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Pure water in the city covering the reservoirs on Mount RoyalRoss, Susan M. 04 1900 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal. / La question du pourquoi et du comment l’eau a disparue du paysage urbain est explorée
dans cette étude des réservoirs à ciel ouvert du système d’approvisionnement en eau
potable de la ville de Montréal. Une étude de cas de trois réservoirs, le McTavish (à ciel
ouvert de 1856 à 1948), Côte-des-Neiges (de 1893 à 1938) et Vincent d’Indy (de 1915 à
1964), considère comment la forme et la fonction des réservoirs ont changé, alors
qu’évoluaient les rapports entre facteurs environnementaux, moyens technologiques et
préoccupations sociales dans la ville en croissance. Répondant aux avantages et défis de
la topographie urbaine, ces réservoirs ont été construits sur les flancs du mont Royal. Le
potentiel offert par ces réservoirs d’élargir le noyau de conservation de la montagne est
exploré dans une reconsidération de leur situation dans la ceinture de sites institutionnels
qui circonscrivent le coeur de ce principal paysage naturel et culturel de la ville.
Un virage dans les développements de l’aqueduc, passant des questions quantitatives à
des questions qualitatives, relié à la montée des perspectives de la santé publique et de
l’environnement, était à l’origine du mouvement de couvrir les réservoirs. Toutefois, le
coût élevé de la reconstruction des basins en boîtes de béton armé recouvert de pelouse et
l’absence de règlements exigeant des toits sur les réservoirs, ont mené à des délais de
plusieurs décennies. Par ailleurs, dans la ville en pleine expansion, l’augmentation de la
capacité de stockage d’eau demeurait au moins aussi importante que la garantie de la
qualité de l’eau. L’éthique d’efficacité qui en résulta est traduite dans les paysages des
réservoirs transformés, pour lesquels les fonds et l’aménagement furent négligeables.
Des conséquences imprévues mais cruciales de cette transformation sont examinées : la
dissociation de l’approvisionnement d’eau de l’écosystème urbain; la perte de visibilité
de l’aqueduc; la reconnaissance réduite de sa valeur collective; la responsabilité ambiguë
de ces espaces ouverts et, comme conséquence, un manque d’entretien; la dissimulation
de l’aqueduc et d’autres fonctions techniques dans le paysage de la montagne et le
manque d’intégration des réservoirs dans les plans de conservation de la montagne. / The questions of how and why water has disappeared in the urban landscape are explored
in this study of the uncovered reservoirs of the Montreal water supply system that were
destined to be covered. A case study of three reservoirs, the McTavish (open from 1856
to 1948), the Côte-des-Neiges (from 1893 to 1938), and the Vincent d’Indy (from 1915
to 1964), considers how the form and function of these reservoirs changed, as the
relationship between environmental factors, technological means and social concerns
evolved in the developing city. In response to advantages and challenges of the city’s
topography, the reservoirs were built on the flanks of Mount Royal. The potential the
reservoirs offer to expand the mountain’s conservation core is explored in a
reconsideration of their situation within a belt of institutional properties that delimit the
heart of this principal natural and cultural landscape of the city.
A shift in the focus of water supply development from quantitative to qualitative
concerns, related to the rise of both public health and environmental perspectives, was a
principal incentive to covering water supply reservoirs. Nevertheless, the expense of
rebuilding the basins as reinforced concrete boxes covered in earth and sod, and the lack
of regulations requiring covers on all reservoirs, lead to the process being delayed for
decades. Furthermore, the city was in full expansion throughout this period, so that the
pressure to increase the capacity of water storage rivalled that of guaranteeing water
quality. The resulting focus on efficiency is embodied in the landscapes of the
transformed reservoirs, in which little funds or planning resources were invested.
Certain unplanned but critical consequences of this transformation are examined: the
disassociation of water supply from the urban ecosystem; the loss of visibility of the
waterworks; the decreased recognition of their collective value; the confusion about
responsibility for these open spaces and a related lack of upkeep; the concealment of
water supply and other technological functions in the mountain landscape; and the lack of
integration of the reservoir sites in plans for the mountain’s conservation.
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