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Le statu-quo de la mémoire nationale à Taïwan : les dynamiques antagonistes de mises en récits publiques de l'expérience autoritaire / The Taiwanese national memory status quo : studying the development of antagonistic public narratives around the experience of the authoritarian rule

Stolojan-Filipesco, Vladimir 21 September 2017 (has links)
Le statu-quo de la mémoire nationale à Taiwan : les dynamiques antagonistes de mise en récits de l’expérience autoritaireresume :Cette thèse a comme origine l’apparente contradiction des politiques de la mémoire dédiées au régime de parti unique mis en place par le Parti nationaliste chinois (KMT) en 1945. Colonie japonaise depuis 1895, Taiwan passe alors sous le contrôle de la République de Chine au lendemain de la Seconde guerre mondiale. L’île sert de refuge aux nationalistes chinois en 1949, lorsqu’est actée la victoire des troupes maoïstes suite à la reprise de la guerre civile chinoise après 1945. En exil, le KMT, refusant de reconnaître sa défaite, gouverne Taiwan à travers un régime pensé pour représenter symboliquement toute la Chine. Les politiques identitaires et mémorielles d’alors valorisent uniquement les expériences historiques d’une communauté minoritaire au sein de la population taiwanaise, celle des insulaires venus de Chine à Taiwan avec le KMT entre 1945 et 1950. Cette fiction politique prend fin avec la démocratisation. Débutant en 1987, celle-ci voit l’affirmation d’un nouveau paradigme identitaire articulé autour des spécificités de Taiwan et son multiculturalisme, la Chine n’étant plus le référent central. Les victimes de la répression policière de l’ère autoritaire sont peu à peu reconnues. S’il perd rapidement sa prééminence, l’ancien récit officiel ne disparaît pas pour autant, une fraction de la population insulaire continuant de se reconnaître en une partie des représentations qui y sont inscrites. De même, le KMT, qui reste un des acteurs dominants la scène politique taiwanaise après la démocratisation, se refuse à tout véritable retour critique sur sa propre histoire pour éviter de mettre en danger sa propre légitimité. Plutôt que marquer une rupture nette avec l’ère autoritaire, les politiques de la mémoire post-1987 aboutissent à l’institutionnalisation de dispositifs reconnaissant les victimes de la dictature et d’autres à la gloire des anciens dirigeants, que ce soit Chiang Kai-shek ou son fils Chiang Ching-kuo. En adoptant une démarche relevant de la sociologie de la mémoire, notre recherche a pour but d’analyser les dynamiques soutenant la mise en place de nouveaux récits publics sur la période autoritaire après la démocratisation. L’objet de notre travail est d’expliquer les principales luttes mémorielles actuelles engageant la place qu’occuperait dans l’histoire taiwanaise le régime autoritaire du KMT, ce tout en interrogeant la notion de mémoire nationale. / The key focus of this thesis is the exploration of the contradictory nature of the politics of memory dedicated to the Party-State system implemented by the Chinese Nationalist party (KMT) in 1945.In the aftermath of World War II, Taiwan – a Japanese colony since 1895 – sees its sovereignty transferred to the Republic of China.The country becomes the home to Chinese nationalist refugees and the last stronghold of the Kuomintang (KMT), after the party’s defeat against the communist forces during the Chinese civil war of 1949. Refusing to recognize its demise, the KMT rules Taiwan through a regime conceived to, symbolically, represent China in its entirety. During this period, the politics of memory and identity take into account the experiences of a minority within the Taiwanese community only – those of the Chinese population that came to Taiwan with the KMT between 1945 and 1950. This ends with the democratization of Taiwan in 1987. From this point onwards, China is no longer the central point of reference; a new identity paradigm arises, articulated around the specificities of Taiwan, and its multiculturalism.While the old official discourse quickly loses its prominence in modern day Taiwan, it doesn’t disappear completely, with a portion of the population still identifying itself with the old KMT narrative. Likewise, the KMT remains one of the key players on the Taiwanese political scene; the party never took an overly critical stance on its own history as it undermines its own legitimacy. Instead of breaking from the authoritarian era, the post 1987 politics of memories result in the contradicting recognition of both the victims of the dictatorship and the glory of the oldr ulers, Chiang Kai-shek and his son ChiangChing-kuo. Through following a sociology of memory approach, this research aims at analysing the dynamics behind the development of the new post-democratisation public narratives. This study investigates the current opposing takes on national memory, looking at the place the KMT’s authoritarian regime occupies in the Taiwanese history, while also redefining the concept of national memory.
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Traversées de lieux exilés : recoudre les fragments

Hovanessian, Martine 29 April 2009 (has links) (PDF)
Martine Hovanessian Résumé HDR " Traversée de lieux exilés : recoudre les fragments " 29 avril 2009 Ce mémoire souhaiterait contribuer au déploiement d'un paysage d'une intériorité tourmentée sous bien des aspects et que l'on ne peut imaginer si l'on s'applique au strict exercice monographique. Il s'agit d'une aventure apparentée à " une anthropologie des coins et des recoins " où je me propose de cerner l'enjeu structurel du fragment dans l'ordre des identités discontinues nées d'un déni, dont le support concerne le génocide des Arméniens perpétré en 1915 mais que j'élargis dans la comparaison avec la Shoah. La question philosophique et anthropologique " comment et pourquoi " écrire sur la destruction répondent à une immense contrainte, celle de la dette mais à travers cette réparation se dessine la réinvention d'un ordre du " normalement vivant ". Les témoignages capturés sur de longues années condensent le sens de mon projet : élaborer des figures d'un exil extrême où le thème de la migration contrainte est une notion insuffisante pour traduire une condition " de l'homme jetable " élaboré par Fethi Benslama et qui dans le cas d'une destruction collective, d'une violence d'Etat toujours non reconnue continue à " agir clandestinement " (Altounian) dans l'élaboration d'une position générationnelle (la transmission) à partir d'une scission radicale, sur un trou béant. Les expériences d'un effondrement qui hantent les imaginaires, souvent en manque de traduction possible, ont nécessité de traverser d'autres lieux que ceux de l'énonciation orale. Nous avons observé des lieux de la territorialisation représentant des lieux de " la communauté " autour d'une volonté de rétablir " une pensée du territoire ", un principe organisationnel, une culture matérielle, une addition de symboles, puis analysé un imaginaire national tourmenté en Arménie où les luttes irrédentistes, ethnicisés s'appuient sur une question nationale inachevée, en attente toujours de résolution. Enfin, revenant par goût sur une ancienne formation littéraire, utilisant la sensibilité particulière de mon expérience longue de la psychanalyse en tant qu'analysante, j'ai privilégié des formes nomades et sensibles de l'exil et me suis lancée dans le travail de subjectivation, celui du processus qui interpelle la maturation du sujet, échappe au ton des doxa institutionnelles, formes non conventionnelles, subversives. L'étude des écritures de la violence se distribue sur un spectre assez large et souvent se caractérise par leur statut subalterne par rapport aux écrits du savoir académique : textes de réaction élaborés par les intellectuels organiques, entre textes savants et politiques, témoignages oraux, journaux intimes, essais littéraires, mémoires familiales, essais psychanalytiques, productions esthétiques, geste poétique, échanges épistolaires, textes de traduction d'une langue à l'autre. J'insiste sur les raccords et qui justifie mon usage de la notion fragment, comme pièce détachée conséquence d'une mise en morceaux de références anciennes pour reprendre l'expression de Michel de Certeau, reliques d'un corps social perdu détachées de l'ensemble dont elles faisaient partie, plantées dans un autre corps, à la manière des " petits bouts de vérité " que Freud précise t-il repérait dans les " déplacements " d'une tradition et qui n'ont plus de langage qui les symbolise ou qui les réunisse. " Recoudre les fragments " invite à exposer des quêtes identitaires où des débris, des restes sont déposés dans les mémoires et qui révèlent sur fond de tragédie, un langage détruit. Ce langage invite à travailler sur la dé-sappartenance, concept en manque de théorisation dans le sens d'une perte du rapport à l'autre, d'une scission, d'un enfermement, d'une impossibilité à penser l'altérité, à se projeter dans un futur étant donné une condition exilée consécutive à un processus de désymbolisation. Avec le génocide et son déni, c'est nous tout un travail de disparition de la disparition qui continue, l'effacement des traces, l'effacement des Noms du Père, l'effacement du sens, la dé-safiliation, le sentiment de ruine, subjectivité prégnante qui vient s'adosser à des critères objectifs de délabrement d'un patrimoine célébré néanmoins et qui soumettent au langage politique l'ampleur des dégâts. : langue aux accents religieux, " aux bottes de pierre " dit le poète Mandelstam, villages engloutis, représentés comme des lieux pur et ceux d'une destination morale, monuments anciens fissurés, monuments pour les martyrs de 1915, patrimoine politique décapité qui était fondé sur l'émancipation de la nation et pour certains partis sur des bases marxistes , élite dirigeante et intellectuelle éliminée à Constantinople le 24 avril 1915. La mémoire migratoire de la dépossession à travers l'apatridie, homme " mis en orbite " devenue " hors-la-loi " (Arendt), je l'avais traitée dans le Lien communautaire où j'expliquais que la nature même de la rupture avec la société d'origine avait engendré des comportements sociaux singuliers notamment dans des tentatives de refondation d'un " soi collectif " traité par la suite à travers mes interrogations sur la notion de diaspora (spiurk), que je désigne comme un espace de fiction actif. De ce point de vue, les travaux du sociologue Alain Medam sur la judéité en exil ont été précieux. Nous pensons que l'exil dans sa dimension eschatologique et le concept de diaspora sont deux notions qui s'éclairent mutuellement en tant qu'elles reviennent sur des exclusions, des persécutions répétées où les notions de groupe, de minorité, de communauté, ethnique ou religieuse, ou ethnico-religieuse tendent à se configurer vers la notion de peuple, figure plus universelle d'une conscience politique, d'idéal abstrait venant réactualiser des causes nationales rayées des cartes inabouties, , " mal enterrées ", victimes de puissances impérialistes. C'est la raison pour laquelle, nous restons en quête d'instruments conceptuels qui nous permettent d'élaborer une anthropologie de la violence moderne qui croise en même temps une anthropologie de la nation et une anthropologie de l'exil.

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