões singulares do encontro de encontros, que se produz em todo trabalhar. A partir da permanente dialética entre esses dois registros, a perspectiva ergológica vai buscar métodos que sejam capazes de dar visibilidade à dimensão gestionária que atravessa todo trabalhar, para que os protagonistas da atividade possam se apropriar de sua atividade, individual e coletivamente, ampliando seus níveis de autonomia frente ao trabalho e à vida. O termo ergo(trans)formação afirma uma prática de pesquisa-intervenção que se propõe transformadora da realidade, apostando numa intervenção micropolítica no seio da experiência social, conforme Rocha e Aguiar (2003). Este modo de compreensão de pesquisa e de afirmação da produção coletiva do conhecimento pauta-se numa abordagem construtivista onde conhecer não é representar uma realidade pré-existente, mas é um processo de invenção de si e do mundo (KASTRUP, 1999), em um acoplamento direto com a matéria. Enfrentamos o seguinte problema: o trabalho pode ser pensado como invenção de si e do mundo, entrando em curto-circuitagem com as formas de produzir em conformidade com organização formal do trabalho, afirmando o primado do agir próprio do trabalhador como atividade, frente ao acontecimental do trabalho? Para dar conta deste problema, propomos desenvolver uma cartografia, enquanto método de análise da atividade de trabalho, que possibilite acompanhar a curto-circuitagem entre as formas de produzir em conformidade com organização do trabalho e o agir próprio do trabalhador. São apresentadas duas experimentações de ergo(trans)formação desenvolvidas em dois territórios distintos dos mundos do trabalho: o desenvolvimento de uma Oficina de Vendas e a formação de educadores internos, em empresa financeira pública e a possibilidade de formação educacional e profissional de jovens com transtorno mental grave em uma rede de restaurantes que se desdobra na cartografia do trabalho coletivo e do coletivo de trabalho, tendo um jovem portador de síndrome de Down como protagonista da atividade. As escolhas metodológicas se fizeram em duas perspectivas distintas e complementares: (1) o método cartográfico elaborado a partir de Deleuze e Guattari (1995), Guattari e Rolnik (1986), assim como Passos, Kastrup e Escóssia (2009); e (2) o que propõe Schwartz (1999), o Dispositivo Dinâmico de Três Polos (DD3P), incorporando a reformulação conceitual proposta por Athayde e Brito (2003) denominada Comunidade Ampliada de Pesquisa. Como conclusão, refletimos se é possível pensar a atividade inventiva de trabalho, a partir das experimentações de ergo(trans)formação que apresentamos, considerando suas condições e efeitos e, mesmo, se podemos nomeá-las assim, levando-se em conta as diferenças de atividades envolvidas. Estas experimentações nos impuseram pensar o trabalho (enquanto atividade) em sua indissociabilidade com a formação humana e com a produção de subjetividade
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