En su amplia obra lingüística, Eugenio Coseriu (Mihaileni, 1921 - Tübingen, 2002), acude varias veces a la literatura para ejemplificar  conceptos lingüísticos teóricos e incluso para modelarlos. Como ocurre con varios estudiosos del siglo XX (José Ortega y Gasset o Mijaíl Bajtín, por ejemplo), el Quijote es, para Coseriu, incitación para formular reflexiones que no se aplican exclusivamente a él, como sí lo hacen otras obras relevantes del cervantismo del siglo XX, señaladamente los trabajos de Stephen Gilman y Edward C. Riley. El presente artículo busca rastrear las referencias al Quijote y a Cervantes en la obra de Coseriu y, sobre todo, presentar y discutir la corrección hecha por Coseriu al importante trabajo de Leo Spitzer “Perspectivismo lingüístico en el Quijote”. / In his extensive linguistic work, Eugenio Coseriu (Mihaileni, 1921 - Tübingen, 2002), uses literature several times to exemplify theoretical linguistic concepts and even to model them. As is the case with several 20th century scholars (José Ortega y Gasset or Mijaíl Bajtín), Don Quixote is, for Coseriu, a touchstone to formulate reflections that do not apply exclusively to it, as other relevant works of 20th century’s Cervantism, such as Stephen Gilman’s or and Edward C. Riley’s, do. This article seeks to trace the references of Don Quixote and Cervantes in Coseriu’s work and, above all, to present and discuss the correction made by Coseriu to Leo Spitzer’s “Perspectivismo lingüístico en el Quijote”.

L’article suivant se veut un médiateur entre la linguistique systémique fonction-nelle (LSF, SFL en anglais), très répandue dans la linguistique anglophone et la théorie linguistique d’Eugenio Coseriu, mieux connue dans les études des langues romanes. Les deux théories se basent, au moins en partie, sur les concepts saussu-riens de langue et parole. Coseriu y a découvert des lacunes laissant inexpliqués certains phénomènes langagiers. A partir de ces lacunes l’article explique pour-quoi Coseriu et Elisabeth Burr propagent la nécessité d’un troisième plan linguis-tique, celui de la norme. Continuant par la reformulation des points critiques de Burr, selon lesquelles le modèle linguistique de la LSF ne dispose d’une norme ni pourrait en disposer, on étudie comment la LSF gère les lacunes saussuriennes identifiées par Coseriu. A la base de certains concepts centraux de la LSF, dont les méta-fonctions, l’instanciation et le modèle du système linguistique, on vise à montrer que le modèle linguistique de la LSF a déjà partiellement intégré des con-cepts comparables à celui de la norme, mais que la LSF pourrait aussi profiter de certaines idées développées par Coseriu. / The following article aims at mediating between Systemic Functional Linguistics (SFL) and the linguistic theory of Eugenio Coseriu, the former well established in English linguistics, the latter better known by linguists of Romance languages. Both theories are based at least partially on the Saussurean concepts of langue and parole. Within these concepts, Coseriu has discovered certain gaps leaving unex-plained several linguistic phenomena. Taking these gaps as a starting point, the article explains why Coseriu and Elisabeth Burr advocate the necessity of a third linguistic layer, the one of the norm. Continuing by some of Burr’s claims towards SFL, according to which its linguistic model does not and will not be able to con-tain the idea of a normative layer, the article asks how SFL treats the gaps identi-fied by Coseriu. On the basis of certain key concepts of SFL, like meta-functions, instantiation and the linguistic system, the article wants to show that SFL has par-tially integrated concepts comparable to the one of norm, but that it could benefit from some aspects of Coseriu’s linguistic theory anyway.

L’article suivant se veut un médiateur entre la linguistique systémique fonctionnelle (LSF, SFL en anglais), très répandue dans la linguistique anglophone et la théorie linguistique d’Eugenio Coseriu, mieux connue dans les études des langues romanes. Les deux théories se basent, au moins en partie, sur les concepts saussuriens de langue et parole. Coseriu y a découvert des lacunes laissant inexpliqués certains phénomènes langagiers. A partir de ces lacunes l’article explique pourquoi Coseriu et Elisabeth Burr propagent la nécessité d’un troisième plan linguistique, celui de la norme. Continuant par la reformulation des points critiques de Burr, selon lesquelles le modèle linguistique de la LSF ne dispose d’une norme ni pourrait en disposer, on étudie comment la LSF gère les lacunes saussuriennes identifiées par Coseriu. A la base de certains concepts centraux de la LSF, dont les méta-fonctions, l’instanciation et le modèle du système linguistique, on vise à montrer que le modèle linguistique de la LSF a déjà partiellement intégré des concepts comparables à celui de la norme, mais que la LSF pourrait aussi profiter de certaines idées développées par Coseriu.