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Evaluation dimensionnelle de l'impulsivité dans le trouble obsessionnel-compulsif

Dupont, Héloïse. Cottraux, Jean. January 2002 (has links)
Reproduction de : Thèse de doctorat : Psychologie : Lyon 2 : 2002. / Thèse : 2002LYO20027. Titre provenant de l'écran-titre. Bibliogr.
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Les liens entre les symptômes de trouble obsessionnel compulsif de jeunes de 7 à 19 ans et les symptômes psychopathologiques chez leurs parents

Hogue-Racine, Émilie January 2018 (has links)
Le trouble obsessionnel compulsif (TOC) chez les enfants se développe en fonction d’interactions gènes-environnement. Les parents, faisant partie intégrante de l’environnement de leurs enfants, ont donc certainement une influence sur le développement du TOC chez leurs jeunes. Peu d’études se sont penchées sur les caractéristiques parentales qui peuvent être liées à la sévérité du TOC chez les jeunes et aucune ne l’a fait auprès d’une population québécoise. Le principal objectif de la présente étude est d’évaluer la présence de liens entre la sévérité des symptômes TOC de jeunes de 7 à 19 ans et les symptômes psychopathologiques chez leurs parents. On suppose la présence de liens entre la sévérité des symptômes OC des jeunes et le type et l’importance des symptômes chez leurs parents; les symptômes des jeunes devraient être plus sévères lorsque leurs parents présentent plus de symptômes psychopathologiques. Par ailleurs, un des apports de cette étude sera de vérifier plus spécifiquement le lien entre la psychopathologie parentale et la typologie du TOC chez les jeunes (obsessions/mixte, compulsions). Un échantillon de 42 jeunes souffrant du TOC et leurs parents ont participé à l’étude. Les résultats montrent des relations positives entre la sévérité des obsessions chez les jeunes et certains symptômes parentaux (POC père, somatisation père et détresse mère). Par ailleurs, quelques liens ont pu être établis entre la symptomatologie parentale et la typologie du TOC chez l’enfant (somatisation, hostilité, sévérité globale, détresse chez le père sont associées à la typologie compulsion; TPOC père et symptômes OC mère à la typologie obsessive/mixte). Cette étude est un premier pas dans la vérification de liens entre la psychopathologie parentale et la sévérité du TOC chez l’enfant. Plus d’études dans ce domaine pourraient permettre de bonifier et d’adapter les thérapies familiales offertes dans différents milieux pour le traitement du TOC juvénile.
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Troubles cognitifs dans les obsessions-compulsions

Yao, Sai-Nan. Martin, Robert January 1999 (has links)
Thèse de doctorat : Psychologie : Lyon 2 : 1999. / Titre provenant de l'écran-titre. Bibliogr.
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L'exposition et la prévention de la réponse dans la thérapie cognitive comportementale du trouble obsessionnel-compulsif: Utilité et efficacité de la réalité virtuelle

Laforest, Mylène 30 May 2014 (has links)
Le trouble obsessionnel-compulsif (TOC) se caractérise par la présence de pensées, images ou impulsions qui provoquent une détresse (obsessions) qui est habituellement soulagée par des rituels mentaux ou comportementaux (compulsions). De nos jours, le traitement reconnu comme étant le plus efficace est la thérapie cognitive comportementale (TCC), et plus particulièrement la technique d’exposition et de prévention de la réponse (EX/PR). Dans la plupart des études ainsi que dans les contextes pratiques, les individus souffrant du TOC sont habituellement traités par l’exposition in vivo, c’est-à-dire qu’ils sont exposés à des stimuli contaminés réels. Toutefois, ce traitement comporte des limites. Les études récentes démontrent l’efficacité des environnements virtuels à induire une réaction d’anxiété chez les phobiques ainsi que son potentiel comme outil dans le cadre d’exposition dans le traitement de troubles anxieux (Robillard et al., 2003). Dans un premier temps, une recension des écrits portant sur la possibilité de l’utilisation de cette technologie dans le traitement du TOC est effectuée et la question de la contribution de la réalité virtuelle dans la TCC du TOC est explorée. Dans un deuxième temps, nous examinons l’efficacité d’un environnement virtuel à induire une détresse chez les personnes souffrant d’un TOC (n = 12) à sous-type de contamination en comparant les résultats aux mesures subjectives et objectives à ceux d’un groupe contrôle (n = 20). Les résultats aux ANOVAs à mesures répétées ont démontré une réaction d’anxiété significativement plus élevée chez le groupe souffrant du TOC comparé au groupe contrôle. Dans un troisième temps, nous examinons à l’aide d’un devis à niveaux de bases multiples en fonction des individus l’efficacité d’un traitement cognitif comportemental d’une durée de 12 sessions avec exposition in virtuo quant à la réduction des symptômes chez trois participantes souffrant d’un TOC à sous-type principal de contamination. Des analyses de séries chronologiques ont été menées sur les données et ont révélées une amélioration statistiquement significative chez les participantes. Ces études préparent le terrain pour des études contrôlées effectuées à partir d’un échantillon plus large en plus de montrer le potentiel de la réalité virtuelle dans le traitement de troubles anxieux chroniques et complexes.
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Modèle prédictif du trouble obsessionnel-compulsif : effets directs et indirects de l'intolérance à l'incertitude par l'intermédiaire de la responsabilité excessive et de la pleine-conscience

Magnan, Socrate January 2017 (has links)
Le Trouble Obsessionnel-Compulsif (TOC) ainsi que les symptômes sous-cliniques de ce trouble sont fréquemment rencontrés dans la population et entraînent de graves conséquences sur le bien-être psychologique et social des individus concernés. Plusieurs travaux s’inscrivant dans la deuxième vague de l’approche cognitive-comportementale révèlent des liens significatifs entre les symptômes du TOC et différents mécanismes cognitifs, dont l'intolérance à l'incertitude (II) (Norton, Sexton, Walker et Norton, 2005) et la responsabilité excessive (RE) (Arntz, Voncken et Goosen, 2007). Dans une optique transdiagnostique, des chercheurs de la troisième vague de l'approche cognitive-comportementale ont élaboré de nouveaux modèles incluant la pleine conscience (PC) pour expliquer le TOC (Hannan et Tolin, 2005). Toutefois, les études validant ces modèles n'incluent pas l'II et la RE et ce, malgré la force des liens constatés entre le TOC et ces variables. La présente étude a pour but de préciser la manière dont l’II, la RE et la PC sont interreliées dans l’explication des symptômes du TOC. Plus précisément, elle vise à tester un modèle dans lequel l’II influence les symptômes du TOC de manière directe ainsi que de manière indirecte par l’intermédiaire de la RE et de la PC. Afin de tester ce modèle, 400 étudiants âgés entre 18 et 65 ans et provenant de deux universités québécoises ont rempli, de manière volontaire, des questionnaires mesurant les différentes variables à l’étude. À partir de ces données, des analyses de corrélation de Pearson, des analyses de régression hiérarchique multiple ainsi que des analyses de médiation (méthode de rééchantillonnage « Bootstrap ») ont été conduites afin de tester les hypothèses formulées. Les résultats soutiennent que l’II exerce un effet direct sur les symptômes du TOC ainsi qu’un effet indirect par l’intermédiaire de la RE et de la PC. L'examen approfondi des effets indirects permet également de préciser les différentes médiations pour les symptômes spécifiques du TOC. Pour les symptômes de vérification, l’II exerce une influence indirecte par l’intermédiaire de la RE. Pour les symptômes d’obsession, elle exerce une influence indirecte par l’intermédiaire des dimensions attention et non-jugement de la PC. Pour les symptômes d’ordre et de symétrie, elle exerce une influence indirecte par l’intermédiaire de la dimension attention de la PC. Ces résultats confirment les hypothèses de l’étude et apportent des éléments préliminaires permettant de mieux comprendre les rôles respectifs de l’II, de la RE et des dimensions de la PC dans l’explication des symptômes du TOC. Notamment, ils suggèrent que l’II joue un rôle clé dans l’ensemble des symptômes du TOC à l’étude, alors que la PC joue un rôle plus spécifique pour les symptômes d’obsession et que la RE joue un rôle plus spécifique dans les symptômes de vérification. En dépit des limites de cette étude, certaines pistes d’intervention clinique émergent des conclusions de cette recherche. Ces conclusions suggèrent également des pistes de recherche à approfondir pour l’élaboration de modèles explicatifs intégrateurs entre la deuxième et la troisième vague de modèles cognitivo-comportementales.
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L'exposition et la prévention de la réponse dans la thérapie cognitive comportementale du trouble obsessionnel-compulsif: Utilité et efficacité de la réalité virtuelle

Laforest, Mylène January 2014 (has links)
Le trouble obsessionnel-compulsif (TOC) se caractérise par la présence de pensées, images ou impulsions qui provoquent une détresse (obsessions) qui est habituellement soulagée par des rituels mentaux ou comportementaux (compulsions). De nos jours, le traitement reconnu comme étant le plus efficace est la thérapie cognitive comportementale (TCC), et plus particulièrement la technique d’exposition et de prévention de la réponse (EX/PR). Dans la plupart des études ainsi que dans les contextes pratiques, les individus souffrant du TOC sont habituellement traités par l’exposition in vivo, c’est-à-dire qu’ils sont exposés à des stimuli contaminés réels. Toutefois, ce traitement comporte des limites. Les études récentes démontrent l’efficacité des environnements virtuels à induire une réaction d’anxiété chez les phobiques ainsi que son potentiel comme outil dans le cadre d’exposition dans le traitement de troubles anxieux (Robillard et al., 2003). Dans un premier temps, une recension des écrits portant sur la possibilité de l’utilisation de cette technologie dans le traitement du TOC est effectuée et la question de la contribution de la réalité virtuelle dans la TCC du TOC est explorée. Dans un deuxième temps, nous examinons l’efficacité d’un environnement virtuel à induire une détresse chez les personnes souffrant d’un TOC (n = 12) à sous-type de contamination en comparant les résultats aux mesures subjectives et objectives à ceux d’un groupe contrôle (n = 20). Les résultats aux ANOVAs à mesures répétées ont démontré une réaction d’anxiété significativement plus élevée chez le groupe souffrant du TOC comparé au groupe contrôle. Dans un troisième temps, nous examinons à l’aide d’un devis à niveaux de bases multiples en fonction des individus l’efficacité d’un traitement cognitif comportemental d’une durée de 12 sessions avec exposition in virtuo quant à la réduction des symptômes chez trois participantes souffrant d’un TOC à sous-type principal de contamination. Des analyses de séries chronologiques ont été menées sur les données et ont révélées une amélioration statistiquement significative chez les participantes. Ces études préparent le terrain pour des études contrôlées effectuées à partir d’un échantillon plus large en plus de montrer le potentiel de la réalité virtuelle dans le traitement de troubles anxieux chroniques et complexes.
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Mécanismes d'inhibition dans le trouble obsessionnel compulsif / Mecanismes of inhibition in the obsessive-compulsive disorder

Dupuy, Michèle 04 July 2012 (has links)
Les mécanismes neuropsychologiques sous-jacents à l’expression symptomatique du trouble obsessionnel compulsif (TOC) sont encore mal connus. Nombreuses sont les études qui mettent en évidence des déficits exécutifs mais la diversité des méthodologies et la mixité des sous-types cliniques empêchent de dégager des constantes en terme de profil neurocognitif. Les études neuropsychologiques accordent toutefois une importance à l’inhibition et à flexibilité cognitive qui pourraient participer au caractère inflexible et répétitif des pensées et des actes communs à toutes les formes du TOC. L’objectif de cette thèse est l’étude des mécanismes d’inhibition et de la flexibilité chez des patients présentant un TOC. Deux études ont été réalisées. L’étude 1 est une étude de faisabilité d’un protocole de tests neuropsychologiques où 9 patients sont comparés à 9 sujets contrôles. L’étude a fait l’objet d’une bonne faisabilité. L’étude 2 compare 14 patients présentant un TOC à 16 patients présentant des troubles phobiques avec des tests informatisés d’inhibition, de flexibilité en plus des tests de l’étude 1. Les objectifs sont : vérifier l’hypothèse d’un déficit d’inhibition chez des patients TOC, étudier les relations entre la sévérité, l’ancienneté des troubles TOC et les résultats aux tests d’inhibition et de flexibilité. Les limites méthodologiques, entre autre, l’absence d’un groupe contrôle réduisent l’interprétation comparant les deux groupes cliniques ainsi que les résultats au sein du groupe de patients TOC. Les patients se sont différenciés sur deux épreuves de rapidité d’exécution en flexibilité mentale et d’attention. Au sein du groupe des patients présentant un TOC, les données ont montré une relation entre la sévérité des symptômes TOC et des perturbations aux tests d’inhibition. Ces observations sont discutées en lien avec le concept « impulsivité et TOC » / The nature of neuropsychological mechanisms underlying clinical picture of obsessive-compulsive disorders (OCD) has not, as yet, been clearly determined. Number of studies has emphasized the role of cognitive deficits, but diversity of methodology and overlapping of clinical sub-groups, did not allow establishing specific neuro-cognitive profile. Neuropsychological studies recognize, however, the place of inhibition and alteration of cognitive flexibility that could be at origins of inflexible and repetitive nature of thoughts and actions, typical of all obsessive-compulsive disorders. The aim of this thesis was to explore the mechanisms of inhibition and cognitive flexibility in patients with OCD. Two studies were carried out. In the first, pilot study, we wanted to verify the feasibility of neuropsychological tests comparing 9 OCD patients with 9 controls. The study demonstrated a good feasibility. In the second, 14 OCD patients were compared to 16 phobics, using computerized tests of inhibition and flexibility, in addition to a battery used in the first study. The objectives were to verify hypothesis of inhibition deficit in patients with OCD, to examine relationship between severity and length of OCD and the results on neuropsychological tests of inhibition and flexibility. Methodological limits with, amongst other, the absence of control group, diminish predictive value of the comparison of two clinical groups as well as between patients with OCD. However, we found differences between patients in two tests, the one of rapidity of execution in mental flexibility and the other of attention. In the group of patients with OCD, data indicated relationship between severity of symptoms of OCD and their results on tests of inhibition. These data are further discussed in terms of relationship between “impulsivity and OCD”
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Reality check : inferential confusion and cognitive confidence as core cognitive factors across the obsessive-compulsive spectrum

Ouellet-Courtois, Catherine 08 1900 (has links)
Le trouble obsessionnel-compulsif (TOC) se caractérise par la présence d’obsessions et/ou de compulsions. À la lumière de l’hétérogénéité du TOC et de la présence de styles de pensées et de comportements de type TOC chez des personnes présentant d’autres problèmes de santé mentale, certains ont fait valoir la nécessité de créer une catégorie des troubles du spectre obsessionnel-compulsif et d’identifier les processus cognitifs communs qui sous-tendent ces troubles afin d’élaborer des théories et des traitements plus parcimonieux. Une tendance générale à douter de ses sens et de ses facultés cognitives semble être le pivot des troubles obsessionnels. Selon l’approche basée sur les inférences, le doute obsessionnel est suscité par un processus de raisonnement erroné, soit la confusion inférentielle (CI). La CI implique (1) une méfiance vis-à-vis des sens et (2) une importance indue accordée aux possibilités imaginaires. La faible confiance cognitive (CC), un processus cognitif similaire, renvoie à une méfiance par rapport à son attention, sa perception et sa mémoire. Cette thèse a visé à étudier la CI et la faible CC en tant que potentiels facteurs cognitifs transdiagnostiques dans le spectre de l’obsessionnalité. Le premier article constitue une revue systématique avec méta-analyse destinée à évaluer le rôle de la CC pour différents sous-types du TOC et à examiner à quel degré la faible CC est associée aux symptômes du TOC. On a constaté que les individus atteints d’un TOC présentent une plus faible CC que les témoins sains, mais que celle-ci ne semble pas spécifique au TOC. L’article a aussi souligné la nécessité d’employer des tâches idiosyncratiques, ciblant les distorsions de la pensée propres au TOC, afin de bien mesurer la CC. Dans le cadre du deuxième article, le but a été d’approfondir cette piste de recherche en examinant le rôle commun de la faible CC et de la CI pour les différents sous-types du TOC, en procédant à des analyses de grappes avec un échantillon de 128 patients atteints d’un TOC. Alors qu’il a été constaté que la faible CC correspondait davantage aux sous-types de vérification et « tout à fait juste », la CI semble pertinente pour un plus large éventail de profils TOC. Le troisième article examine le rôle de la CI chez les troubles des conduites alimentaires (TCAs) en provoquant la CI expérimentalement. Des participantes atteintes d’un TA (n = 18) et des femmes témoins saines (n = 18) ont été assignées à l’une des deux conditions expérimentales : pour la condition CI élevée, les participantes ont visionné des vidéos où des séquences clés étaient manquantes, ce qui suscitait la CI; pour la condition CI faible, les participantes ont visionné les vidéos intégrales. Chez le groupe TA assigné à la condition CI élevée, on a observé une tendance à présenter un état de CI post-vidéos supérieur, un recours accru au comportement de neutralisation et, enfin, davantage de symptômes TOC. En somme, les résultats de cette thèse soulignent la pertinence de la CI et de la faible CC en tant que facteurs cognitifs transdiagnostiques sur le spectre obsessionnel-compulsif. / Obsessive-compulsive disorder (OCD) is a severe mental health disorder that involves obsessions and/or compulsions. In light of the heterogeneity of OCD and of the presence of OCD-like thinking and behaviors in several disorders, some have argued for the necessity of a new category of obsessive-compulsive spectrum disorders. Considering the overlap between various disorders characterized by obsessionality, there is a need for the identification of common cognitive processes that underpin these disorders in order to formulate more parsimonious explanations and treatments for these conditions. A general tendency to doubt the senses and cognitive faculties appears as central to obsessional disorders. According to the inference-based approach, the obsessional doubt is elicited by a faulty reasoning process known as inferential confusion (IC), that implicates (1) a distrust of the senses, and (2) an investment in imaginary possibilities. A similar construct is low cognitive confidence, which is defined as a distrust of one’s attention, perception and memory. The overarching goal of this thesis was to examine IC and low cognitive confidence as potential transdiagnostic cognitive factors across the spectrum of obsessionality. The first thesis article evaluated the role of cognitive confidence across OCD subtypes and examined the extent to which poor cognitive confidence is associated with OCD symptomatology by conducting a systematic review with a meta-analysis. This article led to the conclusion that individuals with OCD have lower cognitive confidence than healthy controls, but that it is unclear if cognitive confidence is specific to OCD, such that the use of idiosyncratic tasks appears to be required in order to correctly capture cognitive confidence in OCD. The second thesis article furthered this investigation by examining the joint role of low cognitive confidence and IC across OCD subtypes by performing cluster analyses using a sample of 128 individuals with OCD. While cognitive confidence was found to more relevant to the checking and “just right” subtypes, IC appeared to be relevant to a wider range of OCD profiles. The third thesis article sought to examine the role of IC in eating disorders by inducing IC experimentally. Female participants with an eating disorder (n = 18) and healthy controls participants (n = 18) were recruited. Participants were assigned to one of two experimental conditions: in the High IC condition, participants watched videos with key sequences missing – provoking a distrust of the senses and lending more space for the imagination, thus triggering IC. In the Low IC condition, participants watched videos without sequences missing. The eating disorder group assigned to the High IC condition demonstrated a trend for higher levels of state IC, greater neutralization behavior and higher OCD symptoms than those who were assigned to the Low IC condition. Taken together, the results of the present thesis underline the relevance of IC and cognitive confidence as transdiagnostic cognitive factors across the obsessive-compulsive spectrum.
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When anatomy drives physiology : expanding the actor-critic model of the basal ganglia to new subthalamus connections / Quand la fonction découle de la structure : extension du modèle acteur critique des ganglions de base aux nouvelles connections subthalamiques

Haynes, William 11 September 2014 (has links)
Les noyaux gris centraux (ganglions de la base en anglais) sont un réseau de structures sous-corticales dont la persistance dans l'ensemble des vertébrés plaide en faveur d'une fonction clef au cours de l'évolution. Comme ce fut remarqué dès le 18ème siècle, ils ont l'unique particularité de concentrer des afférences de l'entièreté de la surface corticale. Cette position centrale et l'analyse de l'anatomie du réseau leur ont valu le rôle d'arbitre central du cerveau, réglant les conflits entre processus neuronaux concomitants bien qu'incompatibles. Au sein du réseau, le noyau subthalamique jouit d'une notoriété particulière. Ce noyau, sur la base de ses afférences corticales, et en vertu de ses projections sur le soma des neurones pallidaux, aurait pour fonction de filtrer les programmes comportementaux codés par le striatum et concourant pour leur expression. Rapporté aux théories de la prise de décision, le noyau subthalamique fixerait le seuil décisionnel, ou la quantité d'information à accumuler en faveur d'une option comportementale afin qu'elle soit exprimée. Mais si ce petit noyau est devenu si célèbre, c'est surtout qu'il est la cible d'une procédure chirurgicale spectaculaire: la stimulation cérébrale profonde. Cette opération du cerveau est le dernier recours pour les patients souffrant d'une maladie de Parkinson ou d'un trouble obsessionnel compulsif sévère. Elle parvient même parfois à faire disparaître leurs symptômes. Malgré cette efficacité remarquable, les mécanismes de la stimulation cérébrale profonde restent inconnus. Il faut, entre autres, blâmer l'obscurité qui règne encore sur le noyau subthalamique, car les fonctions mentionnées ci-dessus restent des conjectures théoriques en manque de validation expérimentale. La première étape de ce travail a été d'en valider les bases anatomiques. En effet, l'existence d'une voie fronto-subthalamique - nécessaire au modèle - n'était connue que sur la base d'études menées chez le rat. Nous avons démontré, par des méthodes de traçage axonal, l'existence de cette connexion chez le primate. En sus, cette connexion aura permis de redéfinir les frontières médiales du noyau subthalamique avec les conséquences cliniques qui peuvent en être tirées. Le deuxième objectif global de cette thèse était de tester la validité fonctionnelle du modèle, la stimulation cérébrale profonde offrant un accès rare aux activités du noyau subthalamique. Cependant, il était d'abord nécessaire de caractériser la population étudiée, à savoir des patients souffrants d'un trouble obsessionnel compulsif. Grâce à l'imagerie de diffusion nous démontrons une diminution ainsi qu'une désorganisation des connexions cortico-sous corticales, se traduisant probablement par un défaut de contrôle conscient sur le processus de sélection. Une étude de magnétoencéphalographie est en cours pour approfondir les changements d'activité corticale. Pour tester le rôle du noyau subthalamique dans l'établissement du seuil décisionnel nous avons enregistré son activité électrophysiologique pendant que les patients effectuaient une tâche de prise de décision perceptuelle. Nous démontrons que les neurones du noyau subthalamique ont une réponse multimodale, concordant en cela avec nos données anatomiques qui montrent une convergence d'informations au niveau du noyau subthalamique. De plus, une augmentation de l'activité est retrouvée dans les conditions attendues... / The basal ganglia are a network of subcortical structures of which the invariant architecture throughout vertebrate evolution suggests a key function in evolution. As was noted as early as the 18th century, they have the unique characteristic of concentrating afferences from the entire cortical surgace. Given this central position and the internal architecture of the network, they could provide a centralised selection mechanism in the brain, arbitrating between any two conflicting processes. Among the basal ganglia, the subthalamic nucleus has become of particular interest as it is the target of deep brain stimulation, a neurosurgical procedure used to treat severe Parkinson’s disease and obsessive-compulsive disorder. It would have for function to integrate contextual information from its cortical inputs to filter behavioural programs encoded by the striatum. Within the framework of decision-making models, this filtering function is akin to setting the decision threshold, or the amount of evidence required before selecting a program. However, this considerations remain hypothetical as they are lacking experimental support. The first objective of this work was to validate the anatomical basis of these assumptions. Indeed, the existence of a prefrontal-subthalamic pathway, necessary to expand the decision models to every type of decision, had only been demonstrated in rodents. We demonstrated its existence in the primate using anterograde axonal tracing. In addition, this projection will have allowed us to redefine the medial border of the subthalamic nucleus with the clinical consequences that that may have. The second objective of this thesis was to test the functional validity of the models, and specifically the role of the subthalamic nucleus in setting decision thresholds. Deep brain stimulation offers a rare access to the electrophysiology of this structure; however, it is a patient population, here obsessive-compulsive disorder patients. A first step was, therefore, to characterise this population, anatomically and behaviourally, to understand how it might be of use as a model of decision-making in the basal ganglia. We demonstrated a reduction in the strength of cortico-subcortical anatomical connections. We suggest that this prevents accurate conscious control over decision mechanisms. Behaviourally, patients displayed a pathologically low confidence levels in their decisions and we hypothesised that this would lead to an increase of the decision threshold and matching subthalamic activity. To test this, we recorded the activity of the subthalamic nucleus during a decision-making task. We demonstrate that subthalamic neurons have a multimodal activity, consistent with our demonstration of convergent cortical inputs. However, we were unable to demonstrate a link between subthalamic activity and decision threshold, although this may be due to technical considerations…
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Rôle des voies thalamo-corticales dans le trouble obsessionnel-compulsif : approches méta-analytique et physiopathologique chez l'homme et l'animal / Role of the thalamocortical networks in obsessive-compulsive disorder

Rotgé, Jean-Yves 17 December 2010 (has links)
Le trouble obsessionnel-compulsif (TOC) est un trouble anxieux fréquent et invalidant. Pour un grand nombre de patients, il existe une résistance aux thérapeutiques actuellement disponibles, soulignant toute l'importance de mieux préciser la physiopathologie du TOC. Le principal objectif de cette thèse est d’étudier les altérations anatomiques et fonctionnelles des voies thalamo-corticales intéressant le cortex orbitofrontal (COF) et le cortex cingulaire antérieur (CCA) dans le TOC. Pour cela, nous avons utilisé plusieurs outils complémentaires permettant d’appréhender cette problématique sous différents angles méthodologiques.Concernant les altérations anatomiques associées au TOC, nous avons rapporté les données de méta-analyses des études de neuro-imagerie volumétrique et morphométrique ainsi que les résultats d'une étude originale d'imagerie volumétrique. Une diminution du volume orbitofrontal, une augmentation du volume thalamique et une relation entre ces modifications de volumes ont été observées chez les patients avec TOC comparativement aux témoins. Les modifications de densité de matière grise concernaient le COF et le putamen dans le sens d'une augmentation et les cortex pariétal et préfrontal dorsolatéral dans le sens d'une diminution dans le TOC.Concernant les altérations fonctionnelles associées au TOC, nous avons détaillé un travail de méta-analyse des études d'imagerie fonctionnelle, un travail expérimental chez le primate basé sur des manipulations pharmacologiques intra-cérébrales, puis un travail expérimental chez l'homme reposant sur le développement d'une tâche comportementale originale couplée à l'imagerie fonctionnelle. Dans notre méta-analyse, nous avons décrit la participation fonctionnelle de régions comme le COF, le thalamus et le striatum lorsque des symptômes obsessionnels et compulsifs étaient provoqués chez des patients. Chez le primate subhumain, nous avons montré qu'une hyperactivation du noyau ventral-antérieur, par levée de l'inhibition GABAergique, entraînait l'apparition de comportements pseudo-compulsifs. Ensuite, à l'aide d'une tâche originale qui mettait les sujets en situation de vérifier, nous avons mis en évidence que les dysfonctions orbitofrontales associées au doute lors de la prise de décision n'étaient pas modulées ni par les informations contextuelles (signaux d'erreur), ni par la réponse comportementale chez les patients avec TOC comparativement à des sujets témoins.Enfin, la superposition des cartes morphométriques et fonctionnelles a trouvé une relation entre les altérations anatomiques et fonctionnelles au sein du COF. Nos résultats soulignent toute l'importance des voies thalamo-orbitofrontales dans la physiopathologie du TOC. / Obsessive-compulsive disorder (OCD) is a frequent and disabling anxiety disorder. Available treatments are effective for most patients but impairing residual symptoms and treatment resistance are common in OCD patients. Therefore, a better understanding of OCD pathophysiology is essential for further improvement of therapeutic strategies. The main goal of my thesis was to assess the anatomical and funtional thalamocortical alterations associated with OCD. Concerning the anatomical thalamocortical alterations associated with OCD, we conducted two meta-analyses of anatomical neuroimaging studies and an original volumetric neuroimaging study. We reported a smaller thalamic volume and a greater orbitofrontal volume, but also an inverse relationship between the volume changes in OCD patients compared with healthy subjects. Furthermore, we showed that gray matter density within the orbitofrontal cortex and the putamen were enhanced in OCD. Concerning the functional thalamocortical alterations associated with OCD, we reported data coming from a meta-analysis of functional neuroimaging studies, an experimental study in subhuman primates using local brain pharmacological manipulations and an event-related neuroimaging study in OCD patients. In our meta-analysis, we showed that the orbitofrontal cortex, the thalamus and the striatum were involved in the mediation of OCD symptoms. In subhuman primates, the pharmacologically induced overactivity within the ventralanterior thalamic nucleus leaded to the emergence of compulsive-like behaviors. Then, in our neuroimaging study, we found that doubt-related orbitofrontal dysfunctions were not modulated by neither error signals nor compulsive-like behaviors in OCD patients, compared with healthy subjects. Finally, we described by using meta-analytic data that anatomical and functional brain alterations overlap with the lateral orbitofrontal cortex in OCD. In conclusion, our results suggest that the thalamo-orbitofrontal network may play a primary role in the genesis and mediation of OCD symptoms.

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