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Les choix de portefeuille des ménages au cours du cycle de vie / Households’ Investment in Equities over the Life Cycle

Yayi, Adémola Eric 26 November 2015 (has links)
La complexité grandissante des produits financiers proposés aux ménages et les innovations financières récentes ont révélé la vulnérabilité et la difficulté des ménages `à prendre des décisions appropriées. Afin de mieux comprendre leur comportement, cette thèse se concentre sur les choix de portefeuille des ménages au cours de leur cycle de vie. Quatre chapitres ont ´été d´développés dans ce but. Les conseillers en patrimoine suggèrent aux ménages de de s’investir en actifs risqués à l’approche de la retraite. Le chapitre 1 apporte un éclairage sur cette recommandation. Nous montrons que le profil d’investissement fondé sur cette recommandation n’est pas préférable à un profil d’investissement constant en raison de la sensibilité de leur performance aux marchés et période d’investissement. Cela nous a amené à analyser la relation entre les choix financiers et l’inertie de portefeuille dans le chapitre 2. Il ressort que la part d’actifs risqués est sensible à la conjoncture boursière mais essentiellement à la date d’ouverture du contrat. Les ménages maintiennent le plus souvent leur décision d’investissement tout au long de la durée du contrat. En revanche, en cas de fortes variations boursières, ils réajustent leurs portefeuilles. Ils sont plus sensibles aux baisses qu’aux hausses boursières. L’inertie de portefeuille est influencée par l’ˆâge de l’´épargnant et la date d’ouverture du contrat. Nous approfondissons le résultat de l’effet de l’âge sur l’inertie. Le chapitre 3 étudie donc comment varie la part d’actifs risqués avec l’âge. Nous montrons que cette part décline de façon régulière. Enfin le chapitre 4 analyse la participation des ménages au marché financier ainsi que les incidences de l’environnement économique sur les choix de portefeuille. Nous montrons que les facteurs institutionnels encouragent l’investissement dans l’immobilier au détriment des actifs risqués. Les choix de portefeuille des ménages sont aussi influencés par des facteurs d´démographiques et sociaux. / The increasing complexity of financial products offered to households and the recent financial inno-vations have revealed households’ vulnerability and their difficulty in making appropriate decisions. Tounderstand their behaviour, this thesis deals with household portfolio choice over their life cycle. It consistsof four chapters. Professional financial planners often advise savers that the fraction of wealth held in riskyassets should decline with age or the distance to retirement. Chapter 1 sheds light on this recommendation.We show that the investment profile based on this recommendation is not preferable to an investment profilewhose share invested in risky assets remains constant over time, due to the sensitivity of their performance tomarket and investment length. This led us to analyse the relationship between financial decisions and portfolioinertia in Chapter 2. It appears that the risky share is sensitive to market conditions, but mainly at the dateof subscription. Once the initial share has been selected, inertia of portfolio choice is observed as investorsrarely revise their position subsequently. However, in case of large swings in financial markets, portfolio inertiafalls, and even more so when market go down. The propensity to inertia is influenced by savers’ age, the time,and the subscription date of the contract. Chapter 3 examines how household risky share vary with age. Weshow that the share of capital invested in unit-linked funds chosen by the investor declines steadily. Chapter 4analyses household participation in financial markets and the impact of the economic environment on portfoliochoice. We show that institutional factors encourage investment in real estate at the expense of risky assets.In addition to their economic environment, household portfolio choices are influenced by demographic andsocial factors.
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Consommation de cannabis, impulsivité et comportements routiers à risque chez les jeunes conducteurs

Cordelier, Noémie 04 1900 (has links)
Malgré de nombreux efforts de prévention, les jeunes conducteurs sont surreprésentés dans les accidents routiers. Certaines études ont visé à mettre en évidence les facteurs pouvant influencer les jeunes conducteurs à adopter des comportements risqués. La consommation de cannabis et l’impulsivité ont été identifiées comme des facteurs importants. L’objectif de cette thèse vise à mieux comprendre les liens entre la consommation de cannabis et les comportements routiers risqués, tout en tenant compte de l’impulsivité. Pour ce faire, cette thèse se divise en deux articles. Le premier article vise à vérifier si la fréquence de consommation de cannabis prédit la prise de risque des jeunes conducteurs au-delà de l’effet de leur impulsivité. 209 participants âgés de 17 à 25 ans ont rempli des questionnaires sur leurs comportements routiers, leur impulsivité, et leur fréquence de consommation de cannabis. Les résultats montrent que la fréquence de consommation de cannabis prédit la prise de risque des jeunes conducteurs au-delà de l’effet de l’impulsivité. De plus, l’urgence positive est la seule facette de l’impulsivité qui prédit la prise de risque, indépendamment des habitudes de consommation. Plusieurs hypothèses pouvant expliquer ces résultats ont été proposées dont une qui nous semblait particulièrement pertinente : la probabilité de prendre le volant après avoir consommé est plus élevée dans le cas d’une consommation plus fréquente, ainsi l’effet direct de la substance pourrait expliquer les comportements risqués. C’est pourquoi dans notre deuxième étude, nous avons voulu vérifier si la consommation de cannabis était associée aux comportements risqués même lorsque le consommateur n’est pas sous l’effet du cannabis. Comme une consommation fréquente peut être symptomatique d’un trouble d’utilisation du cannabis (TUC), nous avons voulu vérifier son impact sur les comportements risqués. Le deuxième article compare donc un groupe de consommateurs ayant un TUC avec un groupe n’en ayant pas sur des comportements risqués tout en tenant compte de leur impulsivité. Pour ce faire, 76 participants masculins, consommateurs de cannabis, âgés de 18 à 25 ans, ont complété une tâche de simulation de conduite ainsi qu’une tâche stop-signal, s’étant abstenus de 6 consommer du cannabis dans les 12 heures précédant l’expérimentation. Ils ont aussi rempli des questionnaires sur les habitudes de consommation de cannabis, les traits d’impulsivité et la prise de risque. Les consommateurs ayant un TUC ont manifesté plus de comportements risqués dans le simulateur que ceux n’en ayant pas, quel que soit leur niveau d’impulsivité et sans être sous l’effet de la substance. Plusieurs explications ont été proposées : difficulté d’adaptation à la conduite sans l’effet de la substance; présence d’une autre variable confondante que l’impulsivité sous-jacente à la consommation et aux comportements risqués; effet résiduel de la substance, non détecté par la tâche stop-signal, qui influencerait les comportements routiers. En résumé, il ressort de cette thèse que la consommation de cannabis est un facteur contribuant aux comportements risqués des jeunes conducteurs, et ce indépendamment de l’impulsivité. De plus, les consommateurs ne constituent pas un groupe homogène, d’où la pertinence de cibler particulièrement les consommateurs problématiques dans les campagnes de prévention. / Despite many prevention efforts, young drivers are overrepresented in road crashes. Some studies show that cannabis use and impulsivity are significant predictors of risky driving behaviour among young drivers. The aim of this thesis is to better understand the association between cannabis use and risky driving behaviour, while considering the driver’s impulsivity. For this purpose, this thesis is divided into two articles. The first article aims to verify whether the frequency of cannabis use predicts risk-taking over and above the impulsivity traits of young drivers. 209 participants aged between 17 and 25 completed questionnaires on their driving behaviours, impulsivity, and frequency of cannabis use. Results show that the frequency of cannabis use is a significant predictor of risky driving over and above the five impulsivity traits. Furthermore, positive urgency is the only impulsivity trait which predicts risky driving, regardless of the frequency of cannabis use. Several explanations of these results are proposed, including one we found particularly relevant: the probability of driving under the influence is higher with more frequent use, so the substance effects could explain risky driving behaviour. Therefore, in our second study, we wanted to test whether cannabis use was associated with risky driving behaviour even if the user was not driving under the influence. Moreover, since frequent use can be symptomatic of a cannabis use disorder (CUD), we wanted to verify its impact on risky behaviours. The second article, therefore, compares two groups of cannabis users (with or without CUD) on several driving behaviours, while considering their impulsivity. A sample of 76 male participants, cannabis users, aged 18 to 25, completed a driving simulation task and a stop-signal task, abstaining from cannabis use in the 12 hours preceding the experiment. They also completed questionnaires about their cannabis use patterns, impulsivity traits and risk-taking. Results show that users with a CUD displayed more risky behaviours in the simulator than users without a CUD, regardless of their impulsivity level and without being under the effects of the substance. Several explanations have been proposed: difficulty adjusting to driving without the influence of the substance for users with a CUD; presence of a confounding variable different from the impulsivity; or residual effects of cannabis, not detected by the stop-signal task. In summary, this thesis emphasizes that cannabis use is a contributing factor to young drivers’ risky behaviours, regardless of their impulsivity. Moreover, cannabis users are not a homogeneous group, which is why it is important to specifically target problematic users in prevention campaigns.

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