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Construire la naturalité nordique à la lumière de la ville. La production des espaces naturels protégés comme composante de l’urbanité à Oslo (Norvège), Göteborg, Stockholm (Suède), Copenhague (Danemark) et Helsinki (Finlande) / Building Nordic naturalness in the light of the city. Protected areas as a part of urbanity in Oslo (Norway), Gothenburg, Stockholm (Sweden), Copenhagen (Denmark) and Helsinki (Finland)

Girault, Camille 15 September 2017 (has links)
Par un regard géographique sur les espaces protégés urbains, cette thèse propose d’appréhender les politiques de protection comme des choix de production de naturalité métropolitaine. Le propos, qui s’appuie sur l’étude de cinq métropoles nordiques (Oslo, Göteborg, Stockholm, Copenhague, Helsinki) situées dans quatre contextes nationaux différents (Norvège, Suède, Danemark, Finlande), développe un raisonnement sur les fondements, les pratiques et les représentations relatifs aux espaces et aux spatialités de la protection. La thèse ne propose pas une compilation monographique, et c’est de manière transversale et critique qu’elle invite à considérer l’espace protégé comme un espace urbain à part entière. À l’aune de la nordicité, elle questionne l’existence, les modalités et les spécificités d’un supposé modèle scandinave qui transparaîtrait à travers les politiques de protection. La démonstration suggère surtout un renversement des schèmes habituels de la protection : ici, la ville n’est pas comprise comme une menace pour la nature, elle est au contraire questionnée comme un facteur protecteur. En retour, la protection peut renforcer certaines fonctions urbaines et peut même apparaître comme un levier de métropolisation. En mobilisant différentes formes d’observation et divers matériaux, ce travail de géographie sociale et politique de l’environnement est aussi une réflexion épistémologique plus large sur les notions de ville et de nature, et sur les liens qu’elles entretiennent. En confirmant l’indispensable dépassement des dualismes issus de la modernité, cette thèse questionne les formes spatiales hybrides produites par l’instauration de réglementations protectrices au sein des espaces métropolitains. Alors que la protection peut apparaître comme un moyen de régulation de l’urbanisation, elle est surtout un vecteur de valorisation de certains espaces urbains et, à ce titre, elle renforce souvent l’urbanité. Parmi la diversité des situations rencontrées, l’urbanité des espaces naturels devient même parfois la raison d’être de la protection. En somme, certains espaces protégés urbains sont davantage des espaces urbains protégés. Initiée politiquement, la protection se doit néanmoins d’être validée socialement pour vraiment exister. En portant une attention particulière aux pratiques des habitants, ce travail constate des décalages entre les assignations politiques de la protection et leur réception par les citadins. Ainsi, l’espace protégé peut déborder du simple périmètre réglementaire de protection ou être condensé en certains lieux : les limites normalement bien établies de cet objet spatial se meuvent et les lignes de la protection s’avèrent labiles. Étudier les politiques de production et de protection des espaces naturels et les modalités d’appropriation des espaces protégés s’avère donc être un angle d’approche original et fécond du fait urbain et des logiques métropolitaines. En filigrane, cette thèse est aussi une réflexion sur la mise en œuvre d’une démarche géographique et sur la construction d’un regard de géographe.Mots-clés : espaces protégés urbains, politiques de protection, ville, urbanisation, métropolisation, urbanité, nature, environnement, naturalité, Europe du Nord, nordicité / Through a geographical approach to urban protected areas, this doctoral dissertation proposes to consider conservation policies as production choices of metropolitan naturality. Based on the study of five northern European metropolises (Oslo, Gothenburg, Stockholm, Copenhagen, Helsinki) in four different national contexts (Norway, Sweden, Denmark, Finland), it develops a reasoning on the foundations, practices and representations relating to spaces and spatialities of conservation. We do not propose a monographic compilation, and it is in a transversal and critical way that we invite to consider the protected space as an urban space in its own right. In the light of nordicity, this doctoral thesis questions the existence, the modalities and the specificities of a supposed Scandinavian model which would show through the conservation policies. The demonstration suggests above all a reversal of the usual patterns of conservation: here, the city is not understood as a threat to nature; rather, it is questioned as a protective factor. In return, conservation can strengthen some urban functions and may even appear to be a leverage of metropolisation. By mobilizing different forms of observation and various materials, this work of social and political geography of the environment is also a wider epistemological reflection on the notions of city and nature and on the links they maintain. By confirming the necessary overcoming of the dualisms resulting from modernity, this dissertation questions the hybrid spatial forms produced by the introduction of protective regulations within metropolitan spaces. Thus, conservation may appear as a means of regulating urbanization, but it is above all a means of enhancing the value of certain urban spaces and, as such, it can often strengthen urbanity. Among the diversity of situations encountered, preserving the urbanity of natural spaces sometimes becomes the primary objective of protection. In short, some urban protected areas are more protected urban spaces. Conservation is politically initiated, but it must nevertheless be socially validated in order to truly exist. Thus, by paying close attention to the practices of the inhabitants, this work has observed mismatches between the political objectives of conservation and their reception by city dwellers. As a result, the protected space may extend beyond the ordinary protective perimeter or be condensed in certain places: the normally established boundaries of such an object move and the lines of conservation are labile. Studying the policies for the production and conservation of natural spaces and the ways in which protected areas are appropriated thus proves to be an original and fruitful approach to urban development and metropolitan logics. Finally, this doctoral dissertation is also implicitly a reflection on the implementation of a geographical approach and on the construction of a way of being a geographer.
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Les territoires de l'imprévisible. Conflits, controverses et "vivre ensemble" autour de la gestion de la faune sauvage. Le cas du loup et du sanglier dans les Alpes françaises.

Mounet, Coralie 04 December 2007 (has links) (PDF)
La gestion d'animaux potentiellement "à problème", tels que le loup et le sanglier, est complexe. Il s'agit de maîtriser au mieux des comportements animaux intrinsèquement imprévisibles. Mais en plus, les modalités d'une « bonne gestion » font l'objet de conflits et de controverses, les hommes ne s'accordant pas sur les catégories socio-spatiales dans lesquelles ces animaux doivent être pensés. A la croisée entre aménagement et géographie sociale, cette thèse s'attache à explorer les formes de relations que suscite la gestion du loup ou du sanglier entre territoires politiques, territorialités humaines et spatialités animales. Elle articule outils conceptuels géographiques et sociologiques et approches théoriques de l'aménagement. Une de ses spécificités tient dans sa posture épistémologique, privilégiant un regard symétrique entre acteurs et actants non humains ou profanes et scientifiques. Le déploiement des controverses autour des caractéristiques et des agissements des humains et non-humains met en lumière des « arguments génériques ». Leur trame argumentative montre des similarités dans l'opposition entre partisans et détracteurs de ces animaux. Si de tels arguments apportent des éléments de compréhension des conflits, ils donnent une image trop caricaturale des réactions territoriales face à la gestion de ces animaux. Les innovations socio-spatiales, impulsées par les opérateurs territoriaux "loup" et "sanglier", ne peuvent être mises à jour qu'en procédant à une microgéographie. Des opérateurs spécifiques aux territoires, expliquant le caractère conflictuel ou non des "vivre ensemble", ont alors été identifiés. Des pistes d'opérationnalisation sont enfin proposées.
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Dynamiques territoriales dans la gestion des ressources forestières des espaces protégés du Mexique : le cas du Nevado de Toluca / Territorial dynamics in forest resources management in Mexico’s protected areas : the case of Nevado de Toluca

Salinas Rojas, Andrea 25 October 2016 (has links)
Cette recherche porte sur le Nevado de Toluca (Mexique), espace protégé où l’objectif de conservation des ressources forestières, tout en étant difficilement atteint, met en question les conditions d’existence des populations rurales. On étudie les dynamiques territoriales qui découlent de ces tensions. La question porte donc essentiellement sur la confrontation entre la conservation forestière telle qu’elle est portée par les autorités publiques d’une part, et d’autre part, les besoins vitaux des populations agricoles affectées par les politiques suivies. L’hypothèse principale est que les politiques de conservation forestière n’atteignent pas les objectifs de gestion fixés parce qu’il n’y a pas une vision globale dépassant les approches sectorielles des institutions en présence, et surtout parce que l’avis des paysans n’est pas assez pris en compte faute d’une connaissance approfondie des sociétés rurales. Pour rétablir cette connaissance, la méthode de recherche a consisté principalement, outre la documentation mobilisée, en de nombreux entretiens avec les habitants de plusieurs localités du Nevado, avec différents acteurs institutionnels et avec des experts forestiers qui participent à la conservation de cet espace protégé. À l’aide du logiciel TXM, ces entretiens ont fait l’objet d’une analyse quali-quantitative de type « textométrique ». Parmi les principaux résultats obtenus, on retiendra notamment le fait que les populations locales ont des représentations sociales très contrastées de leur milieu tout en ayant une pleine conscience des enjeux écologiques. Elles ressentent les restrictions d’usage, en particulier du bois de feu, comme une injustice sociale. Cependant, des configurations socio-spatiales et des dynamiques territoriales originales existent, et dépendent du contexte géographique, en particulier des phénomènes de proximité spatiale et sociale. La cohésion sociale des groupes importe et sera d’autant plus forte que ses membres partagent les mêmes valeurs culturelles, y compris religieuses. On constate également que l’éloignement de la ville produit paradoxalement des dynamiques endogènes d’organisation qui peuvent aussi constituer une base pour une politique de protection intégrée en dépit des contraintes de vie au quotidien. Au total, cette thèse propose une réflexion sur l’arbitrage à faire entre la conservation forestière et les impacts socio-économiques que cela provoque sur les populations rurales les plus démunies et esquisse des pistes de conciliation. Elle invite à penser la justice environnementale comme le fruit de l’innovation sociale. / This research concerns the Nevado de Toluca (Mexico), a protected area where the goal of forest conservation, while being hardly reached, calls into questions the livelihoods of rural populations. Territorial dynamics which ensue from these tensions are examined. The question concerns essentially the confrontation between the forest preservation such as it is carried by the public authorities on one hand, and on the other hand, the vital needs for the agricultural populations affected by the followed policies. The main hypothesis is that policies of forest preservation do not reach the expected results because there is no global vision exceeding the sectorial approaches of institutions in presence, and especially because the opinion of the farmers is not enough taken into account, due to lack of a thorough knowledge of the rural societies. To restore this knowledge, the research method consisted mainly, besides the mobilized documentation, of numerous interviews with the inhabitants of several localities of Nevado, with the various institutional actors and with the forest experts who participate in the preservation of this protected space. Using the TXM software, these interviews were analysed employing a quali-quantitative analysis on the “textometric” type. Among the main obtained results, we shall hold in particular the fact that the local populations have very contrasted social representations of their environment while having a full consciousness of the ecological challenges. They feel the limitations of use, in particular some wood of fire, as a social injustice. However, socio-spatial configurations and original territorial dynamics exist, and depend on the geographical context, in particular the phenomena of spatial and social proximity. The social cohesion of the groups is important and will be all the stronger as his members share the same cultural values, including religious ones. We also notice that the distance of the city produces paradoxically endogenous dynamics of organization which may also be a basis for an integrated protection policy in spite of the constraints of everyday life. All in all, this thesis suggests a reflection around arbitration between the forest preservation and the socioeconomic impacts on the rural poorest population groups. She invites to think of the justice environmental as of the fruit of the social innovation.

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