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The structural arrangement of the Old French narrative laysSasková, Silvie January 2009 (has links)
When the Old French narrative lays were composed in the second half of the twelfth and during the thirteenth century, the authors had access to the theory of classical rhetoric and medieval poetics. This thesis investigates the correspondences between the relevant theoretical concepts and the arrangement of the lays, and reveals in what manner the authors of the lays employed certain techniques and figures in order to achieve the unity of their works. The research is centred on Geoffrey of Vinsauf's Poetria nova and the Documentum de modo et arte dictandi et versificandi, Matthew of Vendôme's Ars versificatoria, and takes into consideration works of the classical origin, namely the Rhetorica ad Herennium and the Ars poetica of Horace. The analysis comprises the lays Aristote, Conseil, Cor, Desiré, Doon, Espervier, Espine, Graelent, Guingamor, Haveloc, Ignaure, Lecheor, Mantel, Melion, Nabaret, Oiselet, Ombre, Trot, Tydorel and Tyolet. The first four chapters discuss the theory on arrangement, assess the unity of the beginning and end with the body of the texts, and examine to what extent the techniques of abbreviation and amplification emphasize or amplify the overall idea. The remaining three chapters demonstrate important structural features typical of the lay narratives which use various rhetorical and poetic methods. Chapter Five analyzes the lay narratives from the perspective of the figures of wordplay, as well as small and large-scale repetition and parallels. Chapter Six examines the recounting of episodes, which coincides with the amplification technique Refining. Chapter Seven exposes the persuasion and reasoning techniques that the characters employ in order to prove or decide something.
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Issi avint cum dit vus ai: The Old French Narrative Lay in ContextJanuary 2017 (has links)
acase@tulane.edu / This study examines the Old French narrative lay from the perspectives of orality, performance, and reception. The Old French narrative lay is a short medieval genre often conflated with romance or with other short forms due to similar themes and/or structure. However, the medieval author had a variety of terms from which to choose; and connections can and should be drawn between texts that self-identify as one type or another. While the twelve lays of Marie de France have come to define the genre, many others do not conform to this standard. This study rejects the accepted notion of a static lay standard modeled on the works of Marie de France and instead seeks to reconstruct the medieval understanding of the genre over time by analyzing a later, non-standard example.
Long considered a generic aberration, the lay of Lecheor appears to mock the genre by presenting a tale of courtly ladies who compose a song in praise of the uncourtly cunt. Yet of greater interest is its metatextual commentary on lay composition, performance, and reception, which serves as the framework for this study. Following an introduction to the lay in Chapter One, Chapter Two draws from Orality and Literary Studies to situate the lays in the context of writing as authority in Anglo-Norman Britain. Chapter Three transitions from orality as communication to orality as aesthetic, looking to oral theory and performance studies to explore performances in and of the lay. In Chapter Four, I turn to reception theory to justify the application of Lecheor’s troublesome view of courtly love to other lays and, by extension, romance. Each chapter addresses one or two lays that exemplify or challenge the schema provided by Lecheor.
This intertextual analysis of the Old French narrative lay reveals a new “horizon of expectations” closer to that experienced by the contemporary reader and demonstrates that he or she was already aware of the literary concerns that these and other medieval texts continue to pose to modern scholars. In short, this study both reevaluates the genre and closes the perceived gap between medieval and modern receptions of the work. / 1 / Tamara Bentley Caudill
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Ponctuation et syntaxe dans la langue française médiévale. Étude d'un corpus de chartes originales écrites à Liège entre 1236 et 1291Mazziotta, Nicolas 21 December 2007 (has links)
%%%Un résumé mis en forme disponible dans les fichiers joints%%%
Nous avons commencé par faire le pari que la syntaxe pouvait expliquer la majorité des signes de ponctuation. Cette optique nous a guidé durant toute notre étude, dont le but était de répondre à la question:
«Comment, d'après ce qu'on peut observer dans les chartes écrites en français à Liège avant 1292, la ponctuation originale interagit-elle avec la syntaxe dans la langue française médiévale?»
Nous avons d'emblée positionné notre étude par rapport à la réflexion sur la ponctuation médiévale, osant le pari que la syntaxe peut servir de point de référence pour expliquer la plus grande partie de la ponctuation des chartes. Nous avons ensuite décrit la constitution du corpus.
Face à une pareille question, il n'était pas envisageable de commencer
immédiatement à dépouiller les documents: il nous fallait définir avec exactitude les différents concepts dont nous allions avoir besoin.
*** Première partie: modélisation ***
La première partie du travail a ainsi été consacrée à la définition, sur des bases empiriques, des concepts mobilisés. Partant du sens commun et des principes fondamentaux de l'analyse linguistique classique (tenant du structuralisme et du
fonctionnalisme), nous avons exploité les matériaux à notre disposition pour en dégager des notions, dans une approche inductive par son rapport aux faits, mais déductive par sa progression.
Ainsi, au chapitre 2, l'observation du tracé des unités graphiques sur le parchemin nous a amené à abstraire les catégories nécessaires à une modélisation de l'ensemble des unités de la langue écrite, pour lesquelles
nous proposons une terminologie neuve reflétant notre analyse. Nous avons
progressivement défini _langue écrite_, puis _scriptèmes_,
_grammèmes_, etc., progressant des unités les plus générales aux unités les
plus particulières. Ce n'est qu'à ce prix que nous avons pu enfin délimiter
exactement, le moins intuitivement possible, notre propre acception du mot _ponctuation_: «ensemble des
ponctogrammes d'une langue écrite spécifique}. Dans cette définition, le terme _ponctogramme_ désigne une
unité minimale de la langue écrite (_scriptème_) n'organisant pas l'espace (_grammème_), exprimant un contenu (_plérégramme_), ne dépendant pas matériellement d'une autre
unité (_autogramme_), construit à l'aide de traits qui ne se combinent
pas obligatoirement sur un même axe (_nébulogramme_) et non paraphrasable par d'autres unités significatives... Employer ce terme ne pouvait se faire qu'à la fin d'un exposé détaillé, passant en revue tous les hyperonymes impliqués.
De manière moins audacieuse du point de vue de la terminologie employée, nous avons également tenté d'exposer notre conception de la syntaxe (chapitre 3). À nouveau, c'est le corpus qui nous a servi de guide: une fois les phrases délimitées de manière empirique, toutes les structures syntaxiques ont été passées en revue, nommées et intégrées dans un système théorique fondé sur la notion, héritée d'Alain Lemaréchal, de _relation minimale_. Nous sommes parti de l'existence d'un lien sémantique entre les unités en présence et nous
avons caractérisé la manière dont ce lien était _spécifié_.
Nous croyons, au delà de l'intérêt pratique de cette première partie, que les concepts dégagés peuvent être jugés suffisamment généraux sinon pour
servir à la comparaison d'autres systèmes graphiques ou syntaxiques, du moins afin de constituer une base à leur description.
*** Deuxième partie: analyse des données***
Une fois les concepts définis et l'ensemble du corpus annoté, il a été envisageable de répondre à la question posée. Néanmoins, l'ensemble des données disponibles, de par sa nature
et son abondance, rendait l'approche traditionnelle -- ou plutôt _manuelle_
-- difficilement applicable. C'est pourquoi nous avons ouvert la seconde partie du travail en annonçant le recours à des méthodes plus outillées: les statistiques (introduites au chapitre 4).
Ces méthodes présentées, nous avons sélectionné six caractéristiques
morphosyntaxiques et positionnelles que nous avons jugées fondamentales pour décrire tous les constituants. Ces variables répondaient à six
questions: 1/ du point de vue de l'ordre linéaire des mots, le constituant est-il le premier de la structure qu'il sert à construire? 2/ le constituant est-il le dernier de la structure qu'il sert à construire? 3/ quelle est la nature et le niveau d'intégration syntaxique de la structure qui le contient? 4/ quelle
est la fonction du constituant? 5/ est-il de nature propositionnelle (mode personnel ou non)? 6/ est-il relaté? Nous avons ensuite pu mettre en relation les réponses à ces questions et la simple présence de ponctuation de part et d'autre
des constituants, sans tenir compte, dans un premier temps, de la forme des
ponctogrammes.
Pour ce faire, nous avons essentiellement employé les techniques statistiques les plus classiques en sciences humaines: l'analyse des tableaux de contingence à l'aide
du test du chi². Après avoir évalué la relation entre chacune des six variables et la ponctuation, nous avons constaté l'inefficacité de la
méthode, ce qui nous a conduit à en rechercher une autre, permettant d'envisager simultanément toutes les variables morphosyntaxiques et positionnelles, en particulier. Ces nouveaux dépouillements nous ont permis de repérer, au milieu de la masse de constituants inégalement marqués par la présence d'un ponctogramme, ceux dont le marquage ou le rejet du marquage avait la plus faible probabilité d'être dû au hasard. Ce qui est ressorti de cette première étape, où les données étaient réduites à une représentation très abstraite, c'est une liste de points forts concernant:
- la différence de fréquence entre le marquage de la phrase et celui des autres propositions;
- la spécificité du marquage d'un certain nombre de types d'arguments;
- le rejet manifeste du marquage du prédicat;
- la faible fréquence de marquage à la suite des relateurs;
- la forte présence de marquage devant les coordonnants.
Nous avons ainsi pu observer que la ponctuation n'était pas obligatoire, mais que sa présence était certainement liée à un contexte syntaxique spécifique.
Ensuite, ces grandes lignes ont pu être inspectées de manière plus concrète: pour chaque tendance qui le justifiait, nous avons évalué la probabilité que l'attraction ou la répulsion observée soit généralisée. Nous avons adopté la position
pragmatique selon laquelle toute tendance suffisamment fréquente pouvait être considérée comme générale si le fait de retirer les chartes qui la manifestaient de manière significative de l'échantillon ne changeait pas significativement la
probabilité d'attraction.
Il en est ressorti que la plupart des tendances observées étaient générales ou trop faiblement illustrées pour être évaluées de ce point de vue.
Par ailleurs, nous avons essayé de mettre en relation la ponctuation avec le contexte immédiat, ce qui nous a laissé observer que beaucoup de constituants étaient davantage, voire exclusivement marqués au contact d'autres constituants attirant également le marquage ou dans un contexte de coordination.
Cet examen détaillé des tendances mises en évidence au chapitre 5 permet en fin de compte de faire le tri parmi les tendances et de repérer celles
qui sont manifestement dues à l'entourage du constituant ou au document dans lequel il est attesté. En observant plus intuitivement les attestations, nous avons également pu repérer, comme nous nous y attendions, un certain nombre de tendances liées à des facteurs étrangers à la morphosyntaxe: la ponctuation de formules spécifiques au type discursif, celle des chiffres ou encore la présence d'un ponctogramme
devant les noms de personnes.
En outre, l'examen du détail des attestations nous a amené à proposer des révisions concernant le modèle d'analyse morphosyntaxique présenté au chapitre 3: 1/ il conviendrait que soient pris en compte les lexèmes
employés; 2/ la notion de la coordination pourrait être étendue à des groupements de constituants que nous n'avons pas considérés comme coordonnés; 3/ il serait peut-être profitable de considérer les coordonnants de la même manière que les autres relateurs. D'autre part, nous avons insisté sur le fait que l'analyse des structures en syntaxe immédiate gagnerait à être moins abstraite.
De cette étude de la fréquence du marquage est ressorti un ensemble
d'environnements propices à la présence de ponctuation.
À ce moment, il nous a été possible de réintroduire les considérations portant sur la _forme_ des ponctogrammes et d'employer l'_Analyse Factorielle des Correspondances_ (AFC) pour décrire les données. Nous avons effectué un tri croisé pour mesurer les associations entre la forme des ponctogrammes et la tendance au
marquage spécifique à la position où se trouvait ce ponctogramme (ce qui
incluait l'absence d'environnement attirant le marquage). Après une analyse exploratoire, nous avons complété notre étude par une série de
tests évaluant la probabilité que les regroupements entre la forme des
ponctogrammes et l'environnement dans lequel on les rencontre soit due au
hasard. Dans la majorité des cas observés, les contrastes mis en évidence par l'AFC correspondaient à des oppositions significatives.
L'étude détaillée de la forme a mené à la conclusion suivante: les ponctogrammes autres que <·> sont plus rares, et leur emploi paraît plus spécifique à un environnement donné. En d'autres termes: non seulement les scribes ne ponctuaient pas n'importe où, mais, en plus, ils n'employaient pas indifféremment les signes.
Les méthodes ne permettant pas de traiter de manière efficace les ponctogrammes peu attestés, nous les avons simplement commentés, laissant de côté les statistiques pour une étude plus philologique. Ces observations ont mené, d'une part, à la critique de la validité de la transcription: 1/ certaines distinctions entre les formes sont
peut-être superflues; 2/ certaines unités peuvent être confondues avec d'autres. D'autre part, la forme des ponctogrammes pose la question de la relation entre les ponctogrammes et le reste du système graphique.
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The Ambiguous Greek in Old French and Middle English LiteratureReiner, Emily 01 August 2008 (has links)
This dissertation investigates how the Greeks of the Trojan War and Alexander the Great are presented in Old French and Middle English literature. These ancient Greeks are depicted ambiguously: they share some of the characteristics of Jews and Saracens as they are portrayed in medieval literature. The thesis begins with an overview of the frameworks used to define ancient Greek identity. These include the philosophical heritage Greece left to the medieval West; the framework of Jewish identity, encompassing “variable characterization” and the hermeneutics of supersession; and the historical template, seen through the Orosian paradigm of translatio imperii and the Trojan foundation myth.
The first chapter examines the Roman de Troie of Benoît de Sainte-Maure. The Greeks of the Trojan War are noble and valorous, but through their gift of the Trojan horse and sack of Troy, they display the treachery associated with post-Incarnation Jews and the cruelty and violence associated with Saracens. Due to the myth that the Trojans founded the Roman people, through their siege of Troy, the Greeks seem like the movers of imperium, the authority to rule, from Troy to Rome, which will eventually become a Christian empire.
In the second chapter, I turn to the depiction of Alexander in Thomas of Kent’s Roman de toute chevalerie and the Middle English Wars of Alexander. In the Roman de toute chevalerie, Alexander is ambiguous: he is chivalrous, learned, and even a proto-Christian, though he himself assumes some typical Saracen characteristics. Alexander participates in translatio imperii, holding the right to rule in its Orosian succession and providing a model of empire to Rome. The Wars of Alexander witnesses the changes wrought to Alexander’s depiction in the fourteenth century due to revised views of chivalry, eschatology and crusade.
The third chapter investigates the depiction of the Greek Diomede in Chaucer’s Troilus and Criseyde, a depiction informed by classical ideas and Chaucer’s depictions of Jews and Saracens in his other works. Diomede is both treacherous and cruel, seen in his seduction of Criseyde, rather than in battle. The ending of the tale posits a proto-Christian identity for Troilus and the Trojans, and suggests that Diomede participates in the supersession of the Greeks by the Trojans. Greeks function as movers of imperium, and are necessary for the beginnings of Christian empire.
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The Ambiguous Greek in Old French and Middle English LiteratureReiner, Emily 01 August 2008 (has links)
This dissertation investigates how the Greeks of the Trojan War and Alexander the Great are presented in Old French and Middle English literature. These ancient Greeks are depicted ambiguously: they share some of the characteristics of Jews and Saracens as they are portrayed in medieval literature. The thesis begins with an overview of the frameworks used to define ancient Greek identity. These include the philosophical heritage Greece left to the medieval West; the framework of Jewish identity, encompassing “variable characterization” and the hermeneutics of supersession; and the historical template, seen through the Orosian paradigm of translatio imperii and the Trojan foundation myth.
The first chapter examines the Roman de Troie of Benoît de Sainte-Maure. The Greeks of the Trojan War are noble and valorous, but through their gift of the Trojan horse and sack of Troy, they display the treachery associated with post-Incarnation Jews and the cruelty and violence associated with Saracens. Due to the myth that the Trojans founded the Roman people, through their siege of Troy, the Greeks seem like the movers of imperium, the authority to rule, from Troy to Rome, which will eventually become a Christian empire.
In the second chapter, I turn to the depiction of Alexander in Thomas of Kent’s Roman de toute chevalerie and the Middle English Wars of Alexander. In the Roman de toute chevalerie, Alexander is ambiguous: he is chivalrous, learned, and even a proto-Christian, though he himself assumes some typical Saracen characteristics. Alexander participates in translatio imperii, holding the right to rule in its Orosian succession and providing a model of empire to Rome. The Wars of Alexander witnesses the changes wrought to Alexander’s depiction in the fourteenth century due to revised views of chivalry, eschatology and crusade.
The third chapter investigates the depiction of the Greek Diomede in Chaucer’s Troilus and Criseyde, a depiction informed by classical ideas and Chaucer’s depictions of Jews and Saracens in his other works. Diomede is both treacherous and cruel, seen in his seduction of Criseyde, rather than in battle. The ending of the tale posits a proto-Christian identity for Troilus and the Trojans, and suggests that Diomede participates in the supersession of the Greeks by the Trojans. Greeks function as movers of imperium, and are necessary for the beginnings of Christian empire.
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Looking beyond Guinevere : depictions of women in Chrétien de Troyes’ Arthurian romances, the cult of saints, and religious texts of the twelfth centuryHayes, Lydia Helen January 2017 (has links)
This thesis provides a reading of Chrétien de Troyes' Arthurian romances that reflects the cultural and intellectual context of twelfth-century Christianity. The impact of this context on Chrétien's romances is examined by identifying the influence that contemporaneous biblical expository texts, hagiography, and the material culture of the cult of saints had upon his work. Although scholars have devoted much attention to the study of Chrétien's romances, and some have examined the potential influences of various medieval Christian beliefs, practices, and symbols on his work, none have yet to produce a thorough study of these elements while focusing specifically on the female characters. Scholars have identified the influence of the cult of saints on the depiction of Guinevere in The Knight of the Cart, but have not examined this influence on the depictions of the ladies in the other four romances in detail. I look beyond Guinevere, examining all of the female protagonists in the Arthurian romances, comparing their attributes and actions to those of biblical women in contemporaneous biblical exposition and those of saints in hagiography. At the heart of this comparison is the relationship between the lady and her knight, a relationship that is described in similar terms to that between a biblical woman and God and that between saint and devotee.
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La traduction de Valère-Maxime par Nicolas de GonesseCharras, Caroline January 1982 (has links)
Note: In the print original, pages 92, 174, 381 appears to be missing.
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Woven words : clothwork and the representation of feminine expression and identity in old French romanceBoharski, Morgan Elizabeth January 2018 (has links)
This thesis focuses on the ways in which cloth and clothwork are represented in Old French romance in order to highlight how they relate to feminine voice, expression, and identity. By focusing mainly on medieval romance from the twelfth and thirteenth centuries, the field of research is narrowed to a period in which vernacular literature was redefining literacy. On the basis that literacy is not confined to the ability to read and write in Latin, clothwork is presented as a medium of literate expression, that being a form of readable knowledge or communication not codified in written word or language, and in the works of such authors as Marie de France, Chrétien de Troyes, and Jean Renart, amongst others, the presentation of clothwork fits this classification. My research focuses on gendered performance and gendered objects highlighting the divide between masculinity and femininity in materiality. Beginning with a contextualised and historical understanding of feminine clothwork, authority, and gendered biases in the Middle Ages in France, the Virgin Mary's associations with clothwork leads into an exploration of how the identities of women are tied to the cloth that they work or possess. From this basis, feminine voice in clothwork comes to the forefront of discussion as seemingly inaudible women make themselves heard through the use of needles and thread, telling their stories in cloth and tapestry. Throughout this study, an exploration of mother-daughter relationships is highly significant to the comprehension of feminine education and tradition in clothwork. The chansons de toile included in Le Roman de la Rose ou de Guillaume de Dole by Jean Renart underline the dichotomy and tension between oral and written culture, tying feminine voice to feminine clothwork and exploring the representation of this in the written text. Finally, Christine de Pizan's intimation of the importance of feminine tasks and brilliance concludes this study in order to better understand the ways in which the literature of the Late Middle Ages and Renaissance departs from the medieval presentation of clothwork as a typically feminine activity underlying and encapsulating a woman's identity and expressive power.
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Influssi della lingua e della letteratura francesi medievali nell’Italia settentrionale e il Fondo Francese Antico della Biblioteca Nazionale Marciana di Venezia / The Influence of Medieval French Language and Literature in Northern Italy and the Old French Manuscript Collection of Venice's Biblioteca Nazionale MarcianaReynolds, Kevin Baker 05 September 2012 (has links)
This dissertation regards the medieval French literary tradition’s presence in Northern Italy in the late Middle Ages. This phenomenon produced a corpus of texts copied or composed by Northern Italian scribes and authors in the French language. The Italian authors’ command of French verse was, in some cases, imperfect; in others, they consciously manipulated the French language for creative purposes. Whatever the case, what resulted was a body of work ostensibly written in French but with a distinctly Northern Italian flavour. Every work within this corpus presents unique linguistic features and a distinct blend of French and Northern Italian vernaculars. This cultural phenomenon, which is commonly referred to as “Franco-Italian,” was no doubt born from the linguistic proximity of the Northern Italian vernaculars to the languages of France in the late Middle Ages: absent an autochthonous Italian literary tradition, Northern Italian literati adapted the languages of France, which had already developed vernacular literary traditions, as a means for their own literary expression. Northern Italy constituted, in this sense, a peripheral region of a medieval “Francophonie.”
This dissertation first surveys the nature and function of the Franco-Italian “language” and then presents a critical historiography of the scholarship surrounding the most important manuscript collection of French and Franco-Italian works in Italy, that of the Biblioteca Marciana in Venice. This includes a discussion of all known catalogues and inventories of the corpus dating back to 1407 and an analysis of two others, until now largely unstudied, that shed new light on the history of the collection. What follows is an investigation into one little-known manuscript in the collection, Codex XIV, which recounts the adventures of Beuve de Hanstone. Codex XIV is unique in the collection insofar as it was not written in the hybrid Franco-Italian idiom, rather a pure Old French; consequently, it has received little attention from scholars. This dissertation revisits the text and its importance in the study of the influence of French literature in medieval Italy.
The dissertation concludes with a series of appendices that display and compare unpublished inventories of the collection that support the arguments advanced herein.
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Influssi della lingua e della letteratura francesi medievali nell’Italia settentrionale e il Fondo Francese Antico della Biblioteca Nazionale Marciana di Venezia / The Influence of Medieval French Language and Literature in Northern Italy and the Old French Manuscript Collection of Venice's Biblioteca Nazionale MarcianaReynolds, Kevin Baker 05 September 2012 (has links)
This dissertation regards the medieval French literary tradition’s presence in Northern Italy in the late Middle Ages. This phenomenon produced a corpus of texts copied or composed by Northern Italian scribes and authors in the French language. The Italian authors’ command of French verse was, in some cases, imperfect; in others, they consciously manipulated the French language for creative purposes. Whatever the case, what resulted was a body of work ostensibly written in French but with a distinctly Northern Italian flavour. Every work within this corpus presents unique linguistic features and a distinct blend of French and Northern Italian vernaculars. This cultural phenomenon, which is commonly referred to as “Franco-Italian,” was no doubt born from the linguistic proximity of the Northern Italian vernaculars to the languages of France in the late Middle Ages: absent an autochthonous Italian literary tradition, Northern Italian literati adapted the languages of France, which had already developed vernacular literary traditions, as a means for their own literary expression. Northern Italy constituted, in this sense, a peripheral region of a medieval “Francophonie.”
This dissertation first surveys the nature and function of the Franco-Italian “language” and then presents a critical historiography of the scholarship surrounding the most important manuscript collection of French and Franco-Italian works in Italy, that of the Biblioteca Marciana in Venice. This includes a discussion of all known catalogues and inventories of the corpus dating back to 1407 and an analysis of two others, until now largely unstudied, that shed new light on the history of the collection. What follows is an investigation into one little-known manuscript in the collection, Codex XIV, which recounts the adventures of Beuve de Hanstone. Codex XIV is unique in the collection insofar as it was not written in the hybrid Franco-Italian idiom, rather a pure Old French; consequently, it has received little attention from scholars. This dissertation revisits the text and its importance in the study of the influence of French literature in medieval Italy.
The dissertation concludes with a series of appendices that display and compare unpublished inventories of the collection that support the arguments advanced herein.
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