Spelling suggestions: "subject:"interethnic"" "subject:"ethniques""
141 |
Donner naissance en Bolivie : regard sur les rapports ethniques et la résistance autochtone dans la province de ChaparePinsonneault, Audrey 18 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2012-2013. / En Bolivie, la résistance des Autochtones a impulsé des changements sociopolitiques majeurs au cours des dernières années, permettant entre autres l’amorce d’une révision en profondeur des rapports ethniques au pays. La société bolivienne est fortement marquée par une hiérarchisation historique des rapports sociaux, économiques et politiques entre Autochtones et non Autochtones. Ancrée dans le processus plus large des grandes transformations sociales qui s’opèrent actuellement à l’échelle nationale en Bolivie, cette recherche tente de mieux comprendre comment les inégalités ethniques sont négociées, contestées ou renforcées par les acteurs sociaux dans la vie quotidienne. Depuis 2003, l’accès universel gratuit aux services de santé en périnatalité a multiplié les contacts entre les familles autochtones des régions rurales et les membres du personnel médical, souvent des non Autochtones d’origine urbaine. En s’inscrivant dans la littérature anthropologique qui considère la naissance comme un phénomène social complexe et indissociable du contexte économique et politique plus large, cette recherche examine comment les rapports sociaux liés à la grossesse et à l’accouchement permettent de mieux comprendre la réalité sociale en Bolivie. Une attention particulière sera portée sur la situation des femmes autochtones boliviennes en milieu rural de même que l’évolution de la dynamique sociale entre Autochtones et non Autochtones dans le domaine des soins de santé. Le tout est abordé à travers l’analyse des expériences d’accouchement de femmes quechuas établies dans la province tropicale du Chapare, une zone de migration récente des populations autochtones andines où les organisations paysannes sont particulièrement militantes.
|
142 |
Tshakapesh et moi : brève exploration à l'intérieur d'un blanc ensauvagéFortin, Georges 25 April 2018 (has links)
L'interrogation primordiale, en départ de cette thèse, sur le comment structural de la rencontre entre Amérindiens et Blancs en vallée laurentienne, au XVIIe siècle d'abord et plus tard au XIXe siècle en vallée saguenayenne et jeannoise, amène l'auteur à revisiter et les lieux, et les circonstances de cette rencontre. En prenant comme perspective initiale les travaux de Claude Lévi-Strauss, c'est donc au chapitre de l'inconscient ahistorique qu'une analyse basée sur les discours des uns et des autres permettra un redéploiement original propre à inférer de nouvelles donnes. Cette opération complexe est ainsi conçue que les lecteurs, non plus comme spectateurs, mais bien comme acteurs, auront à réévaluer, à l'interne, des structures mentales que tout semblait opposer. Or, l'argument fondamental de cette thèse est bien celui de l'illusion de la différence, celle-là n'étant que le produit d'une réflexion mal blanchie. Tel qu'il est démontré au coeur même de cet ouvrage, les protagonistes partageant la même vision du monde, mais devant, par jeu de l'hubris, la distendre et la distordre pour l'accorder aux présumées lois de l'histoire. À cet égard, la construction d'une identité sur le bras de l'altérité sera traduite par les différentes opérations d'Ensauvagement et de Blanchiment dont il sera fait état de la spécieuse opposition. Mais cette partie, toujours jouée, jamais gagnée, se veut aussi l'occasion privilégiée d'un autre questionnement : cette histoire, dont il est démontré qu'elle colle mal à la réalité, comment la refaire? Ainsi, en conclusion, seront identifiées certaines pistes propres à induire le redressement nécessaire. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
|
143 |
The boundaries of charity : the impact of ethnic relations on private charitable services for Quebec city's English-speakers, 1759-1900Donovan, Patrick 27 February 2019 (has links)
Cette thèse porte sur les organismes privés de bienfaisance s’adressant aux anglophones de Québec entre 1759 et 1900. L’étude offre un portrait des différents organismes, des besoins auxquels ceux-ci répondent et des lacunes dans le réseau d’assistance. Au cours de la période étudiée, le rôle des organismes privés d’assistance s’accroît, alors que celui de l’État décroît. La compassion envers les pauvres augmente, engendrant de nouvelles organisations charitables pour les populations les plus marginalisées. En dépit de ce fait, la prison sert souvent de refuge pour compenser les failles dans le réseau. Cette thèse montre plus précisément comment les relations interethniques façonnent le réseau d’assistance aux pauvres. Tout au long du demi-siècle suivant la Conquête, dans la ville de Québec, les autorités britanniques en poste soutiennent l’infrastructure charitable catholique établie lors du régime français, fait inusité dans l’Empire britannique. Après 1815, époque marquée par une forte immigration de Grande Bretagne et d’Irlande, de nouvelles associations bénévoles laïques voient le jour. La coopération entre élites de différents groupes ethnoreligieux existe dans plusieurs associations. Les divisions ethniques s’intensifient toutefois entre 1835 et 1855, un changement engendré par une convergence de facteurs, dont la défaite du républicanisme patriote, un accroissement de la pratique religieuse, la mise en place d’écoles confessionnelles et l’émergence d’un nationalisme irlando-catholique plus robuste à la suite de la grande famine. Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, le paysage de l’assistance se divise clairement entre trois réseaux parallèles : un pour les catholiques francophones, un pour les irlando-catholiques anglophones et un pour les protestants anglophones. Le Saint Bridget’s Asylum et le Ladies’ Protestant Home, fondés dans les années 1850, constituent des points d’ancrage forts pour ces réseaux. Les rares tentatives de remise en question des frontières ethniques se soldent par des tensions accrues et même de la violence. Malgré ces divisions, il existe un respect mutuel pour ces frontières dans les trois communautés de la ville, ce qui est inhabituel dans la plupart des villes nord-américaines. / This thesis examines the private charitable sector for English-speakers in Quebec City from 1759 to 1900. It provides an overview of poor relief associations, the needs they addressed, and the gaps that remained. The role of private charities increased over the period studied, and that of the state decreased. Compassion toward the poor also increased, leading to new types of charitable organizations for the underclass. Despite this, the prison system served as a refuge to fill gaps in the private charitable sector. More specifically, this study demonstrates how changes in ethno-religious relations shaped the charity network. In the first half century after the Conquest of Quebec, British authorities supported the Catholic charitable infrastructure established during the French regime, which was unusual within the British Empire. After 1815, as immigration from Britain and Ireland increased, lay private voluntary associations emerged, including many that involved elite cooperation across religious and linguistic lines. Instances of cooperation decreased from 1835 to 1855 due to rising ethnic boundaries caused by the defeat of Patriote republicanism, an increase in religious practice, the establishment of separate confessional schools, and a new type of Irish-Catholic nationalism following the Great Famine. In the latter half of the nineteenth century, the private charitable sector became sharply divided into three parallel networks with hardly any overlap: one for Francophone Catholics, one for English-speaking Irish Catholics, and one for English-speaking Protestants. Two core institutions founded in the 1850s, Saint Bridget’s Asylum and the Ladies’ Protestant Home, cemented the divide. Rare attempts to challenge these boundaries resulted in tension and even violence. Despite these divisions, there was a greater mutual respect of established boundaries among communities than in most North American cities.
|
144 |
Les Belges du Canada : une minorité qui se découvre de 1881 à 1911Ghislain, Cédric 23 April 2018 (has links)
Cette thèse se veut une contribution à l’avancée de la connaissance des minorités culturelles ayant pris part à la construction du Canada au tournant du 20e siècle. L’histoire du peuplement canadien est riche, il suffit de regarder le nombre de publications réalisées à ce sujet pour s’en convaincre. Cependant, ce sont les origines ethniques les plus fréquentes qui ont souvent attiré les chercheurs. Or, plusieurs groupes ethniques, peu nombreux, ont également contribué à la société canadienne. Depuis quelques années, la réalisation de projets numériques ambitieux reprenant un échantillon, voire même l’entièreté, des recensements nominatifs a étendu les possibilités de recherche sociodémographique sur les minorités ethniques. C’est ici que notre travail a commencé, en utilisant ces nouvelles microdonnées et en les couplant aux recensements agrégés pour étudier une population minoritaire belge installée au Canada entre 1881 et 1911. Nos objectifs étaient dès lors : de réaliser un portrait des caractéristiques sociodémographiques et socioéconomiques de cette population; de découvrir les groupes ethniques installés à proximité; et d’observer son intégration spatiale, économique, sociale et culturelle dans son nouveau pays d’accueil. Dans cette thèse, nous avons ainsi utilisé les données agrégées disponibles pour dresser une première cartographie de la population d’origine belge au Canada. Cela nous a permis de la quantifier et de suivre son évolution dans le temps et l’espace, dont son déplacement vers les provinces de l’Ouest et sa répartition provinciale. Les Belges ont d’ailleurs suivi les tendances générales observées à cette époque dans les flux migratoires canadiens et ont également représenté à plusieurs occasions une part importante de la population locale observée. L’utilisation des microdonnées nous a aidés à détailler les observations faites à partir des données agrégées. Nous avons ainsi observé et suivi l’évolution des caractéristiques sociodémographiques et socioéconomiques des Belges. Des changements ont ainsi été constatés dans la répartition par âge et par sexe, ainsi que dans l’état matrimonial des individus entre 1881 et 1911. À ceci, s’ajoutent des variations dans les professions exercées, passant de religieux à agriculteur et d’agriculteur à ouvrier non qualifié (essentiellement journalier). De plus, il existe une certaine spécificité professionnelle autour du métier de mineur, dont un bon nombre a une origine belge. Enfin, on a constaté que, quelle que soit la province, les Belges s’installent régulièrement à côté des Canadiens français. Cette proximité se traduit également dans les mariages où l’on observe une grande part de mariages mixtes avec des Canadiens français. À l’instar des changements observés dans d’autres groupes ethniques, les Belges célibataires deviennent plus nombreux et louent régulièrement des chambres dans une maison de chambres plutôt que de loger chez un compatriote. Finalement, cette thèse a apporté de nouveaux éléments à la connaissance des minorités ethniques du Canada, tout en montrant comment la population d’origine belge s’est fait une place dans sa nouvelle patrie. Malheureusement, la distinction linguistique, bien que très intéressante, s’est avérée peu réalisable, coupant ainsi de nombreuses avenues potentielles.
|
145 |
The black sea economic cooperation as an element of regional stability and securityNeacsa, Vasile I. January 2004 (has links)
Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
|
146 |
Relations interculturelles entre les Atikamekw et les colons canadiens en Mauricie entre 1870 et 1910Lebel, Sylvie 11 April 2018 (has links)
Les Atikamekw de la Mauricie et les colons Canadiens arrivant dans la région entre 1870 et 1910 ont rarement été étudiés dans le même cadre. Pourtant, ils entretenaient à cette époque des relations soutenues sur plusieurs plans qui témoignent d'une certaine histoire commune entre les deux groupes. Ils entraient d'abord en contact dans le cadre du commerce des fourrures dans les postes de traite. Ils se rencontraient également dans les chantiers d'exploitation forestière ainsi que dans les petits villages du front pionnier. Les célébrations religieuses lors des missions chez les Atikamekw et chez les colons constituaient d'autres facteurs de rencontre, tout comme l'amitié et l'alcool. Tous ces contacts favorisaient les échanges économiques, mais aussi sociaux et culturels. Les Canadiens et les Atikamekw cohabitaient dans certains endroits et en s'unissant donnaient naissance à une population métisse. Les transferts culturels étaient nombreux et ces échanges favorisaient la différenciation des colons du front pionnier d'avec les gens de la vallée du Saint-Laurent. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
|
Page generated in 0.1029 seconds