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Muskuwaari, immigration et mutations spatio-agricoles en pays guiziga (Extrême-Nord Cameroun)

Watang Zieba, Félix 13 December 2010 (has links) (PDF)
RESUME Ce travail qui porte sur les mutations spatio-agricoles en pays guiziga dans la région de l'Extrême-Nord du Cameroun a pour objectif de comprendre la dynamique actuelle de cet espace longtemps qualifié de zone d'émigration. Aujourd'hui, l'on y constate le défrichement des derniers espaces inoccupés et l'occupation des zones interstitielles entre les différents terroirs guiziga, par des immigrants originaires du sud de la plaine du Diamaré en quête d'espace de culture de muskuwaari. Si leur ampleur est relativement faible par rapport à celle des autres courants migratoires encadrés au Nord Cameroun, il faut souligner qu'il s'agit de l'installation de plus de 400 familles de migrants depuis 1990, dans plus de 20 terroirs situés en pays guiziga, repartis dans 4 lamidats (Moutourwa, Midjivin, Mindif, Maroua), 3 arrondissements (Maroua, Moutourwa, Mindif) et un district (Dargala), bref dans le dernier espace ethnique homogène guiziga. C'est dire que le phénomène des nouvelles mobilités spatiales n'est pas négligeable parce qu'il se déroule dans un espace au peuplement ancien. Il est question ici de mettre en exergue cette nouvelle orientation de la mobilité dans la plaine du Diamaré tout en redéfinissant tout le système migratoire ruro-rural du Nord Cameroun avant d'analyser la relation conséquente entre ces nouvelles mobilités spatiales de la population à l'intérieur de la plaine du Diamaré et les mutations spatio-agricoles actuelles en pays guiziga. L'analyse des informations qui résultent de l'observation de terrain (enquêtes, entretiens, levés au GPS, prises de vue effectués entre 2003 et 2007) et de l'exploration des documents (archives et ouvrages scientifiques) montrent que mutations agricoles, foncières et territoriales sont en relation avec les mobilités spatiales récentes observées à l'intérieur de la plaine du Diamaré. Elles se caractérisent surtout par une orientation sud/nord. Les mutations agricoles sont considérables à l'échelle de l'exploitation, d'un terroir d'immigration à un autre. Ceci tant au niveau de l'évolution de la taille des parcelles que de la production du muskuwaari. Quant aux mutations foncières, elles sont visibles à travers la transformation des modes d'accès à la terre et les stratégies mises en place par les acteurs immigrants et autochtones. L'exemple des terroirs d'immigration témoins de Barawa Laddé, de Foulou et de Mobono méthodiquement choisis, illustre parfaitement ce point de vue. Par ailleurs, l'échelle régionale nous permet de voir une construction de territoires agricoles par les migrants au-delà des limites centenaires des lamidats. C'est le cas du petit terroir de Mobono qui s'est construit sur deux lamidats (Moutourwa et Mindif). Les frontières des lamidats sont alors de moins en moins considérées comme des obstacles à l'extension des espaces agricoles. On note aussi une recomposition du territoire d'immigration à travers sa « toupourisation ».

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