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L'impact d'un programme d'entraînement sur la fonction sexuelle des femmes en postménopauseDuplan, Régine January 2009 (has links) (PDF)
Cette recherche s'inscrit dans le contexte du domaine de la santé et contribue au développement des connaissances en s'adressant aux femmes postménopausées qui désirent faire un choix éclairé entre faire de l'activité physique et avoir une alimentation saine ou suivre l'hormonothérapie pour être bien dans sa peau, pendant le climatère. Cette étude sera bénéfique pour les femmes de la société occidentale mais aussi pour celles des autres groupes ethniques. Objectif: Le but principal de la recherche était d'offrir un programme d'entraînement à des femmes postménopausées afin de savoir si l'exercice a un impact positif sur l'image corporelle ainsi qu'indirectement sur leur fonction sexuelle. Méthodologie: Sept femmes sédentaires postménopausées âgées de 48 à 56 ans ont participé au programme d'entraînement. La durée totale du programme d'entraînement a été de 12 semaines (incluant une période de familiarisation d'une semaine) où l'intensité a été fixée à 70% de la répétition maximale (1 RM). Chaque séance d'entraînement se déroulait deux fois par semaine pour une durée de 75 minutes par séance (incluant une période d'échauffement cardio-vasculaire de 15 minutes au début des séances). Les variables suivantes ont été évaluées avant et après (pré-test et post-test) le programme d'entraînement: L'aptitude aérobie (VO₂), la fréquence cardiaque, le poids, la circonférence abdominale, l'image corporelle et la fonction sexuelle. Résultats: Les résultats ont démontré que le programme d'entraînement a augmenté de manière significative (p < 0.05) l'aptitude aérobie ainsi que le score total de l'image corporelle entre le pré-test et le post-test. Par contre, les résultats ont démontré qu'il n'y a pas eu de différence significative
(p > 0.05) de la fonction sexuelle totale après le programme d'entraînement. Conclusion: D'après ces observations, un programme d'entraînement de 12 semaines qui combine la musculation et une période cardio-vasculaire n'a pas eu d'impact sur la fonction sexuelle des femmes postménopausées. Cependant, les données de cette étude confirment qu'il est possible d'améliorer la qualité de vie et la condition physique générale des femmes postménopausées avec l'exercice. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Femmes postménopausées, Exercice, Aérobic, Image corporelle, Fonction sexuelle.
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Effet d'un entraînement en résistance sur le profil métabolique des femmes post-ménopausées obèses à risque ou métaboliquement saines (MHO)Filion, Marie-Eve 08 1900 (has links) (PDF)
Introduction : L'obésité est devenue une problématique prédominante dans notre société actuelle. Effectivement, en 2005, l'organisation mondiale de la santé estimait à plus de 400 millions le nombre d'individus obèses et elle estime qu'en 2015, 700 millions d'individus seront obèses. De plus, durant le processus du vieillissement et plus spécifiquement lors de la ménopause, on assiste à une modification de la composition corporelle (gain de masse grasse et perte de masse musculaire). Récemment, un sous-type d'obèse sain (MHO: Metabolically Healthy but Obese) a été mis en évidence dans la littérature. Contrairement aux obèses à risque, les MHO présentent des composantes métaboliques saines (e.g. profil insulinémique, lipidique et inflammatoire) malgré la présence excessive de masse grasse. Les interventions visant la perte de masse grasse semblent avoir des effets différents chez ces deux sous-types d'obèses. Effectivement, une diminution de la sensibilité à l'insuline a été observée chez les obèses MHO suite à une restriction calorique de 6 mois contrairement à l'amélioration observée chez les obèses à risque. Ainsi, il est primordial d'identifier une intervention qui permettra une amélioration de la composition corporelle chez les obèses MHO tout en conservant leur profil métabolique favorable. Il a été montré que l'entraînement en résistance permettait d'améliorer la composition corporelle, le contrôle de la glycémie, la masse grasse abdominale et la tension artérielle. Objectif : Ainsi, l'objectif de cette étude était de : 1) Comparer l'effet d'un entraînement en résistance de 16 semaines sur la masse grasse chez des femmes post-ménopausées obèses à risque et MHO. 2) Vérifier et comparer si ce type d'intervention à un effet sur les composantes du profil métabolique (tour de taille, glycémie, tension artérielle, triglycérides, HDL) chez des femmes post-ménopausées obèses à risque et MHO. Méthodes : Trente-six femmes post-ménopausées, obèses, sédentaires ont été recrutées. Les MHO ont été identifiés selon les critères du syndrome métabolique définis par la Fédération International de Diabète (circonférence de taille > 88 cm et 2 des 4 facteurs suivants : triglycérides > 1,7 mmol/L; HDL < 1,3 mmol/L; tension artérielle systolique > 130 mmHg ou diastolique > 85 mmHg ; glycémie à jeun > 5,6 mmol/L). À partir de cette méthode, les participantes ayant le syndrome métabolique ont été classées dans la catégorie des obèses à risque, les autres ont été classées dans la catégorie des obèses MHO. Le profil métabolique (tension artérielle, glycémie à jeun, insuline à jeun, triglycérides et cholestérol total), la composition corporelle (tour de taille, masse grasse et masse maigre) et la force musculaire (test de 1 répétition maximale (RM) au développé des jambes et développé des bras) ont été mesurés avant et après intervention. Les participantes ont suivi un programme d'entraînement en résistance supervisé d'une durée de 16 semaines (1h/3x/semaine). Résultats : Suite à l'intervention, une diminution significative de la masse grasse totale (%) ainsi qu'une augmentation significative de la masse maigre totale (kg), du 1RM au développé des jambes et du 1RM au développé des bras ont été observées chez les deux groupes. Finalement, aucune différence significative n'a été observée pour les composantes métaboliques. Conclusion : Un entraînement en résistance d'une durée de quatre mois entraine une diminution de la masse grasse totale (%), une augmentation de la masse musculaire totale (kg) et une augmentation de la force sans avoir d'effets sur les composantes métaboliques (tension artérielle, glucose à jeun, insuline à jeun, ApoB, triglycérides, cholestérol total, HDL-cholestérol, LDL-cholestérol et CRP) autant chez les femmes post-ménopausées obèses à risque que chez celles MHO. Ainsi, l'entraînement en résistance est donc à recommander chez la femme post-ménopausée obèse à risque et MHO.
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