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Une poétique du personnage dans cinq romans québécois contemporains au féminin (1980-2000) : métaféminisme et postmoderne

Oprea, Denisa-Adriana 12 April 2018 (has links)
Ce travail a comme objectif de montrer le fonctionnement et de préciser le statut du personnage dans cinq romans québécois contemporains au féminin. Par le biais d'une approche poétique et psychosociologique, sont analysés Le sexe des étoiles (1987), de Monique Proulx, Copies conformes (1989), de Monique LaRue, Baroque d'aube (1995), de Nicole Brossard et L'hiver de pluie (1990) et La danse juive (1999), de Lise Tremblay. Le personnage est situé à la charnière d'une problématique double. En premier lieu, il relève du métaféminisme, c'est-à-dire d'un féminisme autre, distinct des courants de la deuxième vague. Il sous-tend une image nouvelle de la femme, de l'homme et de leurs rapports. Son fonctionnement témoigne d'un déplacement dans la définition des rôles sexuels et de genre. Dans le métaféminisme, le féminin et le masculin tendent à devenir des entités impures, poreuses, empruntant l'une à l'autre. Le personnage féminin métaféministe apparaît comme une femme libre et libérée. Sujet de son être et de son faire, elle revalorise l'amour, le couple et la maternité, tout en cherchant l'accomplissement professionnel et l'affirmation de soi au plan social. Sur un fond de remise en question des paramètres traditionnels de la masculinité, le personnage masculin métaféministe se présente comme changeant, en devenir. Il peut apparaître soit comme vulnérable, incapable de répondre aux attentes de la femme, soit comme équilibré, véritable « homme nouveau ». En second lieu, dans les romans étudiés, le personnage est issu d'une problématique postmoderne. Dans cette perspective, une double série typologique est mise en évidence ici : une série qui se revendique du postmoderne du décentrage et une série qui participe du postmoderne du vide. Le personnage du décentrage est impur et en devenir. Il perturbe la binarité du système de sexe et de genre et met de l'avant une ontologie provisoire et performative. Il s'appuie sur une conscience et sur une subjectivité nomades. Il est fragmenté et décentré, se refusant à la causalité et à la téléologie. La / le nomade est l'archétype de l'identité postmoderne. Le personnage du vide est éclaté, désubstantialisé, excessif et marginal. Il est le reflet d'un temps trouble, que dominent à la fois le désabusement et l'urgence de vivre, le mépris de la vie et la soif de sens, le manque d'« énergie vitale » et la tentation du geste. Dans les romans étudiés, le personnage relève d'une « philosophie métisse », à la charnière du métaféminisme et du postmoderne. Des personnages tels la transsexuelle, l'androgyne ou la / le nomade témoignent d'une alliance entre le métaféminisme et le postmoderne du décentrage. Cette alliance s'appuie sur une remise en question des systèmes binaires de sexe et de genre, sur une pensée impure, sur une ontologie en déplacement, sur des identités provisoires et performatives, etc. En revanche, un conflit axiologique oppose le métaféminisme et le postmoderne du vide. Il peut prendre la forme de la confrontation entre une culture des femmes, ancrée sur les valeurs de l'espoir, de la solidarité, de la responsabilité, de l'art, et une culture postmoderne, que dominent les simulacres et les simulations, les non-lieux et la violence Par ce travail, nous prônons la pertinence du concept de métaféminisme au sein de l'espace critique, mais pas uniquement québécois, et une lecture plus nuancée, tant esthétique qu'épistémologique, du féminisme, du métaféminisme et du postmodernisme.
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Africanité et mondialisation à travers la production romanesque de la nouvelle génération d'écrivains francophones d'Afrique noire / Africanity and globalisation through fiction production by the new generation of francophone black African writers

Manirambona, Fulgence 09 May 2011 (has links)
Le roman africain de la nouvelle génération s’élabore au carrefour des langues et des cultures. Dans son orientation théorique et paratextuelle, le discours romanesque de la nouvelle génération se résume en une « modernité universalisante », lieu de l’articulation dialectique entre l’africanité et la mondialisation. Le contexte idéologique de création de cette littérature et le questionnement identitaire nous amènent à considérer l’africanité comme une notion dynamique et la mondialisation littéraire comme une ouverture à la concurrence et à la légitimité littéraire. Le discours péritextuel, ce haut lieu de la lisibilité/visibilité, amorce les stratégies de cette altérité que le romancier développe largement dans l’énonciation textuelle.<p>La reconfiguration de l’énonciation dégage les ressorts d’une écriture nouvelle marquée par une narration éclatée, une spatialité multiple et une innovation thématique. La transgression narrative s’intègre au rang des discours de la déconstruction caractéristique de la postmodernité et se donne à lire comme le reflet de l’être de l’entre-deux qu’est l’écrivain migrant comme d’ailleurs son protagoniste. L’espace dans lequel évolue ce dernier peut être interprété comme une transteritorialité dans laquelle se moule la création littéraire marquée du sceau de l’altérité et traduit la « transidentité » du personnage évoluant dans cet espace. La perspective thématique renforce cette idée de l’altérité mondiale structurant le récit africain contemporain. Elle s’engage dans la voie des mutations et des transgressions caractéristiques de la mise en relation de l’africanité et de la mondialisation comme lieu de l’écriture/lecture du roman contemporain. <p>Le mode d’écriture nous offre un cadre linguistique et stylistique dans lequel se joue l’altérité africanité-mondialisation. Le romancier de la nouvelle génération retravaille la langue française à l’aide des ingrédients des langues et des cultures dans lesquelles il baigne. Cette manipulation linguistico-stylistique est rendue possible par le jeu interlinguistique et le registre humoristico-ironique qui produisent une esthétique du « risible » face aux défis de l’altérité. L’écrivain africain contemporain, décomplexé par ces manipulations linguistique et stylistique, exploite les ressources de l’oralité en vue de concilier la pluralité des formes d’expression et des pratiques langagières de son environnement. Cette stratégie d’écriture produit une esthétique de l’oraliture, celle-là même qui, tout en exaltant les vertus de l’écriture, recourt aux différents procédés offerts par l’oralité, versant de l’africanité du texte contemporain, pour marquer une opposition contre l’écriture et l’Occident qui l’incarne./The African novel by the new generation is made at the meeting point of languages and cultures. In its theoretical and paratextual orientation, the fiction discourse by the new generation can be summed up as a « universality-oriented modernity », a place of dialectic link between africanity and globalization. The ideological context of creation of this literature and the identity questioning bring us to consider africanity as a dynamic notion and the literary globalization as a way to competition and literary legitimacy.<p>The peritextual discourse, which is a high place of readability/visibility, initiates the strategies of this otherness which the novelist develops largely in textual enunciation. <p>Reshaping the enunciation shows the motivation of a new writing characterized by a breaking up narration, a multiple area coverage and a thematic innovation. Narrative transgression is integrated in the rank of discourses of deconstruction characterizing postmodernity. It is to be read as a reflection of the being in the space between, this is the migrant writer as well as his protagonist. The space in which the latter evolves can be interpreted as a transterritoriarity in which is moulded literary creation sealed by otherness and shows « transidentity » of the character evolving in that space. The thematic perspective reinforces this idea of global otherness structuring the African contemporary narration. It moves into mutations and transgressions characterizing the relationship between africanity and globalization as a place of writing/reading of contemporary novel. <p>The writing mode gives us a linguistic and stylistic framework in which takes place the otherness africanity-globalization. The new generation novelist works on the French language he uses by means of ingredients of languages and cultures surrounding him. This linguistic and stylistic manipulation is made possible by an interlinguistic game and the humoristic and ironic register which produce aesthetics of the “funny” in front of otherness challenges. The contemporary African writer, encouraged by these linguistic and stylistic manipulations, exploits the oral ressources in order to reconcile the plurality of forms of expression and of language practices of his environment. This writing strategy produces aesthetics of orality, the one which, in addition to exalting the virtues of writing, has recourse to different procedures of orality, showing thus africanity of contemporary text, to mark an opposition against writing and the Western world which embodies it. <p><p> / Doctorat en Langues et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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