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Effets de litières sur l'offre en azote d'origine organique dans des systèmes de culture de maïs à couvertures végétales Etude de cas dans la zone à forêt semi-décidue de Côte d'IvoireAutfray, Patrice 13 December 2002 (has links) (PDF)
Un dispositif agronomique pérennisé entre 1995 et 1999 avec des systèmes de culture de maïs à couvertures végétales a été installé dans la zone écologique à forêt semi-décidue de Côte d'Ivoire. L'offre en N d'origine organique est étudiée dans le cadre de systèmes de culture de maïs, avec une durée de jachère de 6 mois (SC6MJ) et 18 mois (SC18MJ). Les jachères sont occupées soit par Chromolaena odorata (subspontanée), soit par Pueraria phaseoloides (introduite). Ces quatre systèmes sont comparés à deux témoins, un sans Chromolaena pour les SC6MJ et un avec brûlis de Chromolaena pour les SC18MJ. Les systèmes à couvertures végétales sont gérés en couvertures vivantes avec des herbicides et leur pérennité est assurée par une reprise de croissance des espèces avant la récolte de la céréale. Les systèmes à SC6MJ bénéficient d'une fertilisation modérée en phosphore. L'étude réalisée pose comme hypothèses de départ que (i) les déterminants de l'offre à court terme (cycle cultural) et à moyen terme (effets cumulés) dépendront principalement des quantités et de la qualité des litières de surface d'origine des jachères (ii) ces effets se concentreront à la surface du sol. Le potentiel de minéralisation des litières au laboratoire est corrélé avec leur rapport C/N, plus faible pour Pueraria (C/N entre 20 à 23) que pour Chromolaena (C/N entre 25 à 43). En 1998 la vitesse de disparition des litières suivie avec des " sacs de décomposition " est beaucoup plus rapide qu'en 1999 en relation au début du cycle de décomposition avec le régime pluviométrique. Les deux années la quantité de litières présentes après la coupe détermine le taux de décomposition à moyen terme des litières. Ces dynamiques, modélisées sur deux années, permettent de distinguer un compartiment de litières à disparition rapide et un compartiment à disparition lente. La comparaison des pertes en C dans des " sacs de décomposition " à maille différente montre que l'activité de la mésofaune et de la macrofaune du sol pourrait être responsable de la disparition de 50 % des litières au début du processus de décomposition et de 35% à la fin du processus de décomposition. Leur action de fragmentation et d'incorporation au sol des litières (meules des termites champignonnistes situées à la surface du sol) permet une disparition comparativement plus rapide des litières de Chromolaena que celles de Pueraria. L'application des modèles aux données obtenues sur les mobilisations en N des jachères en relation avec les besoins de la culture en N indique (i) un risque " d'asynchronie " en début de cycle (ii) une offre insuffisante en fin de cycle pour les SC6MJ (iii) peu de différenciation entre l'offre de Chromolaena et celle de Pueraria. L'offre en N in situ du sol en surface (0-10 cm) en 1998 et 1999, estimée pendant des périodes de 90 jours durant le cycle du maïs par des mesures et des incubations de sol, est corrélée pour les SC6MJ avec les mobilisations en N du maïs dans les parties aériennes. C'est le traitement avec Pueraria qui les deux années satisfait le mieux les besoins en N de la culture et cette offre est comparable à celle des SC18MJ. L'offre en N varie peu selon les traitements des SC18MJ. Le régime pluviométrique intervient (i) à une échelle pluriannuelle, en déterminant, l'intensité du pic de minéralisation en N minéral du sol et les accumulations en N dans les parties aériennes des jachères (ii) à l'échelle de la campagne en interaction avec les litières en surface et l'activité des systèmes racinaires des couvertures végétales. La litière de Pueraria semble mieux conserver l'humidité du sol et le système racinaire de Chromolaena mobiliser de plus fortes quantités d'eau. En situations hydriques limitantes, la minéralisation nette est corrélée aux humidités de sol. Les litières semblent être à l'origine en 1998 de l'augmentation de la biomasse microbienne du sol en surface créant ainsi une source potentielle d'immobilisation temporaire de N. En 1998 l'offre en N estimée par minéralisation nette indique une meilleure synchronie avec les besoins de la culture malgré une pluviométrie plus abondante en début de cycle par rapport en 1999. Une étude utilisant l'abondance naturelle 15N permet d'estimer que la litière de Pueraria peut contribuer fortement à la nutrition azotée de la culture, de 30 à 41% en 1998 et de 64 à 87% en 1999 dans le cadre du système de culture à jachère de 6 mois. Les différenciations sur les matières organiques du sol (MOS) indiquent un début d'effet sur les stocks évalués sur 0-10 cm en moyenne à 2.34 t ha-1 N pour les SC6MJ et en moyenne à 2.83 t ha-1 N pour les SC18MJ. Pour les SC6MJ la différence obtenue entre les apports et les pertes sur quatre années suggère que Chromolaena conserve mieux les stocks en C et N que Pueraria. La comparaison avec une jachère forestière située hors dispositif indique que la disponibilité en matériaux facilement minéralisables dans nos agrosystèmes est (i) réduite en fin de saison des pluies (ii) diminuée par la pratique du brûlis (iii) peu augmentée par la pratique de la jachère. Les études sur des incubations de longue durée (106 et 85 jours) montrent des effets significatifs sur les modélisations faites par ajustement aux points expérimentaux sur les cinétiques de respiration et de minéralisation nette cumulées (exprimées en proportion par rapport au C et N total du sol). Elles permettent d'identifier d'importants facteurs de différenciation au niveau du compartiment des MOS à taux de renouvellement élevé. Pour les SC6JM ce compartiment représente une part plus importante avec Pueraria, certainement en relation directe avec des apports cumulés de plus grande qualité biochimique (rapport lignine / N). La durée de la jachère n'améliore pas la disponibilité en N facilement minéralisable indiquant ainsi un blocage de C et N au niveau du sol de nature physique et/ou biochimique.
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Valor nutritivo da leguminosa Pueraria phaseoloides (Roxb.) Benth como alternativa na suplementação alimentar de ruminantes na Amazônia OrientalMONTEIRO, Edwana Mara Moreira 07 December 2007 (has links)
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Previous issue date: 2007 / CAPES - Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior / Este trabalho foi realizado na Unidade de Pesquisa Animal “Senador Álvaro
Adolpho” na Embrapa Amazônia Oriental, em Belém, Pará, para avaliar o efeito de
quatro níveis de substituição (25%, 50%, 75% e 100%) da leguminosa Pueraria
phaseoloides (Roxb.) Benth, no consumo voluntário e digestibilidade aparente da
matéria seca (MS), proteína bruta (PB), energia bruta (EB), fibra em detergente
neutro (FDN) e fibra em detergente ácido (FDA). O experimento foi de 14 dias de
adaptação e sete dias de período experimental, utilizando-se dezesseis ovinos da
raça Santa Inês, de dez meses de idade e média de 28 (± 2,44) kg de peso vivo, em
delineamento inteiramente casualizado, com quatro tratamentos e quatro repetições.
A substituição do quicuio-da-amazônia pela puerária na dieta influenciou o consumo
voluntário e a digestibilidade aparente de todos os nutrientes, sendo descrito por
função quadrática. Constatou-se um aumento quadrático nos consumos aparentes
da FDN e FDA, contudo, com aumento do nível de leguminosa na dieta, foram
observadas diminuições significativas nos teor de FDN quando foi fornecido o nível
de 75%. A utilização da leguminosa Pueraria phaseoloides, proporciona maior
disponibilidade de matéria seca na forragem e elevação do valor nutritivo,
principalmente, proteína na dieta, promovendo aumento da produtividade animal.
Níveis de substituição de P. phaseoloides, em torno de 100%, possibilitam maior
consumo da matéria seca, matéria orgânica, PB e EB, enquanto que, o nível de 75%
permite maior consumo das frações fibrosas. / This work was realized in the Animal Research Unit "Senator Alvaro Adolpho" in the
Embrapa Eastern Amazon, in Belem, Para State, to evaluate the effect of four levels
of substitution (25%, 50%, 75% and 100%) of the Pueraria phaseoloides (Roxb.)
Benth leguminous, in the voluntary consumption and apparent digestibility of the dry
substance (MS), crude protein (PB), crude energy (EB), detergent neutral fiber (FDN)
and acid detergent fiber (FDA). The experiment was of 14 days of adaptation and
seven days of experimental period, using sixteen sheep’s, of ten months and 28 (±
2,44) average of kg, in a completely randomized experimental design, with four
treatments and four repetitions. The data had been analyzed by software SAS. The
substitution of the quicuio-da-Amazônia for the pueraria in the diet influenced the
voluntary consumption and the apparent digestibility of all the nutrients, being
described for quadratic function. A quadratic increase in the apparent consumptions
of the FDN was evidenced and FDA, however, with increase of the level of
leguminous in the diet, had been observed significant reductions in the FDN text
when the 75% level was supplied. The use of the Pueraria phaseoloides leguminous,
provides to greater availability of dry substance in the fodder plant and rise of the
nutritional value, mainly, protein in the diet, promoting increase of the animal
productivity. Levels of substitution of P. Phaseoloides, around 100%, make possible
greater consumption of the dry substance, organic substance, PB and EB, while that,
the 75% level allows to greater consumption of the fibroses fractions.
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Milho orgânico em consórcio com adubos verdes perenes : produtividade, nutrição e supressão de plantas espontâneasArantes, Ana Carolina Costa 07 June 2016 (has links)
Submitted by Alison Vanceto (alison-vanceto@hotmail.com) on 2017-01-23T10:47:55Z
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Previous issue date: 2016-06-07 / Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior (CAPES) / Maize can be intercropped with green manures, which in addition to performing the
coverage and soil protection, the weeds control, also cycle nutrients and perform
nitrogen biological fixation. This study aimed at evaluating the growth, yield of grains
and straw, the content of macronutrients of maize and the weeds control in
intercropping with perennial green manures sown at two different maize growth
stages. The experiment was conducted in the agricultural year of 2014/2015, at
UFSCar/Araras-SP, in randomized complete blocks in factorial scheme 3 x 2 + 1 with
4 repetitions. The factors were: 3 species of green manures (calopogonio
(Calopogonium mucunoides Desv.); kudzu (Pueraria phaseoloides (Roxb) Benth.)
and perennial soybean (Neonotonia wightii (Wight & Arn) Lackey.) and two green
manures sowing times (sowing at the V4 - four expanded leaves and VT – bolting of
maize). And a control treatment, maize monoculture. The evaluations were: in the
R1/R2 of maize stage - milky/doughy grain (height (ALT); diameter (DIA); specific leaf
area (AFE); leaf area index (IAF); stalk dry matter (MSC), leaves (MSF) and total
(MST) of maize; Falker chlorophyll index (ICF); number of leaves above the upper
ear (FAS)); in the R5 of maize stage – chalky grain (dry mass of green manure
(MSA); total dry mass maize intercropping/green manure (MSTC); percentage of land
cover (PC) and dry mass of weeds (MSE)); in the R6 – maize harvest (final plant
stand (EST); prolificacy (PROL); number of rows per ear (NFE); number of kernels
per row (NGF); yield of grain (PROD); weight of 100 grains (P100) and content of
macronutrients of maize). It was found higher production of EF with the sowing of
green manures in the V4 stage (69,814 plants ha-1), being the intercropping
maize/calopogonio with higher values of MSA and PC, with 1002.00 kg ha-1 and
35.63%, respectively. The highest P100 occurred in the VT (32.89 g). There was not
difference for the other variables. The PROD was 9.04 t ha-1 and 7.0 t ha-1 of MSTC.
The smallest leaf N content was observed in the intercropping with calopogonio in V4
(22.75 g kg-1). The Ca had smallest levels for the perennial soybean in the VT and
kudzu in the V4. The smallest Mg content was in intercropping with the soybean
perennial in the VT, in the P was in the intercropping with calopogonio and S, when
the sowing of the green manures occurred in V4 of maize. For K, there was not
statistical difference. The MSTC production was not affected by green manures, with
maize straw production in monoculture and in the intercropping systems exceeding
the minimum amount recommended for ground cover (6.0 t ha-1). The green manures
negatively affect the content of P, K, Ca, Mg and S in maize and calopogonio sown in
the VT, the kudzu and the soybean perennial sowing in the V4 and VT, contributed to
provide N to maize. / O milho pode ser consorciado com adubos verdes perenes, que além de realizarem
a cobertura e proteção do solo, o controle de espontâneas, ciclam nutrientes e
realizam a fixação biológica de nitrogênio. Objetivou-se com este trabalho avaliar o
crescimento, a produtividade de grãos e de palhada, o teor de macronutrientes do
milho e a supressão das plantas espontâneas em cultivo consorciado com adubos
verdes perenes semeados em duas épocas distintas de desenvolvimento do milho.
O experimento foi realizado na safra de 2014/2015, na UFSCar/Araras-SP, em
blocos casualizados no esquema fatorial 3 x 2 + 1 com 4 repetições. Os fatores
foram: 3 espécies de adubos verdes perenes (calopogônio (Calopogonium
mucunoides Desv.); puerária (Pueraria phaseoloides (Roxb) Benth.) e soja-perene
(Neonotonia wightii (Wight & Arn.) Lackey) e 2 épocas de semeadura (semeadura no
V4 – quatro folhas expandidas e VT – pendoamento do milho). E a testemunha, o
milho solteiro. Avaliaram-se: no estádio R1/R2 do milho - grão leitoso (altura (ALT),
diâmetro (DIA), área foliar específica (AFE), índice de área foliar (IAF), massa de
matéria seca do colmo (MSC), folhas (MSF) e total (MST) do milho, índice de
clorofila Falker (ICF) e nº de folhas acima da espiga superior (FAE)); no estádio R5
do milho – grão farináceo (massa de matéria seca dos adubos verdes (MSA), massa
de matéria seca total do consórcio milho/adubos verdes (MSTC), porcentagem de
cobertura do solo (PC) e massa de matéria seca das plantas espontâneas (MSE));
no estádio R6 – colheita do milho (estande final de plantas de milho (EF),
prolificidade (PROL), número de fileiras por espiga (NFE), número de grãos por
fileira (NGF), produtividade de grãos (PROD), peso médio de 100 grãos (P100) e o
teor de macronutrientes no milho). Foi encontrado maior EF com a semeadura dos
adubos verdes no V4 (69.814 plantas ha-1), sendo o consórcio milho/calopogônio
com maiores valores de MSA e PC, com 1002,0 kg ha-1 e 35,63%, respectivamente.
O maior P100 ocorreu no VT (32,89 g). Não houve diferença para as outras
variáveis. A PROD foi de 9,04 t ha-1 e 7,0 t ha-1 de MSTC. O menor teor de N foliar
do milho foi observado no consórcio com calopogônio no V4 (22,75 g kg-1). O Ca
teve menores teores para a soja perene no VT e a puerária no V4. O menor teor de
Mg foi no consórcio com a soja perene semeada no VT, de P foi no consórcio com
calopogônio e de S, ocorreu quando a semeadura dos adubos verdes ocorreu no V4
do milho. Para o K, não houve diferença estatística. A produção de MSTC não foi
influenciada pelos adubos verdes, com a produção de palha do milho em cultivo
solteiro e nos sistemas consorciados superior a quantidade mínima recomendada
para cobertura do solo (6,0 t ha-1). Os adubos verdes afetaram de forma negativa o
teores foliares de P, K, Ca, Mg e S do milho e o calopogônio semeado no VT, a
puerária e a soja perene semeados no V4 e VT, contribuíram para o incremento de
N ao milho.
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