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Négociation, surveillance et dépossessions : la territorialité ojibwe (1815-1860)Pelletier, Guillaume 04 1900 (has links)
Ce mémoire explore la dépossession territoriale des Ojibweg au profit du gouvernement canadien dans toutes ces dimensions — qu’elles soient économiques, politiques, mais particulièrement culturelles. C’est l’analyse fortement inspirée de la géographie culturelle, trop peu considérée dans le récit traditionnel du colonialisme de peuplement, qui représente le principal thème de ce travail. Le cas exemple retenu est celui des Ojibweg de la Garden River First Nation, entre 1815 et 1860. Par la figure du chef Shingwaukonse, cette communauté entretenait une diplomatie très active avec la Couronne britannique, par l’entremise des représentants de ces colonies canadiennes. Ces traces permettent de voir l’étendue de la dépossession totale que nécessite le colonialisme de peuplement.
Afin d’y arriver, il faut d’abord refaire un récit de la région du Sault-Sainte-Marie dans sa dimension transfrontalière, pour dégager les dynamiques coloniales multiples que subissaient les Ojibweg de la région. Ce narratif commence sur une échelle régionale vaste propre à l’Empire britannique, avant de s’arrêter sur la vision identitaire de ce groupe, nouvellement dépossédé. / This thesis explores the territorial dispossession of the Ojibway people by the Canadian government in all its dimensions – be it economical, political but especially cultural. The analysis, greatly indebted to cultural geography, aspect too often poorly considered in the traditional narratives of settler colonialism, is the principal theme of this work. The type case is the Ojibway of the Garden River First Nation, between 1815 and 1860. By the figure of Shingwaukonse, this community held a very active diplomatic activity with the British crown, by the contact with representatives of its Canadian colonies. The trail it left allows us to see the total dispossession that necessitates settler colonialism.
To successfully tackle this project, it is imperative to reframe the narrative of the Sault-Sainte-Marie region in all of it cross-border character, to address the multiple colonial dynamics felt by regional Anishinaabeg. This narrative starts on a vast geographical scale associated with the British Empire, before stopping on the specific ways this group lived their identities when faced with these new dispossessions.
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