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L’impact de la rébellion de Vida Movahed sur les caricatures de Mana Neyestani : faire résonner la voix de la résistance des femmes.

Ravanshid Shirazi, Sara 06 1900 (has links)
La distinction entre le port du hijab, généralement associé à la visibilité de l’islam, et l’obligation du port du hijab, entraînant l’invisibilité des femmes iraniennes, s’ancre dans la dualité entre le choix individuel lié à la pratique religieuse et l’impératif imposé par le régime politique depuis l’avènement de la République islamique d’Iran en 1979. Ce régime a établi des règles vestimentaires strictes contraignant toutes les femmes, indépendamment de leur origine nationale ou de leur confession religieuse, à revêtir un voile couvrant leur tête et leur cou, dissimulant ainsi leurs cheveux, entraînant d’importantes manifestations. Inspiré par l’acte de désobéissance civile de Vida Movahed en 2017 à Téhéran, qui a donné naissance au mouvement « Les Filles de la Rue de la Révolution », le caricaturiste iranien Mana Neyestani, exilé depuis 2007 et résidant en France depuis 2011 en raison de la répression politique en Iran, a renforcé son soutien. À travers la répétition symbolique de ce geste rébellion dans ses œuvres, Neyestani exprime sa solidarité envers les femmes iraniennes résistant aux contraintes vestimentaires imposées par le régime, amplifiant ainsi leur voix. Ce geste demeure un symbole de la résistance des femmes iraniennes, perdurant jusqu’aux soulèvements depuis le mouvement de 2022 accompagné du slogan « Femme, Vie, Liberté ». Ce mémoire a pour but d’étudier l’impact du geste de Movahed sur le travail de Neyestani, explorant les dimensions médiatiques, historiques, religieuses et politiques de cette interaction. En utilisant le concept foucaldien/butlerien de « subjectivation », l’étude démontre que Movahed, en tant que sujet, n’est pas simplement déterminée par les relations de pouvoir, mais plutôt qu’elle peut s'en affranchir grâce à ce processus. L’agentivité de Movahed face aux contraintes révèle la construction sociale, non seulement liée à la condition des femmes, mais également à l’organisation générale du pouvoir. Son geste fortement symbolique devient ainsi le symbole d’un militantisme performatif au cœur des dynamiques sociopolitiques, constituant une menace pour le système patriarcal en exposant ses mécanismes. Les répétitions de ce geste à plusieurs reprises, tant en Iran que dans le travail de Neyestani, représentent des actes de subversion qui contestent le système et, potentiellement, contribuent à son érosion. Ce mémoire aspire à fournir une réflexion sur la capacité de l’art, en particulier le dessin de presse, à façonner une vision positive du monde et à contribuer à sa réalisation. / The distinction between the wearing of the hijab, commonly associated with the visibility of Islam, and the compulsory wearing of the hijab, resulting in the invisibility of Iranian women, is rooted in the duality between individual choice linked to religious practice and the imperative imposed by the political regime since the establishment of the Islamic Republic of Iran in 1979. This regime has instituted strict dress codes, compelling all women, regardless of their national origin or religious affiliation, to don a veil covering their head and neck, concealing their hair and prompting significant protests. Inspired by Vida Movahed’s act of civil disobedience in 2017 in Tehran, which gave rise to the “Girls of the Revolution Street” movement, Iranian cartoonist Mana Neyestani, living in exile since 2007 due to political repression in Iran, has consolidated his support. Through the symbolic repetition of this gesture in his works, Neyestani expresses solidarity with Iranian women resisting the regime’s dress constraints, thereby amplifying their voices. This gesture remains a symbol of Iranian women’s resistance, persisting through the uprisings taking place since the movement in 2022, accompanied by the slogan “Woman, Life, Freedom”. This master’s thesis aims to study the impact of Movahed’s gesture on Neyestani’s work, exploring its media, historical, religious, and political dimensions. Utilizing the Foucauldian/Butlerian concept of “subjectivation” the study demonstrates that Movahed, as a subject, is not solely determined by power relations but can emancipate herself through this process. Movahed’s agency in the face of constraints reveals the social construction, not only related to the condition of women but also to the overall organization of power. Her highly symbolic gesture becomes a symbol of performative activism at the heart of sociopolitical dynamics, posing a threat to the patriarchal system by exposing its mechanisms. The repeated performance of this gesture, both in Iran and in Neyestani’s work, represents acts of subversion challenging the system and potentially contributing to its erosion. This thesis aspires to provide a reflection on the ability of art, particularly editorial cartoons, to shape a positive vision of the world and contribute to its realization.

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