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Inuit ethnobotany and ethnoecology in Nunavik and Nunatsiavut, northeastern CanadaClark, Courtenay 12 1900 (has links)
Les habitats uniques de l'écotone forêt boréale-subarctique dans le nord du Canada subissent les contrecoups du changement climatique. Combinés aux effets de la mondialisation, les changements environnementaux touchent les Inuits de cette région et imposent des contraintes importantes sur leur mode de vie traditionnel, ce qui a des répercussions sur leur langue et les savoirs qui l'accompagnent. Cette étude compare deux aspects de l’ethnobiologie inuite : a) les noms et les utilisations des plantes par les Inuits de Nain, Nunatsiavut, suivis par une comparaison des utilisations avec la communauté inuite de Kangiqsualujjuaq, Nunavik, et b) une analyse des types de lieux ou d’habitats que les Inuits reconnaissent et nomment. Des interviews semi-dirigés ont été menés à Nain, Nunatsiavut et à Kangiqsualujjuaq, au Nunavik. Les plantes mentionnées sont utilisées comme aliment, thé, médecine, combustible, construction, nettoyage, et autres utilisations. Les deux communautés ont utilisé un nombre égal de plantes, avec des proportions équivalentes de taxons vasculaires/invasculaires, de formes de croissance (habitus), et d’espèces par catégorie d'utilisation. Les éléments du paysage les plus fréquemment rapportés sont d’ordre topographique, hydrologique ou écologique. L’intégration des concepts inuits, quant aux plantes et au paysage, à ceux de la science occidentale peut améliorer notre compréhension de l'écologie subarctique, aider à impliquer les acteurs locaux dans les décisions sur le développement de leur territoire et, conséquemment, modifier l'aménagement du territoire ainsi que les initiatives de conservation de la biodiversité. Ces concepts ont également des répercussions sur les stratégies d'adaptation face aux changements climatiques. / Unique habitats of the boreal-subarctic ecotone in northeastern Canada are being impacted by climate change. Combined with effects of globalization, changing environmental conditions are causing Inuit of this region to see significant strains on their traditional lifestyle and on the language and knowledge that go with it. This study compared two aspects of Inuit ethnobiology: we compared plant names and uses from two Inuit communities and examined what kinds of places or habitats Inuit recognize and name. Semi-structured interviews were conducted in Nain, Nunatsiavut and Kangiqsualujjuaq, Nunavik, by showing interviewees (mostly Elders) plant specimens or photos of the region. Plants were used for food, tea, medicine, fuel, construction, cleaning, and other uses. Both communities used equal numbers of plants, with equivalent proportions of vascular/non-vascular taxa, growth forms, and species per use category. Forty-three species were reported in each community, for a total of 78 species from 39 families. Despite high overlap in species distributions, only half of all species were shared, reflecting community-specific bodies of traditional knowledge, or perhaps an overall decline in ethnobotanical knowledge use. The most frequently reported landscape features were topographical, hydrological, and ecological (i.e. plant associations and animal habitats). Some Inuit categories reflected their significance to traditional Inuit lifestyle (e.g. ‘berry-patch’, ‘seal-place’), aiding navigation and resource finding. Integrating Inuit conceptions of plants and landscape with those of contemporary science can improve our understanding of subarctic ecology, help involve local stakeholders in sustainable development discussions, and inform land-use planning, biodiversity conservation initiatives, and climate change adaptation strategies.
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Inuit ethnobotany and ethnoecology in Nunavik and Nunatsiavut, northeastern CanadaClark, Courtenay 12 1900 (has links)
Les habitats uniques de l'écotone forêt boréale-subarctique dans le nord du Canada subissent les contrecoups du changement climatique. Combinés aux effets de la mondialisation, les changements environnementaux touchent les Inuits de cette région et imposent des contraintes importantes sur leur mode de vie traditionnel, ce qui a des répercussions sur leur langue et les savoirs qui l'accompagnent. Cette étude compare deux aspects de l’ethnobiologie inuite : a) les noms et les utilisations des plantes par les Inuits de Nain, Nunatsiavut, suivis par une comparaison des utilisations avec la communauté inuite de Kangiqsualujjuaq, Nunavik, et b) une analyse des types de lieux ou d’habitats que les Inuits reconnaissent et nomment. Des interviews semi-dirigés ont été menés à Nain, Nunatsiavut et à Kangiqsualujjuaq, au Nunavik. Les plantes mentionnées sont utilisées comme aliment, thé, médecine, combustible, construction, nettoyage, et autres utilisations. Les deux communautés ont utilisé un nombre égal de plantes, avec des proportions équivalentes de taxons vasculaires/invasculaires, de formes de croissance (habitus), et d’espèces par catégorie d'utilisation. Les éléments du paysage les plus fréquemment rapportés sont d’ordre topographique, hydrologique ou écologique. L’intégration des concepts inuits, quant aux plantes et au paysage, à ceux de la science occidentale peut améliorer notre compréhension de l'écologie subarctique, aider à impliquer les acteurs locaux dans les décisions sur le développement de leur territoire et, conséquemment, modifier l'aménagement du territoire ainsi que les initiatives de conservation de la biodiversité. Ces concepts ont également des répercussions sur les stratégies d'adaptation face aux changements climatiques. / Unique habitats of the boreal-subarctic ecotone in northeastern Canada are being impacted by climate change. Combined with effects of globalization, changing environmental conditions are causing Inuit of this region to see significant strains on their traditional lifestyle and on the language and knowledge that go with it. This study compared two aspects of Inuit ethnobiology: we compared plant names and uses from two Inuit communities and examined what kinds of places or habitats Inuit recognize and name. Semi-structured interviews were conducted in Nain, Nunatsiavut and Kangiqsualujjuaq, Nunavik, by showing interviewees (mostly Elders) plant specimens or photos of the region. Plants were used for food, tea, medicine, fuel, construction, cleaning, and other uses. Both communities used equal numbers of plants, with equivalent proportions of vascular/non-vascular taxa, growth forms, and species per use category. Forty-three species were reported in each community, for a total of 78 species from 39 families. Despite high overlap in species distributions, only half of all species were shared, reflecting community-specific bodies of traditional knowledge, or perhaps an overall decline in ethnobotanical knowledge use. The most frequently reported landscape features were topographical, hydrological, and ecological (i.e. plant associations and animal habitats). Some Inuit categories reflected their significance to traditional Inuit lifestyle (e.g. ‘berry-patch’, ‘seal-place’), aiding navigation and resource finding. Integrating Inuit conceptions of plants and landscape with those of contemporary science can improve our understanding of subarctic ecology, help involve local stakeholders in sustainable development discussions, and inform land-use planning, biodiversity conservation initiatives, and climate change adaptation strategies.
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