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Analyse micro-économique du coût du chômage en Belgique : Réflexions en matière de perspectives sur le marché du travail et de pauvreté

Gangji, Amynah 09 September 2008 (has links)
L’objectif général de la thèse consistait à mieux comprendre les difficultés vécues par les chômeurs et les locataires en Belgique ainsi qu’à déterminer les moyens à mettre en œuvre pour les aider à les surmonter. Pour pouvoir répondre de manière adéquate à cette problématique relativement vaste, la thèse a été scindée en deux parties. La première partie avait pour objectif d’analyser les entraves rencontrées par les chômeurs en Belgique lors de leur réinsertion, qu’elle soit professionnelle et sociale. A partir du Panel Démographie Familiale, on peut observer qu’il n’y a pas réellement de rotation dans le phénomène du chômage en Belgique. Au contraire, ce sont souvent les mêmes individus qui y retournent régulièrement. Le premier chapitre de cette thèse a donc eu pour objectif d’étudier les causes de cette récurrence du chômage. A partir d’un modèle probit à effets aléatoires, on a montré que le phénomène est expliqué à hauteur de 57-82% par les caractéristiques des individus (observables ou non). La différence serait issue de la présence d’une dépendance d’état. Ainsi, par rapport à une personne identique en emploi, un individu qui aurait connu une expérience de chômage fera face à un risque accru (compris entre 11 et 33 points de pourcentage) de revivre cette expérience un an plus tard. Ces résultats montrent l’importance qu’il y a à concentrer les efforts sur la prévention du chômage. Le deuxième chapitre a, quant à lui, plutôt étudié les conditions salariales auxquelles était confrontés le chômeur une fois réemployé. Pour ce faire, on a estimé une équation de salaires sur laquelle on a appliqué un modèle à effets fixes. Cette analyse s’est faite sur base du PSBH pour une période courant de 1994 à 2002. Les résultats démontrent qu’une expérience de chômage engendre une pénalité salariale de l’ordre de 6%. En outre, cette dernière s’accroît de manière linéaire à mesure que la période de chômage s’allonge dans le temps. Enfin, on a démontré que le chômeur peut recouvrir partiellement le différentiel de salaire si tant est qu’il reste suffisamment longtemps dans son nouvel emploi. Néanmoins, la présence de dépendance d’état dans le chômage implique qu’il y a un risque que certains individus n’arrivent jamais à créer une relation d’emploi durable dans le temps. Dans ce cas, la pénalité perdurera. Si une expérience de chômage mène effectivement à des emplois moins bien payés ou plus instables, cela aura des implications en termes de conditions de vie. L'objectif du troisième chapitre a donc consisté à mesurer l’impact d’évènements dit « déclencheurs » (transitions sur le marché du travail des différents membres du ménage, bouleversement dans la structure familiale) sur les probabilités d’entrée dans et de sortie de la pauvreté en Belgique. La notion de pauvreté est approchée à l’aide de trois concepts recouvrant des réalités différentes : la pauvreté monétaire, la pauvreté subjective et la pauvreté des conditions de vie. L’étude montre qu’il n’y a pas de trajectoire unique qui mène ou qui permet de sortir de la pauvreté, tous les évènements déclencheurs ayant un rôle à jouer. Cependant l’ampleur et le sens des effets peuvent varier en fonction de l’approche considérée. Ainsi, les flux d’entrée et de sortie à partir des indicateurs subjectif et d’existence sont influencés plus fortement par les changements dans la situation conjugale des individus. Les pauvretés monétaires sont, quant à elles, plutôt affectées par l’arrivée ou le départ de personnes à charge. Enfin, les transitions sur le marché du travail affecteront de manière plus importante les flux d’entrée et de sortie de la pauvreté lorsque celle-ci est approchée par l’indicateur de privation relative. Dès lors, l’utilisation de l’approche subjective et de l’indicateur des conditions de vie nous ont apporté un éclairage nouveau quant à l’impact de certains évènements déclencheurs sur la situation de précarité vécue par les individus. La deuxième partie s’est concentrée sur les solutions existantes qui permettraient d’améliorer les conditions de vie des locataires aux revenus les plus bas pour la Région spécifique que constitue Bruxelles. Plus spécifiquement, le quatrième chapitre de la thèse a analysé les effets de la mise en place du Plan pour l’avenir du logement (construction de 5000 logements publics endéans les cinq ans) sur le cycle immobilier à Bruxelles. Pour ce faire, un modèle économétrique déterminant l’investissement privé et l’indice du prix immobilier pour les appartements et les maisons individuelles a été estimé. A partir des résultats obtenus, nous avons été à même d’effectuer des simulations de l’effet attendu de la construction de 5.000 à 10.000 logements publics sur les prix immobiliers ainsi que sur l’investissement privé sur une période courant de 20 à 30 ans. Les résultats indiquent que l’investissement public dans la construction de logements sociaux a des effets positifs en termes d’encouragement de l’investissement résidentiel privé (9.000 logements supplémentaires dans l’hypothèse de 5.000 logements publics construits) et de baisse du prix immobilier (de l’ordre de 1 à 2% après une dizaine d’années). A Bruxelles, l’explication résiderait dans un assainissement de la concurrence dans le « bas de gamme » du marché immobilier et un ralentissement du « filtering down ». A très long terme, le différentiel de prix se résorberait (dissipation du choc) mais l’effet multiplicateur de l’investissement public initial sur l’investissement résidentiel privé cumulé serait de l’ordre de 1,8. Le reproche fait au Plan pour l’avenir du logement est que la construction de 5.000 logements sociaux ne suffira pas à aider la totalité des ménages en difficulté à accéder à un logement décent. Or, à côté de cette politique d’offre, il existe, à disposition du gouvernement, un deuxième outil pour améliorer les conditions d’habitation des ménages devant se loger sur le marché locatif privé, qui cette fois agit du côté de la demande: l’attribution d’allocations-loyers, qui existe actuellement dans une grande majorité de pays européens. Le cinquième chapitre de la thèse a donc étudié la faisabilité de l’implémentation d’un programme d’allocation en RBC et les conséquences qu’il engendrerait sur le marché immobilier bruxellois. Face au double constat d’un déficit excessif de l’offre de logements décents dans le segment « faibles revenus » à Bruxelles et de danger d’inflation des loyers, nous ne recommandons pas la mise en œuvre d’un programme d’allocations-loyers dans cette ville. Avant d’y envisager une telle politique de stimulation de la demande, il faudrait d’abord accroître l’offre de logements sociaux et/ou subventionner la construction en général. L’idée est d’assainir d’abord la concurrence dans ce segment de marché pour y stabiliser les prix.
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Analyse multidimensionnelle de la pauvreté : le cas de Djibouti / Multidimensional analysis of poverty : the case of Djibouti

Okiye Waais, Idriss 13 October 2017 (has links)
L'objet de cette thèse est de proposer et de développer les différentes mesures multidimensionnelles de la pauvreté. La multidimensionnalité de la pauvreté fait aujourd'hui consensus. Scientifiques, décideurs politiques et professionnels du développement s'accordent pour dire que la seule dimension monétaire (le manque de revenu) ne suffit pas à représenter la pauvreté. En se basant sur les travaux de Sen (Prix Nobel d'Economie) en particulier sur l'approche des capacités, nous proposons quatre mesures différentes de la pauvreté. La première est une mesure monétaire basée sur l'approche utilitaire ; la seconde est une mesure subjective basée sur les expériences des ménages ; la troisième est une mesure multidimensionnelle axiomatique et enfin la dernière est une mesure non axiomatique basée sur la théorie des ensembles flous. Elles sont toutes mises en oeuvre en utilisant les données d'enquêtes EDAM3-IS (Enquête Djiboutienne Auprès des Ménages 2012). Les résultats s'inscrivent dans un contexte de croissance économique que connait Djibouti. Cependant, toutes les mesures utilisées ont montré des grandes disparités régionales entre la capitale et les régions en termes d'infrastructure de base et de bien-être des ménages. Chacune de ses méthodes a fourni des résultats avec différentes interprétations des déterminants de la pauvreté. Cela ne signifie pas qu'il existe une méthode bien meilleure que l'autre, mais chaque approche, dans un contexte particulier, peut-être plus pertinente. Ainsi, l'identification des pauvres en appliquant les différentes mesures de la pauvreté nous a donné un profil différencié. Par conséquent, le décideur doit définir au préalable l'objectif poursuivi dans les politiques de lutte contre la pauvreté. Nous pouvons souligner que l'intégration d'une pondération subjective dans la mesure de la pauvreté est une de nos contributions au développement de mesures multidimensionnelles de la pauvreté. / The aim of this thesis is to propose and develop the various multidimensional measures of poverty. There is a consensus on the multidimensional nature of poverty. Scientists, policy makers and development professionals agree that the monetary dimension (lack of income) is inadequate to represent poverty. On the basis of the work of Sen (Nobel Proze of Economics), particularly on the capability approach, we propose four different measures of poverty. The first one is a monetary measure based on the utilitarian approach ; the second is a subjective measure founded on household experience ; the third is a multidimensional axiomatic measure and the final one is a non-axiomatic measure based on the theory of fuzzy sets. They are implemented using survey data EDAM3-IS (Djiboutian Survey of Households 2012). The esults fall within the framework of economic growth in Djibouti. However, all the measures used have shown great disparities between the capital and the regions in terms of basic infrastructure and household welfare. Each method produced results with different interpretations of the determinants of poverty. This does not mean that there is one method being better than the other but rather each approach, in a particular context, may be more relevant. Thus, identifying the poor by applying the different measures of poverty gave us a clear-cut profile, which implies that the decision-maker must first set the aim in view in the implementation of anti-poverty policies. It can be emphasized that the inclusion of a subjective weighting in the process of measuring of poverty is one of our contributions towards the development of multidimensional measures of poverty.
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Analyse micro-économique du coût du chômage en Belgique: réflexions en matière de perspectives sur le marché du travail et de pauvreté

Gangji, Amynah 09 September 2008 (has links)
L’objectif général de la thèse consistait à mieux comprendre les difficultés vécues par les chômeurs et les locataires en Belgique ainsi qu’à déterminer les moyens à mettre en œuvre pour les aider à les surmonter. Pour pouvoir répondre de manière adéquate à cette problématique relativement vaste, la thèse a été scindée en deux parties. <p><p>La première partie avait pour objectif d’analyser les entraves rencontrées par les chômeurs en Belgique lors de leur réinsertion, qu’elle soit professionnelle et sociale. <p><p>A partir du Panel Démographie Familiale, on peut observer qu’il n’y a pas réellement de rotation dans le phénomène du chômage en Belgique. Au contraire, ce sont souvent les mêmes individus qui y retournent régulièrement. Le premier chapitre de cette thèse a donc eu pour objectif d’étudier les causes de cette récurrence du chômage. A partir d’un modèle probit à effets aléatoires, on a montré que le phénomène est expliqué à hauteur de 57-82% par les caractéristiques des individus (observables ou non). La différence serait issue de la présence d’une dépendance d’état. Ainsi, par rapport à une personne identique en emploi, un individu qui aurait connu une expérience de chômage fera face à un risque accru (compris entre 11 et 33 points de pourcentage) de revivre cette expérience un an plus tard. Ces résultats montrent l’importance qu’il y a à concentrer les efforts sur la prévention du chômage. <p><p>Le deuxième chapitre a, quant à lui, plutôt étudié les conditions salariales auxquelles était confrontés le chômeur une fois réemployé. Pour ce faire, on a estimé une équation de salaires sur laquelle on a appliqué un modèle à effets fixes. Cette analyse s’est faite sur base du PSBH pour une période courant de 1994 à 2002. Les résultats démontrent qu’une expérience de chômage engendre une pénalité salariale de l’ordre de 6%. En outre, cette dernière s’accroît de manière linéaire à mesure que la période de chômage s’allonge dans le temps. Enfin, on a démontré que le chômeur peut recouvrir partiellement le différentiel de salaire si tant est qu’il reste suffisamment longtemps dans son nouvel emploi. Néanmoins, la présence de dépendance d’état dans le chômage implique qu’il y a un risque que certains individus n’arrivent jamais à créer une relation d’emploi durable dans le temps. Dans ce cas, la pénalité perdurera. <p><p>Si une expérience de chômage mène effectivement à des emplois moins bien payés ou plus instables, cela aura des implications en termes de conditions de vie. L'objectif du troisième chapitre a donc consisté à mesurer l’impact d’évènements dit « déclencheurs » (transitions sur le marché du travail des différents membres du ménage, bouleversement dans la structure familiale) sur les probabilités d’entrée dans et de sortie de la pauvreté en Belgique. La notion de pauvreté est approchée à l’aide de trois concepts recouvrant des réalités différentes :la pauvreté monétaire, la pauvreté subjective et la pauvreté des conditions de vie. L’étude montre qu’il n’y a pas de trajectoire unique qui mène ou qui permet de sortir de la pauvreté, tous les évènements déclencheurs ayant un rôle à jouer. Cependant l’ampleur et le sens des effets peuvent varier en fonction de l’approche considérée. Ainsi, les flux d’entrée et de sortie à partir des indicateurs subjectif et d’existence sont influencés plus fortement par les changements dans la situation conjugale des individus. Les pauvretés monétaires sont, quant à elles, plutôt affectées par l’arrivée ou le départ de personnes à charge. Enfin, les transitions sur le marché du travail affecteront de manière plus importante les flux d’entrée et de sortie de la pauvreté lorsque celle-ci est approchée par l’indicateur de privation relative. Dès lors, l’utilisation de l’approche subjective et de l’indicateur des conditions de vie nous ont apporté un éclairage nouveau quant à l’impact de certains évènements déclencheurs sur la situation de précarité vécue par les individus. <p><p>La deuxième partie s’est concentrée sur les solutions existantes qui permettraient d’améliorer les conditions de vie des locataires aux revenus les plus bas pour la Région spécifique que constitue Bruxelles. <p><p>Plus spécifiquement, le quatrième chapitre de la thèse a analysé les effets de la mise en place du Plan pour l’avenir du logement (construction de 5000 logements publics endéans les cinq ans) sur le cycle immobilier à Bruxelles. Pour ce faire, un modèle économétrique déterminant l’investissement privé et l’indice du prix immobilier pour les appartements et les maisons individuelles a été estimé. A partir des résultats obtenus, nous avons été à même d’effectuer des simulations de l’effet attendu de la construction de 5.000 à 10.000 logements publics sur les prix immobiliers ainsi que sur l’investissement privé sur une période courant de 20 à 30 ans. Les résultats indiquent que l’investissement public dans la construction de logements sociaux a des effets positifs en termes d’encouragement de l’investissement résidentiel privé (9.000 logements supplémentaires dans l’hypothèse de 5.000 logements publics construits) et de baisse du prix immobilier (de l’ordre de 1 à 2% après une dizaine d’années). A Bruxelles, l’explication résiderait dans un assainissement de la concurrence dans le « bas de gamme » du marché immobilier et un ralentissement du « filtering down ». A très long terme, le différentiel de prix se résorberait (dissipation du choc) mais l’effet multiplicateur de l’investissement public initial sur l’investissement résidentiel privé cumulé serait de l’ordre de 1,8.<p><p>Le reproche fait au Plan pour l’avenir du logement est que la construction de 5.000 logements sociaux ne suffira pas à aider la totalité des ménages en difficulté à accéder à un logement décent. Or, à côté de cette politique d’offre, il existe, à disposition du gouvernement, un deuxième outil pour améliorer les conditions d’habitation des ménages devant se loger sur le marché locatif privé, qui cette fois agit du côté de la demande: l’attribution d’allocations-loyers, qui existe actuellement dans une grande majorité de pays européens. <p><p>Le cinquième chapitre de la thèse a donc étudié la faisabilité de l’implémentation d’un programme d’allocation en RBC et les conséquences qu’il engendrerait sur le marché immobilier bruxellois. Face au double constat d’un déficit excessif de l’offre de logements décents dans le segment « faibles revenus » à Bruxelles et de danger d’inflation des loyers, nous ne recommandons pas la mise en œuvre d’un programme d’allocations-loyers dans cette ville. Avant d’y envisager une telle politique de stimulation de la demande, il faudrait d’abord accroître l’offre de logements sociaux et/ou subventionner la construction en général. L’idée est d’assainir d’abord la concurrence dans ce segment de marché pour y stabiliser les prix.<p> / Doctorat en Sciences économiques et de gestion / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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