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Effet d'un entraînement en résistance sur le profil métabolique des femmes post-ménopausées obèses à risque ou métaboliquement saines (MHO)

Filion, Marie-Eve 08 1900 (has links) (PDF)
Introduction : L'obésité est devenue une problématique prédominante dans notre société actuelle. Effectivement, en 2005, l'organisation mondiale de la santé estimait à plus de 400 millions le nombre d'individus obèses et elle estime qu'en 2015, 700 millions d'individus seront obèses. De plus, durant le processus du vieillissement et plus spécifiquement lors de la ménopause, on assiste à une modification de la composition corporelle (gain de masse grasse et perte de masse musculaire). Récemment, un sous-type d'obèse sain (MHO: Metabolically Healthy but Obese) a été mis en évidence dans la littérature. Contrairement aux obèses à risque, les MHO présentent des composantes métaboliques saines (e.g. profil insulinémique, lipidique et inflammatoire) malgré la présence excessive de masse grasse. Les interventions visant la perte de masse grasse semblent avoir des effets différents chez ces deux sous-types d'obèses. Effectivement, une diminution de la sensibilité à l'insuline a été observée chez les obèses MHO suite à une restriction calorique de 6 mois contrairement à l'amélioration observée chez les obèses à risque. Ainsi, il est primordial d'identifier une intervention qui permettra une amélioration de la composition corporelle chez les obèses MHO tout en conservant leur profil métabolique favorable. Il a été montré que l'entraînement en résistance permettait d'améliorer la composition corporelle, le contrôle de la glycémie, la masse grasse abdominale et la tension artérielle. Objectif : Ainsi, l'objectif de cette étude était de : 1) Comparer l'effet d'un entraînement en résistance de 16 semaines sur la masse grasse chez des femmes post-ménopausées obèses à risque et MHO. 2) Vérifier et comparer si ce type d'intervention à un effet sur les composantes du profil métabolique (tour de taille, glycémie, tension artérielle, triglycérides, HDL) chez des femmes post-ménopausées obèses à risque et MHO. Méthodes : Trente-six femmes post-ménopausées, obèses, sédentaires ont été recrutées. Les MHO ont été identifiés selon les critères du syndrome métabolique définis par la Fédération International de Diabète (circonférence de taille > 88 cm et 2 des 4 facteurs suivants : triglycérides > 1,7 mmol/L; HDL < 1,3 mmol/L; tension artérielle systolique > 130 mmHg ou diastolique > 85 mmHg ; glycémie à jeun > 5,6 mmol/L). À partir de cette méthode, les participantes ayant le syndrome métabolique ont été classées dans la catégorie des obèses à risque, les autres ont été classées dans la catégorie des obèses MHO. Le profil métabolique (tension artérielle, glycémie à jeun, insuline à jeun, triglycérides et cholestérol total), la composition corporelle (tour de taille, masse grasse et masse maigre) et la force musculaire (test de 1 répétition maximale (RM) au développé des jambes et développé des bras) ont été mesurés avant et après intervention. Les participantes ont suivi un programme d'entraînement en résistance supervisé d'une durée de 16 semaines (1h/3x/semaine). Résultats : Suite à l'intervention, une diminution significative de la masse grasse totale (%) ainsi qu'une augmentation significative de la masse maigre totale (kg), du 1RM au développé des jambes et du 1RM au développé des bras ont été observées chez les deux groupes. Finalement, aucune différence significative n'a été observée pour les composantes métaboliques. Conclusion : Un entraînement en résistance d'une durée de quatre mois entraine une diminution de la masse grasse totale (%), une augmentation de la masse musculaire totale (kg) et une augmentation de la force sans avoir d'effets sur les composantes métaboliques (tension artérielle, glucose à jeun, insuline à jeun, ApoB, triglycérides, cholestérol total, HDL-cholestérol, LDL-cholestérol et CRP) autant chez les femmes post-ménopausées obèses à risque que chez celles MHO. Ainsi, l'entraînement en résistance est donc à recommander chez la femme post-ménopausée obèse à risque et MHO. ______________________________________________________________________________
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Le rôle du captage des acides gras libres chez l'individu métaboliquement en santé, mais obèse

Robillard, Marie-Ève 04 1900 (has links) (PDF)
Un sous-groupe unique d'individus obèses nommés, «métaboliquement en santé, mais obèses» (MHO) a été identifié dans la littérature médicale. Malgré leur obésité, ces individus semblent être protégés du développement de perturbations métaboliques ce qui pourrait diminuer leurs risques de développer le diabète de type 2 ainsi que des maladies cardiovasculaires (Meigs et al., 2006). L'objectif de ce projet était de déterminer si le captage et la mise en réserve des acides gras libres (AGL) pourraient expliquer ce profil métabolique favorable. Plus précisément, le but était de déterminer l'activité et l'expression de la lipoprotéine lipase (LPL) ainsi que l'expression du diaglycérol acyltranférase (DGAT1) et du transporteur membranaire «Cluster of differenciation 36» (CD36) chez deux groupes de femmes obèses post-ménopausées, soient les MHO et les «à risque», c'est-à-dire présentant des complications métaboliques. L'hypothèse était que les individus MHO auraient des activités et des expressions plus hautes de LPL et du DGAT1 ainsi qu'une plus grande expression du CD36 membranaire que les individus «à risque». Deux sous-groupes de femmes post-ménopausées étaient à l'étude : les individus MHO (n=15) et obèses «à risque» (n=30). Suite à un test d'hyperglycémie provoquée par voie orale, les volontaires étaient classées dans les deux groupes selon l'index Matsuda, à partir de la sensibilité à l'insuline. Les données mesurées incluent un profil lipidique complet, un test glycémique et insulinémique sur 2h ainsi qu'une biopsie du tissu adipeux abdominal, afin de déterminer les activités et expressions de la LPL, du DGAT1 et du CD36. Aucune différence significative n'a été observée entre les individus MHO et «à risque» pour l'activité de la LPL ainsi que pour l'ARNm du DGAT1, du CD36 et de la LPL. Toutefois, une tendance favorisant les individus MHO a été observée concernant l'ARNm du CD36 comparé aux individus «à risque» (1,01 ± 0,4 vs 0,82 ± 0,2 respectivement, P=0,07). De plus, les résultats de la régression linéaire indiquent que l'ARNm du CD36 est une variable qui explique 7% de la variance de la sensibilité à l'insuline. Les résultats de cette étude préliminaire indiquent que le captage des AGL, plus spécifiquement l'ARNm du CD36, peut être un mécanisme fondamental qui pourrait expliquer le profil métabolique favorable des individus MHO. Des études plus approfondies devront être effectuées avec un plus grand nombre de sujets afin de mieux caractériser les individus MHO au point de vue fondamental. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : MHO, obésité, acides gras libres, maladies cardiovasculaires

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