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Facteurs influencing haptic shape perceptionToderita, Iuliana 12 1900 (has links)
Le but de cette étude était de déterminer la contribution de plusieurs facteurs (le design de
la tâche, l’orientation d’angle, la position de la tête et du regard) sur la capacité des sujets à
percevoir les différences de formes bidimensionnelles (2-D) en utilisant le toucher haptique.
Deux séries d'expériences (n = 12 chacune) ont été effectuées. Dans tous les cas, les angles ont
été explorés avec l'index du bras tendu. La première expérience a démontré que le seuil de
discrimination des angles 2-D a été nettement plus élevé, 7,4°, que le seuil de catégorisation des
angles 2-D, 3,9°. Ce résultat étend les travaux précédents, en montrant que la différence est
présente dans les mêmes sujets testés dans des conditions identiques (connaissance des résultats,
conditions d'essai visuel, l’orientation d’angle). Les résultats ont également montré que l'angle de
catégorisation ne varie pas en fonction de l'orientation des angles dans l'espace (oblique,
verticale). Étant donné que les angles présentés étaient tous distribués autour de 90°, ce qui peut
être un cas particulier comme dans la vision, cette constatation doit être étendue à différentes
gammes d'angles. Le seuil plus élevé dans la tâche de discrimination reflète probablement une
exigence cognitive accrue de cette tâche en demandant aux sujets de mémoriser temporairement
une représentation mentale du premier angle exploré et de la comparer avec le deuxième angle
exploré.
La deuxième expérience représente la suite logique d’une expérience antérieure dans
laquelle on a constaté que le seuil de catégorisation est modifié avec la direction du regard, mais
pas avec la position de la tête quand les angles (non visibles) sont explorés en position
excentrique, 60° à la droite de la ligne médiane. Cette expérience a testé l'hypothèse que
l'augmentation du seuil, quand le regard est dirigé vers l'extrême droite, pourrait refléter une
action de l'attention spatiale. Les sujets ont exploré les angles situés à droite de la ligne médiane,
variant systématiquement la direction du regard (loin ou vers l’angle) de même que
l'emplacement d'angle (30° et 60° vers la droite). Les seuils de catégorisation n’ont démontré
aucun changement parmi les conditions testées, bien que le biais (point d'égalité subjective) ait
été modifié (décalage aux valeurs inférieurs à 90°). Puisque notre test avec le regard fixé à
l’extrême droite (loin) n'a eu aucun effet sur le seuil, nous proposons que le facteur clé
contribuant à l'augmentation du seuil vu précédemment (tête tout droit/regard à droite) doit être
cette combinaison particulière de la tête/regard/angles et non l’attention spatiale. / The purpose was to determine the contribution of several factors (design of the task,
angle orientation, head position and gaze) to the ability of subjects to perceive differences in twodimensional
(2-D) shape using haptic touch. Two series of experiments (n=12 each) were carried
out. In all cases the angles were explored with the index finger of the outstretched arm. The first
experiment showed that the mean threshold for 2-D angle discrimination was significantly higher,
7.4°, than for 2-D angle categorization, 3.9°. This result extended previous work, by showing that
the difference is present in the same subjects tested under identical conditions (knowledge of
results, visual test conditions, angle orientation). The results also showed that angle
categorization did not vary as a function of the orientation of the angles in space (oblique,
upright). Given that the angles presented were all distributed around 90°, and that this may be a
special case as in vision, this finding needs to be extended to different ranges of angles. The
higher threshold with angle discrimination likely reflects the increased cognitive demands of this
task which required subjects to temporarily store a mental representation of the first angle
scanned, and to compare this to the second scanned angle.
The second experiment followed up on observations that categorization thresholds are
modified with gaze direction but not head position when the unseen angles are explored in an
eccentric position, 60° to the right of midline. This experiment tested the hypothesis that the
increased threshold when gaze was directed to the far right might reflect an action of spatial
attention. Subjects explored angles located to the right of midline, systematically varying the
direction of gaze (away from or to the angles) along with angle location (30° and 60° to the right).
Categorization thresholds showed no change across the conditions tested, although bias (point of
subjective equality) was changed (shift to lower angle values). Since our testing with far right
gaze (away) had no effect on threshold, we suggest that the key factor contributing to the
increased threshold seen previously (head forward/gaze right) must have been this particular
combination of head/gaze/angles used and not spatial attention.
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Facteurs influencing haptic shape perceptionToderita, Iuliana 12 1900 (has links)
Le but de cette étude était de déterminer la contribution de plusieurs facteurs (le design de
la tâche, l’orientation d’angle, la position de la tête et du regard) sur la capacité des sujets à
percevoir les différences de formes bidimensionnelles (2-D) en utilisant le toucher haptique.
Deux séries d'expériences (n = 12 chacune) ont été effectuées. Dans tous les cas, les angles ont
été explorés avec l'index du bras tendu. La première expérience a démontré que le seuil de
discrimination des angles 2-D a été nettement plus élevé, 7,4°, que le seuil de catégorisation des
angles 2-D, 3,9°. Ce résultat étend les travaux précédents, en montrant que la différence est
présente dans les mêmes sujets testés dans des conditions identiques (connaissance des résultats,
conditions d'essai visuel, l’orientation d’angle). Les résultats ont également montré que l'angle de
catégorisation ne varie pas en fonction de l'orientation des angles dans l'espace (oblique,
verticale). Étant donné que les angles présentés étaient tous distribués autour de 90°, ce qui peut
être un cas particulier comme dans la vision, cette constatation doit être étendue à différentes
gammes d'angles. Le seuil plus élevé dans la tâche de discrimination reflète probablement une
exigence cognitive accrue de cette tâche en demandant aux sujets de mémoriser temporairement
une représentation mentale du premier angle exploré et de la comparer avec le deuxième angle
exploré.
La deuxième expérience représente la suite logique d’une expérience antérieure dans
laquelle on a constaté que le seuil de catégorisation est modifié avec la direction du regard, mais
pas avec la position de la tête quand les angles (non visibles) sont explorés en position
excentrique, 60° à la droite de la ligne médiane. Cette expérience a testé l'hypothèse que
l'augmentation du seuil, quand le regard est dirigé vers l'extrême droite, pourrait refléter une
action de l'attention spatiale. Les sujets ont exploré les angles situés à droite de la ligne médiane,
variant systématiquement la direction du regard (loin ou vers l’angle) de même que
l'emplacement d'angle (30° et 60° vers la droite). Les seuils de catégorisation n’ont démontré
aucun changement parmi les conditions testées, bien que le biais (point d'égalité subjective) ait
été modifié (décalage aux valeurs inférieurs à 90°). Puisque notre test avec le regard fixé à
l’extrême droite (loin) n'a eu aucun effet sur le seuil, nous proposons que le facteur clé
contribuant à l'augmentation du seuil vu précédemment (tête tout droit/regard à droite) doit être
cette combinaison particulière de la tête/regard/angles et non l’attention spatiale. / The purpose was to determine the contribution of several factors (design of the task,
angle orientation, head position and gaze) to the ability of subjects to perceive differences in twodimensional
(2-D) shape using haptic touch. Two series of experiments (n=12 each) were carried
out. In all cases the angles were explored with the index finger of the outstretched arm. The first
experiment showed that the mean threshold for 2-D angle discrimination was significantly higher,
7.4°, than for 2-D angle categorization, 3.9°. This result extended previous work, by showing that
the difference is present in the same subjects tested under identical conditions (knowledge of
results, visual test conditions, angle orientation). The results also showed that angle
categorization did not vary as a function of the orientation of the angles in space (oblique,
upright). Given that the angles presented were all distributed around 90°, and that this may be a
special case as in vision, this finding needs to be extended to different ranges of angles. The
higher threshold with angle discrimination likely reflects the increased cognitive demands of this
task which required subjects to temporarily store a mental representation of the first angle
scanned, and to compare this to the second scanned angle.
The second experiment followed up on observations that categorization thresholds are
modified with gaze direction but not head position when the unseen angles are explored in an
eccentric position, 60° to the right of midline. This experiment tested the hypothesis that the
increased threshold when gaze was directed to the far right might reflect an action of spatial
attention. Subjects explored angles located to the right of midline, systematically varying the
direction of gaze (away from or to the angles) along with angle location (30° and 60° to the right).
Categorization thresholds showed no change across the conditions tested, although bias (point of
subjective equality) was changed (shift to lower angle values). Since our testing with far right
gaze (away) had no effect on threshold, we suggest that the key factor contributing to the
increased threshold seen previously (head forward/gaze right) must have been this particular
combination of head/gaze/angles used and not spatial attention.
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