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Emily Dickinson : le courant ophélien, poésie et représentations picturales / Emily Dickinson : the ophelian drift, poetry and pictorial representations

Pouffary, Yaël 12 April 2019 (has links)
Cette recherche a pour objectif de faire émerger l’essence d’Ophélie, au sein de la poésie et de la vie d’Emily Dickinson. Fondés sur une étude comparative d’Emily Dickinson et des représentations d’Ophélie, ces travaux mettent en exergue l’influence indéniable qu’a eue ce personnage dit ‘mineur’ sur la poésie et l’imaginaire du poète, ainsi que son rôle ‘majeur’ sur elle et sur son art. Jean-Luc Nancy explique qu’il existe un point où l’image non-figurative peut elle aussi exister. Il s’agit du point où image et texte fusionnent, où les frontières se brouillent : On parle alors d’un sens à l’essence. Il s’exprime ici dans la force qu’a Emily Dickinson de faire apparaître Ophélie, mais sans jamais l’actualiser entièrement. Cette capacité est propre au poète, comme le définit Emerson. C’est aussi la multiplicité qu’offre Shakespeare au personnage d’Ophélie, cette même symbolique ophélienne, créée grâce aux multiples superpositions de calques qui se retrouvent à travers ses différentes représentations et les exploitations diverses de son iconographie. En se fondant fidèlement sur la doctrine originaire d’Horace « Ut Pictura Poesis erit », Ophélie prend vie dans la poésie d’Emily Dickinson. Cette doctrine rapporte les arts du langage à ceux de l’image, et souligne qu’une poésie muette (la peinture) est comme une peinture parlante (art poétique). Le poète enrichit ainsi le statut de peintre en élargissant sa palette de définition. L’importance d’Ophélie, dans la structure artistique d’Emily Dickinson, est mise en évidence, telle une armature silencieuse à sa composition poétique. C’est pourquoi on ne peut parler d’imitation mais d’influence, qui se fonde sur le concept de Différenciation, de lignes de fuite, de cartographie et enfin de Devenir-mineur vers la création de l’unique. C’est en effet par la soustraction et non l’addition que se crée l’individualité, telle la définition même du rhizome donnée par Gilles Deleuze. Une sorte de beau et une certaine souveraineté de la vérité peuvent alors s’en dégager comme le définit Keats, ce qui évoque la quête centrale de circonférence du poète. Cette thèse s’appuie sur les points cardinaux qui permettent de suivre Emily Dickinson le long de son parcours circonférentiel de vie et sa quête de son Nord-Ophélien. Selon les définitions de la notion de Concept chez Hume, Hegel et Deleuze, la mise en lumière du Concept Ophélien chez Dickinson sera possible. Pour cela, le poète répond à quatre critères : avoir une base de mimesis avec Ophélie – ce qui correspond à l’Est ; avoir la capacité d’en produire des créations ophéliennes – localisées au Sud ; aboutir à une innovation évolutive de son art – positionnée à l’Ouest ; et enfin, atteindre l’immortalité – située au Nord. Au final, cela permettra de définir chez Emily Dickinson le Devenir-Carte Ophélien et son exploitation du Concept Ophélien. / The Essence of Ophelia within the poetry and life of the poet is unveiled, based on a comparative study of Emily Dickinson and the diverse uses of Ophelia throughout time. This allows to put into evidence the undeniable influence of this so-called ‘minor’ character on Emily Dickinson’s imagination, and her ‘major’ role on the poet and her art. Jean-Luc Nancy explains that there is a point where text and image fuse, where their borders blur and it results in a creation of a non-figurative image – which thus relies solely on individuals’ senses. Ophelia’s symbolism has an abundant amount of layers which allows innumerable interpretations, embellished by The Poet (as defined by Emerson). By leaning faithfully on Horace’s doctrine “Ut Pictura Poesis erit”, Ophelia comes to life in the poetry of Dickinson. Horace’s goals was to place the art of language on the same level as visual arts, thus the idea that a mute poetry (painting) is such as a vocal painting (poetry). This doctrine modifies the status of image and widens the painter’s palette. Consequently, Ophelia will be such as a silent foundation to Emily Dickinson’s poetry, where there is no imitation but solely an artistic influence with the notion of Differentiation, lines of flight, mapping and becoming-Minor which leads to the creation of the unique. According to Keats, it can equivocate to a sovereign truth, central quest of Dickinson’s circumferential journey. This dissertation leans on cardinal points to follow Emily Dickinson along her circumferential journey and her quest of the Ophelian North. Based on the definition of Concept by Hume, Hegel and Deleuze, the Ophelian Concept of Emily Dickinson will be brought forward. In order for that to be possible, the poet will match four criteria: have a mimesis base with Ophelia – which is found in the East, be able to create from that – located in the South, then have it lead to an innovative artistic response – positioned in the West, and finally, that immortality be attained – established in the North. This will allow a definition of Emily Dickinson’s Ophelian Becoming-map and her use of the Ophelian Concept.
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Écriture de la spécularité dans l’oeuvre poétique de Christina Rossetti / Writing specularity in Christina Rossetti's poetical works

Enjoubault, Mélody 15 November 2014 (has links)
Le but de ce travail, consacré à la poésie de Christina Rossetti, est de s’éloigner du prisme interprétatif biographique qui est devenu la norme depuis sa mort en 1894. Cette étude, qui repose sur un examen des choix prosodiques et formels, montre que la voix poétique est avant tout une construction. Identifier le miroir à l’intérieur du texte dévoile des éléments essentiels pour comprendre la relation complexe qui se joue entre identité et altérité et qui, à maints égards, définit le style de Rossetti. L’étude des voix qui se font entendre dans son oeuvre poétique, qu’elles soient intertextuelles ou fictionnelles, révèle comment Rossetti parvient, par un usage unique de la répétition, à créer une voix harmonieuse et intemporelle à partir de la diversité et de la contradiction. Mais malgré une première impression de régularité, le principe répétitif est une source de redéfinition permanente qui nie la notion d’origine ou de version définitive. La re-présentation, la différance, et les réécritures incessantes offrent au lecteur un texte qui lui échappe sans cesse. Ce refus de la finitude pointe vers une autre ambition, celle d’atteindre un au-delà non plus religieux — nombre de ses poèmes expriment le désir de ne faire qu’un avec le divin — mais poétique : à travers la relation intime entre Dieu, le poète, et le texte ; par la manipulation de la forme, que le traitement du sonnet illustre ; et enfin grâce à un usage renouvelé des mots. Anglaise aux origines italiennes, Rossetti introduit au sein de la voix poétique un bilinguisme source d’interactions qui aboutissent à une langue hybride et à un rapport aux mots débarrassé de tout automatisme pour acquérir une expressivité nouvelle. / The purpose of this work, which is dedicated to Christina Rossetti’s poetry, is to step away from the biographical bias which has been the norm in the criticism about Christina Rossetti since her death in 1894. This study, based on the close analysis of the prosodic and formal choices, shows that the poetical voice is above all a construction. Finding the mirror within the text reveals important elements to understand the complex relationship between identity and alterity which, in many ways, defines Rossetti’s style. The examination of the voices that can be heard within her poems, may they be intertextual or fictional, shows how Rossetti manages to create a harmonious and timeless voice out of what strikes as diverse and contradictory. However, despite its apparent regularity, the work, through repetition, undergoes a constant self-redefinition negating the notion of origin or definite version: re-presentation, différance, and perpetual re-writing give the reader a text that keeps eluding him/her. This refusal of finitude hints at another ambition, that of reaching a “beyondˮ which is no longer religious — many of her poems express a wish to make one with the divine — but poetical: through an intimate relationship between God, the poet and the text; through the manipulation of the form, which Rossetti’s treatment of the sonnet examplifies; and finally through the poet’s renewed use of words. As an English poet with Italian origins, Rossetti inserts her bilingualism within the poetical voice and thereby creates interactions that result in a hybrid language and a relationship to words freed from habit and automatic reflex to reach enhanced expressivity.
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Préraphaélisme et symbolisme: discours critique et création littéraire en France et en Belgique (1880-1900)

Brogniez, Laurence January 1998 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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