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Etude anthropométrique de la main: le volume et son utilisation pour l'aide à l'identification des personnes / Anthropometrical study of the hand: the volume and its utilization in individuals identificationLefèvre, Philippe 16 October 2009 (has links)
Dans nos sociétés culturelles, trois régions anatomiques sont habituellement apparentes et visibles donc identifiables :ce sont le visage et les mains. La main est donc un élément d’identification spécifique à chaque individu et reconnaissable. En mesurant le volume de la main démembrée d’une personne, peut-on déterminer la typologie de cette personne associant, entre autres mesures de la main, le volume au poids? <p>La mesure du volume de moulage des mains de 109 adultes (dont 14 gauchers) est réalisée à l’aide d’un volumètre à aiguille et plusieurs équations de régression mettent en évidence les relations entre des composantes anthropométriques du corps et de ses segments avec le volume des mains. Ensuite, le volume et des variables spécifiques des mains d’un nouvel échantillon de 88 sujets vivants sont mesurés et leur typologie est également déterminée. Les équations de régression caractérisant les relations entre les variables des mains et la typologie estiment la stature par les longueur et largeur des mains (Main Droite :r² = .66 ;SEE = 4 cm ;Main Gauche :r² = .62 ;SEE = 4,2cm) et le poids par le volume et le périmètre de PII du 5ème doigt (MD :r² = .69 ;SEE = 6.64kg ;MG :r² = .64 ;SEE = 7,13kg). La validation de la méthode est réalisée sur un échantillon analogue mais indépendant de 21 sujets adultes. Le poids de 90.5 % des sujets est estimé avec un écart maximum de 5.98kg et la stature de 76% de l’échantillon avec un écart maximum de 3cm. <p>De nombreuses techniques ont été élaborées afin de reconstruire le visage à partir du crâne d’une personne disparue ;dans le même ordre d’idée peut-on reconstruire l’aspect virtuel de la peau d’une main en disposant de son squelette ?Des modèles informatisés, par CT Scan, des os et de la peau sont obtenus des mains d’un cadavre et d’un volontaire. Le logiciel Lhp Builder permet la localisation des coordonnées spatiales de points de repères anatomiques osseux des modèles. A partir de 3 repères, les relations spatiales entre les modèles sont établies et employées afin d’interpoler la peau manquante de la main. Le volume de la « peau interpolée » et le volume de la « peau réelle » obtenus par imagerie médicale sont comparés afin de valider la méthode. Une différence de volume de 3.5 % entre les volumes respectifs de la main du cadavre et de la main reconstruite situe le niveau de précision de la méthode. <p>D’autres manipulations de reconstruction sont exécutées dans des situations analogues au cadre médico-légal (enfouissement en terre de pièces animales, mise en digestion dans des produits caustiques). <p>Cette première approche méthodologique de reconstruction de la main semble prometteuse et la main reconstruite deviendrait un élément important pour l’identification de personnes disparues./ <p><br><p><p>In our cultural society, three anatomical body parts are usually apparent so visible and thus identifiable: the face and the hands. The hand may be an element of identification specific to each individual and recognizable. By measuring the dismembered hand volume of a person, the typology of this person associating, inter alia measurements of the hand, volume with weight could be determined ?<p>The volume measurement of casts hands of 109 adults (of which 14 left-handed persons) is realized using a needle volumeter and several regression equations highlight the relations between anthropometrical components of the body and its segments with the hands volume. Then, the hands volume and specific hands variables of a new sample of 88 living subjects are measured and their typology is also determined. The regression equations characterizing the relations between the hands variables and typology estimate the stature by hands length and width (Right hand: r² = 66; SEE = 4 cm; Left hand: r² = 62; SEE = 4,2cm) and the weight by volume and perimeter of PII of the 5 th finger (Right hand: r² = 69; SEE = 6.64kg; Left hand: r² = 64; SEE = 7,13kg). The validation of the method is carried out on a sample similar but independent of 21 adult subjects. The weight of 90.5 % of the subjects is estimated with a maximum difference of 5.98kg and the stature of 76% of the sample with 3cm maximum. <p>Many techniques were elaborated in order to rebuild the face starting from cranium of a missing person; in the same order can one rebuild the virtual aspect of the hand skin while having its skeleton? From computerized models, by CT Scan, bones and skin are obtained of hands of a corpse and a living volunteer. The software Lhp Builder allows the localization of the 3D co-ordinates of anatomical bones landmarks of the models. From 3 landmarks, the 3D relations between the models are established and used in order to interpolate the missing skin of the hand. The volume of the " interpolated skin " and the volume of the " real skin " obtained by medical imaging are compared in order to validate the method. A volume difference of 3.5 % between respective volumes of the hand corpse and the rebuilt hand estimates the level of precision of the method. <p>Other experiments of rebuilding are carried out in situations similar to the medico-legal framework (ground hiding of animal parts, digestion in caustic products). <p>This first methodological approach of hand rebuilding seems promising and the rebuilt hand would become a significant element for the identification of missing people. <p><p> / Doctorat en Sciences biomédicales et pharmaceutiques / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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