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Transgressing the last frontier : media culture, consumerism, and crises of self-definition in the works of Allen Ginsberg, Don DeLillo, and Chuck Palahniuk

Beaulieu, Pierre-Luc 23 April 2018 (has links)
Ce mémoire de maîtrise démontre la continuité du mythe de la frontière dans la littérature américaine produite après la Seconde Guerre mondiale et il identifie le concept d'hyperréalité de Jean Baudrillard en tant que nouvelle frontière américaine. L’hyperréalité désigne un monde produit par la simulation et le simulacre que la population perçoit comme étant réel. J’analyserai les poèmes « Howl » (1955), « A Supermarket in California » (1955) et « America » (1956) d'Allen Ginsberg ainsi que les romans Mao II de Don DeLillo (1991) et Survivor (1999) de Chuck Palahniuk afin d’expliquer de quelles manières chacune de ces œuvres dénonce le climat socio-culturel qui produit l’hyperréalité et comment, du même coup, celles-ci récupèrent des éléments du mythe de la frontière. L’organisation chronologique des chapitres me permet d’établir que l’hyperréalité a joué le rôle de nouvelle frontière dans la psyché américaine à partir des années 50 jusqu’à la fin des années 90. L’opposition dialectique entre un Ancien Monde corrompu et un Nouveau Monde utopique, un élément fondamental du mythe de la frontière, est au cœur de chacune des œuvres étudiées. De plus, dans chacune d'elles, le ou la protagoniste parvient à redéfinir le sens de sa réalité en traversant la frontière entre l’Ancien et le Nouveau Monde ce qui évoque la fonction d’autodétermination attachée à la frontière. L’argumentaire de ce mémoire repose sur la notion que l'hyperréalité correspond à l’Ancien Monde et que celle-ci voile l’existence possible d’un Nouveau Monde. Dans les œuvres de Ginsberg, DeLillo et Palahniuk que j’ai choisi d’analyser, la société américaine est assujettie à une hyperréalité qui est omniprésente. Dans cet Ancien Monde, la population s’identifie et se définie par rapport à des images et des produits à la fois fabriqués et célébrés par les médias et la culture de masse. Les protagonistes de ces auteurs s’opposent tous à l’idéologie conformiste et déshumanisante de la société de consommation. Je définis ce rejet comme une réactualisation du mythe de la frontière puisqu’il symbolise le passage entre un Vieux Monde hyperréel et un Nouveau Monde. Dans ce nouveau paradigme, les protagonistes de Ginsberg, DeLillo et Palahniuk sont en mesure d’affirmer leur individualité. / This thesis demonstrates the persistence of frontier mythology in post-WWII American literature and identifies Jean Baudrillard’s concept of hyperreality as the new American frontier. Hyperreality designates a world fabricated through simulation and simulacra that people have accepted as real. Through close-reading analyses of Allen Ginsberg’s poems “Howl” (1955), “A Supermarket in California” (1955), and “America” (1956) as well as Don DeLillo’s Mao II (1991) and Chuck Palahniuk`s Survivor (1999), I explain how the critiques of the socio-cultural climate that produces hyperreality present in each of these works recuperate elements of frontier mythology. My chapter organization allows me to establish the persistence of hyperreality as the new frontier in American consciousness from the 1950s to the late 1990s. The dialectical opposition between a corrupt Old World and a utopian New World, which is fundamental to frontier mythology, is central in each the studied works. Also, in each of them, crossing the frontier between the Old and the New World allows the protagonist to re-define the meaning of his/her reality according to his/her vision, which is evocative of the empowering function the frontier. This thesis is founded upon the idea that hyperreality corresponds to the Old World and, as such, that it veils the existence of a possible New World. The American society depicted in Ginsberg’s, DeLillo’s, and Palahniuk’s chosen works is one where hyperreality is omnipresent; in this Old World, individuals identify with images and products both fabricated and celebrated by media and consumer cultures. These authors’ protagonists all oppose the conformist and dehumanizing ideology such cultures endorse. This thesis conceptualizes their rejection as a re-actualization of frontier mythology that symbolizes their passage from the hyperreal Old World to the New World. In this new paradigm, the protagonists can then re-define themselves and their realities based on their own self-determined visions and ideals rather than on those disseminated in media and consumer cultures.

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