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Adaptation des firmes hétérogènes aux forces de mondialisation / Heterogenous firms adjusting to globalization forcesWildnerova, Lenka 03 December 2018 (has links)
Profiter des avantages d’un monde de plus en plus mondialisé et plus accessible n’est pas un résultat évident pour tous les acteurs économiques. Les disparités entre les régions, les entreprises et les professions se sont creusées, entraînant des inégalités croissantes entre les personnes. Cette thèse examine comment les entreprises, qui sont l'un des canaux de la mondialisation qui transmettent leurs impacts entre pays, réagissent, s'adaptent et divergent en termes de performances. L’investigation empirique présentée dans cette thèse a pour objectif de comprendre les futures propositions de politique publique en expliquant comment les entreprises réagissent à la mondialisation et à la concurrence, comment elles choisissent leur main-d’œuvre et comment les politiques et les chocs influent sur leur performance sur le marché étranger. L’objectif est de comprendre, dans quatre chapitres, comment les entreprises réagissent à la présence multinationale ou à la présence d’entreprises très productives et « frontalières 2», et comment les entreprises choisissent leurs employés, en particulier la main-d’œuvre immigrée face à une demande étrangère accrue, et enfin, fournir une évaluation de l’évolution du coût du travail sur les résultats à l’exportation des entreprises.Bien que les résultats agrégés importent, il n’est pas suffisant d’examiner le comportement d’une entreprise moyenne. La répartition des entreprises selon leurs caractéristiques est très asymétrique et le respect de l'hétérogénéité des entreprises peut également permettre une meilleure compréhension de la compétitivité. Les petites entreprises manufacturières ont tendance à souffrir de plus de concurrence et leur productivité est associée à un déclin lorsque les industries manufacturières étrangères s'installent dans la même région. Les grandes et moyennes entreprises ont généralement tendance à accroître leur productivité grâce aux effets de contagion intersectoriels de la présence étrangère, ce qui montre bien que les entreprises plus productives et bien établies sont plus susceptibles de tirer parti des relations possibles avec leurs fournisseurs ou d'un marché plus vaste. Les entreprises plus proches de la frontière technologique sont plus productives. Toutefois, subissant le choc de l’entrée d’une nouvelle entreprise productive, la productivité d’une entreprise moyenne chute, ce qui est conforme à la littérature théorique qui prédit que les entreprises les moins productives quittent le marché et que les ressources sont ensuite réaffectées à des entreprises plus productives. Les entreprises ont également tendance à faire des choix en ce qui concerne leurs effectifs, ce qui leur permettra finalement de mieux performer. En particulier, les entreprises choisissent d'embaucher un employé immigré lorsqu'elles ont la possibilité d'accroître leurs exportations. Cela est dû principalement au fait que les immigrants peuvent fournir des connaissances sur les marchés étrangers qui sont autrement difficiles à obtenir. Enfin, l’augmentation des coûts de main-d’œuvre se traduit par une valeur à l’exportation inférieure aux entreprises, comme le montre l’expérience naturelle d’une politique d’avantages fiscaux sur les heures supplémentaires des entreprises.Dans l’ensemble, les petites entreprises et les enterprises moins productives sont promptes à subir les chocs négatifs des pratiques d’entreprises mondialisées ou sont les moins susceptibles de tirer un bénéfice positif de l’exposition aux réseaux mondiaux. Cependant, les entreprises sont des entités dynamiques et ont la capacité de progresser et de modifier ou d’améliorer leurs pratiques, y compris la composition de leurs effectifs. Le gouvernement contribue à la dynamique des entreprises et les politiques axées sur la compétitivité des entreprises peuvent avoir un impact, en particulier si l'entreprise est de petite taille. / Reaping benefits from increasingly globalized and more accessible world is not an evident outcome for all economic actors. Heterogeneous consequences of globalization have become apparent within countries over past two decades. Disparities have expanded between regions, firms, and occupations, implying growing inequalities among people. This thesis investigates how firms, being one of the channels of globalization transmitting its impacts across countries, react, adjust, and diverge in terms of performance. The empirical investigation of micro-level data on a firm and a worker level aims to provide understanding for future public policy suggestions by giving insights into how firms respond to globalized and competitive environment, how they choose their labor force, and how the policies and shocks influence their performance on the foreign market. The objective is to give some understanding, in four chapters, on how firms react to multinational presence or presence of very productive, “frontier” firms in their vicinity, and how firms choose their employees, especially immigrant workforce when facing higher foreign demand, and lastly, to provide an evaluation of change in labor cost on export performance of the firms. While aggregated outcomes matter, looking at the behavior of an average firm is insufficient. The distribution of the firms by their characteristics is highly skewed, and respecting heterogeneity of firms can also lead to better understanding of competitiveness. Productivity and employment of small firms in services is associated with small, but statistically significant increases when more foreign firms locate in the firm’s vicinity, implying positive knowledge and technological spillovers from foreign presence. However, small manufacturing firms tend to suffer from more competition, and their productivity is associated with a decline when foreign manufacturing locates in the same region. Mainly medium-sized and large firms tend to increase productivity from cross-sector spillovers of foreign presence, which points out to the fact that more productive and established firms are more likely to benefit from possible supplier relationships or larger market. The firms closer to the technological frontier are more productive. However, experiencing a shock of entry of a new productive firm, the productivity drops for an average firm, which is in line with theoretical literature that predicts that the least productive firms leave the market and resources are then reallocated towards more productive firms. Firms also tend to make choices with respect to their workforce that will ultimately make them perform better. In particular, firms choose to hire an immigrant employee when facing a possibility to increase their exports. Both skilled and unskilled immigrants are hired, while firms do not deviate from their standard trends of hiring low-skilled native employees, and only slightly increase their population of skilled native employees. This happens mainly because immigrants can supply knowledge about foreign markets that is otherwise difficult to obtain. Lastly, increasing labor costs translates into lower export value of firms as shown using a natural policy experiment of fiscal advantages on overtime hours of firms. Yet, an opposite shock of lowering the labor cost has no significant impact on exports of large firms, while small firms are sensitive to the shock and export more.All in all, small and less productive firms are prompt to experience negative shocks from practices of globalized firms or are the least likely to benefit positively from exposure to global networks. However, firms are dynamic entities and have capacity to progress and change or improve their practices, including workforce composition. The government plays role in helping the dynamics of firms, and the policies focused on competitiveness of firms can have impact especially if the firm is of small size.
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Essays on the social inclusion of young people : family and labor market pathways / Essais sur l’inclusion sociale des jeunes : trajectoires familiales et professionnellesMinea, Andreea 03 April 2018 (has links)
Le 1er chapitre examine le rôle de la culture d’origine sur la manière dont les jeunes hommes et femmes diffèrent dans leurs choix de retarder le départ du foyer parental. Je montre que dans les cultures caractérisées par des valeurs traditionnelles portant sur les rôles de genre, les jeunes hommes ont plus d’incitations que les jeunes femmes à rester chez leurs parents. Lorsque les femmes de ces cultures vont vivre dans une société plus libérale par rapport aux rôles de genre, elles quittent plus vite le foyer parental et cherchent à trouver un mari d’une culture différente de la leur. Dans le 2e chapitre, nous montrons, à partir d’un testing sur CV, que les jeunes peu qualifiés sont moins rappelés par les employeurs du secteur privé lorsqu’ils sont Maghrébins plutôt que Français. L’origine des candidats n’a pourtant pas d’effet sur le taux de rappel dans le secteur public, même si les recruteurs des deux secteurs ont des préférences discriminatoires similaires. Notre modèle montre que l'absence de discrimination à l’invitation pour un entretien dans le secteur public est compatible, dans ce contexte, avec une discrimination plus forte à l'embauche. Le 3e chapitre s’appuie aussi sur un testing sur CV pour étudier les effets de l’expérience professionnelle des jeunes décrocheurs du secondaire quatre ans après avoir quitté les études. À défaut de formation certifiante, le taux de rappel n’est pas plus élevé pour ceux ayant eu une expérience professionnelle, subventionnée ou non, dans le secteur marchand ou non-marchand par rapport à ceux restés au chômage. De plus, une formation certifiante améliore les taux de rappel uniquement lorsque le taux de chômage local est faible. / The first chapter examines the role of individuals’ culture of origin in explaining the gender gap in youth’s decision to delay moving out from the parental household. I show that in societies with traditional values about gender roles, young have more incentives than young women to live longer with their parents. When women from these cultures live in a more liberal society regarding gender roles, they move out faster from the parental household and also seek to find a husband from a different culture than their own. In the 2nd chapter, we show, based on a correspondence study that low-skilled youth are less likely to be called back by private sector employers when they are North-African rather than French. By contrast, the origin of the fictitious applicants does not impact their callback rate in the public sector, despite the similar negative discriminatory beliefs of recruiters in both sectors. Our model shows that the absence of discrimination at the invitation for an interview stage in the public sector is compatible, in this context, with stronger discrimination in hiring. The third chapter is also based on a correspondence study and investigates the effects of the labor market experience of high school dropouts four years after leaving school. Compared to those who have stayed unemployed since leaving school, the callback rate is not raised for those with employment experience, whether it is subsidized or non-subsidized, in the market or non-market sector, if there is no training accompanied by skill certification. Moreover, training accompanied by skill certification improves callback rates only when the local unemployment rate is low.
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Capital social, école et entreprises sur le marché du travailLecoutre, Marc 01 April 2003 (has links) (PDF)
Dans le champ de la sociologie économique, nous appliquons la perspective de l'encastrement social selon Granovetter (1985) à l'étude des processus concrets d'accès à l'emploi des jeunes en début de carrière professionnelle. Des travaux nord-américains récents affirment l'importance du capital social dans les mobilités professionnelles individuelles. Dans le domaine des formations professionnelles, les enseignants peuvent nouer des liens avec le personnel des entreprises, intervenant au plan pédagogique dans leur dispositif de formation ou accueillant des élèves en stage. L'objectif est de montrer que, dans ce cas, un capital social collectif apparaît à la jonction école-entreprise, facilitant le passage des élèves de l'école vers l'emploi. Trois types d'acteurs constituent le système d'action organisé appuyé sur le dispositif de formation et produisant le capital social : les élèves développent des liens porteurs d'embauche, les employeurs cherchent des candidats ; le responsable du dispositif de formation, adoptant une convention " professionnelle ", ie congruente avec celle du milieu de travail visé, place ses élèves et occupe une niche sociale organisant la coopération entre les différents acteurs et préservant de la concurrence. Cette fonction, qualifiée d'articulateur formation-emploi, est analysée à trois niveaux individuel, structurel et organisationnel. Des données empiriques d'une enquête auprès d'employeurs, de l'enquête Emploi et d'enquêtes longitudinales du Céreq sont mobilisées. Une étude de terrain est réalisée dans le secteur culturel sur cinq formations de 3ème cycle en administration et gestion en France.
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De la Volatilité Macro-économique à la Vulnérabilité Sociale: Le Cas du Mercosur. Une Critique du Régionalisme OuvertSaludjian, Alexis 19 December 2003 (has links) (PDF)
Le Mercosur en Amérique Latine a montré - au terme de 10 années d'existence- des résultats très relatifs et même négatifs en termes réels (croissance, stabilité, dynamisme commercial). Néanmoins, nous ne remettons pas en cause l'idée même d'intégration économique latino-américaine mais les caractéristiques du type de régionalisme spécifique appliqué dans le Mercosur – le Régionalisme Ouvert - qui devait constituer un facteur de stabilité pour la région en période de crises. Pour évoquer la désactivation de la protection du marché régional face aux turbulences de l'économie mondiale, nous aurons recours à la notion de démercosurisation. Le concept de Régionalisme Ouvert au service de la Transformation Productive avec Equité soutenu par la CEPAL sera discuté dans la Première Partie en recherchant ses fondements dans les nouvelles théories du commerce international (croissance endogène et nouvelle économie géographique). Le processus d'intégration régionale perd de sa pertinence comme facteur de stabilité et de croissance pour la zone. Cette préoccupation concernant le débat intégration régionale et stabilité macro-économique constitue le premier axe de recherche de ce travail (Deuxième Partie). L'approche théorique historico-structurelle qui structure notre analyse du Mercosur ne se satisfait pas de la recherche d'une trajectoire ou d'un régime de croissance sans que soient considérées simultanément l'équité et la qualité de la croissance mettant l'homogénéité structurelle et sociale au centre des préoccupations. Tel sera le second axe de recherche (Troisième Partie). Nous plaidons pour une restructuration productive latino-américaine avec homogénéité sociale comme alternative viable et durable au projet de l'ALCA.
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