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Circulation du virus West-Nile dans les populations équines d'Iran : impact épidémiologique de l'environnement et du climatAhmadnejad, Farzaneh 25 January 2012 (has links) (PDF)
L'épidémie de West-Nile en Amérique du Nord en 2002, qui a touché plus de quarante états aux Etats-Unis, a conduit les Agences de santé à s'interroger sur le risque d'émergence, à l'extérieur de la zone intertropicale, de zoonoses vectorielles. Cette épidémie associée au changement climatique, a bien mis en évidence le rôle central de l'avifaune migratrice dans la diffusion du virus. La biologie des oiseaux, tout particulièrement le phénomène migratoire, permet un transport des virus sur de longues distances et entre espèces très diversifiées. Le Moyen-Orient, qui est situé au carrefour de différents continents, est extrêmement propice à la propagation des virus émergents dans les pays du Nord. La circulation du virus West Nile a été rapportée dans différents pays de la région, tels que l'Egypte, Israël, Liban, Irak, Emirats Arabes Unis et Iran. Saidi et al. (1970) ont montré la présence d'anticorps anti-virus du Nil occidental au sein de la population de la côte caspienne (Nord de l'Iran), des provinces du Khorassan (Nord-Est) et du Khuzestan (Sud-Ouest). Notre étude, conduite dans le cadre d'un programme associant TIMC-IMAG UMR 5525 UJF CNRS VetAgroSup, le Réseau International des Instituts Pasteurs et le Centre National d'Etudes Spatiales, vise: (i) à caractériser la circulation du virus de West-Nile au sein des populations équines d'Iran ; et (ii) et à modéliser l'impact sanitaire de l'environnement et du climat sur la transmission. Les résultats acquis permettent d'apprécier le risque associé à la dissémination spatio-temporelle du virus par les oiseaux migrateurs. Une attention toute particulière est portée à l'étude des déterminants environnementaux et climatiques susceptibles d'accroitre le potentiel de transmission du virus.
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Circulation du virus West-Nile dans les populations équines d'Iran : impact épidémiologique de l'environnement et du climat / West Nile Virus Circulation in Equine Population from Iran : Epidemiological Impact of Environment and ClimateAhmadnejad, Farzaneh 25 January 2012 (has links)
L'épidémie de West-Nile en Amérique du Nord en 2002, qui a touché plus de quarante états aux Etats-Unis, a conduit les Agences de santé à s'interroger sur le risque d'émergence, à l'extérieur de la zone intertropicale, de zoonoses vectorielles. Cette épidémie associée au changement climatique, a bien mis en évidence le rôle central de l'avifaune migratrice dans la diffusion du virus. La biologie des oiseaux, tout particulièrement le phénomène migratoire, permet un transport des virus sur de longues distances et entre espèces très diversifiées. Le Moyen-Orient, qui est situé au carrefour de différents continents, est extrêmement propice à la propagation des virus émergents dans les pays du Nord. La circulation du virus West Nile a été rapportée dans différents pays de la région, tels que l'Egypte, Israël, Liban, Irak, Emirats Arabes Unis et Iran. Saidi et al. (1970) ont montré la présence d'anticorps anti-virus du Nil occidental au sein de la population de la côte caspienne (Nord de l'Iran), des provinces du Khorassan (Nord-Est) et du Khuzestan (Sud-Ouest). Notre étude, conduite dans le cadre d'un programme associant TIMC-IMAG UMR 5525 UJF CNRS VetAgroSup, le Réseau International des Instituts Pasteurs et le Centre National d'Etudes Spatiales, vise: (i) à caractériser la circulation du virus de West-Nile au sein des populations équines d'Iran ; et (ii) et à modéliser l'impact sanitaire de l'environnement et du climat sur la transmission. Les résultats acquis permettent d'apprécier le risque associé à la dissémination spatio-temporelle du virus par les oiseaux migrateurs. Une attention toute particulière est portée à l'étude des déterminants environnementaux et climatiques susceptibles d'accroitre le potentiel de transmission du virus. / The outbreak of West Nile in North America in 2002, which affected more than forty states in the United States, has led Public Health Agencies to adress the risk of emergence of vectorial zoonosis, outside of the area tropical. This epidemic events associated with climate change, has highlighted the central role of migratory birds in spreading the virus. The biology of birds, especially the migratory phenomenon, ensures a transport of viruses over long distances and across very diverse species. The Middle East, located at the crossroad between different continents, is extremely prone to the spread of zoonotic diseases, like West-Nile, in the Northern countries. The circulation of WN virus has reported from different countries in the region; such as Egypt, Israel, Lebanon, Iraq, United Arab Emirates and Iran. Saidi et al. (1970) have established the presence of antibodies to West Nile among the population of the Caspian coast (northern Iran), the provinces of Khorasan (Northeast) and Khuzestan (Southwest). Our study, in the framework of a collaborative programme associating TIMC-IMAG UMR CNRS UJF VetAgroSup, International Network of Institut Pasteur and Centre National d'Etudes Spatiales, aim to: (i) characterizing the circulation of the virus from West Nile in the equine population of Iran, and (ii) and modelling the health impact of the environment and climate on the transmission. The results obtained allow us to assess the risk associated with spatial and temporal spread of the virus by migratory birds. Particular attention is given to the study of environmental and climatic determinants that may increase the potential for transmission.
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Ruptures de Versant Rocheux (RVR) à l’échelle des Alpes occidentales : inventaire systématique, analyse spatiale, perspectives patrimoniales / Rock Slope Failure (RSF) in the Western Alps : a systematic inventory with perspectives on causes, geohazards and geoheritageBlondeau, Sylvain 02 October 2018 (has links)
L’étude des instabilités gravitaires profondes de versant (nommées ici RVR : Ruptures de Versant Rocheux) s’effectue généralement sous forme d’un suivi instrumenté à l’échelle d’un site jugé dangereux, parfois à l’échelle d’une vallée ou d’un massif. Plus rares sont les études qui apprécient la diversité, la taille et la distribution spatiale des RVR à l’échelle d’une chaîne de montagne. C’est ce que propose cette thèse pour les Alpes occidentales. Il s’agit tout d’abord d’un inventaire construit de manière systématique par imagerie satellite à l’aide d’un outil en accès libre : Google Earth Pro™, et d’une série de méthodes de détection visuelles assorties de vérifications sur le terrain. Une typologie qui s’appuie sur des classifications existantes, mais qui s’adapte au cortège de RVR observés dans l’aire d’étude, a permis de retenir cinq grandes catégories de RVR : les EAR (Eboulements et avalanches rocheuses), GR (Glissements rocheux), GC (Glissements-coulées), DGCVR (Déformations gravitaires profondes de versants rocheux) et DDV (Déformation de versant). Nous élaborons sur cette base une étiologie des RVR en fonction de grands facteurs préparatoires réputés mettre en mouvement les masses rocheuses : lithologie, structure géologique (contacts anormaux), sismicité, pente topographique, relief local, intensité du paléoenglacement würmien, précipitations actuelles, dégradation du pergélisol. Sur un inventaire exhaustif de 1400 RVR, les résultats montrent que la susceptibilité lithologique est le premier facteur qui conditionne l’occurrence des RVR, mais qu’il se cumule avec l’amplitude du relief exacerbée par le paléoenglacement quaternaire. Ce dernier fournit le potentiel gravitationnel localement nécessaire à la mise en mouvement des masses rocheuses. Les autres facteurs examinés présentent des degrés d’importance moindres à l’échelle régionale, avec toutefois des exceptions intéressantes à l’échelle locale et pour des catégories de RVR particulières. Ainsi, on peut noter des RVR en lien avec certaines failles et fronts de chevauchements, ainsi qu’avec la dégradation du pergélisol — mais uniquement dans le cas des éboulements. Parmi l’ensemble des facteurs, le pouvoir explicatif des totaux de précipitations demeure le plus faible. Dans une optique de valorisation scientifique du catalogue des RVR inventoriés, nous proposons des perspectives de mise en valeur géo-patrimoniale de certaines RVR sur la base de leurs caractéristiques morphologiques, ou du risque que certaines masses rocheuses font peser sur les enjeux économiques et humains des populations. Nous présentons ainsi une galerie de RVR remarquables, retenues pour leur caractère singulier, ou dangereux, ou éducatif, ou emblématique à divers titres. / The study of rockslope failure (RSF) is usually focused on the instrumental monitoring of hazardous sites, sometimes extended to a population of RSF in a valley or massif. Few studies survey and analyse RSF at the much broader scale of a mountain range. Here we produce a systematic inventory of RSF in the Western Alps based on satellite imagery provided by the open-access platform Google Earth Pro™, and using a series of ground-truth-tested visual detection methods. Based on a categorisation inspired by existing classifications but adapted to the range of RSF observed in the study area, five main RSF types were identified: rockfalls and rock avalanches, rockslides, earthflows, deep-seated gravitational slope deformations (DSGSD), and slope deformations. We analyse the spatial incidence of those five categories in relation to a range of likely cumulative causes. The analysis covers lithology and rock fabric, geological structure (faults, thrust fronts), seismicity, slope angle, local relief, the intensity of Würmian glaciation, modern rainfall patterns, and permafrost degradation. Results from a total population of 1400 RSF occurrences show that RSF incidence and mode are overwhelmingly susceptible to rock type, but that local relief enhanced by past glaciation generates the gravitational potential needed to move the rock masses. Other conditional factors receive lower rankings at the regional scale, but stronger connections appear in local settings. At places, RSF size or density are seen to correlate with faults, thrust fronts, and with permafrost degradation (restricted, however, to the rockfall category). Among all the likely causes of RSF, rainfall totals represent the weakest link. Among the 1400 sites we focus on a subset of flagship RSF occurrences that we consider relevant to either geoheritage or land-use planning concerns. The criteria were selected on the basis of morphological characteristics (uniqueness, educational and scientific value) or from the perspective of the hazards that some of the displaced rock masses may present to human life and infrastructure.
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