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Analyse de plusieurs modes de coordination en production de fraises à travers le mondeSauvé, Jasmine 02 February 2024 (has links)
Plusieurs modèles de mise en marché de la fraise existent à travers le monde. Ces modes de mise en marché, aussi appelés modes de coordination, se situent le long du continuum de la coordination verticale. En Amérique du Nord, on retrouve tant des modes de coordination près du marché que des contrats de production à forfait. Dans certains pays d'Europe, des coopératives se chargent de mettre en marché les fraises de centaines de producteurs, alors que dans d'autres régions du monde, les fraises sont produites par un système qui sera proche de la production à contrat. Le contrôle d'un maillon de la chaîne sur un autre est donc très variable selon le mode de coordination choisi par les acteurs des différentes filières. Toutefois, la transaction de l'échange de fraises est sensiblement la même partout dans le monde : elle est caractérisée par une grande spécificité des actifs et une incertitude-prix élevée. Quel mode de coordination est le plus aligné avec les caractéristiques de la transaction? L'objet de cette recherche est aussi d'analyser la performance et la durabilité des divers modes de coordination du secteur de la fraise. En effet, y a-t-il un mode de coordination qui permet à la chaîne d'approvisionnement d'être davantage performante et durable? La mesure de la performance sera faite en fonction des enjeux et opportunités de la filière. De fait, les filières de production de fraises ont à faire face à des enjeux spécifiques, comme la diminution des produits phytosanitaires et de l'utilisation du plastique, la hausse des températures et la pénurie de main-d'œuvre. Les filières auront aussi à décider si elles saisissent ou non les opportunités qui s'offrent à elles dans les prochaines années. Donc, des indicateurs de performance associés aux défis et enjeux seront sélectionnés pour répondre aux questions de recherche. / Several strawberry marketing methods exist around the world. These methods, also called coordination methods, are found along the continuum of vertical coordination. In North America, we find coordination methods very similar to the spot market as well as fixed price production contracts. In some European countries, producer cooperatives are responsible for marketing strawberries from several hundred producers, while in other regions of the world, strawberries are produced by a system similar to production by contract. The control of one link of the chain over another is therefore variable depending on the coordination method chosen by the actors in the different supply chains. However, the strawberry exchange transaction is much the same all over the world: it is characterized by high asset specificity and high price uncertainty. Which coordination method is therefore the most aligned with the characteristics of the transaction? The aim of this research is also to analyse the performance and sustainability of various coordination methods in the strawberry sector. I will be reviewing the hypothesis that there is acoordination method that allows the supply chain to be more efficient and sustainable. Performance measurement will be based on the challenges and opportunities of the sector. In fact, the strawberry production sectors face sector-specific challenges, such as the reduction in phytosanitary products and of plastic use, the rise in temperatures due to climate change and the shortage of labor. Sectors will also have to decide whether or not to seize the opportunities open to them in the coming years. Hence, performance indicators associated specifically with the challenges and issues will be selected to answer the research questions.
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Effets de l'application foliaire de silicate de potassium sur l'entreposage post-récolte, la pourriture grise et la valeur nutraceutique de la fraise (Fragaria x ananassa DUCH) /Rodrigue, Jonathan. January 2007 (has links) (PDF)
Thèse (M.Sc.)--Université Laval, 2007. / Bibliogr.: f. 71-89. Publié aussi en version électronique dans la Collection Mémoires et thèses électroniques.
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Un processus de patrimonialisation vivant et populaire en milieu québécois : la fraise de l'île d'Orléans (1900 à aujourd'hui)Gagnon-Brouillet, Florence 06 March 2024 (has links)
S’inscrivant dans l’histoire culturelle de l’alimentation, l’objet de ce mémoire est de montrer en quoi la fraise de l'île d'Orléans – incubateur réel et symbolique favorisant le développement de l'agriculture et des traditions culinaires – s'ancre dans un processus de patrimonialisation basé sur des mesures de valorisation économiques, sociales et symboliques depuis le début du XXe siècle. Nous proposons donc d’analyser les différentes formes de patrimonialisation à l’œuvre dans ce cas, soit le réinvestissement du passé, la transmission, l’ancrage dans un territoire précis, mais surtout, les stratégies de valorisation déployées par de nombreux acteurs. Comment s’est opérée l’association du lieu au produit, puis du produit à l’identité culinaire québécoise? Ces interrogations, nous proposons de les analyser en levant le voile sur les constructions patrimoniales alimentaires en milieu québécois. / As part of the cultural history of food, the purpose of this thesis is to show how the strawberry from Île d'Orléans - a real and symbolic incubator promoting the development of agriculture and culinary traditions - has been anchored in a heritage development process based on economic, social and symbolic enhancement measures since the beginning of the 20th century. We therefore propose to analyze the different forms of heritage development at work in this case, namely the reinvestment of the past, the transmission, the anchoring in a specific territory, but above all, the valuation strategies deployed by many actors. How did the association of the place with the product come about, then the product with the Quebec culinary identity? We propose to analyze these questions by lifting the veil on food heritage constructions in Quebec.
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Extraction et caractérisation des proanthocyanidines de la viorne trilobée (Viburnum trilobum L.) et des ellagitanins d'akènes de fraises (Fragaria X ananassa Duch.)Andrianarimanana, Rindra Antenaina 13 December 2023 (has links)
Les polyphénols contenus dans les petits fruits ont été confirmés par des recherches antérieures pour avoir des effets bénéfiques sur la santé humaine. On pense en particulier aux effets des proanthocyanidines (PACs) qui permettent d'améliorer les paramètres cardiométaboliques, ainsi qu'aux ellagitanins, qui eux-mêmes après une intense dégradation microbienne, libéreront des urolithines qui sont responsables des effets bénéfiques contre les maladies tels que le cancer, le diabète. Ce mémoire de maîtrise focalise donc principalement sur ces tanins, que contiennent la viorne trilobée et les akènes de fraises. Les objectifs sont d'optimiser les paramètres d'extraction des PACs et des ellagitanins de la viorne trilobée et d'akènes de fraise respectivement, et de caractériser ces composés phénoliques. Dans cette étude, le solvant utilisé est l'éthanol, car il est caractérisé GRAS (Generally Recognized as Safe), et peut donc être utilisé dans les produits alimentaires. La méthode de surface de réponse de Box Behnken a été utilisée pour déterminer les effets des autres paramètres d'extraction, à savoir la température, la concentration d'éthanol et l'acidification du milieu extractif. Les plages suivantes ont été testées : température entre 20 et 60°C, concentration en éthanol de 40 à 80 % et acidité du milieu extractif de 0 à 1 %. Les résultats obtenus ont montré que le meilleur paramètre d'extraction des PACs était une concentration de 80% d'éthanol, les autres paramètres ont eu peu d'effets. Lors de l'analyse par la méthode de chromatographie liquide à haute performance, des monomères, des dimères, un certain nombre d'oligomères, entre DP3- DP10, ainsi que des polymères de PACs de DP>10 ont été identifiés dans les extraits de la viorne trilobée. Rappelons que le DP ou le degré de polymérisation est le nombre d'unités de monomères contenu dans un polymère. En comparaison avec la canneberge, qui est un fruit riche en PACs, la viorne trilobée s'est avérée être plus riche en PACs, les teneurs en PACs totaux étaient respectivement de 7346 mg éq épicatéchine/100g MS et de 4478mg éq épicatéchine/100g MS pour la viorne et la canneberge, respectivement. Quant aux akènes de fraises, les conditions optimales d'extraction des composés phénoliques étaient une température de 60°C, une concentration en éthanol de 68%, l'acidification du milieu extractif a eu peu d'effet. Lors de la quantification des ellagitanins des akènes de fraise par la méthode de chromatographie liquide ultra haute performance couplée à la spectrométrie de masse à temps de vol (UPLC-QToF-MS), nous avons trouvé qu'ils contenaient des ellagitanins dont la teneur était de 799 mg/100g MS. Les ellagitanins étaient la catégorie de composés phénoliques majoritaires dans les akènes de fraises, car ils représentaient 82% des polyphénols totaux, qui étaient de 977 mg/100g de matière sèche. Lorsque nous avons identifié ces ellagitanins à l'aide de la méthode de chromatographie liquide à ultra haute performance couplée à la spectrométrie de masse à trappe orbitale. Cette méthode nous a permis d'identifier les ellagitanins à un niveau d'identification 3, selon la classification de (Sumner et al., 2007). Les ellagitanins suivants ont été potentiellement retrouvés: la sanguiine H6, l'agrimoniine, la fragariine A, la sanguiine H2, la casuarictine, des isomères de la pédunculagine, la tellimagrandine I et des isomères d'isostricitine, dont la présence avait déjà été rapportée dans les akènes et les fruits de fraises, et l'acide chébulagique et la géraniine dont la présence potentielle a été rapportée pour la première fois dans la fraise. Cette étude a permis de comprendre que les akènes de fraises peuvent être valorisés en extraits d'ellagitanins. Aussi, d'avoir un aperçu que les composés présents dans les akènes de fraises sont probablement plus diversifiés que les composés présents dans le réceptacle. Ces composés spécifiques aux akènes suscitent alors de nouvelles études sur la caractérisation des métabolites des akènes de fraises, ainsi que leurs effets sur le microbiote intestinal.
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Effets de l'application foliaire de silicate de potassium sur l'entreposage post-récolte, la pourriture grise et la valeur nutraceutique de la fraise (Fragaria x ananassa DUCH)Rodrigue, Jonathan 12 April 2018 (has links)
Ce projet avait pour but de démontrer qu'un traitement foliaire au silicate de potassium peut induire l'accumulation de composés phénoliques ou de flavonoïdes chez la fraise et que ces molécules bioactives peuvent réduire l'incidence de la pourriture grise, favoriser le maintien de la fermeté des fruits, influencer positivement la masse sèche et le rendement photosynthétique. Nous n'avons pas été en mesure d'associer l'effet prophylactique du silicate de potasse sur la pourriture grise observé avec l'accumulation de polyphénols. Cependant, les fraises traitées au silicate de potassium étaient environ 13% plus fermes, avaient une masse sèche des racines plus élevée, étaient moins affectées (-68 %) par la pourriture grise après 11 jours de conservation et avaient une teneur en acide éllagique 30% plus élevée. Ces effets pourraient provenir d'une molécule bioactive que nous n'avons pas identifiée, possiblement, les proanthocyanidines.
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Régie de l'irrigation goutte à goutte dans la production de fraises à jours neutres au QuébecBergeron, Daniel 17 April 2018 (has links)
La fraise est une production importante au Québec, et cette culture nécessite une régie stricte de l'irrigation. Le tensiomètre s'avère un outil de régie intéressant, mais il n'existe pas de recommandations adaptées à cette culture au Québec. Trois traitements d'irrigation à -5, -18 et -33 kPa ont été appliqués à des fraisiers à jours neutres, cultivar Seascape. Lors des deux saisons humides du projet, aucune différence de rendement n'a été observée entre les traitements. Le traitement -33 kPa a toutefois produit des fruits avec un poids moyen inférieur et une proportion de fruits trop petits plus élevée. Le traitement -5 kPa a nécessité plus du double de l'eau appliquée aux deux autres traitements. Le traitement -18kPa s'est avéré le plus intéressant. L'évapotranspiration de la culture a été estimée durant la période de récolte à 2,03 mm en moyenne par jour, ce qui correspond à un coefficient cultural moyen de 0,58.
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Potentiel antifongique du squalène et de la réutérine pour l'inhibition de moisissures phytopathogènes dans les fraises entreposées au froidLamri, Yasmine 13 December 2023 (has links)
La fraise est un fruit très sensible aux contaminations fongiques provoquées par les moisissures phytopathogènes en conditions post-récolte. Pour contrôler ces infections, le maintien des conditions optimales d'entreposage est primordial. Il s'agit principalement de contrôler l'atmosphère en ajustant la température autour du 0 °C et l'humidité relative à 90-95 %. Cependant, la gestion de ces conditions demeure un moyen insuffisant pour lutter contre la prolifération microbienne sur les fraises en post-récolte. Pour cette raison, des agents chimiques sont appliqués, bien que cela représente un danger pour l'humain, l'animal ainsi que l'environnement de manière générale. La réutérine est un aldéhyde produit par une bactérie lactique probiotique Lactobacillus reuteri ayant démontré un potentiel antimicrobien contre un bon nombre de bactéries, levures et moisissures. Le squalène est un produit naturel extrait des huiles d'olive ou d'amarante, connu pour ses propriétés antioxydantes, anticancéreuses et antimicrobiennes. Ces dernières ont été démontrées dans certaines études contre quelques bactéries et moisissures. Le but de ce projet était de démontrer le potentiel antifongique de la réutérine et du squalène pour ouvrir une voie à leur utilisation en post-récolte en tant que biofongicides. Les moisissures mises à l'étude étaient Botrytis cinerea, Colletotrichum acutatum, Rhizopus stolonifer et Penicillium expansum. Les expériences in vitro consistaient à réaliser des tests de diffusion sur géloses pour observer un halo d'inhibition par chaque antifongique, puis au moyen d'une microtitration, déterminer les concentrations d'inhibition. Les expériences in vivo consistaient à placer des fraises dans des conditions de post-récolte après inoculation et traitement. La réutérine a montré un effet fongicide avec des concentrations minimales inhibitrices de 23.4, 2.92, 11.7 et 11.7 mM contre Botrytis cinerea, Colletotrichum acutatum, Rhizopus stolonifer et Penicillium expansum, respectivement. Le squalène n'a pas eu d'effet inhibiteur contre les souches de moisissures testées. La réutérine a également été efficace sur les fraises entreposées à 4 °C, les tests microbiologiques ayant donné des résultats probants (p<0.0001). Les résultats sur la qualité des fraises étaient proches des valeurs de référence, ce qui est acceptable pour la réutérine étant donné que le squalène n'a pas montré d'effet significatif. / The strawberry fruit is very sensitive to fungal contamination caused by phytopathogenic molds in postharvest. It is essential to maintain ideal transport and storage conditions to control infections. This basically involves keeping the temperature around 0 °C and the relative humidity to 90-95 %. However, the management of these conditions remains an insufficient strategy for controlling microbial growth in cold-stored strawberries. Therefore, chemical treatment agents are applied, especially before harvesting. Nevertheless, this is a dangerous practice for humans, animals, and the environment. Reuterin is an aldehyde produced by a lactic acid bacteria Lactobacillus reuteri that have demonstrated an antimicrobial potential against several bacteria, yeasts, and molds. Squalene is a natural product extracted from olive or amaranth oils. It is known for its antioxidant, anticancer, and antimicrobial properties that have been demonstrated in a few studies against some bacteria and molds. The aim of this project was to prove the antifungal potential of reuterin and squalene to pave the way for their postharvest use as biofungicides. Tested molds included Botrytis cinerea, Colletotrichum acutatum, Rhizopus stolonifer and Penicillium expansum. The in vitro experiments consisted of agar diffusion tests to observe inhibition spots by each antifungal agent, and then my means of microtitration, to determine the inhibitory concentrations. The in vivo experiments consisted of placing strawberries under postharvest conditions after inoculation and treatment. Reuterin showed fungicidal effect with minimum inhibitory concentrations of 23.4 mM, 2.92 mM, 11.7 mM, and 11.7 mM against Botrytis cinerea, Colletotrichum acutatum, Rhizopus stolonifer and Penicillium expansum, respectively. Squalene had no inhibitory effect against the mold strains tested. Reuterin was also effective on strawberries stored at 4 °C, microbiological tests providing conclusive results (p<0.0001). Moreover, quality tests were acceptable since reuterin had no effect on changes in reference values of quality parameters. However, squalene did not show any significance on quality parameters.
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Effects of biostimulants on soil microbiota, plant development, crop productivity and fruit quality of protected strawberriesSoltaniband, Veedaa 02 February 2024 (has links)
La culture de la fraise (Fragaria x ananassa Duch.), l’une des plus importantes productions horticoles au Canada, fait face à des défis importants pouvant affecter la productivité et la qualité des fruits. Par conséquent, cette étude se concentre sur l'utilisation des biostimulants les plus prometteurs pour les fraises pouvant améliorer le microbiote du sol, le développement, la productivité et la qualité des fraises produites sous abris. Deux expériences en blocs aléatoires complets ont été réalisées en serre et sous grands tunnels. Dans l'essai en serre, nous avons étudié l'effet de 14 traitements sous gestion conventionnelle (7 traitements) et biologique (7 traitements). Pour le système de culture conventionnelle, les traitements consistaient en: 1- Témoin (sans biostimulant), 2- Extrait d'algue, 3- Trichoderma harzianum souche T22, 4- Rhizoglomus irregulare, 5- Combinaison d'Azospirillum brasilense, Gluconacetobacter diazotrophicus et Bacillus amyloliquefaciens, 6- Mélange des traitements 4 et 5, et 7- Formulation à base d'acide citrique. Pour le système de culture biologique, les traitements biostimulants étaient: 8- Témoin (sans biostimulant), 9- Extrait d'algue, 10- Rhizoglomus irregulare, 11- Combinaison d'Azospirillum brasilense, Gluconacetobacter diazotrophicus et Bacillus amyloliquefaciens, 12- Mélange des traitements 10 et 11, 13- Mélange des traitements 10 et 11 à faible fertilisation, et 14- Formulation à base d'acide citrique, dans une conception de blocs aléatoires complets avec cinq répétitions. D'autre part, dans un essai sous grands tunnels, nous avons étudié six traitements 1- Témoin (sans biostimulant), 2- Rhizoglomus irregulare, 3- Combinaison d'Azospirillum brasilense, Gluconacetobacter diazotrophicus et Bacillus amyloliquefaciens, 4- Mélange des traitements 2 et 3, 5- Formulation à base d'acide citrique et 6- Formulation à base d'acide citrique et lactique à l’intérieur d’un dispositif expérimental en blocs aléatoires complets de quatre répétitions. Nos résultats ont montré que les paramètres d'activité du sol étaient plus élevés sous une gestion de culture biologique, bien que les traitements de biostimulants n'ont pas augmenté l'activité microbienne du sol par rapport à leurs contrôles respectifs, à l'exception de la combinaison de mycorhizes et de bactéries pour des plantes cultivées conventionnellement sous grands tunnels. Pour les deux expériences, les biostimulants n'ont pas influencé significativement la performance photosynthétique des feuilles. Cependant, les biostimulants ont eu un impact sur le développement des plantes et certains paramètres de croissance. En serre, les mycorhizes sous régie biologique et le traitement de mycorhizes et de bactéries sous régie conventionnelle ont diminué le nombre de tiges florifères par rapport aux plantes témoins. En revanche, tous les biostimulants ont augmenté la croissance des plantes cultivées sous grands tunnels. En serre et sous régie conventionnelle, le rendement des plantes traitées avec l'acide citrique a été supérieur à celui des plantes témoins, tandis que l'acide citrique et une combinaison de mycorhizes et de bactéries sous régie biologique a augmenté le rendement. Sous grands tunnels, aucun effet significatif sur le rendement n'a été observé. Le traitement de mycorhizes et de bactéries a augmenté la teneur des fruits en ºBrix, en polyphénols et en anthocyanines des plantes cultivées en serre et sous régie biologique, tandis que Trichoderma a augmenté la teneur en polyphénols et en anthocyanines des fruits sous régie conventionnelle. Aucun effet des biostimulants sur le contenu des fruits en ºBrix et polyphénols n'a été observé sous grands tunnels, tandis que tous les biostimulants ont augmenté la teneur en anthocyanines des fruits. D'après cette étude, nous pouvons conclure que certains biostimulants ont montré des effets bénéfiques, permettant ainsi d’améliorer la performance agronomique de la fraise en termes de croissance, de rendement et de la qualité des fruits de plantes cultivées sous abris. La variabilité observée entre les deux systèmes de production confirme l'importance de la validation de ces résultats sous différentes conditions de croissance et saisons de production. / The strawberry (Fragaria x ananassa Duch.) is one of the most important horticultural crops in Canada. However, several challenges limit the productivity and quality of this crop. Therefore, this study focused on using the most promising biostimulants that can improve soil microbiota, plant development, crop productivity, and berry quality in the greenhouse and high tunnels. In order to study different biostimulants treatments, a greenhouse and high tunnel experiments were carried in a complete randomized block design with five or four replicates. For the greenhouse trial, we studied the effect of 14 treatments under conventional (7 treatments) and organic (7 treatments) growing management. Studied treatments for the conventional growing system consisted of 1- Control (without biostimulant), 2- Seaweed extract, 3- Trichoderma harzianum strain T22, 4- Rhizoglomus irregulare, 5- Combination of Azospirillum brasilense, Gluconacetobacter diazotrophicus and Bacillus amyloliquefaciens, 6- Mixture of treatments 4 and 5, and 7- Citric acid-based formulation. For the organic growing system, the biostimulant treatments were: 8- Control (without biostimulant), 9- Seaweed extract, 10- Rhizoglomus irregulare, 11- Combination of Azospirillum brasilense, Gluconacetobacter diazotrophicus and Bacillus amyloliquefaciens, 12- Mixture of treatments 10 and 11, 13- Mixture of treatments 10 and 11 with low fertilization, and 14- Citric acid-based. For the high tunnel experiment, six treatments were compared: 1- Control (without biostimulant), 2- Rhizoglomus irregulare, 3- Combination of Azospirillum brasilense, Gluconacetobacter diazotrophicus and Bacillus amyloliquefaciens, 4- Mixture of treatments 2 and 3, 5- Citric acid-based formulation, and 6- Citric and lactic acid-based formulation. Our results showed that soil activity parameters were higher under organic crop management compared with the conventional one, although biostimulant treatments did not increase soil microbial activity compared with their respective control, except for the combination of mycorrhiza and bacteria of high tunnel conventionally grown plants. For both experiments, biostimulants did not influence significantly leaf photosynthetic performance. However, biostimulants did impact plant development and some growth parameters. Compared with control plants, our results showed that the number of flowering stalks decreased for greenhouse organically grown plants treated with mycorrhiza and for conventionally grown plants treated with the combination of mycorrhiza and bacteria. On the other hand, all biostimulants increased the growth of plants grown under the high tunnels. Concerning yield parameters, conventionally grown plants treated with citric acid produced higher total and marketable yield compared with control plants, while the marketable yield of organically grown plants was higher in the plants treated with citric acid and the combination of mycorrhiza and bacteria. In contrast to the greenhouse experiment, no yield effect was observed for high tunnel plants. In terms of berry quality, Trichoderma increased the polyphenol and anthocyanin content of conventionally grown berries, while a combination of mycorrhiza and bacteria increased the ºBrix, polyphenol and anthocyanin content of organically grown plants compared with control. No effect of biostimulants on ºBrix and polyphenols were observed for high tunnel plants compared with control, while all biostimulants increased berry anthocyanin content. From our study, we can conclude that some biostimulants may improve strawberry performance in terms of growth, yield, and fruit quality. The lack of a significant difference between biostimulant treatments, due to large variability, confirms the importance of validating these results under different growing conditions and production seasons.
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Biodisponibilité de l'acide abscissique (ABA) et de métabolites des polyphénols chez des sujets humains résistants à l'insuline consommant un breuvage à base d'extraits de fraises et de cannebergesMedina Larqué, Ana Sofia 24 April 2018 (has links)
L'objectif du présent projet de recherche était de déterminer la biodisponibilité de métabolites de polyphénols (PP) et de l'acide abscissique (ABA) suite à la consommation d'un breuvage à base d'extraits de fraises et de canneberge (fournissant 333mg de polyphénols et 200µg d'ABA) chez 17 sujets (hommes et femmes) en surpoids et résistants à l'insuline. Pour atteindre cet objectif, une analyse de corrélation a été réalisée entre les concentrations sanguines de divers métabolites de PP et d'ABA et différents paramètres du métabolisme du glucose chez ladite cohorte. Les paramètres concernant le métabolisme du glucose ont été mesurés par un clamp hyperinsulinémique-euglycémique et par un test oral de tolérance au glucose (OGTT) dans le cadre d'une étude plus large réalisée dans notre laboratoire. Dans le contexte de mon projet de maîtrise, des mesures de biodisponibilité ont été réalisées grâce à l'extraction, l'identification et la quantification de métabolites de polyphénols et d'ABA dans les échantillons du breuvage ainsi que dans les échantillons du plasma des participants après la consommation du breuvage. Par la suite, l'analyse de corrélation entre les métabolites plasmatiques mesurés et le métabolisme du glucose a été réalisée par régression linéaire multiple robuste. Les résultats ont montré que les concentrations plasmatiques de certaines molécules sont significativement supérieures dans le groupe traité par rapport au groupe contrôle, notamment la concentration plasmatique d'acide p-coumarique, d'acide m-coumarique, d'acide férulique, d'acide hydroxyhippurique, de cis-ABA, d'acide dihydroxyphaséique et d'ABA glucuronide. Seule la teneur en acide p-coumarique a été associée avec la prévention de l'hyperinsulinémie compensatoire lors de la première phase de sécrétion d'insuline, suggérant que cet acide organique serait impliqué dans le métabolisme du glucose chez des sujets résistants à l'insuline.
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Optimisation de la production hors-sol de fraise à jours neutres sous abrisWatters, Nicolas 24 April 2018 (has links)
Au Canada, les producteurs de fraise doivent faire face à plusieurs enjeux majeurs. La période de production est courte, la compétition est forte et la production de plein champ doit composer avec la rémanence d’importants agents pathogènes telluriques. La production hors-sol de fraises pourrait permettre de pallier à ces problématiques. Afin d’optimiser la productivité de la production hors-sol, un dispositif expérimental a été mis en place en 2013 et 2014 à la ferme Onésime Pouliot, sur l’île d’Orléans dans la province de Québec. Ce projet tente de démontrer qu’en production hors-sol, les abris de type parapluie permettent de produire plus de fruits vendables en plus de diminuer les risques de maladie foliaire tout en évaluant certaines méthodes de culture qui pourraient permettre d’allonger la période de production (forçage en serre) ou d’optimiser l’utilisation de l’eau et des fertilisants (matelas capillaire, substrat alternatif). Cinq traitements ont été testés, les quatre premiers sous abri de type parapluie (T1-T4) et le dernier sans couverture (C). Le traitement T1 a été cultivé sur de la tourbe (PE) et T2 sur un mélange de sciure de bois et de tourbe (PS25). Pour T3, c’est le démarrage forcé en serre de plants à racines nues qui a été testé pour allonger la récolte. Le traitement T4 était cultivé en substrat PE et était déposé sur un matelas capillaire. Lorsque comparés avec le témoin, les traitements sous parapluie ont mené à une incidence significativement plus faible du mildiou [Sphaerotheca macularis (Wall. ex Fries)] et un rendement supérieur en fruits vendables. En conditions de croissance protégée, les plants forcés en serre ont permis d’atteindre un pic de production au moment de la période la plus rentable pour les fraises fraîches au Québec pour l’été 2013. Le matelas capillaire (T4) s’est avéré intéressant puisque pour un rendement en fruit semblable, il a permis d’utiliser moins d’eau et de fertilisants. Nos résultats mettent donc la lumière sur le potentiel des abris parapluies en production de fraises hors sol au Québec et offrent des recommandations appropriées quant aux méthodes de production les plus rentables et les plus durables pour les producteurs locaux. / In Canada, the strawberry producers are facing several major challenges. The production period is short, the competition is strong and the production has to deal with important telluric pathogens. The soilless production could help overcome these problems. To maximize productivity, experimental device was set up in 2013 and 2014 to Onésime Pouliot farm on the island of Orleans in the province of Quebec. This project seeks to demonstrate that in soilless production, the umbrella like rain shelter can produce more marketable fruit and decrease the risk of foliar disease. The project also aimed to evaluate some methods of culture that could help to extend the production period (greenhouse forcing) or optimize the use of water and fertilizers (capillary mat, alternate substrate). Five treatments were tested, the first four under umbrella like rain shelters (T1-T4) and the last one without coverage (C). The treatments T1 was grown on peat (PE) and T2 on a mixture of sawdust and peat (PS25). For T3, plants forced greenhouse were tested to extend the harvest. T4 treatment was cultivated on PE substrate and deposited on a capillary mat. When compared with the control, umbrella covered treatments led to a significantly lower incidence of late blight [Sphaerotheca macularis (Wall. Ex Fries)] and a higher yield of marketable fruit. In protected growing conditions, the plants forced in greenhouses achieved peak production at the most profitable period for fresh strawberries in Quebec for the summer of 2013. The capillary mat (T4) proved interesting since for a similar yield fruit, it had to use less water and fertilizer. Our results put lights on the potential of using umbrella production above ground strawberries in Quebec and offers appropriate recommendations as to the most cost-effective and sustainable production methods for local growers.
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