1 |
Étude de l'effet d'un antagoniste se liant au récepteur à la PTHRP (PTH1R) sur les niveaux d'expression d'ARNm de protéines intervenant dans le transport de calcium via le placenta humainRiols, Mathilde January 2008 (has links) (PDF)
Durant la grossesse, 30 g de calcium de la mère vers le foetus sont transférés à travers
le placenta à raison de 140 mg/Kg/jour pendant le troisième trimestre. Cet apport calcique est primordial au bon développement du foetus notamment dans la formation de ses os et ses dents. De plus, le calcium passant au travers du placenta provient à la fois de la diète maternelle et de la résorption des os maternels afin de subvenir convenablement aux besoins foetaux. Il est donc essentiel que la consommation de calcium par la mère soit suffisante, qu'il y ait une bonne efficacité du transport transplacentaire et que le foetus présente une bonne aptitude à fixer cet ion. Il existe des protéines permettant le transport de calcium comme les canaux TRPV faisant passer le calcium de la circulation maternelle vers le cytoplasme des syncytiotrophoblastes, les CaBPs responsables du transport de calcium dans le cytoplasme, ainsi que la pompe PMCA assurant le transfert du calcium des syncytiotrophoblastes vers la circulation foetale contre le gradient de calcium, aidées potentiellement par l'échangeur Na+/Ca2+. Le but de cette étude est de caractériser la régulation de l'expression de ces protéines responsables du transfert calcique dans le placenta en fonction de la présence ou non de l'action des hormones PTH et PTHrP via le récepteur PTH1R. En effet, ces deux hormones favoriseraient l'expression des protéines à caractère calcium en se liant au récepteur PTH1R. La lignée de cellules de carcinome humain (JEG-3) est traitée ou non avec l'antagoniste aux deux récepteurs PTH (7-34). Les cellules sont traitées pendant 4 jours, et les ARNm sont extraits après 2 et 4 jours de traitement. L'expression des différentes protéines à calcium est quantifiée par PCR en temps réel. On s'attendrait à une diminution de l'expression de celles-ci en absence de signalisation via le récepteur PTH1R puisque PTHrP est un facteur connu pour maintenir le gradient calcique allant de la circulation maternelle à foetale, et que sa concentration dans la circulation augmente fortement au moment où le transport de calcium est à son maximum; et la PTH est également connu pour être un facteur hypercalcémiant. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Placenta, Calcium, Transport, PTH, PTHrP, PTH1R.
|
2 |
Protéines reliées au récepteur au glucagon : comparaison des cinétiques lors du jeûne et de l'exerciceFoucher, Dominic 11 1900 (has links) (PDF)
Les travaux de Melançon (Melançon 2005) ont montré que le récepteur au glucagon (RG) peut être modulé rapidement par 180 minutes d'exercice ou 24 heures de jeûne. Cette modulation provient en partie de la hausse de la densité des récepteurs au glucagon membranaire. Plus récemment, les travaux de Merlen (Merlen, Fabrega et al., 2006) ont montré l'endocytose du récepteur au glucagon suite à un bolus de glucagon. Le présent projet vise à établir une cinétique de protéines reliées à la signalisation et à l'internalisation du RG. Spécifiquement, nous avons effectué une cinétique sur 24 heures suivant un exercice intense et un jeûne prolongé pour analyser par immunobuvardage l'AMPK, la LKB1, la GRK, la PKC et la β-arrestine. Des rats mâles Sprague-Dawley ont été aléatoirement assignés à des groupes contrôle, d'exercice (90 min et 180 min d'exercice, 180 min + 1 h, + 3 h, + 12 h et + 24 h de récupération au repos post-exercice) ou de jeûne (6 h, 12 h et 24 h de jeûne, 24 h jeûne + 6 h, + 12 h et
+ 24 h de récupération nourrie post-jeûne). Aucun changement statistiquement significatif n'est observé au niveau de la glycémie. Cependant, les niveaux de glycogène hépatique sont grandement diminués dans les deux cas, 98% de déplétion après 24 heures de jeûne et 74% après 3 heures d'exercice en comparaison à leur groupe contrôle respectif. Une période d'exercice induit, chez des rats sains, une augmentation significative de 244% des récepteurs membranaires au glucagon alors qu'il n'y a aucune variation significative de l'expression des récepteurs totaux. Ces données permettent de formuler l'hypothèse d'un mécanisme de sensibilisation/désensibilisation des récepteurs au glucagon expliquant cette grande mobilité lors de l'exercice. Le mécanisme de sensibilisation apparait en même temps qu'une augmentation des quantités d'AMPK et de GRK de l'ordre de 183 et 158% respectivement. Le mécanisme de désensibilisation en récupération s'opère simultanément avec une augmentation de l'expression de PKC de 207% et une diminution d'AMPK de l'ordre de 60%. Une période de jeûne prolongé induit chez des rats sains une augmentation significative de 165% des récepteurs membranaires au glucagon. Cette augmentation n'est accompagnée d'aucun changement significatif dans l'expression des protéines étudiées ouvrant la voie à la synthèse de l'ARNm pour contribuer à l'augmentation des RG membranaires lors du jeûne.
______________________________________________________________________________
MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Récepteur au glucagon, AMPK, LKB1, GRK, PKC, β-arrestine, jeûne, exercice
|
Page generated in 0.0691 seconds