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Aspects de la réalisation d'un système APL optimisé

Bertin, Christian 01 December 1981 (has links) (PDF)
K. E. Iverson a défini le langage APL en 1962 dans un ouvrage intitulé "A Programming Language". Malgré les difficultés nouvelles que posait ce langage aux implémenteurs, des interprètes APL furent rapidement disponibles chez I.B.M., d'abord à titre expérimental en 1965, puis commercialisés sur ordinateurs 1130 et 360 (R3,R7). En effet, ce langage s'était d'emblée révélé intéressant pour toutes les applications réclamant plus de programmation que de longs calculs. Depuis cette époque, d'autres interprètes APL ont vu le jour chez d'autres constructeurs (R 1,R2,R5). Réalisés pour la plupart sur de gros ordinateurs, ils réclament des ressources hors de proportion avec les moyens habituels des ingénieurs ou des étudiants. Parallèlement, de nombreuses recherches ont été menées pour tenter d'accélérer l'interprétation du langage. P.S. Abrams a, en premier, introduit certaines notions fondamentales d*optimisation et envisagé la construction d'un matériel muni d'un code machine très voisin du langage APL (I5). Plusieurs propositions tendant à restreindre le langage afin de pouvoir le compiler plus facilement ont été faites (IlO,Il3,Il5,Il6,Il8). Chez Hewlett Packard, un système APL a été réalisé et doté d*un compilateur dynamique incrémental générant à partir du langage source un code directement exécutable et pouvant être réutilisé. D'autres approches, moins théoriques, ont consisté à réaliser un maximum de fonctions possibles au niveau matériel, en microprogrammant un sous-interprète scalaire ou vectoriel et en rédigeant ensuite dans l'APL restreint ainsi obtenu l'interprète complet.

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