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Les unités briançonnaises de la bordure orientale du massif de la Vanoise méridionnale (Savoie) - Evolution sédimentaire et structurale

Landes, Bruno 03 March 1988 (has links) (PDF)
L'étude stratigraphique et structurale à permis de distinguer sur la transversale étudiée: A) 5 unités superposées 1) Une unité de socle inférieure, qui constitue la véritable ossature du massif de Vanoise méridionale et ne montre jamais de couverture post-paléozoique. 2) Une unité de socle supérieure, où le socle montre les mêmes caractères pétrographiques que le socle sous-jacent, sur lequel il repose tectoniquement, selon un grand accident cisaillant précoce (PLATT et LISTER,1985 a/b) jalonné par des quartzites phylliteux permotriasiques. Cette unité supporte une couverture adhérente jurassique et des écailles de séries bréchiques de type Ambin. Malgré le caractère dilacéré de ces dernières et en raison de la convergence de leurs faciès, on propose de voir dans ces séries de type Ambin la couverture autochtone de l'unité de socle supérieure , décollée de son substratum anté -triasique lors des premières compressions alpines. Cette unité de socle supérieure et sa couverture bréchique représenteraient un secteur de bordure du fossé de la Grande Motte, secteur dont la position reste difficile à définir. 3) Une unité de type Grande Motte , qui repose tectoniquement soit directement sur le socle, soit sur sa couverture bréchique écaillée . Cette unité affleure surtout à l'Est du Doron de Termignon (Pierre Brune , Lanserlia , Coëtet, Chavière ) mais on en retrouve peut-être des lambeaux dans la fenêtre de Lanslevillard, dont la série triasique pourrait représenter une partie de la semelle de la nappe de la Grande Motte, resté à la traine lors des premiers charriages. 4) Les écailles de la Rocheure, qui montrent la superposition tectonique de deux séries bréchiques que leurs caractères sédimentaires apparentent aux séries type Plan de Nettes pour l'une et Chevril pour l'autre. Cet ensemble chevauche le Lias type Grande Motte des Rochers de Pierre Brune, témoignant ainsi du caractère intrabriançonnais du fossé de la Grande Motte. 5) La nappe des Schistes lustrés, avec sa semelle évaporitique (nappe des gypses), qui coiffe l'édifice des nappes précédentes. B) 3 phases de déformations synschisteuses, suivies d'une phase de bombement et de fracturation tardive du massif . D1 C'est la phase de mise de place des nappes, accompagnée de la formation de plis couchés d'axes NE-SW, à vergence ouest, qui redoublent les séries et affectent aussi bien le socle que la couverture . La direction de transport des nappes pendant cette première phase est estimée vers le NW en accord avec les idées de PLATT et LISTER (1985 a/b). D1 intervient sous un faciès métamorphique schiste vert à glaucophane (PLATT et LISTER, 1978/1985 a/b). D2: Elle structure le massif en un vaste pli pennique déversé vers le Nord et intervient dans un régime de déformation non coaxiale. Ce grand pli pennique pourrait se "fermer" dans le massif de la Grande Casse et/ou de la Grande Motte. D3 C'est la classique phase de rétrocharriage des structures, unanimement reconnue dans les Alpes internes . Elle intervient après le pic du métamorphisme schiste vert (BP/BT) et montre deux étapes qui interviennent dans un même continuum de déformation . Ces deux étapes traduisent une variation des incréments de contrainte liée à une augmentation de l'intensité de déformation . Cela se traduit tout d'abord, par la formation de plis déversés vers l'Est ou le Sud-Est, puis par des rétroécaillages vers le Sud ou le Sud -Est, qui tronquent les structures antérieures . D4 : Elle se traduit par un bombement du massif qui se plisse sous forme d'une large voussure, un basculement de la foliation vers l'Est et le jeu de failles tardives qui découpent le massif. Cette dernière phase n'a qu'un rôle mineur par rapport aux trois précédentes et n'a pas été étudiée dans ce mémoire.
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Etude Géologique du Massif du Ruitor ( Alpes Franco-italiennes) : évolution structurale d'un socle briançonnais.

Baudin, Thierry 08 July 1987 (has links) (PDF)
Cette étude structurale est fondée sur la cartographie au 1/10 000 du massif du Ruitor qui constitute le socle de la zone houillère briançonnaise (Alpes franco-Italiennes). Ce socle est constitué par une série gréso-pélitique à tendance grauwackeuse très proche de celle du Grand-Saint-Bernard, de Vanoise méridionale et d' Ambin. Dans ces métasédiments, sont tnterstratifiés ou injectés suivant les cas un complexe de roches vertes rubanées de nature tholéitique, une population d'orthogneiss oeillés d'origine anatectique et de rares niveaux kératophyriques. L'ensemble de ces roches a subi avant le carbonifère supérieur (« Houil[er ») une déformatlon et un métamorphisme de faciès amphibolitique puis schiste vert HT ou amphibolite BT bien que la paragenèse des roches acides, stable dans ces faciès, puisse être magmatique. Au Carbonifère supérieur, le Ruitor était sans doute très proche de la bordure orientale du bassin Houiller et soumis à une tectonique distensive qui a permis l'intrusion de filons ovarditiques stéphano-permiens. Pendant l'orogenèse alpine, outre le charriage des Sçhistes lustrés directement sur le socle, la tectonique se décompose en 5 phases majeures qui sont: D1, le pincement des Schistes lustrés, D2,D3 et D4. - D1 s'est déroulée sous des conditions de hautes pressions et a développé une forte structure linéo-planaire F1/L1 à glaucophane-clinozoïte jusqu'ici, uniquement repérable dans le socle. F1 est postérieur à une première génération de glaucophane. L1 est orienté NW-SE. L'âge de D1 par rapport au charriage et au pincement des Schistes lustrés demeure inconnu. Il pourrait être Crétacé sup. ou Eocène. - Le pincement des Schistes lustrés (synclinal d'Avise) entre deux blocs de socle résulte d'un rêtrochevauchement précoce (anté-mésoalpin) montrant un rejet minimum de 8 km. La pincée de Schistes lustrés a une forme en biseau ouvert vers l'Est dont l'axe de fermeture était initialement orienté N-S. Les pincées de Schistes lustrés du Val de Rhèmes et du Valsavaranche pourraient bien avoir une origine analogue. - La déformatlon plicative et cisalliante D2 a affecté l'ensemble des unités du Ruitor (y compris la pincée de Schistes lustrés) et a transposé tous les contacts et foliations antérieures. Le plissement P2, d'échelle plurihectométrique d'axe NNE-SSW et de vergence WNW a développé une structure linéo-planaire très pénétrative F2/L2 (L2 = WNW) qui constitue le débit principal de la roche. D2 s'est déroulée dans un faciès schiste vert, probablement mésoalpin (Eocène-Oligocène). Il est possible que D1 et D2 ne forment qu'une seule et même phase progressive sous des pressions sans cesse décroissantes. - Le plissement P3 ayant pour plan axial une crénulatlon S3, s'inscrit dans la structure d'un grand pli régional. Le Ruitor en forme le flanc supérieur et l'amorce de la charnière. L'axe général de P3 est NE-SW et la vergençe NW, mais certains plis mineurs P3 montrent dans l'Est du massif une orientation WNW. P3 est antérieur aux dernières cristallisations d'albite et serait par conséquent tardi-mésoalpin (Oilgocène inf.), Des structures d'extension (ECC) tardi-D3 indiquent un déplacement de matière vers le WNW et pourrait être associé à un dernier chevauchement majeur repéré dans le Houiller du col du Petit Saint Bernard. Le plissement P4, très tardif, ne forme qu'une vaste ondulation d'axe ESE-WNW à plan axial subvertical. Dans un dernier chapitre, on considère l'hypothèse ou, malgré les apparences, P3 constituerait le flanc Inverse d'un vaste pli de rétrocharriage. L'orientation initiale des structures antérieures serait alors : P2: ENE-WSW et vergence NNW et l'axe de fermeture des Schistes lustrés E-W ; la pincée serait ouverte vers le Nord, ce qui éliminerait l'hypothèse développée dans ce travail, du rétrochevauchement précoce (anté-D2).

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