Spelling suggestions: "subject:"nuages sombre"" "subject:"nuages sombreamento""
1 |
Les nuages sombres comme métaphore de la peste dans l'art vénitien de la RenaissanceDesloges, Danielle 11 1900 (has links)
The plague raged in Venice from 1348 to 1797, striking in successive deadly waves. Countless votive images produced as "spiritual remedies" brought solace to the faithful terrified of the ongoing scourge. However, in the retables directly related to the plague, we observe the frequent presence of dark clouds. This pattern, which has gone largely unnoticed, is studied here for the first time in detail and associated with contemporary medical theories regarding the aerial spread of the disease. The dark cloud is first examined as an iconographic motif and placed in the context of Venice's health and sanitary situation in the 15th and 16th centuries, as well as the ancient literature on the plague that influenced the humanist thought of the Venetian Renaissance. Furthermore, we examine the theoretical function of the dark cloud, as a "figure" (E. Auerbach and L. Marin), as a "pictorial graph" (H. Damisch) and as a "detail" (D. Arasse). The use of these different theoretical models allows us to reconsider the presence and possible meanings of the dark cloud as a metaphor for the plague. The thesis concludes with a typology test of the plague cloud. / La peste sévit à Venise de 1348 à 1797, frappant par vagues mortelles successives. D'innombrables images votives produites comme « remèdes spirituels » participaient au réconfort des fidèles terrifiés par le fléau. Or, dans les retables directement liés à la peste, on observe la présence fréquente de nuages sombres. Ce motif passé à peu près inaperçu est étudié ici pour la première fois en détail et associé aux théories médicales contemporaines concernant la propagation aérienne de la maladie. Le nuage sombre est d'abord examiné comme motif iconographique et replacé dans le contexte de la situation sanitaire de Venise au XVe et au XVIe siècle et de la littérature antique sur la peste ayant influencé la pensée humaniste de la Renaissance vénitienne. Dans un deuxième temps, nous examinons la fonction théorique du nuage sombre, comme « figure » (E. Auerbach et L. Marin), comme « graphe pictural » (H. Damisch) et comme « détail » (D. Arasse). L'usage de ces différents modèles théoriques permet de reconsidérer la présence et les significations possibles du nuage sombre comme métaphore de la peste. Le mémoire se conclut par un essai de typologie du nuage de peste.
|
2 |
LES HYDROCARBURES DANS LE MILIEU INTERSTELLAIRE : DES NUAGES SOMBRES AUX REGIONS DE PHOTODISSOCIATIONFossé, David 12 June 2003 (has links) (PDF)
Les hydrocarbures forment l'ossature de la chimie interstellaire en phase gazeuse. Pour autant, la distribution et l'abondance de ces espèces ne sont connues que dans une poignée d'objets. Après avoir introduit quelques notions d'astrochimie, nous nous intéressons dans la deuxième partie de cette thèse à l'étude des hydrocarbures dans les nuages sombres. Nous montrons d'abord -- à l'issue d'un travail consacré au nuage TMC-1 -- que le rapport d'abondance des isomères cyclique et linéaire de la molécule C3H2 dépend de la fraction électronique dans le gaz et pourrait donc être utilisé comme sonde de cette quantité. Nous soulignons aussi que les molécules C6H et l-C3H2, rarement observées jusqu'ici, sont communes dans les nuages sombres. Nous montrons enfin que les hydrocarbures sont présents dans l'enveloppe du nuage L134N et que leurs abondances correspondent à celles d'une chimie riche en carbone. La troisième partie est consacrée à l'observation d'hydrocarbures dans trois régions de photodissociation, dont la nébuleuse de la Tête de cheval. Les cartes que nous avons réalisées montrent que les hydrocarbures sont présents en abondance dans les zones soumises au champ ultraviolet. En outre, leur émission est spatialement corrélée à celle des PAH. Nous remarquons que les modèles de chimie en phase gazeuse échouent à reproduire ces propriétés puis soulignons que la photoérosion des PAH -- non prise en compte actuellement -- semble pouvoir former des hydrocarbures à un taux suffisant pour réconcilier modèles et observations.
|
Page generated in 0.1768 seconds