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Italian parasynthetic verbs : argument structure / Verbes parasynthetiques italiens : Structure argumentaleDarteni, Silvia 01 December 2017 (has links)
La thèse porte sur la structure argumentale des verbes parasynthétiques italiens. Elle s'intéresse En particulier à deux sous-groupes : les dénominaux dont la paraphrase est « faire devenir S », où S est le substantif de base (appelés BN); et les désadjectivaux dont la paraphrase est « faire quelque chose plus A », où A est l'adjective de base (appelés DPV). Les deux types de verbes posent des questions très différentes, mais liées à la question de la syntaxe lexicale : les premiers forment une construction seconde inattendue dans le domaine roman ; les deuxièmes peuvent générer deuxlectures aspectuelles (stative et événementiel) même en étant causatifs.La thèse s'ouvre avec des chapitres de caractère général. Le premier plaide pour une amélioration des méthodes de collecte de données dans le domaine génératif. Les deuxième et troisième chapitres décrivent les cadres formels pertinents ainsi que la parasynthèse.La première partie de la thèse porte sur les BN. Au moyen de tests conduits sur des locuteurs natifs de l'italien, elle affirme et analyse l'acceptabilité de la construction pseudo-résultative en italien. Cette enquête se poursuit par une comparaison avec les données du français, qui se comporte différemment. La deuxième partie s'ouvre avec une réflexion sur les diagnostics de la stativité, et se poursuit avec l'analyse des DPVs. En particulier, le concept de causalité stative est analysé et traduit dans la théorie de la causalité de force-dynamics.Enfin, une application au TALN des diagnostics de stativité est décrite dans le dernier chapitre. L'importance de l'identification précise de la stativité est éclaircie. / The present dissertation investigates the argument structure of two groups of Italian parasyntheticverbs: denominal verbs paraphrased as "make X become N", where N is the base noun (henceforth BN); adjectival verbs paraphrased as "make X more A", where A is the base adjective. The two groups present different issues linked to the lexical syntax, the former can participate in a secondary predication that is unexpected for Romance languages; the latter can receive two aspectual readings (stative and eventive) which are both causative.The dissertation starts with three chapters of general interest. The first one describes new experimental methods that can be employed in generative linguistics. The second and third one describe useful frameworks and the morphological process of parasynthesis.The first part of the dissertation analyses BNs. It is shown by means of several experiments that Italian native speakers accept the pseudo-resultative construction. Results of a comparative study with French are reported and show that French behaves differently to Italian in this respect.4The second part analyses stativity diagnostics and apply them in the study of DPVs. It gives account for the causal stativity in the force-dynamic framework.The last chapter applies stativity diagnostics in the natural language processing domain.
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Nomi (e aggettivi) che diventano verbi tramite prefissazione : quel che resta della parasintesi / Des noms (ou des adjectifs) qui deviennent des verbes par préfixation : ce qu’il reste de la parasynthèse / Nouns (and adjectives) becoming verbs by prefixation : what remains about parasynthesisTodaro, Giuseppina 12 May 2017 (has links)
Menée dans le cadre de la Construction Morphology, ma thèse propose une analyse des verbes parasynthétiques de l’italien. La définition de parasynthèse courante en littérature correspond à ‘double affixation simultanée sur une base de dérivation’ ([préf+[X]N/A+suff]V, cf. par exemple IMBARCARE ’embarquer’). Cette particularité est motivée par l’impossibilité d’attester ‘l‘étape intermédiaire’ de dérivation entre la base et le verbe construit (cf. BARCA, *IMBARCA, *BARCARE). Cette définition relève d’une analyse morphemique, incrémentale et concatenative et présuppose que les procédés dérivationnels sont conçus comme des règles orientées. Dans mon analyse, au contraire, sont définis parasynthétiques tous les verbes construits par préfixation. Cette définition s’appuie uniquement sur le paramètre d’appartenance au schéma [préf+[X]N/A]V (le suffixe étant de nature flexionnelle). Selon mon point de vue, la non-attestation d’une forme est un paramètre qui est non seulement insuffisamment fiable d’un point de vue empirique, mais aussi négligeable du point de vue d’une théorie basée sur l’idée de procédés non-orientés. La base de données utilisée contient 1674 lexèmes tirés de façon automatique du corpus ItWaC. Les variables structurelles des verbes correspondent (i) au préfixe employé (a-, in-, s-, de- ou dis-), (ii) à la classe flexionnelle (-are ou -ire) et (iii) à la catégorie de la base (N ou A). Chaque lexème, définit comme construction, est l’association d’une forme (le résultat de la combinaison des variables) et d’une valeur sémantique holistique. Les valeurs sémantiques suivantes ont été identifiées : (i) changement d’état, (ii) changement de relation locative et (iii) valeur intensive/itérative. Pour les deux premières valeurs il a été proposé une analyse unifiée dans une même composante sémantique qui exprime un changement (formalisé au moyen du prédicat BECOME), alors que la classe des verbes qui expriment la valeur (iii) est exclue de cette généralisation. / My thesis proposes an analysis of the Italian parasynthetic verbs in within the framework of the Construction Morphology. The widespread definition of parasynthesis in literature corresponds to 'double simultaneous affixation on a derivational base' ([pref+[X]N/A+suff]V, cf. for example IMBARCARE 'to board'). Such definition is motivated by the impossibility of attesting the intermediate derivational stage between the base and the derived verb (cf. BARCA 'boat', *IMBARCA, *BARCARE) and it derives from a morpheme-based, incremental and concatenative approach to morphology that assumes that derivational processes are oriented rules. In my thesis I propose an alternative analysis which defines parasynthetic verbs as verbs built by prefixation. I consider as parasynthetic verb each verb belonging to the schema [préf[X]N/A]V (note that the suffix is analyzed as inflectional). This definition is purely based on the membership parameter in schema [préf[X]N/A]V (note that the suffix is analyzed as inflectional). According to this approach, the fact that a word is not attested not only represents an unreliable criterion from an empirical point of view but it also seems to be negligible within a theoretical framework considering morphological processes as non-oriented. The corpus includes 1674 lexemes automatically extracted from ItWaC. The structural variables for these verbs are (i) the prefix selected (a-, in-, s-, de-, dis-), (ii) the inflectional class (-are, -ire), (iii) the category of the base (N, A). Each lexeme is defined as a construction, i.e. a form-meaning pair (the form corresponding to a possible combination of variables and the meaning to a holistic sense). The possible semantic values are: (i) the change of state, (ii) the change of locative relation and (iii) the intensive/iterative value. For (i) and (ii) I propose a unified analysis in terms of a general semantic component expressing a change (formalized by the predicate BECOME), while the class of verbs expressing the value (iii) are not included in this generalization. / La mia tesi propone un’analisi des verbi parasintetici dell’italiano nel quadro teorico della Construction Morphology. La definizione di parasintesi diffusa in letteratura corrisponde a ‘doppia affissazione simultanea su una base di derivazione’ ([préf+[X]N/A+suff]V, cf. ad esempio IMBARCARE). Questa particolarità è motivata dall’impossibilità di attestare la ‘tappa intermedia’ di derivazione tra la base e il verbo costruito (cf. BARCA, *IMBARCA, *BARCARE). Questa definizione è dovuta ad un’analisi morfemica, incrementale e concatenativa e presuppone che i processi derivazionali siano concepiti come regole orientate. Nell’analisi proposta, al contrario, sono definiti come parasintetici tutti i verbi costruiti tramite prefissazione. Questa definizione si basa esclusivamente sul parametro di appartenenza allo schema [pref[X]N/A]V (il suffisso è di tipo flessivo). Secondo la prospettiva adottata, la mancata attestazione di una forma è un parametro che risulta, oltre che insufficientemente affidabile da un punto di vista empirico, persino irrilevante dal punto di vista di una teoria basata sull’idea che i processi siano non orientati. Il corpus utilizzato contiene 1674 lessemi estratti automaticamente da ItWaC. Le variabili strutturali dei verbi in questione corrispondono (i) al prefisso selezionato (a-, in-, s-, de-, dis-), (ii) alla classe flessiva (-are, -ire), (iii) alla categoria della base (N, A). Ogni lessema, definito come costruzione, è l’associazione tra una forma (il risultato della combinazione delle variabili) e di un valore semantico olistico. I valori semantici identificati sono : (i) cambiamento di stato, (ii) cambiamento di relazione locativa e (iii) valore intensivo/iterativo. Per i primi due valori è stata proposta un’analisi unificata all’interno di un’unica componente semantica che esprime il cambiamento (formalizzata con il predicato BECOME), mentre la classe di verbi che esprimono il valore (iii) rimane esclusa da questa generalizzazione.
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Contributions à la description de la structure morphologique du lexique et à l'approche extensive en morphologieHathout, Nabil 04 December 2009 (has links) (PDF)
Les recherches présentées dans mon mémoire d'habilitation relèvent de la morphologie informatique et descriptive. Elles ont pour finalité première la description de la structure morphologique du lexique et sont centrées sur l'analogie et sur l'acquisition de connaissances morphologiques à partir de lexiques et de dictionnaires. Plusieurs analyseurs morphologiques ont été développés. Le premier, DéCor (dérivations pour les corpus), l'a été dans le cadre du projet MorTAL (analyseur morphologique pour le traitement automatique de la langue). Il exploite les analogies formelles pour contruire un réseau dérivationnel dans lequel il recherche les bases des mots dérivés. J'ai ensuite affiné cette méthode en utilisant des informations sémantiques contenues dans des dictionnaires de synonymes. Un deuxième analyseur a ainsi été développé pour acquérir des relations dérivationnelles à partir de quadruplets analogiques particuliers, dérivationnels dans l'une de leurs dimensions et synonymiques dans l'autre. Dans un troisième développement, j'ai proposé un nouveau paradigme d'analyse morphologique permettant de se passer totalement de découpage « morceaulogique » et j'ai redéfini la tâche d'analyse morphologique qui devient une analyse globale du lexique et non plus une analyse de mots isolés. L'analyse consiste à découvrir les différents paradigmes qui structurent le lexique et les analogies qui permettent de les interconnecter puis à caractériser les mots construits par leurs positions dans le maillage défini par ces paradigmes interconnectés. Mon deuxième axe de recherche est la morphologie extensive, pratique qui consiste à appuyer les descriptions des phénomènes sur des corpus d'exemples aussi étendus que possible. Ma contribution à cette approche a été multiple : développement de la boîte à outil Webaffix (en collaboration avec Ludovic Tanguy), publication d'articles de synthèse, illustration de la méthode par l'étude de la suffixation en -able et de la préfixation en anti-, et rédaction de Perl pour les linguistes (co-écrit avec Ludovic Tanguy), un ouvrage destiné aux linguistes qui souhaitent exploiter des données langagières et notamment construire les corpus d'exemples dont ils ont besoin. Dans la deuxième chapitre du mémoire, je présente un modèle théorique de la morphologie dérivationnelle. Ce modèle, lexématique, comporte quatre niveaux de représentation : sémantique, formel, catégoriel et lexical. Le niveau lexical supporte l'organisation morphologique du lexique. L'objectif de la morphologie est de trouver les correspondances les meilleures possibles entre ces quatre niveaux. Ces correspondances sont soumises à un système de contraintes permettant de sélectionner celles qui offrent la coïncidence optimale entre sens, positions lexicales, formes et catégories. Je présente ensuite huit catégories de paradigmes qui structurent le niveau lexical : les familles et les séries qui peuvent être flexionnelles ou dérivationnelles et morphologiques ou lexicales. Les paradigmes lexicaux sont des extensions des paradigmes morphologiques qui y incluent les supplétions. J'aborde ensuite dans le troisième chapitre du mémoire les aspects informatiques de mon travail. J'y décris les grandes lignes du nouveau paradigme d'analyse morphologique automatique que je propose. Ce paradigme associe proximité morphologique et analogie formelle pour calculer les relations dérivationnelles. Ce calcul est réalisé sans aucun découpage et sans recourir aux notions de morphème, d'affixe ou d'exposant morphologique. Selon la mesure de proximité morphologique que j'ai définie, deux mots sont d'autant plus proches qu'ils partagent un grand nombre de traits sémantiques et formels et que ces traits sont spécifiques. Cette mesure est calculée en utilisant un algorithme de marche aléatoire dans un bigraphe dont une partie des sommets représente les lexèmes et l'autre leurs propriétés. La mesure de proximité morphologique permet de calculer facilement des voisinages pour un grand nombre de mots, mais elle n'est pas suffisamment fine pour discriminer entre les mots qui sont effectivement apparentés et ceux qui ne le sont pas. Je propose donc de la compléter par la recherche de quadruplets analogiques en exploitant les voisinages morphologiques. Cette seconde technique permet de filtrer finement les voisins mais elle est coûteuse en temps de calcul. Le quatrième chapitre du mémoire est consacré à la description de la préfixation en anti-. J'y expose les principales difficultés posées par cette préfixation. La première concerne sa nature catégorielle. Anti- est-il un préfixe ou une préposition ? Cette question découle notamment de la grande variété des séquences qui apparaissent derrière anti-. L'analyse que je défends est que anti- est avant tout un préfixe, même s'il peut marginalement être utilisé comme une préposition. Je présente quelques exemples comme antitriste, anti-obèse ou antimordre qui remettent en cause plusieurs des analyses antérieures de cette préfixation. La seconde question concerne l'existence de plusieurs séries distinctes de dérivés en anti-. Je propose de les analyser au moyen de deux critères : (1) l'alternance de l'interprétation endocentrique vs exocentrique ; (2) trois modes d'interprétation, spatial, logique et adversatif. Je montre que ces deux critères ne sont pas corrélés et je présente des exemplaires pour cinq des six configurations possibles, notamment des dérivés qui ont un sens spatial exocentrique comme antisolaire et des dérivés dont l'interprétation est adversative endocentrique comme antidésherbant. La troisième question concerne les dérivés dit parasynthétiques dont je propose une analyse en termes d'emprunt de radicaux. La forme d'un dérivé pourrait en effet être créée en empruntant le radical d'un voisin morphologique lorsque cela permet une meilleure satisfaction de certaines des contraintes qui portent sur la dérivation et notamment de la contrainte de transparence catégorielle.
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