L’objectif de la présente étude est de démontrer comment Zola, dans L’Assommoir considère l’alcool et comment le naturalisme est un outil pour faire la leçon sans esthétique, ou plutôt en ayant développé une esthétique nouvelle, dure et brute. Nous avons également essayé d’analyser en quoi l’esthétique de l’alcool épouse ou nuance le message moralisateur de l’auteur dans cette oeuvre. Nous avons mis en relief les relations de cause à effet entre l’alcoolisme et la médiocrité humaine. L’idée directrice est que si la médiocrité peut toucher tous les hommes, quelle que soit leur classe sociale, elle touche plus souvent et plus durement la classe ouvrière, les laissés pour compte, en les conduisant ou en s’ajoutant en plus à la détresse sociale, financière, et la faim. Nous avons ainsi constaté en quoi l’alcoolisme est le principal facteur déclencheur et accélérateur de cette médiocrité, qu’elle brise les rêves et enchaine à la misère. / The purpose of this study is to demonstrate how Zola in L’Assommoir considers alcohol and how naturalism is a tool to lecture without aesthetics, or rather develops a new aesthetic, hard and brutal. We have also tried to analyse how the aesthetics of alcohol marries or nuances the moralizing message of the author in this work. We have highlighted the cause and effect relationship between alcohol and human mediocrity. The guiding line is that if mediocrity can affect all men, it affects the working class more often and harder, leaving them in or adding to a state of social and financial distress, even hunger. We have seen that alcoholism is the main trigger and accelerator of this mediocrity, that it breaks dreams and binds to misery.