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Grille sémantique autonome : un intergiciel pour l'interopérabilité d'agents et services webPasha, Maruf 02 April 2010 (has links) (PDF)
Le développement des nouveaux paradigmes et technologies comme le Web sémantique, le calcul sur grille et les services Web ouvrent de nouvelles perspectives et défis pour la conception d'une nouvelle génération d'applications. Cette nouvelle génération peut être conçue comme des systèmes multi-agents opérant sur les grilles de calcul tout en s'appuyant sur les services offerts par les services Web sémantiques. D'une part, les avancées dans la standardisation des langages et technologies des services Web ont permis un déploiement rapide d'applications fondées sur l'invocation dynamique de services découverts à la volée. Ainsi, grâce aux services Web, les applications peuvent être vues comme un ensemble de services logiciels, explicitement décrits, découverts et invoqués à l'aide des standards internationaux définis par le W3C (World Wide Web Consortium). D'autre part, le Web sémantique vise à rendre le contenu des ressources du Web accessible et utilisable par les agents logiciels, grâce à un système de métadonnées. Ces métadonnées sont notamment exprimées à l'aide d'ontologies définies en OWL – Web Ontology Language, un langage standardisé par le W3C. L'extension du Web sémantique aux services Web donne ainsi lieu à des services Web sémantiques. Le Web sémantique est également à la base des grilles sémantiques fournissant une infrastructure virtuelle constituée d'un ensemble de ressources potentiellement partagées, distribuées, hétérogènes, délocalisées et autonomes. Ces ressources sont abstraites en tant que services grille. La conjonction des services Web et des systèmes multi-agents déployés sur les grilles sémantiques donne naissance aux grilles sémantiques autonomes. Dans cette vision, des agents logiciels exploitent les services des grilles de calcul mais également utilisent des services Web au-delà de la grille, permettant un usage à très large échelle. Ces systèmes multi-agents sont construits en se reposant souvent sur les standards IEEE de la FIPA (Foundation of Intelligent Physical Agents). Néanmoins, un problème se pose : celui de l'interopérabilité des agents logiciels, de nature sémantique, avec les services Web sémantiques, tout en respectant les standards définis par la FIPA et le W3C. Cette thèse s'attaque à cette problématique. L'approche développée dans la thèse est fondée sur la conception d'un intergiciel permettant l'interopérabilité entre agents logiciels et services Web de manière transparente tout en s'appuyant sur les standards actuels promus par la FIPA pour les systèmes multi-agents et pour le W3C pour les services Web sémantiques. Elle définit l'architecture logicielle et implémente en intergiciel pour la médiation entre agents logiciels et services Web sémantiques, en prenant en compte la dimension ontologique. La solution proposée est validée par des études de cas et utilise π-ADL, un langage formel basé sur le π-calcul, pour spécifier l'application des mécanismes développés.
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Concrétisation des architectures logicielles à l'aide d'un langage formel : vers les langages dédiés au développement formel fondés sur π-ADLQayyum, Zawar 11 February 2009 (has links) (PDF)
L'architecture logicielle est devenue un thème scientifique majeur de l'informatique. En effet, l'architecture logicielle fournit l'abstraction qui permet de développer rigoureusement et de faire évoluer des systèmes logiciels complexes au vu des besoins tant fonctionnels que non fonctionnels. Afin de modéliser les architectures logicielles, un nouveau type de langage est apparu : les langages de description d'architectures (ADL, Architecture Description Language). Divers ADL ont été proposés dans la littérature, mais ces ADL sont restreints à la modélisation d'architectures abstraites, indépendantes des plateformes d'implémentation. Lors de l'implémentation, l'architecture n'est plus représentée. Cette thèse s'inscrit dans le domaine des ADL et porte sur la définition et la mise en œuvre d'un langage pour la concrétisation, c'est-à-dire l'implémentation explicite, d'architectures logicielles. Elle adresse le problème de la construction d'un tel langage et son système d'exécution. Pour cela elle aborde le problème d'un point de vue nouveau : la construction d'un langage centré sur l'architecture logicielle. Assis sur des bases formelles, notamment sur le π-calcul et π-ADL, ces travaux ont donné lieu à un langage formel pour décrire et garantir l'intégrité architecturale d'un système au niveau de sa spécification, de son implémentation et de ses évolutions ultérieures. La machine virtuelle et le compilateur associé sont enfouis dans la plateforme .NET.
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