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George Flett, Native Presbyterian missionary, old philosopher/rev'd gentlemanBlock, Alvina January 1998 (has links) (PDF)
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Les presbytériens à Québec, de 1760 à 1890Rioux, Georges 25 April 2018 (has links)
Le but de notre étude consistait essentiellement à faire connaître les apports du groupe presbytérien à la vie socio-professionnelle de la ville de Québec au XIX siècle, à partir des archives paroissiales de ce groupe religieux. Pour comprendre et expliquer ces apports, il fallait d'abord étudier les bases religieuses et les origines ethniques et sociales du presbytérianisme européen. Notre étude a montré que la pluralité suscitée par la réforme écossaise s'est retrouvé présente dans toute sa diversité religieuse, ethnique, et socio-professionnelle parmi les presbytériens québécois. La diversité des métiers et des professions du groupe étudié s'est ainsi manifesté de trois façons. D'abord, l'héritage des presbytériens a été mis à contribution par leur expérience et leur compétence dans l'artisanat, la construction navale et le commerce du bois, puis dans l'imprimerie, la médecine et l'éducation. Ensuite, leur capacité â utiliser les institutions britanniques a contribué â développer les secteurs du génie militaire, des institutions financières et du commerce d'importation et d'exportation dans le marché britannique. Enfin, les presbytériens ont eux-mêmes créé des entreprises, des associations et des écoles pour suppléer aux carences de la société québécoise de l'époque. Une analyse de la structure économique et sociale de la ville de Québec au XIX siècle montre en effet que les presbytériens ont compté d'ans leurs rangs plusieurs des principaux bâtisseurs de la ville de Québec durant cette période. Qu'il suffise pour illustrer cette affirmation de nommer les principaux chefs de file presbytériens dans les grands secteurs d'activité de Québec â cette époque: on retrouve ainsi James G» Hanna (1764-1808) dans l'artisanat, James Thompson (1758-1830) dans le génie militaire, John Neilson (1790-1862) dans l'imprimerie, la presse écrite et dans la politique canadienne, Daniel Wilkie (1803-I851 dans l'éducation, George Black (?-l854) dans-la construction navale, James Gibb (1814-1858) dans le commerce d'importation et d'exportation, les banques et les moyens de transport, le Dr. Joseph Morrin (1796-1861) dans la médecine et la politique municipale et Archibald Campbell (né à Québec en 1790-1862) dans le notariat. Pour importante qu'ait été l'activité de ces grands hommes â Québec, le nombre de presbytériens qui figurent dans la haute société québécoise ne représente toutefois que 6.7 pourcent de toute la population presbytérienne de Québec pendant les 130 ans que couvre notre étude. Cela paraît tout de même remarquable, étant donné que le groupe presbytérien n'a jamais représenté plus de k. î pourcent de la population totale de la ville de Québec selon les chiffres connus, soit le chiffre maximum de 2 112 presbytériens québécois en 1861. La proportion des ouvriers spécialisés, des artisans autonomes, et assimilés étonne encore plus par son importance puisqu'elle représente 43.1 pourcent des presbytériens de la période. Encore là, c'est la diversité des métiers et des professions recensés qui fait la force du groupe étudié. La signification d'une telle stratification socio-professionnelle est bien illustrée par l'équilibre social qui se reflète à travers l'action des institutions presbytériennes telles l'Eglise et la Saint Andrews Society. En effet, celles-ci se chargent de venir, en aide de diverses façons à l’autre 50 pourcent des presbytériens qui sont sans métier ou sans spécialité professionnelle. C’est à ce trait que nous voyons l'influence de la société écossaise d'ancien régime car il n'y avait pas dans celle-ci de tension entre l'aristocratie et la bourgeoisie ni entre les ruraux et les citadins, tel que constaté à Québec. Nous pouvons donc définir le groupe presbytérien de Québec comme une communauté pluraliste dans sa base religieuse, qui se diversifie dans sa structure socio-professionnelle, qui s'enracine par ses institutions dans la société québécoise et qui garde ses liens avec l'extérieur. De plus, le leadership de certains presbytériens de Québec dans le développement des moyens de transport et de communication ainsi que dans la promotion des sciences et de l'éducation montre le caractère avant-gardiste du groupe ainsi que le supposait notre hypothèse de départ. Bien qu'elle visait à préparer le terrain pour une étude de mentalité, notre étude est demeurée sans réponse sur la question de l'influence de la religion du la mentalité de groupe presbytérien, puisqu'il fallait d'abord connaître les conditions matérielles, économiques et sociales du groupe avant d'entreprendre une telle étude. Nous formulons le souhait que notre travail donne le goût à d'autres jeunes historiens d'entreprendre ce type d'étude. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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