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Maurice Scève, <em>Lyonnais</em>: Identité régionale, topographie urbaine et lyrisme dans la <em>Délie</em>

Danguy, Elise Agathe Alice 10 March 2011 (has links) (PDF)
Ce document est une méta-narration de l‘article « Maurice Scève, Lyonnais: Identité régionale, topographie urbaine et lyrisme dans la Délie » écrit par Professeur Robert J. Hudson et moi-même, et que nous espérons voir publier d‘ici peu. Il contient une bibliographie annotée de toutes les sources primaires et secondaires consultées, d‘un compte rendu du processus d‘écriture de l‘article ainsi que l‘analyse de plusieurs dizains nécessaires pour soutenir l‘argument principal de l‘article. Notre article traite la façon dont Maurice Scève, un poète lyonnais du 16e siècle, utilise la topographie lyonnaise afin de se définir comme Lyon mais aussi comme auteur lyrique de la renaissance qui s‘inscrit dans la tradition pétrarquiste. Notre étude se concentre sur la Délie, un recueil de 449 dizains, 50 emblèmes, un huitain et une devise dans lequel Maurice Scève dévoue son amour à une femme qu‘il nomme Délie mais qui ne l‘aime pas en retour. Nous avons sélectionné les dizains qui traitent directement de la ville de Lyon et dans lesquels Maurice Scève chante et peint la ville pour ensuite s‘y associer et s‘y comparer. Notre article examine dans un premier temps le contexte de Lyon comme ville lyrique du 16e siècle qui regorge de symbolismes et de mysticisme. Nous faisons référence aux amours charnels du Rhône et de la Saône, ainsi qu‘à l‘amour plus spirituel du Mont Fourvière qui veille sur la ville. Dans un deuxième temps, nous examinons les parallèles entre le mont Fourvière et Maurice Scève, qui se dépeint comme Lyon. Nous remarquons entre-autres que l‘attribut sacré de la montagne caractérise les louanges de Scève pour son objet de « plus haute vertu, » alors que les deux fleuves qui coulent aux pieds du mont tels des larmes transcrit la souffrance d‘un amour perdu et impossible. Dans un troisième temps, nous remarquons cette même analogie dans la forme et au cœur-même des rimes, car Scève chante le mont et les fleuves au fur et à mesure qu‘il les peint et peint son propre amour.

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