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Le traitement de l’espace dans Badlands et Days of Heaven, de Terrence MalickLeclerc, Philippe 05 1900 (has links)
Pour respecter les droits d’auteur, la version électronique de ce mémoire a été dépouillée de ses documents visuels et audio‐visuels. La version intégrale du mémoire a été déposée au Service de la gestion des documents et des archives
de l'Université de Montréal. / Ce mémoire de maîtrise étudie le traitement de l’espace dans les films Badlands (1973) et Days of Heaven (1978), du cinéaste américain Terrence Malick. Je m’intéresse dans un premier temps à montrer comment le traitement spatial de ces œuvres se démarque des conventions cinématographiques classiques en développant autour de la multitude de procédés et stratégies mis en œuvre par Malick pour rendre sensible et réflexif l’espace - sonore et visuel – des deux films, lequel est conçu pour être littéralement «habité» par les personnages mais également par les spectateurs. J’observe ensuite les implications (esthétiques, narratives, iconologiques, philosophiques, poétiques, etc.) de ce traitement singulier de l’espace filmique en montrant comment le cinéaste parvient à créer différents types de sensations et construire son discours par et à travers l’espace de ses œuvres. Le mémoire porte une attention particulière à la notion de «paysage filmique» et se structure en trois chapitres, lesquels étudient respectivement l’espace chez Malick en termes de «sensations» (sensibilité de l’espace, «mise en vue» du paysage au sein des deux films), de «relations» (relations entre les différents espaces et relations entre les personnages et l’espace) et de «mémoire» (densité «iconologique» du paysage). Aussi, j’aborde d’autres questions importantes au cours du projet et je reviens à plusieurs endroits sur la dimension «poétique» du cinéma de Malick et sur la «réflexivité spatiale» de ses films (réflexivité et aspect «attractionnel» du paysage, réflexivité de la voix-off, réflexivité de l’organisation et de la structure spatiales du récit, réflexivité du «tissage spectral»). Enfin, il est question de montrer au fil du mémoire que Malick parvient à édifier avec le cinéma, et par là avec l’espace et le paysage, un véritable espace de pensée qui «déborde» du cadre filmique. / This Master’s thesis studies the treatment of space in Terrence Malick’s films Badlands (1973) and Days of Heaven (1978). First I apply myself to show how the treatment of space in these films distinguishes itself from classical cinematographic conventions, developing on the multitude of strategies used by Malick to make space (both visual and sound) sensitive and reflexive in the two films. Space here is created to be literally «inhabited» by the characters as well as the spectators. I then observe and comment on the implications (esthetical, narrative, iconological, philosophical, poetical, etc.) of this peculiar treatment of film space by showing how the filmmaker creates different types of sensations and constructs his discourse with and through space of his films. The thesis pays special attention to the concept of «film landscape» and structures itself in three chapters, which respectively study space in Malick’s work in terms of «sensation» (space sensitivity, «mise en vue» of the landscape in both films studied), of «relationship» (relationships between the different spaces and relationships between characters and space), and of «memory» («iconological» density of the landscape). In the project I also touch other important questions, coming back several times on the «poetical» dimension of Malick’s cinema and on the «space reflexivity» of his films (reflexivity and «attractional» aspect of the landscape, reflexivity of the voice-over, reflexivity of the organization and space structure of the story, iconological reflexivity). Finally, throughout the thesis I try to show that through filmmaking, and therefore through space and landscape, Malick creates a true space of thoughts that goes «beyond» his films.
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Le traitement de l’espace dans Badlands et Days of Heaven, de Terrence MalickLeclerc, Philippe 05 1900 (has links)
Ce mémoire de maîtrise étudie le traitement de l’espace dans les films Badlands (1973) et Days of Heaven (1978), du cinéaste américain Terrence Malick. Je m’intéresse dans un premier temps à montrer comment le traitement spatial de ces œuvres se démarque des conventions cinématographiques classiques en développant autour de la multitude de procédés et stratégies mis en œuvre par Malick pour rendre sensible et réflexif l’espace - sonore et visuel – des deux films, lequel est conçu pour être littéralement «habité» par les personnages mais également par les spectateurs. J’observe ensuite les implications (esthétiques, narratives, iconologiques, philosophiques, poétiques, etc.) de ce traitement singulier de l’espace filmique en montrant comment le cinéaste parvient à créer différents types de sensations et construire son discours par et à travers l’espace de ses œuvres. Le mémoire porte une attention particulière à la notion de «paysage filmique» et se structure en trois chapitres, lesquels étudient respectivement l’espace chez Malick en termes de «sensations» (sensibilité de l’espace, «mise en vue» du paysage au sein des deux films), de «relations» (relations entre les différents espaces et relations entre les personnages et l’espace) et de «mémoire» (densité «iconologique» du paysage). Aussi, j’aborde d’autres questions importantes au cours du projet et je reviens à plusieurs endroits sur la dimension «poétique» du cinéma de Malick et sur la «réflexivité spatiale» de ses films (réflexivité et aspect «attractionnel» du paysage, réflexivité de la voix-off, réflexivité de l’organisation et de la structure spatiales du récit, réflexivité du «tissage spectral»). Enfin, il est question de montrer au fil du mémoire que Malick parvient à édifier avec le cinéma, et par là avec l’espace et le paysage, un véritable espace de pensée qui «déborde» du cadre filmique. / This Master’s thesis studies the treatment of space in Terrence Malick’s films Badlands (1973) and Days of Heaven (1978). First I apply myself to show how the treatment of space in these films distinguishes itself from classical cinematographic conventions, developing on the multitude of strategies used by Malick to make space (both visual and sound) sensitive and reflexive in the two films. Space here is created to be literally «inhabited» by the characters as well as the spectators. I then observe and comment on the implications (esthetical, narrative, iconological, philosophical, poetical, etc.) of this peculiar treatment of film space by showing how the filmmaker creates different types of sensations and constructs his discourse with and through space of his films. The thesis pays special attention to the concept of «film landscape» and structures itself in three chapters, which respectively study space in Malick’s work in terms of «sensation» (space sensitivity, «mise en vue» of the landscape in both films studied), of «relationship» (relationships between the different spaces and relationships between characters and space), and of «memory» («iconological» density of the landscape). In the project I also touch other important questions, coming back several times on the «poetical» dimension of Malick’s cinema and on the «space reflexivity» of his films (reflexivity and «attractional» aspect of the landscape, reflexivity of the voice-over, reflexivity of the organization and space structure of the story, iconological reflexivity). Finally, throughout the thesis I try to show that through filmmaking, and therefore through space and landscape, Malick creates a true space of thoughts that goes «beyond» his films. / Pour respecter les droits d’auteur, la version électronique de ce mémoire a été dépouillée de ses documents visuels et audio‐visuels. La version intégrale du mémoire a été déposée au Service de la gestion des documents et des archives
de l'Université de Montréal.
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Châteaux intérieurs : du théâtre de la mémoire aux espaces imaginaires / Mind palaces : from memory theatre to imaginary spacesHirzel, Lara 17 November 2016 (has links)
Châteaux intérieurs, du théâtre de la mémoire aux espaces imaginaires est une thèse composée de trois films, d’une installation vidéo et de deux scénarios. Ces travaux reposent sur des interrogations liées au lieu et à sa mémoire. Des mnémotechniques rhétoriques de l’antiquité aux usages du flashback dans le montage cinématographique, cette recherche traverse les champs de la photographie, des arts plastiques, de la littérature et du cinéma afin d’inventer ses propres usages plastiques de concepts philo- sophiques. Chaque projet développe sa façon propre d’aborder le sujet de la représentation d’un espace fantasmé, imaginé; façons liées au « genre » des propositions, à la place laissée au spectateur et, au cœur même des films, à la multiplicité des subjectivités des personnages. Ainsi, le film Demeure convoque saint Augustin et l’art de la mémoire tandis que Sirènes joue des effets de montage et de réminiscences. Les Passages secrets lie lieux réels et espaces fictionnels par l’installation in situ dans le village de Binic. La déambulation est alors une autre manière de rejouer le trajet discursif de la méthode des loci. Le scénario Sans Perceval, adapté des Vagues de Virginia Woolf, singularise quant à lui une multiplicité de points de vue sur un même temps partagé dans un lieu unique. D’une autre manière, Les Atomes joue avec la figure de la baleine comme lieu symbolique sur lequel achoppent et divergent les imaginaires. Enfin, en utilisant l’idée d’espace intérieur dans la fiction même, le projet des Châteaux intérieurs propose une voie d’actualisation d’anciennes propositions philosophiques et théologiques, autour d’une variation moderne du personnage de sainte Thérèse d’Avila. Ce dernier scénario agrège ainsi plusieurs concepts fréquemment évoqués, repris, mentionnés dans la topique chrétienne, ici distordus, transformés et utilisés dans la fiction même. / The thesis Mind Palaces, from Memory Theatre to Imaginary Spaces is composed of three films, one video installation and two scripts. These works focus on questions of places and their memory. From ancient rhetorical mnemonics to the use of flashbacks in film editing, this study covers the fields of photography, fine arts, literature and film, in order to come up with its own artistic interpretation of philosophical concepts. Each project develops its own way of broaching the representation of a dreamt-up, imagined space; be it relating to the "genre" of proposals, to the role given to the audience, or, at the very heart of the films, to the multi- plicity of subjectivities of the characters. Thus, the film Remains evokes Saint Augustine and the art of memory, whilst Mermaids plays with various editing and reminiscence effects. Secret Passages links real places and fictional spaces through the in situ installation in the village of Binic, and the act of wandering therefore beco- mes another way of replaying the discursive journey in the method of loci. As for the Without Percival script, based on Virginia Woolf's The Waves, it differentiates between multiple points of view on a given moment shared in a single place. In a different way, Atoms plays with the whale as a symbolic place against which imaginations wash up and diverge. Finally, by using the idea of an interior space within the fic- tion itself, the Mind Palaces project provides a way of updating ancient philosophical and theological theories, based on a modern variation of Saint Teresa of Ávila. This last script combines a number of concepts that are frequently alluded to, revisited and mentioned in Christianity, and are here distorted, transformed and used in the fiction itself.
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