Cette thèse aborde l’écologie et l’évolution des relations qu’entretiennent les orchidées du genre Ophrys avec leurs pollinisateurs. L’approche comparative et la combinaison (i) d’analyses chimiques de phéromones sexuelles et de parfums floraux, (ii) d’analyses génétiques avec des outils moléculaires, et (ii) de tests de comportement réalisés sur les insectes in situ nous ont permis d’éclairer certains aspects méconnus de ces interactions inter-spécifiques. La pollinisation des orchidées du genre Ophrys est assurée par des mâles d'abeilles ou de guêpes solitaires qui opèrent une tentative d’accouplement (pseudocopulation) sur le labelle des fleurs. L'attraction des pollinisateurs est généralement hautement spécifique, régie par un mimétisme des signaux (chimiques, visuels, tactiles) des femelles des espèces d'insectes concernés. Malgré cette spécificité, des hybrides se forment occasionnellement en conditions naturelles, témoignant de la perméabilité partielle des barrières d'isolement reproductif entre espèces. Au cours de ce programme de recherche, nous avons entrepris l’étude des interactions Ophryspollinisateurs en mettant l’accent sur trois aspects spécifiques, à savoir (i) la sélection des caractères floraux par les pollinisateurs, (ii) l'isolement reproductif entre espèces d'Ophrys sympatriques, et enfin (iii) l'évolution des caractères floraux au sein d'un complexe d'espèces-soeurs d'Ophrys associées à différents pollinisateurs. Les principaux résultats de ce travail sont repris ci-dessous, ponctués de références aux articles qui rassemblent l’intégralité des études réalisées.

Adaptation to changing social conditions is important for many social animals. Here, the effects of social experience on the behavior and neurophysiology of the red swamp crayfish, Procambarus clarkii, were studied. Evidence is presented that shows juvenile crayfish interact and form social order, and their behavior patterns shift in accordance to social status. Dominant animals maintain a high level of aggressive behavior, while subordinates shift their behavior pattern from aggressive to submissive behavior. Adult male crayfish show similar behavior pattern during dominance formation. However, this work demonstrates that male crayfish adopt a unique strategy to signify the formation of a social order expressed in the form of pseudocopulation. Pseudocopulation between male crayfish signifies the acceptance of the social status and leads to the reduction of aggression of dominants and enhances the survival of subordinate animals. I investigated the long-term effects of social status on the behavioral and physiological responses of crayfish to unexpected sensory touch. I discovered that animals of different social experience display different orienting responses that correlate with in vivo electromyographic recordings from the legs’ depressor muscle. The status-dependent response patterns observed in vivo are retained in a reduced, in vitro, preparation that lacks descending input from the brain. The role of serotonin (5-HT) was investigated in mediating the motor output patterns of the depressor nerve. Putative serotonergic innervations of the depressor nerve were identified that originate from serotonergic neurons located in the first abdominal ganglion. Selective stimulation of the ipsilateral 5-HT neuron enhances the response of the depressor nerve to sensory stimulation. Application of 5-HT modestly increased the tonic firing activity of the depressor nerve in social isolates and subordinates but significantly decreased the activity in dominants. This work illustrates that the formation of a dominance relationship significantly and immediately alters the behavior of the participants. As the social relationship matures, the social experience that develops affects the underlying neurophysiology that mediates the behavior. It will be of great interest in future studies to identify not only the effects rather the mechanisms of how social experience induces physiological changes.

Cette thèse aborde l’écologie et l’évolution des relations qu’entretiennent les orchidées du genre Ophrys avec leurs pollinisateurs. L’approche comparative et la combinaison (i)<p>d’analyses chimiques de phéromones sexuelles et de parfums floraux, (ii) d’analyses génétiques avec des outils moléculaires, et (ii) de tests de comportement réalisés sur les insectes in situ nous ont permis d’éclairer certains aspects méconnus de ces interactions inter-spécifiques. La pollinisation des orchidées du genre Ophrys est assurée par des mâles d'abeilles ou de guêpes solitaires qui opèrent une tentative d’accouplement (pseudocopulation) sur le labelle des fleurs. L'attraction des pollinisateurs est généralement hautement spécifique, régie par un mimétisme des signaux (chimiques, visuels, tactiles) des femelles des espèces d'insectes concernés. Malgré cette spécificité, des hybrides se forment occasionnellement en conditions naturelles, témoignant de la perméabilité partielle des barrières d'isolement reproductif entre espèces. Au cours de<p>ce programme de recherche, nous avons entrepris l’étude des interactions Ophryspollinisateurs en mettant l’accent sur trois aspects spécifiques, à savoir (i) la sélection des caractères floraux par les pollinisateurs, (ii) l'isolement reproductif entre espèces d'Ophrys sympatriques, et enfin (iii) l'évolution des caractères floraux au sein d'un complexe d'espèces-soeurs d'Ophrys associées à différents pollinisateurs. Les principaux<p>résultats de ce travail sont repris ci-dessous, ponctués de références aux articles qui rassemblent l’intégralité des études réalisées. / Doctorat en Sciences / info:eu-repo/semantics/nonPublished