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Design, development, and validation of chitosan-based coating via catechol oxidation for controlled drug releaseVeloso, Felipe Da Silva 20 December 2024 (has links)
Les cathéters veineux centraux (CVC) sont largement utilisés pour administrer des chimiothérapies, des hémodialyses et d'autres traitements. Généralement fabriqués en polydiméthylsiloxane (PDMS), ces dispositifs médicaux présentent un risque intrinsèque d'infection en raison de la formation possible d'un biofilm, augmentant ainsi le risque de complications, également connues sous le nom d'infections sanguines associées aux cathéters centraux (CLABSI). Les revêtements polymères libérant des médicaments constituent une stratégie bien connue pour lutter contre la formation de biofilms. Toutefois, la stabilité du revêtement sur le substrat au fil du temps constitue un défi majeur. Par conséquent, ce travail vise à développer un revêtement à base de chitosane conçu pour avoir une adhérence et une stabilité maximales afin d'assurer une libération soutenue des médicaments et des propriétés antibactériennes au fil du temps. Un revêtement composé de chitosane (CS) comme vecteur de médicament, d'acide caféique (CA) et de sulfate de cuivre (Cu) comme réticulants, et de moxifloxacine (Mox) comme antibiotique, a été déposé par un processus de coulée et de revêtement par immersion sur une surface de PDMS fonctionnalisée. Un facteur crucial pour la stabilité du revêtement est l'environnement dans lequel il sera implanté. À notre connaissance, l'étude de la stabilité du revêtement sous écoulement (c'est-à-dire sous contrainte de cisaillement) et en présence d'un milieu pseudo-physiologique qui imite le plasma humain dans de telles conditions n'a pas encore été abordée dans la littérature. Les résultats ont montré que le chitosane sans la présence de réticulants (formulation de contrôle) n'est pas en mesure d'assurer une libération contrôlée et une activité antibactérienne prolongée contre *E. coli* et *S. aureus*. En revanche, la formulation optimisée a pu démontrer une activité antibactérienne pendant 21 jours, sans toxicité pour les fibroblastes dermiques humains, et a montré une plus grande force d'adhésion que la formulation de contrôle. En comparant la formulation de contrôle à la formulation optimisée, il est évident qu'en optimisant l'enrobage à base de chitosane, sa stabilité dans le temps a également été optimisée par rapport à la formulation de contrôle. Ces résultats encouragent donc l'application de la technologie développée ici pour produire des revêtements antibactériens à base de chitosane pour les CVC en PDMS afin de lutter contre les infections nosocomiales à répétition, ainsi qu'une méthode originale développée pour vérifier la stabilité des revêtements *in vitro*, reproduisant certaines des conditions soumis *in vivo*. / Central venous catheters (CVCs) are largely used to administer chemotherapy, hemodialysis, and other treatments. Mostly made of polydimethylsiloxane (PDMS), these medical devices present an intrinsic risk of infection due to the possible formation of biofilm, thus increasing the risk of complications, also known as Central line-associated bloodstream infection (CLABSI). Drug-releasing polymer coatings are a well-recognized strategy for combating biofilm formation. However, the coating's stability on the substrate throughout time is a major challenge. Therefore, this work aims to develop a chitosan-based coating designed to have maximum adhesion and stability to ensure sustained drug release and antibacterial properties over time. A coating composed of chitosan (CS) as a drug carrier, caffeic acid (CA) and copper sulphate (Cu) as crosslinkers, and moxifloxacin (Mox) as an antibiotic, was deposited through a casting and dip-coating process onto functionalized PDMS surface. A crucial factor for the stability of the coating is the environment in which it will be implanted. As far as we know, the study of coating stability under flow (i.e. shear stress) and in the presence of a pseudo-physiological medium that mimics human plasma under such conditions has not yet been addressed in the literature. The results showed that chitosan without the presence of crosslinkers (control formulation) is not able to provide controlled release and prolonged antibacterial activity against *E. coli* and *S. aureus*. On the other hand, the optimized formulation was able to demonstrate antibacterial activity for up to 21 days, without demonstrating toxicity to human dermal fibroblasts and showed greater adhesion strength than the control formulation. By comparing the control formulation with the optimized formulation, it was evident that the later had increased stability over time. Thus, these results encourage the application of the technology developed here to produce antibacterial coatings based on chitosan for CVCs made of PDMS to control CLABSI, as well as an original method developed for checking the stability of coatings *in vitro*, mimicking some of the conditions reported *in vivo*.
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Implication des biofilms dans la rhinosinusite chronique et l’évaluation des traitements avec un modèle in vitroBendouah, Zohra 08 1900 (has links)
Introduction : La chronicité de la rhinosinusite, sa résistance aux antibiotiques, et ses exacerbations aiguës laissent croire que les biofilms sont impliqués dans la rhinosinusite chronique. Objectifs : Nous avons évalué la capacité des bactéries Pseudomonas aeruginosa, staphylocoques à coagulase négative et Staphylococcus aureus à former des biofilms par un essai in vitro, et si cette capacité de formation a un lien avec l’évolution de la maladie. Nous avons évalué in vitro l’effet de la moxifloxacine, un antibiotique utilisé dans le traitement de la rhinosinusite chronique sur des biofilms matures de Staphylococcus aureus. Méthodes : Trent et une souches bactériennes ont été isolées de 19 patients atteints de rhinosinusite chronique et qui ont subit au moins une chirurgie endoscopique des sinus. L’évolution de la maladie a été notée comme "bonne" ou "mauvaise" selon l’évaluation du clinicien. La production de biofilm a été évaluée grâce à la coloration au crystal violet. Nous avons évalué la viabilité du biofilm après traitement avec la moxifloxacine. Ces résultats ont été confirmés en microscopie confocale à balayage laser et par la coloration au LIVE/DEAD BacLight. Résultat et Conclusion : Vingt deux des 31 souches ont produit un biofilm. La production d’un biofilm plus importante chez Pseudomonas aeruginosa et Staphylococcus aureus était associée à une mauvaise évolution. Ceci suggère un rôle du biofilm dans la pathogenèse de la rhinosinusite chronique. Le traitement avec la moxifloxacine, à une concentration de 1000X la concentration minimale inhibitrice réduit le nombre des bactéries viables de 2 à 2.5 log. Ces concentrations (100 µg/ml - 200 µg/ml) sont faciles à atteindre dans des solutions topiques. Les résultats de notre étude suggèrent que l’utilisation de concentrations supérieure à la concentration minimale inhibitrice sous forme topique peut ouvrir des voies de recherche sur de nouveaux traitements qui peuvent être bénéfiques pour les patients atteints de forme sévère de rhinosinusite chronique surtout après une chirurgie endoscopique des sinus. / Introduction: The role of biofilms in chronic diseases is increasingly recognized. Chronic rhinosinusitis, with its chronic indolent course, resistance to antibiotics, and acute exacerbations, has an evolution that parallels that of other biofilm-related diseases. Objectives: 1-To develop an in vitro method to assess the biofilm formation capacity. 2- To determine whether biofilm-forming capacity of bacteria demonstrated in chronic rhinosinusitis has an impact on persistence of the disease following endoscopic sinus surgery. 3- To determine the in vitro activity of moxifloxacin against Staphyylococcus aureus in biofilm form. Method: Thirty-one bacterial strains recovered from 19 patients with chronic rhinosinusitis at least one year post-endoscopic sinus surgery. Evolution of disease was assessed by questionnaire and endoscopy as favorable or unfavorable. The bacteria were cultured on a 96-well culture plaque and a semi-quantitative method using crystal violet to quantify biofilm production was used. Confirmation of the effect of the antimicrobial agents on viability was performed with confocal laser microscopy, using a LIVE/DEAD BacLight staining. Results: Twenty-two of 31 samples produced a biofilm thicker or equal to the positive control. Biofilm formation was associated with a poor evolution for Pseudomonas aeruginosa and Staphylococcus aureus, but not for coagulase-negative staphylococci. Biofilm treated with moxifloxacin at 1000X (0.1mg/ml – 0.2 mg/ml) gave a 2 to 2.5 log reduction in number of viable bacteria. Conclusion: We have shown that Crystal violet method is able to detect biofilm formation. There is a correlation between in vitro biofilm production by Pseudomonas aeruginosa and Staphylococcus aureus and unfavorable evolution after endoscopic sinus surgery, suggesting a role for biofilm in chronic rhinosinusitis. Increased concentrations of moxifloxacin, easily attainable in topical solutions have a potential role in the management of biofilm infections.
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Implication des biofilms dans la rhinosinusite chronique et l’évaluation des traitements avec un modèle in vitroBendouah, Zohra 08 1900 (has links)
Introduction : La chronicité de la rhinosinusite, sa résistance aux antibiotiques, et ses exacerbations aiguës laissent croire que les biofilms sont impliqués dans la rhinosinusite chronique. Objectifs : Nous avons évalué la capacité des bactéries Pseudomonas aeruginosa, staphylocoques à coagulase négative et Staphylococcus aureus à former des biofilms par un essai in vitro, et si cette capacité de formation a un lien avec l’évolution de la maladie. Nous avons évalué in vitro l’effet de la moxifloxacine, un antibiotique utilisé dans le traitement de la rhinosinusite chronique sur des biofilms matures de Staphylococcus aureus. Méthodes : Trent et une souches bactériennes ont été isolées de 19 patients atteints de rhinosinusite chronique et qui ont subit au moins une chirurgie endoscopique des sinus. L’évolution de la maladie a été notée comme "bonne" ou "mauvaise" selon l’évaluation du clinicien. La production de biofilm a été évaluée grâce à la coloration au crystal violet. Nous avons évalué la viabilité du biofilm après traitement avec la moxifloxacine. Ces résultats ont été confirmés en microscopie confocale à balayage laser et par la coloration au LIVE/DEAD BacLight. Résultat et Conclusion : Vingt deux des 31 souches ont produit un biofilm. La production d’un biofilm plus importante chez Pseudomonas aeruginosa et Staphylococcus aureus était associée à une mauvaise évolution. Ceci suggère un rôle du biofilm dans la pathogenèse de la rhinosinusite chronique. Le traitement avec la moxifloxacine, à une concentration de 1000X la concentration minimale inhibitrice réduit le nombre des bactéries viables de 2 à 2.5 log. Ces concentrations (100 µg/ml - 200 µg/ml) sont faciles à atteindre dans des solutions topiques. Les résultats de notre étude suggèrent que l’utilisation de concentrations supérieure à la concentration minimale inhibitrice sous forme topique peut ouvrir des voies de recherche sur de nouveaux traitements qui peuvent être bénéfiques pour les patients atteints de forme sévère de rhinosinusite chronique surtout après une chirurgie endoscopique des sinus. / Introduction: The role of biofilms in chronic diseases is increasingly recognized. Chronic rhinosinusitis, with its chronic indolent course, resistance to antibiotics, and acute exacerbations, has an evolution that parallels that of other biofilm-related diseases. Objectives: 1-To develop an in vitro method to assess the biofilm formation capacity. 2- To determine whether biofilm-forming capacity of bacteria demonstrated in chronic rhinosinusitis has an impact on persistence of the disease following endoscopic sinus surgery. 3- To determine the in vitro activity of moxifloxacin against Staphyylococcus aureus in biofilm form. Method: Thirty-one bacterial strains recovered from 19 patients with chronic rhinosinusitis at least one year post-endoscopic sinus surgery. Evolution of disease was assessed by questionnaire and endoscopy as favorable or unfavorable. The bacteria were cultured on a 96-well culture plaque and a semi-quantitative method using crystal violet to quantify biofilm production was used. Confirmation of the effect of the antimicrobial agents on viability was performed with confocal laser microscopy, using a LIVE/DEAD BacLight staining. Results: Twenty-two of 31 samples produced a biofilm thicker or equal to the positive control. Biofilm formation was associated with a poor evolution for Pseudomonas aeruginosa and Staphylococcus aureus, but not for coagulase-negative staphylococci. Biofilm treated with moxifloxacin at 1000X (0.1mg/ml – 0.2 mg/ml) gave a 2 to 2.5 log reduction in number of viable bacteria. Conclusion: We have shown that Crystal violet method is able to detect biofilm formation. There is a correlation between in vitro biofilm production by Pseudomonas aeruginosa and Staphylococcus aureus and unfavorable evolution after endoscopic sinus surgery, suggesting a role for biofilm in chronic rhinosinusitis. Increased concentrations of moxifloxacin, easily attainable in topical solutions have a potential role in the management of biofilm infections.
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